Baisse du marché PC : Un marché qui s’entête dans les mêmes erreurs

Cela fait maintenant un moment que le marché PC est en décroissance. C’est la sixième année de baisse consécutive et, à vrai dire, on va arriver au moment où des gamins vont se lancer dans l’informatique en n’ayant connu qu’un monde de PC en perte de vitesse.

Alors certes le PC n’est pas mort, il se porte toujours aussi bien et les centaines de millions de machines en activité aujourd’hui montrent que le format est totalement indispensable à notre société.

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Ceux qui prédisaient la mort du marché PC en faveur de celui de la tablette doivent en être revenus désormais. Ceux qui insistent pour dire que leur téléphone peut remplacer leur PC n’ont jamais fait une photo RAW de leur vie, encore moins essayé d’écrire un livre ou de faire un tant soit peu de 3D. Le marché PC est donc toujours à la dérive. En déclin, en nette perte de vitesse depuis l’arrivée de solutions concurrentes. Il faut dire que les constructeurs font le maximum pour nous en dégoûter.

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IDC confirme donc une année 2017 en baisse pour les expéditions de PC, la sixième de suite. Alors, certes, c’est une petite baisse par rapport à 2016. Et les deux acteurs leaders se portent bien avec une légère croissance en fin d’année. 0.2 % d’expéditions en moins cela ne semble pas si terrible mais c’est à additionner aux 5 années de baisse précédentes. Cela veut dire que le marché ne se renouvelle pas, les gens font durer leurs machines et ne les changent que contraints et forcés. Un PC classique, sous Windows 7, continue de bien fonctionner pour les usages basiques. On ne fera pas tourner de gros jeux avec ce type de machine assez ancienne mais pour un usage bureautico-web, c’est largement suffisant.

Je vois l’exemple de mon frère, toujours sous Windows 7 avec un vieux coucou qui doit flirter avec l’âge de la retraite depuis bien longtemps maintenant. Alors, certes, il s’en plaignait un peu, notamment parce que pas mal de trucs lui sont interdits par l’ancienneté de ses composants. Mais sa machine continue pourtant à faire tourner de nombreux programmes et reste adaptée à son usage. Il se décide enfin à regarder vers une machine neuve car il a fait rentrer un nouveau joujou sous son toit. Il s’est offert une imprimante 3D. Et son portable ne veut pas vraiment entendre parler de programmes de création 3D et a même du mal à piloter certains outils indispensables pour sa Creality CR-10. Il est donc décidé à changer son vieux portable sous Windows 7. Sans l’arrivée de l’imprimante, l’engin aurait sans doute pu tenir quelques années de plus…

D’ailleurs, on le voit bien, les seuls marchés en croissance sont les machines de jeu et, dans une moindre mesure, les PC convertibles. Des marchés qui, pour le premier, exigent un fort taux de renouvellement par leur nature et pour le second proposent une alternative aux machines existantes. Mais les utilisateurs restent très circonspects devant l’intérêt de faire évoluer une machine qui marche pour une autre aux performances annoncées supérieures mais pas forcément plus utiles pour leur propre usage. Surtout quand ces nouvelles machines ont perdu leur âme de PC.

Lenovo ThinkPad X380 Yoga

« On veut faire ressembler nos portables à des tablettes »

Ça a été le credo de la plupart des fabricants ces dernières années. Les tablettes se vendent, faisons ressembler nos PC à des tablette. On a vu débarquer des portables à écran tactile, puis des écrans qui se détachaient des clavier et des charnières souples à 360° Au final pour quel usage réel ? Je pense qu’on utilise plus un PC de type Yoga dans des positions classiques ou d’affichage qu’en mode tablette au quotidien, au final.

L’offre évolue dernièrement avec l’arrivée des Always Connected PC et de leur connexion 4G même quand la machine est en pseudo veille. Je n’ai toujours pas compris le réel intérêt de la prochaine vague de machines de ce type. Le partage d’une connexion sur mobile est déjà une solution efficace qui va évidemment faire une grosse ombre à cette proposition.

HP Envy X2

De la flexibilité mais zéro évolutivité

Cela va être le grand truc de 2018 je suppose, ça et l’arrivée de portables encore plus fins. Comme si la possibilité de glisser un PC portable dans une bibliothèque de Bédés sans casser son harmonie visuelle était l’Alpha et l’Oméga de ce que recherchent les utilisateurs. Pour rappel, plus fin ne veut pas forcément dire plus léger. Et surtout, il faut contraster cette finesse du produit par rapport aux accessoires qui sont rendus nécessaires par la disparition d’une connectique universelle suffisante.

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Il n’y a pas si longtemps, les portables offraient la possibilité d’accéder à tous leurs composants

La petite trappe de mise à jour…

Sans parler de l’essence même de ce qui faisait un PC autrefois, LA différence qui a totalement disparu. La possibilité d’une mise à jour.

Un mouvement qui a touché évidemment les portables mais également de nombreux PC de bureau de petit format qui ne justifiaient pas cette décision : Quand on achète une solution extrêmement compacte comme un NUC d’Intel, on sait que l’on va sacrifier la possibilité de changer les composants. Mais pourquoi réserver le même sort au tours de grandes marques ? Les Mini tours sont de plus en plus imbriquées, cartes et composants soudés. Alimentation systématiquement calculée au plus juste et parfois non standard. Les fabricants ont utilisé tous les artifices possibles pour rendre toute mise à jour difficile. Démonter un PC de marque ressemble aujourd’hui à un spectacle d’Houdini qui s’échapperait de Fort Knox.

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Quand la question est posée aux fabricants, les réponses sont assez significatives. Par exemple, la demande du pourquoi les accès qui permettaient de changer le stockage ou à la mémoire vive d’un portable ont disparu ? La réponse classique, après l’excuse de l’infaisabilité pratique dûe à la finesse de l’appareil, est du genre : « De toutes façons les gens ne s’en servaient pas ».

