Annoncée sous processeurs Intel N50, Intel N97 et Intel N100, la Aaeon UP 7000 ne mesure que 85 mm de large pour 56 mm de profondeur. Elle réussit à embarquer tous les éléments nécessaires à la construction d’un ordinateur complet.
Avec 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage interne en eMMC pouvant atteindre 64 Go, la UP 7000 propose une solution complète, prête à l’emploi, qui ne demande qu’un système pour démarrer.
La carte est annoncée comme compatible aussi bien avec Windows que Linux et propose les 40 broches classiques des cartes de développement. Une solution compatible avec le format des HAT Raspberry Pi que la marque cultive sur cette gamme depuis des années. Le reste de la connectique est assez complet avec trois ports USB 3.2 Type-A, un port Ethernet Gigabit et une sortie vidéo HDMI 1.4b. L’alimentation est assurée par une entrée 12 V 5A de type Jack.
Point intéressant, la carte est proposée sans ventilation et fonctionnera de manière totalement passive. Aucune mention d’un dissipateur n’est faite, le processeur semble être laissé tel quel, à l’air libre. Il sera évidemment possible de positionner un petit dissipateur sur l’ensemble mais les puces retenues ne sont pas les plus gourmandes du marché. Le N50, avec 15 watts de TDP, est le plus gourmand de l’ensemble. Le N97 culmine à 12 watts et le N100 se contente de 6 watts pour fonctionner.
Aaeon propose la UP 7000 aux professionnels avant tout et ne communique pas de tarif. Il faut les contacter pour avoir un devis suivant les quantités envisagées. La carte se positionne comme un alternative aux solutions ARM pour des usages typiques d’affichage numérique et d’intégration dans divers services.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Aujourd’hui on a la Orange Pi 5+ qui vaut entre 50 et 70% d’un N100 sur des benchs 1 coeurs / multicoeurs. En 4Go c’est 80€ et 120€ en 16Go (à la louche), avec l’avantage des ports (NVME…). Je suis très curieux de savoir à combien cette carte sortira à l’unité, si jamais elle est dispo pour le pekinus vulgarus simplex.
Les 6W sont hors boost, donc en deça des 3,4GHz.
Thermal Design Power (TDP) represents the average power, in watts, the processor dissipates when operating at Base Frequency with all cores active under an Intel-defined, high-complexity workload. Refer to Datasheet for thermal solution requirements.
Les spécifications techniques d’intel ne donnent pas le TDP à 3,4GHz donc allez savoir de combien de Watts on peut avoir à dissiper.
@bob: Elle ne sera pas dispo pour le public non.
@Cinos: Les usages décris sont assez basiques, ca sera adapté en fonction je suppose.
@bob: pas mal pour la OPi5+, mais où en sont les drivers GPU sous Linux ? https://gitlab.freedesktop.org/mesa/mesa/-/issues/8054#note_1880866
@Pierre Lecourt:
Pas le choix, le CPU ne vas pas se laisser cramer :)
C’est, à mes yeux, plus un exercice de style qu’autre chose …
@Luc: Alors pas du tout, les cartes AAEON ont un public 100% pro par contre. C’est le genre de solution qui sont achetées en masse pour faire de l’imagerie d’info dans un aéroport ou autre.
Des solutions x86 peuvent avoir un sens dans des formats SBC pour le grand public, en particulier lorsque des applications propriétaires, linux ou pas, ont besoin de l’archi x86 pour fonctionner.
Ce que propose AAEON peut être un premier pas vers des cartes à plus bas prix pour le grand public (à quand la Orange PI N100 ?)
Mais toujours dans des approches SBC : pour embarquer de la puissance dans un truc hors norme (miroir connecté & co).
Quand les SBC sont utilisés pour faire des média center, des recallbox & cie, je reste convaincu que le plus simple reste d’acheter un miniPC comme souvent proposé dans les bons plans : pour un prix ridicule, et souvent plus bas que les solutions proposées en SBC même les Pi, on a un système totalement encapsulé dans un boitier, avec ram, ssd & co. Directement utilisable, avec un linux qui supportera parfaitement les GPU embarqués, les periphs et tout le nécessaire.