Les versions d’Ubuntu 32 Bits existent depuis toujours mais force est de constater que le parc de machines qui sortent aujourd’hui est livré entièrement en 64 Bits. Le problème de Canonical est que la société doit ménager ses forces et faire des choix. Continuer à développer en 32 et 64 Bits son système a un impact financier et on comprend donc que la société coupe de temps en temps une vieille branche qui pourrait nuire à son développement.
Le souci, c’est qu’Ubuntu 32 Bits c’est une des valeurs sûres des solutions Linux pour remettre d’aplomb un PC d’occasion ou une vielle machine qui souffre trop sous Windows. Un peu de mémoire vive, un changement de stockage1 et Ubuntu sur un vieux processeur et on à l’impression d’avoir remis un coup de peinture fraîche et un nouveau moteur sur un vieux bateau, il repart comme neuf. Cela sera toujours possible avec les vieilles versions du système actuellement distribuées en 32 et 64 Bits mais dès la version 17.10 et les suivantes, il faudra que votre PC embarque une puce 64 bits pour booter une de ces fameuses images dessus et lancer l’installation dans la foulée.
On devrait même trouver des distributions annexes adaptées par des utilisateurs reprenant peu ou prou les nouvelles fonctionnalités des futures version d’Ubuntu Desktop adaptées sur des images actuelles. Canonical va continuer à distribuer des images 32 Bits pour ses installations Minimales ou ses Net Install. Il devrait donc être possible de jongler d’une manière ou d’une autre d’un Ubuntu 32 Bits de base vers un 17.10.
Il sera également toujours possible de mettre à jour un vieux système 32 Bits et de profiter des évolutions du système. En gros, si vous installez une 16.04 LTS, vous pourrez passer à la 17.10. Ça sera plus long mais ce sera possible.
Linux Mint Cinnamon
Linux Mint, Xubuntu ou Ubuntu Mate par exemple, basés sur Ubuntu, pourraient tout à fait décider de poursuivre la distribution d’images ISO en 32 Bits. Il existera vraisemblablement beaucoup de solutions concurrentielles à Ubuntu à installer sur nos vieilles bécanes. Les Netbooks sous Atom, par exemple, ne se satisfont pas forcément d’un Ubuntu natif aujourd’hui mais fonctionnent très bien sous des dérivés de Debian ou sous Linux Mint.
Si on regarde la situation avec un peu de recul, cette décision a surtout un impact positif pour Canonical qui va pouvoir se focaliser sur d’autres choses. En pratique, l’impact sera très faible pour les utilisateurs. Ce qui risque d’arriver de pire c’est qu’un quidam télécharge quelques centaines de Mo sur une clé USB pour booter un Ubuntu 17.10 sur un vieux PC AVANT de se rappeler qu’il n’y a plus que des versions 64 bits. Et qu’il doive recommencer l’opération avec une 16.xx. Mais sinon, dans l’absolu cela ne transformera pas les habitudes.
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Oui, ça se comprend de s’adapter aux nouveaux supports. Après j’ai un vieux PC portable chez mes parents (Dell Latitude D620) qui traine pour les consultations rapides, ou les enfants notamment et c’est tant mieux de savoir qu’on pourra passer de 16.04 à 17.10 en une mise à jour classique. Ceci dit, c’est les premiers signes de la fin pour les 32bits, pas sûr en effet que l’on puisse passer d’un 17.10 « 32 bits » sur un 18.xx.
En ce qui concerne les parcs actuels, on voit la différence d’obsolescence programmée.
Par analogie, ce vieux PC portable que j’ai chez les parents, c’est un Wilkinson rechargeable, quand l’ASUS Transformers est un Bic jetable. Pas sûr qu’un François ou un Buddevil puisse recycler beaucoup de choses avec ces machines là ^^
Mouais j’ai un peu de mal avec tous ces commentaires sur les vieilles machines et les os 32bits. J’ai eu et j’ai encore de vieux bouzins qui ont 10/12 d’âge et qui tournent parfaitement sous linux 64 bits.
À part certains CPU particulier fait vraiment que ce soit vieux pour ne supporter que du 32bits… Et à partir de là la benne le paraît appropriée.