Et c’est vrai, dans leur majorité, les gens n’en avaient pas l’usage. Il faut dire qu’il y a quelques années, avant l’arrivée des ultrabooks et la disparition de ces précieuses trappes d’accès, la mémoire vive et les SSD coûtaient bien plus cher qu’aujourd’hui. Et souvent les utilisateurs ne voyaient pas bien l’intérêt de ces mises à jour. Passer d’un disque mécanique en 5400 tours à un modèle 7200 tours n’était pas franchement bluffant. Les systèmes limitaient souvent la quantité de mémoire vive gérée…  Les choses ont drôlement évolué aujourd’hui, et la mécanique proposée par les fabricants également.

La grosse différence entre un ultrabook entrée de gamme et l’offre en haut du panier vient souvent de quelques détails. La quantité de mémoire disponible ainsi que la capacité des SSD sont les éléments les plus marquants d’un modèle à l’autre avec la définition de l’écran. D’un point de vue performances, ben, entre un Core i5 U et un Core i7 U, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de remous dans l’usage final possible de la machine.

De fait, cette limitation d’évolution des composants a servi un projet bien plus large de création de gamme. Avoir 8 Go de mémoire passe obligatoirement par les étapes annexes « avoir plus de stockage » et « avoir un processeur plus rapide » même si ces postes ne sont finalement pas utiles. Evidemment, cela veut dire aussi « payer plus cher » même si le besoin n’est, encore une fois, pas forcément là. Et c’est décourageant pour l’acheteur. Ils passeraient d’un PC assez vieux mais fonctionnel doté de 8 Go de mémoire vive et 500 Go de stockage mécanique sous Core i5 d’ancienne génération à une nouvelle machine en 4 Go et 128 Go de SSD toujours en Core i5 pour le même prix de base. Pour retrouver leur 8 Go, ben il faut accepter de prendre les options obligatoire : 256 Go de SSD et un plus gros Core. Et faire gonfler l’enveloppe du prix évidemment.

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… et son effet placebo

Mais le point que beaucoup de constructeurs n’ont pas compris est plus subtil. Ce n’est pas parce que la majorité des utilisateurs n’envisageaient pas réellement de faire des mises à jour de leur mémoire ou de leur stockage du temps où les trappes étaient présentes qu’ils se fichaient de pouvoir le faire. La présence de la trappe les rassurait en leur offrant la possibilité théorique d’une mise à jour et cela déclenchait l’achat. C’est comme si vous disiez à un futur client d’une concession automobile qu’il ne pourra pas remplacer sa batterie ou réparer son moteur sur sa future voiture. Ce n’est pas tant qu’il espère avoir une panne qu’il souhaite garder le contrôle sur la durée de vie de son investissement.

Du reste cet effet « placebo » que représente la trappe d’accès aux composants, mythique possibilité « jamais utilisée » par les clients de mettre à jour leurs machines, a eu largement le temps d’être transformée en un « je te l’avais bien dit » de la part de celui qui avait insisté sur ce point.

Depuis 6 ans que les machines évoluent vers un enfermement de plus en plus complet, les acheteurs précautionneux qui avaient exigé la présence d’une de ces trappes d’accès aux composants ont eu largement le temps de mettre les mains dans le cambouis. L’accès qui ne devait statistiquement pas servir a eu le temps de permettre une optimisation de leur machine. Rajout de mémoire vive, passage d’un disque mécanique à un SSD… Mon billet sur les mises à jour de SSD reste un des plus lus de 2017 même si il est sorti en… 2014.

Avec l’ajout d’un peu de mémoire et le passage vers un SSD, un vieux portable retrouve une seconde jeunesse. Et la foi dans la petite trappe présente sur les anciennes machines est passée d’assurance hypothétique à règle d’or. Bon courage à ceux qui voudront faire acheter des engins cadenassés à ce type de clients sauvés d’un investissement inutile par le truchement d’un simple coup de tournevis.

Si on résume le mouvement, depuis 6 ans que les expéditions de PC baissent, on a perdu beaucoup sur le marché portable : Du poids sur nos machines ainsi que de l’épaisseur. De la connectique, beaucoup de connectique. Et la possibilité de mettre à jour la mémoire, le stockage ou de changer les batteries. Bien sur,  on a gagné sur d’autres postes. Les écrans sont meilleurs, plus lisibles et plus denses en pixels. Des gadgets biométriques sont apparus ainsi que des connectiques intéressantes comme le Thunderbolt 3.0 et l’USB type-C en général. Mais pas sur que 2018 s’en sorte mieux avec cette équation dans la balance que s’en sont sorties les années précédentes.

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Spectre et Meltdown vont t-il booster les ventes en 2018 ?

C’est la question à laquelle je réponds en boucle en ce moment. Fournisseurs, fabricants, revendeurs et clients s’interrogent sur les effets de bords de ces graves failles. A vrai dire, la réponse est en demi teinte. Certains vont enfin se poser la question du « PC-de-la-compta-qu’est-toujours-sous-XP », d’autres vont se dire que c’est l’occasion de voir ce qu’il y a d’autre de disponible aujourd’hui. A condition qu’ils comprennent bien ce qui se passe sur le marché justement.

Car les espoirs de beaucoup peuvent être douchés par le manque d’alternative matérielle à ces failles. Quelle solution capable de contrer Meltdown ou Spectre ? Personne ne va sérieusement abandonner son portable pour monter un PC bricolé sous Raspberry Pi 3 non ? Alors il reste quoi ? Toutes les puces sont impactées, celui qui va en grande surface pour acheter un PC à cause de Spectre ne repartira avec un PC sous le bras que si le vendeur est extrêmement incompétent en lui indiquant que ce dernier ne devrait pas souffrir de ces failles. Il faudra attendre quelque temps avant que des solutions corrigées ne soient disponibles sur le marché. Et il faudra également attendre que les productions actuelles soient écoulées pour que les revendeurs les laissent apparaître à leur catalogue.

