Somnoler au fond de son hamac sur une mer calme, laisser le soin au pilote automatique la responsabilité de garder le cap pendant une partie de cartes, partager un repas sans avoir à se préoccuper de la barre… Voilà ce que Tommy Joad propose avec son montage.
Dans cette vidéo publiée il y a quelques jours, Tommy Joad propose un petit tour d’horizon de sa solution de pilote automatique. Un montage qu’il a intégré à un voilier voguant habituellement sur la mer noire.
La volonté du créateur est de proposer une solution ouverte, abordable, facile à mettre en œuvre et facile à réparer. Les pilotes automatiques commerciaux sont non seulement chers à l’achat mais également quasiment impossibles à réparer en cas de panne. Il faut forcément passer par un réparateur agréé. Ce qui fait enfler la note pour un simple particulier. Sa solution sous Raspberry Pi est moins pratique dans le sens ou elle n’est pas « prête à l’emploi » mais elle est plus facilement accessible à moyen et long terme.
Pour fonctionner la solution s’appuie sur un élément logiciel appelé PyPilot. Une solution Open Source développée pour Raspberry Pi par Sean d’Epagnier qui permet de diriger un vaisseau. La carte Raspberry Pi se sert d’un HAT créé spécialement pour PyPilot et qui dirige un moteur arrimé sous la barre de navigation. Le moteur, capable d’aller dans les deux sens et utilisant des engrenages de réduction pour proposer la force nécessaire au pilotage, est relié à une courroie crantée.
Il ne s’agit pas d’un moteur extraordinaire cependant puisque ce qui est employé ici est une solution servant a actionner un… essuie glace ! Le tout est monté dans un boitier imprimé en 3D et connecté à la barre via la courroie. De telle sorte que lorsque le bateau dévie de sa trajectoire vers bâbord ou tribord, le moteur tourne en conséquence pour rétablir le cap programmé.
Enfin, le Raspberry Pi établi une connexion vers un smartphone au travers d’une page web qu’il héberge et qui sert à établir les cordonnées de navigation de l’ensemble via OpenPlotter. Il est également possible, mais plus onéreux, d’ajouter un dispositif de saisie directement à l’ensemble. Mais alors il devra forcément être résistant à l’eau.
Joad propose un long et complet guide pour construire votre propre pilote automatique avec un Raspberry Pi 3 ou 4. Avec les informations techniques et logicielles sur les différents outils nécessaires à son usage et des informations sur les précautions à prendre afin de protéger les différents éléments de l’air marin.
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J’adore, notamment parce que oui, c’est une vraie bonne utilisation d’un RPi : puissance de calcul plus actionneurs mécaniques.
Actuellement en mer noire, il y a de plus en plus d’utilisation de pilotage automatique.
Je suis un peu déçu du contenu de l’article… Je m’attendais à voir cette superbe miniature en GRAND :D
@Iron_Momo: J’ai eu une illumination oui.
Sympa, ça me parle.
Je ne connaissais pas PyPilot. Encore une découverte Minimachines.