À +
Mon Eeepc 1000H, qui a retrouvé jeunesse, agilité et punch avec Mint (Xfce 18.2), est très satisfait de cette cure de jouvence, et en échange me rend encore beaucoup de services. Je n’ose lui annoncer la nouvelle !
Oui enfin bon c’est pas la fin du monde non plus.
Il y aura des initiatives pour continuer le support du 32 bits encore un bon moment. Si il y a toujours des paquets compilés pour RISC, Power PC, Itanium et j’en passe, il y en aura pour X86 32 bits, et si c’est pas sous ubuntu ou dérivées ça sera sous debian, arch, slackware, redhat, etc etc etc.
bah direction Debian et pour ceux venant de mint, « linux debian mint edition » LMDE
ubuntu, ça devient lourdingue et pénible à force, Debian au final, on y revient tous (même pour faire des respin)
sinon, comme beaucoup, j’ai encore du 32 bits (notamment mes pc de ma baraques de vacances)
ils tournent nikel pour ce qu’on leur demandent
@pierre pour la note:
bah oui, ça va finir comme ça comme on pourra rien en faire sans gros frais
exit le recyclage de pc, les assos etc etc
ça demotive beaucoup en ce moment (deja que niveau fric, c’est pas la joie, là…)
@Pierre
« Il va être amusant le moment où le parc actuel va devenir vieux, ce parc où il est justement impossible de changer mémoire et stockage. Les machines finiront à la benne ? »
Bah pas forcément vu que les machines actuelles sont déjà assez rapides pour beaucoup d’usages et donc l’upgrade mémoire/stockage ne sera pas forcément nécessaire…le stockage peut être aidé par un NAS ou du cloud et avec 4Gb on peut voir encore venir pour une machine faisant du net ou de la bureautique.
Je fais perso tourner correctement un Windows récent avec une machine qui a plus de 10 ans.
Je rejoins l’ambiance générale : sur une vraie vieille machine limitée à 32 bits, il y a longtemps que l’ubuntu classique n’était globalement plus la distribution adaptée, étant donné la croissance de son empreinte globale. C’est l’occasion de passer sur des distributions dont tout l’objet est de répondre à ce type de défi.
– « …les images ISO d’Ubuntu 32 bits vont donc disparaître… »
Sale mentalité !
Ne plus supporter ou développer est une chose, supprimer les iso est une volonté de destruction.
Bah il y aura toujours une communauté pour nous sortir un Linux 32 bits. C’est marrant cet article car je viens juste de réussite hier soir à passer mon Asus X205TA sous Linux… Ubuntu.
@Bernique bleue: @dgrgt: ubuntu, il y a un paquet de changement pas super en ce moment (genre wayland-mir, c’est contradictoire selon les annonces et chiant comme tous)
j’enrage de l’Arrêt des téléphones ubuntu juste au moment ou j’allais en prendre un !
Canonical merde à plein tube
MAIS
pas oubliez non plus qu’il y a déjà le coup des uefi avec clé secureboot qui les enquiquinent et dernièrement, je lisais un truc sur distrowatch…pour nous foutre des DRM dans linux pour la « vod » et le streaming musical !!!
avec tous ça, une debian ou arch genre archlab pour les vieux pc et basta
ubuntu, c’était super, ça a amené plein de personnes vers linux et c’est tant mieux
maintenant, je conseille LMDE à tous le monde (en debian, histoire de prendre de bonnes habitudes directement)
mint s’ils veulent vraiment pas changer
après, j’ai débuté sur mandrake et KDE
ben maintenant hein, on voit ce que c’est devenu
« The Times They Are A-Changin » comme dit la chanson
au moins, avec le libre, on peut, c’est l’avantage
les 32 bits ubuntu resteront en LTS jusqu’à la fin du cycle, on verra à ce moment là les alternatives dispo
C’est une page qui se tourne pour Ubuntu, et en même temps le public susceptible d’avoir besoin d’un OS 32 bits était sûrement déjà revenu vers Debian.
Ubuntu restera probablement une porte d’entrée accessible et rassurante pour le nouvel arrivant sous GNU/Linux : leur installeur avec ses étapes facilitées est excellent, n’importe qui peut installer le système sans config derrière (là où le parti-pris libriste de Debian impose d’installer soi-même certains composants si on accepte du propriétaire pour certaines cartes wi-fi ou les pilotes vidéo les plus performants).