Un rebond plus tard dans l’année ? Probablement. Pour des acheteurs craintifs pour leur sécurité. En attendant, on vient de vivre un CES 2018 où la faille Spectre a magnifiquement illustré son nom. Planant au dessus de tous mais parfaitement invisible. Personne n’a communiqué sur ces machines qui sentaient bon le plastique neuf mais qui étaient toutes matériellement vulnérables.

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La part du gâteau

Je reste pour ma part toujours aussi étonné par la volonté des marques de ne pas comprendre l’évolution des usages de l’informatique. Si je prends les gammes de portables actuellement en vente en grande distribution, quasiment toutes marques confondues, je vois un panel absolument délirant de machines se battant pour la plus grosse part du gâteau : Le PC de monsieur et madame tout le monde. Celui sans relief mais qui est censé mettre tout le monde d’accord. Celui qui ne fait pas de vague, qui n’a pas de vrai point faible mais qui n’a que des points mous. Celui  qui est décliné à tous les parfums possibles et imaginables.

Un engin avec un peu de mémoire vive, un peu de stockage, des performance moyennes et un affichage classique. On fera tout avec mais rien de manière très poussée. On pourra monter ses films de vacances mais inutile de penser à faire un clip de 15 minutes en UltraHD. On pourra jouer avec mais inutile de penser à faire tourner le dernier jeu 3D  tous détails à fond. On pourra faire de la musique avec mais impossible d’enregistrer et de mixer un album complet.

Bref, c’est la grosse part du gâteau qui est visée, là où tout le monde se bat pour essayer de grappiller 1% de part de marché aux autres chaque année parce que cette part représente des millions d’unités.

Et personne pour regarder que si les expéditions des PC déclinent, c’est parce que les usages de base se sont effectivement déplacés sur les smartphones : Plus personne ne veut de PC mous. On n’allume plus sa machine systématiquement pour surfer ou lire un email. Quand on l’allume, c’est pour des usages plus experts qu’une tablette ou qu’un smartphone ne peuvent pas exécuter.

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Qu’est ce qui pourrait sauver le marché PC ? Des usages différents. Plus spécialisés et plus efficaces.

Oh mais que vois-je justement, le secteur en forme du marché qu’est le PC de jeu est un secteur hyper (trop) spécialisé. Des PC ultra chers en croissance, avec pourtant des looks à repousser toutes les ménagères de moins de 150 ans. L’autre secteur qui semble bien fonctionner ? Les PC ultra portables qui se transforment en pseudo tablettes. Encore un marché spécialisé.

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Et quoi d’autre ? Des machines comme les solutions de GPD qui permettent à la marque de lever des millions de dollars dans les pires conditions de vente qui soient. Des engins hyper spécialisés qui réussissent à fédérer des centaines de clients. La marque vient tout juste de lancer un nouveau financement participatif. La GPD Win 2, un engin minuscule qui ne vise pas la grosse part du gâteau mais une niche d’acheteurs. La marque récolte déjà la mise. En quelques heures, c’est près d’un million de dollars qui sont investis dans ce projet par des particuliers. Les précédentes expérimentations de la marque se sont aussi bien vendues avec un modèle économique encore une fois basé sur autre chose que sur la machine de monsieur et madame tout le monde. Leur précédent PC du genre, le GPD Pocket, a levé 3.5 millions de dollars dans les mêmes conditions l’année dernière avant d’atterrir dans les magasins pour une distribution classique.

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Lâcher les 649$ demandés par GPD dans un système de financement participatif pour voir la machine débarquer – si tout va bien – en Mai 2018, c’est plus que de l’investissement. C’est du courage désespéré. Les solutions de GPD ne se battent contre personne, la part du gâteau est très mince mais ils sont tout seuls à la proposer et évidemment, ils font forcément mouche. Vous imaginez la même machine proposée par une marque comme HP ou Lenovo avec leur réseau de distribution ? Disponible immédiatement en magasin ? Quelles ventes espérer pour un engin de ce type dans ces conditions ?

Acer Swift 7 2018

L’Acer Swift 7 2018, son argument principal : 9 mm d’épaisseur pour 14″ de diagonale.

Le pire dans cette histoire c’est que le retour en arrière va être très difficile pour les constructeurs. A force de vanter la finesse comme seul argument fort pour leurs engins au détriment de tout le reste, les marques se retrouvent enfermées dans un véritable piège. Leurs machines ne peuvent plus évoluer en terme de performances. Coincés qu’ils sont dans cette course absurde d’être toujours plus minces pour épater la galerie, les portable ne peuvent plus espérer accueillir des processeurs plus puissants. La seule issue est donc de réduire la voilure encore et encore. De passer de 9 à 8 mm d’épaisseur d’une année sur l’autre. Puis de se remettre au travail pour atteindre les 7 mm ou les 6. Peut importe, après tout cela ne change rien à l’usage de la machine. Plus elle sort des composants de son châssis, plus puisqu’à 7 mm, il n’est plus possible de coller un port USB plein format, plus possible de lui glisser un port HDMI classique ou encore moins un port Ethernet, plus il faut rajouter des ports externes via des adaptateurs. Mais il n’est plus non plus possible de monter en fréquence et en possibilités de calcul. Les machines s’affinent et finalement les usages baissent.

Il est temps que les constructeurs réfléchissent au marché différemment. Qu’ils arrêtent de proposer du plus « beau » ou des arguments de vente à court terme et se réapproprient ce qui a fait le succès du monde PC depuis toujours, sa réalité. C’est un outil. Un outil qui a longtemps été considéré comme un outil à tout faire et qu’il faut désormais spécialiser un peu plus pour séduire.

Les ingrédients sont là, il existe une tonne de possibilités pour fabriquer des machines dédiées à des usages plus orientés. Les marques ont su le faire pour le jeu car c’était l’évidence. Pourquoi ne pas le faire pour la création 3D ? La musique ? La retouche d’image ou la création de vidéo. Pourquoi ne pas proposer du fanless systématiquement dans les machines dédiées à la bureautique ou au web ? Pourquoi disposer d’un énorme chaudron de milliers d’ingrédients et y plonger toujours la même louche ? Pourquoi produire d’une marque à l’autre des machines quasi identiques ? Démarquez-vous, c’est à c’est à cela que vous devez servir.


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78 commentaires sur ce sujet.
  • 15 janvier 2018 - 21 h 18 min

    J’ai un pc de bureau vieillissant ,je suis déçu des pc portable et de leur durée de vie matérielle assez courte . Je devrais recevoir la fibre en fin d’ année et pense me pencher vers un pc dans le cloud (shadow) .
    Peut être l’avenir du pc ;-)

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 21 h 20 min

    L’univers de la photo a l’avantage d’avoir encore des Canon, Nikon etc.. destinés aux 1 % de connaisseurs, alors que 99 % des gens ont substitué l’appareil photo au téléphone portable. Pareil pour la Hi-Fi.

    Pour le PC par contre on est mal barré avec les constructeurs qui restent, sans compter Windows qui est un véritable boulet dans l’informatique..

    Répondre
  • Mat
    15 janvier 2018 - 21 h 40 min

    Les 3 derniers PC acheté dans une famille de 4 personnes:
    -Un All in one sous Windows pour le travail avec des logiciels métiers.
    -2 Portables d’occasion 12,5′ et 13′ avec trappe d’accès intégral sous linux, dont un pour le travail.

    -Une tablette pour remplacer une ancienne qui a chuté. Une 10′ qui sert de lecteur vidéo sur un support en voiture et regarder qq replay le soir allongé dans le lit.

    Achat potentiel prochain: un autre portable d’occasion avec trappe pour équiper le dernier enfant.

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 22 h 02 min

    La dernière phrase de l’article ne devrait pas viser que les fabricants de PC. On a exactement le même problème avec les fabricants de smartphone. Ils sortent tous des téléphone premium avec les mêmes processeurs, même taille d’écran, même ratio 18/9ème, même batterie.. La course au téléphone qui plaira à tout le monde et se vendra en masse fait que tout le monde fait la même chose. Et donc toutes les niches et les usages un peu spécifiques sont délaissés. C’est assez surprenant alors même que les fabricants sont capables de sortir 10 téléphones par an, même au sein de leurs propres gammes la variété est la grande absente.

    Pour revenir au sujet de l’évolution du PC, je n’attends pas d’évolution spectaculaire au niveau du PC de bureau, qui reste indispensable pour le travail. C’est autour des petites machines mobiles que l’on peut voir arriver le plus de choses originales ou autour des utilisations spécifique (media center, centrale domotique..).

    Depuis des années je me demande comment l’on pourrait utiliser son smartphone en tant que mini pc portable, mais pour l’instant je ne vois pas vraiment de solution. Peut être en achetant un mini clavier bluetooth. Mais en l’état, toutes les tâches bureautiques sont infiniment plus longues à réaliser sur un smartphone ou une tablette que sur un bon vieux pc.

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 22 h 12 min

    J’ai un gigabyte p34, ça m’a coûté un bras mais j’ai toutes les prises que je veux, SSD+HDD, compact sans être très très fin et puissant pour toutes ce que je peux lui balancer. Des trappes pour les composants mais pas de batterie amovible, ça c’était bon pour l’asus U36SD que j’avais avant que j’avais payé moitié moins cher (et qui a grillé malheureusement), je n’ai pas trouvé l’équivalent au moment de le renouveler.

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  • 15 janvier 2018 - 22 h 26 min

    Finalement mon Alienware M11x R2, Core i7 overclocké, SSD 1To, 8Go de RAM n’est pas encore bon pour la retraite. Ce netbook reste mon meilleur achat (Nov 2010) depuis que j’achète des ordinateurs et dieu sait que je le trouve imparfait et vieillot sur certains points (USB 2, Sata II, écran).
    Les nouvelles machines dans cette dimension (11″) offrent souvent moins de puissance, pas de carte 3D et une connectique à base de dongles..
    Bref, de quoi rester comme ça quelques années avant que quelqu’un se réveille…

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 22 h 29 min

    C’est en effet devenu très compliqué de trouver dans le circuit de distribution « grand public » des portables non-formatés pour le TRES grand public.
    J’ai acheté mon portable actuel il y a 4 ans et déjà à l’époque c’était compliqué de trouver un écran de taille raisonnable (13″ HD) + carte graphique correcte + processeur puissant, et évolutif (j’avais de la RAM et du SSD en rab).
    Et ça ne s’est pas amélioré.

    A l’époque je suis passé par un fabriquant spécialiste (PC Specialist aux UK #expat), qui vendait des Clevo/Sager rebadgés, mais aujourd’hui, en France, cela semble être vraiment la quête du Graal.
    Je suis maintenant aux US du coup j’ai accès à XOTIC PC qui fait plus ou moins la même chose (pas sur qu’ils vendent à l’international), mais c’est valable surtout parce que j’ai pu découvrir le site… Le moyen-grand public qui veut un peu plus que l’offre FNAC/Darty n’y aura pas accès (ou y sera perdu).
    Ou alors il va s’en sortir avec une Surface pro ou un Macbook Pro dont il aura pas non plus l’usage, et sans évolution.