Les autres sont déjà partis. Moi-même qui ai adoré Ubuntu il y a une grosse dizaine d’années m’en suis aujourd’hui complètement détaché. C’est pourtant, avec Mint, ce que je conseille aux débutants.
Les autres saveurs ne sont pas affectées …
« Other flavours are unaffected and, as xnox said, existing installations
that are on i386 on a previous release will be able to upgrade to 17.10
and 18.04 when they are released and they’ll continue to be supported as
normal ».
https://lists.ubuntu.com/archives/ubuntu-release/2017-September/004213.html
@Dang:
Toute la série des CoreDuo de portable était encore 32 bits il y a 10/11 ans. Le 64 n’esst arrivé qu’avec les Core2Duo.
J’ai pour ma part un laptop donné aux enfants sur cette base CoreDuo qui fonctionne parfaitement. Mais bon, je suis passé depuis plusieurs années déjà chez l’original Debian car je n’aime pas Unity d’une part et que Ubuntu, à force d’installer de plus en plus de choses par défaut et qui ne me sont pas utiles, est devenu trop lourd à mon goût: Il y a un moment ou j’ai passé moins de temps à ajouter ce qu’il me fallait à une Debian que retirer la mauvaise graisse d’une Ubuntu.
L’abandon du 32 bits (il sera de mon point de vue aventureux d’upgrader tant ce qui est supporté l’est déjà de manière trop souvent chaotique chez Canonical, alors ce qui ne l’est plus…) me semble être une raison de plus de changer.
Autant on comprends que Red-Hat ait déjà fait pareil, tant les machines de 10 ans d’âge sont inexistantes en entreprise ce qui est leur clientèle (car distrib trop pénible pour un usage perso: Rien dans les dépots comparé à Debian/Ubuntu…! Leur seule force c’est la durée de support/backport pour les nouveaux matos permettant des parcs homogènes en OS avec des matos ayant des années d’achat d’écart)… Mais Ubuntu c’est un peu plus contestable.
Bonne raison de plus de changer.
La version LTS 16.04 d’Ubuntu reste disponible en 32 bits et supportera donc les vieilles machines jusqu’en 2021 soit 3 ans et demi de visibilité. Il y a le temps de se préparer à changer…
De toutes les façons, ces vieilles se comportent mieux avec Ubuntu Mate dont les versions 32 bits continuent à sortir (pour tester la 17.10 Beta2 : https://ubuntu-mate.org/download/)
ou avec toute distribution proposant un environnement graphique léger.
Aucune raison donc de se lamenter ni de récriminer
J’ai récemment upgradé mon vieux medion 1210 de 2009 en Mageia 6 32 bits sous LXDE (de toute façons, il n’y a plus que linux pour les atoms) que j’utilise en vacances uniquement.
Plus que satisfaisant, pas besoin d’ubuntu. Mais je comprend que l’on souhaite conserver la distro sur laquelle on a tout ses repères.
Comme j’ai déjà changé la mémoire (2 Go au lieu d’un) et le DD (pour un SSD 120 Go pas cher), je pense pouvoir le conserver encore qques années, sauf si un autre composant décide de rendre l’âme… . Je m’en sert en disant que s’il meurt, au moins, il aura été bien rentabilisé.
Les vieux 32 bits vont disparaitre dans quelques années, mais le genre d’usage auxquels ils sont destinés implique-t’il forcément une mise à jour?
Il serait de toutes façons risqué de s’en servir comme système conservant toutes les données importantes auxquelles on tient. Si l’équipe mageia décide un jour de ne plus faire de 32 bits, bah, je me ferai une raison, et je le laisserai dans la dernière version.
C’est sur que si l’on regarde les fabricants plus besoins d’OS 32 bits .
Il reste a noté que les Windows livrés avec nos PC sont des modèles 64 bits mais pas depuis si longtemps en fait .
Pour l’équipe UBUNTU cela devrait permettre un meilleur support des processeurs ARMS ,ce que j’espère .
Je pense qu’il devrait etre possible a d’autres OS de s’imposer sur nos « vieilles » machines ou par exemple un nouvel Amiga OS ,un nouveau OS WARP ,voir un nouveau Be OS pourrait s’imposer facilement avec un peu d’ouverture vers un système open source .