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 22 h 38 min

    Pierre, merci pour tes articles et analyses (en plus des bons plans ;-) ).

    Pourquoi pas un petit sondage des utilisateurs de ton blog pour voir quelles sont leurs machines, plus ou moins mini?

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 23 h 11 min

    Grand sujet!

    Mon vieillissant Asus G50 me pose un gros dilemme. Il est à bout de souffle avec son Core 2 Duo et sa carte graphique plus que dépassée (Ses bientôt 10 ans d’ancienneté n’y sont pas pour rien).

    Alors la grand question est quoi faire pour renouveler son matériel? Quand on voit que le bas de gamme actuelle est équipé de CPU à peine plus puissance qu’un PC plutôt haut de gamme de 10 ans… Heureusement coté GPU, de nombreux format sont maintenant gérés matériellement, de quoi booster les performances de ce coté.

    Mais comme tu le dis Pierre, le marché du neuf n’offre que peu d’évolutivité. Pour changer un CPU Intel, il faut remonté 4 générations en arrière pour espérer en trouver un non soudé!!! Alors certes le processeur est loin d’être le premier composant à être changé, mais c’est guère mieux du coté de la RAM ou du stockage.

    Alors que faire, prendre un PC réparable et évolutif en occasion qui restera accessible financièrement?
    Prendre un PC haut de gamme qui sera partiellement évolutif et moins énergivore?
    Ou attendre, attendre que les constructeurs retrouvent la raison?

    Répondre
  • Pj
    15 janvier 2018 - 23 h 13 min

    On lit sur une autre source qu’ils ne prennent pas en compte les ordis assemblés…
    Dans l’entourage de quelqu’un qui sait assembler, il y a peu de potes qui ont une m***de de supermarché, même pour de l’internet-bureautique ;)
    Et comme les pros en ligne proposent maintenant l’assemblage avant livraison, même tata Suzanne est en mesure d’avoir un ordi assemblé avec les conseils des vendeurs en ligne, et qui du coup n’entrera pas dans ces stats… Après, c’est sûr qu’il faut une tata Suzanne déjà un peu branchée ;)

    Répondre
  • 15 janvier 2018 - 23 h 21 min

    @Pj: Oui, en 2016 non plus ils ne les prenaient pas en compte. Comme en 2015 et avant. Depuis 6 ans ils ne prennent pas en compte les PC d’assembleurs… Ce qui n’empêche pas le marché des PC de marque de dévisser en continu.

    Répondre
  • Pj
    16 janvier 2018 - 0 h 20 min

    Ce n’est donc pas simple de savoir si les gens achètent ou non des PC, si je comprends bien… Surtout si ces stats ne concernent que les « PC de marque ».
    C’est un peu comme si on calculait l’évolution du marché automobile en n’incluant que les voitures 3 portes :/
    Y aurait-il une solution pour refléter de manière juste le nombre de PC vendus (total réel) ?

    Répondre
  • 16 janvier 2018 - 1 h 40 min

    @Pj: Non, tu ne sais pas si une carte mère vient remplacer une carte en panne dans un PC. Pas plus que tu ne peux savoir si un processeur va venir se loger dans un nouveau Pc ou non. et encore là on ne parle pas de ventes mais d’expéditions de PC. C’est à dire de machines produites et envoyées vers les distributeurs pour la vente.

    Le truc c’st qu’on a toujours fait comme cela et qu’on constate également que les ventes de materiel OEM (carte mère par ex) est aussi à la baisse ce qui n’est pas le signe d’un report d’un monde (PC prêt à l’emploi) à l’autre (PC a monter). Il faut ensuite mesurer les échelles. Les PC « prêt à l’emploi » sont la plus grosse part du dispositif, les portables et autres sont la grande majorité des ventes.

    Materiel.net se positionne comme le N°1 des vendeurs de PC assemblés en France avec un tr_s joli chiffre de 200 000 machines sorties de ses ateliers en 16 ans d’activité. Sur le marché des PC de grande marque, on est à 15 297 000 machines expédiées au quatrième trimestre 2016 (chiffre consolidé) pour HP. Soit presque 170 000 expéditions par jour. Le total des expéditions toutes marques confondues pour le 4eme trimestre 2016 c’est 70 millions de machines expédiées. Soit 32 400 par heure au global. Il faut 6 heures au marché global pour faire ce que materiel.net a mis 16 années a vendre.

    Tu comprends l’échelle et pourquoi les machines assemblées ne rentrent pas vraiment significativement dans l’équation.

    Répondre
  • 16 janvier 2018 - 6 h 27 min

    Tout cela est très vrai, les constructeurs ne prennent plus beaucoup de risques. Ils font du « beau », à défaut d’être créatifs. L’ordi le plus fin, le moins lourd, le plus « si », le moins « ça » et aussi le moins évolutif possible !

    En meme temps il ne faut pas rever, au moins 90% des utilisateurs demandent juste « lorsque j’appuie sur démarrer, je veux que ça démarre ». C’est une minorité qui est intéressée, se renseigne (de grands malades au final) pour changer un disque mécanique au profit d’un SSD, ajouter de la ram (des trucs de fous !).

    Bien que ce marché de l’informatique soit en berne, aujourd’hui qui n’a pas au moins 1, si ce n’est 4, 5 (ou plus) ordinateur, tablette, smartphone, raspberry, android box chez lui ? Avec des machines qui aujourd’hui ont des puissances de calcul qui nous auraient fait allllllluciner il y a 20 ou 15 ans ! D’un certain côté cette industrie est victime de son succès ! Elle a quand même réussi le tour de force de nous faire nous équiper massivement, avec des processeurs et parfois des cartes graphiques qui pour faire de l’internet, bureautique, regarder photos et films sont des monstres de puissance.

    Alors oui après il reste de « grands malades » qui jouent et ont besoin de config encore plus puissantes. Des personnes qui filment en 4K, qui montent ces films et qui eux ont besoin de toute une chaine adaptée, de la caméra, à l’ordi en passant par l’écran adoc, le NAS pour le stockage, la ligne internet qui va permettre de diffuser…

    Il me semble également que nous sommes quand meme dans un contexte ou les industriels veulent rendre le consommateur encore plus captif (sans meme évoquer des questions d’obsolescence programmée) histoire de lui ponctionner encore plus d’argent. Donc impossible de faire évoluer une config après l’achat et à l’achat on te vend 4 Go de ram au prix de 8, un SSD de 120 Go au prix de 240…
    et tout cela avec des fabricants de composants qui tous les 12 à 18 mois sortent des processeurs (en particulier) 10 à 20% plus puissants que le modèle antérieur. D’une génération à l’autre ce n’est pas particulièrement sensible mais lorsqu’on laisse passer 3 ou 4 générations cela devient assez sensible pour que par exemple un pentium g4560 soit plus performant que mon vieux i5 2500k dans certaines taches.

    Au final il me semble que ce que proposent les constructeur répond a peu près aux besoins de 90% des gens (bureautique, internet, visionnage de photos, films) avec du matériel pret à l’emploi.
    Pour le jeu, le PC est un bon support, avec beaucoup de possibilités (si on veut bien mettre les mains dans le cambouis) mais qui est en concurrence directe avec des consoles dédiées qui sont tout à fait à la hauteur (voir meilleures ?).
    Après il reste d’autres usages mais qui au final sont des utilisations de « niche » et comme toujours dans ces cas, cela veut dire petite production = peu d’industriels intéressés car peu de profits dus a de faibles volumes de ventes = prix unitaire élevé, mais c’est sans doutes dans ce secteur que l’on trouvera les fabricants les plus créatifs !

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  • 16 janvier 2018 - 8 h 53 min

    Pour le frangin toujours sous seven, il illustre aussi l’effet repoussoir de 8 à peine atténué par 10. Franchement, windows reste windows avec toujours des bouts de DOS dedans, mais au moins l’interface aéro était agréable et l’affichage fonctionnait bien.
    Je viens d’avoir un nouveau laptop pour le boulot (un Lenovo P51 dans une config qui doit coûter +3k€) et je regrette seven: Développeur, c’est simple, plus aucun éditeur que j’utilisais jusque là ne reste utilisable. L’affichage est flou! Aucune des solutions a un problème visiblement ancien ne fonctionne (atténue à peine l’effet, le déplace sur d’autres applicatifs).
    Et que Microsoft change de disque en disant que c’est le fait d’applis anciennes ne respectant pas leurs « guidelines »: On active leur solution de virtualisation Hyper-V… et l’affichage de l’outil de configuration est touché par un problème qui se manifeste différemment selon les types machines (2 types sont en dotation selon l’usage plus ou moins mobile) et sans doute l’écran installé.
    Bref, une machine matériellement au top rendue inutilisable par l’incompétence de Microsoft. Je n’utilise toujours que l’ancienne, la nouvelle va filer au support: Hors de question de me tuer les yeux là dessus.

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  • 16 janvier 2018 - 9 h 16 min

    en fait le vrai problème, c’est que les clients ne changent pas leur machines, comme le souhaite le grand capital, et que du coup il n’ y a pas de croissance, mais

    en fait le PC va très bien , il y en a un dans chaque foyer au minimum. le grand capital se fout du besoin , il veut du brouzouf.

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  • 16 janvier 2018 - 9 h 40 min

    Article génial, merci. Totalement en phase avec un petit tuto que je préparais cette nuit pour le forum (une mise à jour de Netbook, avec la trappe, oui !!!).

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  • 16 janvier 2018 - 9 h 43 min

    Perso, je ne trouve pas chaussure à mon pied, mais il faut dire que j’ai des critères bien spécifiques.

    Je travaille dans le design et la 3d. Pour la 3d, un bon pc gaming pourrait faire l’affaire, mais quand on travaille dans le design, on ne peut pas se promener avec un pc de 3cm d’épaisseur avec des leds partout qui clignotent… En plus, pour moi le côté tablette tactile serait parfait puisque ça me permettrait d’utiliser plus efficacement photoshop ou les logiciel de sculpture 3d, sans sacrifier la portabilité.

    Sauf que quand on met tout ces critères ensemble, il ne reste que la Surface book de Microsoft, le acer switch 7 black et le hp Zbook x2 (qui ont un rapport prix/performance assez médiocre). L’arrivée des nouveaux processeurs intel avec puce graphique amd vega changera peut-être la donne (il y a déjà le hp spectre qui en est équipé), en attendant je n’ai pas beaucoup de solutions :/

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  • Val
    16 janvier 2018 - 9 h 44 min

    @Samsung Magician:
    Je nuancerai. Autour de moi il y a pas mal de non technophiles dotés de non-photographes. Ils utilisent des appareils photos numériques compacts, et utilisent tablettes ou PC portables.

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  • 16 janvier 2018 - 9 h 51 min

    Les constructeurs sont progressivement passés de l’autre côté de la Force : satisfaire les actionnaires au détriment des clients. La baisse de qualité n’est pas importante tant qu’elle n’impacte pas le CA (trop de retours).
    Il faut désormais vendre et surtout ne plus gérer.
    Il faut donc forcer le renouvellement. Phénomène bien connu dans le monde de l’électronique grand public (audio et video) voire même dans le monde de l’automobile.
    Et pour cela rien de tel que de la pub à outrance vantant les mérites d’une nouvelle gamme et l’intérêt pour l’amour-propre de l’acheteur (mâle) à renouveler. Et rien de tel que d’interdire toute modification personnelle qui permettrait de se passer du vendeur voire, horreur, de prolonger la durée de vie imposée par ce même vendeur. Avez-vous remarqué comment cela se passait pour les voitures particulières ?
    C’est pareil pour l’électronique grand public.
    L’obsolescence programmée fait partie de ce schéma global de renouvellement à des fins financières.
    Mais la Nature a horreur du vide et lorsque cela devient trop visible des solutions se mettent en place. Il est désormais de plus en plus possible de faire réparer ses machines et ses logiciels.
    Car ce qui vaut pour le matériel vaut pour le logiciel avec les licences multiples, non prorogeables et un forçage là aussi à acquérir : l’antivirus ou le pack MS-Office installé d’office et qui réclame de payer. Sinon ? La grosse menace : vous ne serez plus protégé ! Ouh là là, j’ai peur.
    C’est surtout que l’éditeur ne pourra plus collecter impunément des informations sur l’utilisateur.
    L’utilisateur est un porte-monnaie sur pattes et rien que cela.
    Mais, comme dans tout système complexe, celui qui prend la peine et un peu de temps pour chercher et comprendre, fait ce qu’il veut : observer les bas de rayon et non pas ce qui se trouve à hauteur d’yeux, ne pas écouter les pubs, échanger, essayer.

    Au final, ce sont ceux qui ne font pas cet effort qui se font avoir.
    Tant pis pour eux je dirais. C’est leur problème, pas le mien.
    Qu’ils ne viennent pas se plaindre.

    Le grand malheur résultant de ce comportement de je-m’en-foutiste, c’est que c’est à cause d’eux que les métaux lourds issus des déchets de l’industrie électronique s’accumulent dans les sols et les airs des pays en voie de développement et intoxiquent les enfants de ces régions.

    Et ça c’est pitoyable,
    db

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  • 16 janvier 2018 - 9 h 54 min

    J’ai découvert, ces jours ci, qu’il est possible de trouver des portables W10 avec un proc i5 vieux d’une ou 2 génération, moins chers qu’une machine de bureau basique avec un i5 …, et sans écran.
    J’avoue que je ne comprends pas. Pour moi une machine de bureau, à peu près équivalente est moins chère qu’un portable. Mais il y a une telle gamme de portables, que les tarifs s’en trouvent faussés.
    C’est peut être l’effet soldes, mais c’est surprenants.

    Tout ça parce que ma femme a besoin d’une mahine de bureau avec un i5, d’après l’éditeur du soft pro qu’elle utilise.

    Cdlt

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  • 16 janvier 2018 - 10 h 09 min

    @yann: Je plussoie l’avis de Yann. Faire le reproche aux fabricants de PC est injuste : la part de Microsoft est majeure.
    Aujourd’hui, Apple fête les 10ans du MacBookAir. Il a tous les défauts cités et pourtant ses utilisateurs en sont très satisfaits.
    A l’inverse, Microsoft a voulu imposer son interface tactile à tous les formats, et on arrive à des machines non pas hybrides mais impossibles : Si tactile alors l’écran doit être au plus près de la main, donc détachable ou orientable, donc un format fortement allégé. Et bien sûr, l’interface « à la main » implique des UI fortement simplifiés, « touchables » donc avec une forte réduction de l’information affichée à l’écran. Le contraste est affolant entre la vision d’un outil de développement et l’écran standard de paramétrage Windows avec une dizaine de paramètres qui se battent sur un écran …

    Microsoft tend à une généralisation d’un UI version « manuelle », càd, où le geste doit être forcé : l’écran pupitre, le stylet, le bouton… soit l’inverse du multiplicateur d’effet qu’est la souris (2 mm de déplacement et on sélection d’un clic VS on déplace le bras, ouvre la main et appui du doigt !)

    Pour moi, les fabricants vont dans la même direction parce qu’il n’y a qu’un Windows.

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  • Val
    16 janvier 2018 - 10 h 13 min

    J’ai acheté un Acer Aspire Timeline X 1830T sur le conseil de Pierre., alors que j’avais un fixe à l’étage qui ne correspondait plus à un usage « fast food » pour aller sur internet 5 mn, et que je n’avais pas encore de smartphone (un PDAphone en 2 G). J’ai apprécié le hardware, pas le choix de windows 7-64 bit qui a toujours fait ramer la machine sans que je trouve le truc pour améliorer (Ccleaner et autres, aucun effet). A la fin, je n’utilisais plus que le Smarphone. Et surprise, le passage à Windows 10 n’a pas été possible, alors que sur le papier c’était bon. J’ai fini par découvrir que la cadence du processeur était un peu trop juste. Preuve supplémentaire que la configuration de ce type de PC de l’époque « ultrabasse consommation » et cadence d’horloge un peu faible est un peu juste pour du Windows classique, mais aurait été pourtant gachée sous windows Starter comme si c’était un simple netbook. Ma seule vioe de sortie était le logiciel libre. Finalement passage à Ubuntu Gnome (car j’avais une seconde partition très petite, trop pour le Ubuntu classique déjà installé sur mon fixe avec la fin de XP en 2014), et là retour en grâce.
    Du coup, alors qu’avec mon fixe j’ai à peu près doublé la mémoire vive tout les 4 ans et que je comptais faire à peu près de même ici, c’est tellement léger que cette fameuse trappe est plus comme une assurance au cas où, mais avec mes petites exigences, je ne touche à rien pour le moment, malgré juste 2 go. Avec le recul, on pourrait me demander pourquoi je n’ai pas doublé la mémoire (grâce à la trappe!) pour que Windows 7 marche enfin correctement. Mais je pense que ce n’était pas la seule source du problème, c’était même secondaire. Acer a avait également truffé son système de logiciels que je n’arrivait pas à retirer, un peu comme le fait android.

    Répondre
  • 16 janvier 2018 - 10 h 17 min

    @Toureiffel2001: @Richard: j’avais aussi l’ASUS U36SD, mon PC portable préféré avec l’Acer TimelineX sous ATI Raedon ! Et je lorgnais l’Alienware M11X R2, mais j’avais pas l’argent…

    Finalement j’étais tombé sur l’excellent Clevo W110ER, petit mais dopé aux stéroïdes.

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  • 16 janvier 2018 - 10 h 19 min

    Tout à fait d’accord.
    Les facilités d’accès aux marchés dont le moindre individu dispose aujourd’hui (en partie grâce à Pierre tout de même !) et avec de moins en moins de risque fait que l’on peut choisir son matériel selon ses besoins et non plus subir ce que les constructeurs historiques et leurs distributeurs tentent de nous imposer.
    Je crois fortement à cette reprise en main du destin par tout un chacun. On a vu le phénomène pour la musique et pour la consommation audio-visuelle de manière générale. Qui regarde encore la télé de nos jours ? Ce sera la même chose pour les objets du quotidien.
    À nouveau un gros merci Pierre,

    db

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  • 16 janvier 2018 - 10 h 39 min

    @prog-amateur: je crois qu’on a tous suivi les conseils de Pierre à l’époque : Acer Timeline X.
    Fin, pas trop cher, de la connectique et une belle autonomie !
    J’ai un 1810 qui fonctionne toujours mais il souffre un peu sous Windows 10.

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  • 16 janvier 2018 - 11 h 49 min

    Bonjour,
    Merci Pierre pour cet article.
    Perso j’ai cassé la tirelire il y a un peu plus de 3 ans pour un aorus X7 Pro.
    Je ne suis pas prêt de le changer, il continue très bien à remplir sa fonction: Dev web, bureautique, surf, et quelques jeux comme Civ et Overwatch.
    J’aide pas mal de particulier dans leurs recherches pour remplacer leur vieux PC. Le budget est toujours entre 500 et 800€. Dans la majorité des cas on s’oriente vers des PC portable core i3/5 4Go RAM min et 17 pouces pour une utilisation principalement bureautique. Il faut entre 1 sem et 1 mois pour trouver la bonne machine qui leur va.
    Pour info, le choix du vendeur est important, les particuliers sont sensible aux conseils et à la qualité du service après vente.

    Répondre
  • Pj
    16 janvier 2018 - 12 h 13 min

    <>
    En même temps, les acheteurs de cette marque sont toujours satisfaits, haha! Il doit y avoir un nerf entre l’arrière-train et les neurones du bonheur… :p

    Sinon win10, oui ca doit rebuter quelques anciens et gamers. Chez Steam et leur stats, on aperçoit que 70% des répondants sont sous win7, quoi d’autre à ajouter :) http://store.steampowered.com/hwsurvey
    Windows devient non-fonctionnel, le matos suit aussi…?

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  • 16 janvier 2018 - 12 h 23 min

    @Richard: J’avais le modèle 13 pouces, je rêvais du 11 pouces mais impossible de le trouver à l’époque. Je prépare un tuto sur le forum sur la mise à jour d’un vieux Netbook, j’ai presque tout écrit. Dès que je finis de galérer au niveau du BIOS (y a une histoire de UEFI et Legacy à régler), je compare les perfs, et je post ça.

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  • PJL
    16 janvier 2018 - 12 h 36 min

    Personnellement, je considère que la valeur d’un PC, c’est son disque dur (ou SSD) ou plus précisèment ce qu’il y a dessus.
    On devrait donc pouvoir y accéder facilement en cas de panne du PC pour pouvoir récupérer ses données.
    En fait, ça devrait être obligatoire.

    J’ai planté une tour récemment. En 10mn, les données étaient transférées sur un portable.

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  • 16 janvier 2018 - 12 h 44 min

    @PJL:
    Quand le stockage n’est pas facilement accessible c’est déjà difficile… Mais quand le « SSD » est un eMMC soudé, forcément, en cas de panne de la carte mère c’est bye-bye données si on n’a pas sauvegardé très régulièrement sur un disque externe!

    A machine jetable, données jetables.

    Mais bon, parait que l’avenir c’est le cloud (ayez confiance! ou pas?)! En attendant, le marché PC c’est de plus en plus une fumisterie qui n’en fini fort logiquement pas de décroître dans un monde qui pourtant se numérise à marche forcée. Cherchez l’erreur…

    Répondre
  • 16 janvier 2018 - 13 h 22 min

    Tout a fait d’accord sur l’effet sur le consommateur de la possibilité théorique d’une mise à jour par la trappe. Il ne faut pas croire que parce que les gens ne s’intéressent pas a l’informatique, ils en oublient le sens commun. Ma tata Suzanne a moi, malgré que son cahier des charges implique d’acheter un PC de marque dans une boutique physique, n’a pas eu besoin d’être convaincue quand je lui ai dit « ne prends pas ce modèle, car la RAM est soudée, donc si jamais on veux agir dessus (panne, évolution…), on pourra pas », elle a compris tout de suite qu’a tarif quasiment égal, elle perdait quelque chose, et que ce n’était donc pas dans son intérêt.

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  • PB
    16 janvier 2018 - 13 h 26 min

    avec mes portables DELL antédiluviens: D505 sous UBUNTU (SSD) et D830 sous W10 pro malheureusement récemment dcd, je ne fais pas vivre le commerce!

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  • 16 janvier 2018 - 13 h 37 min

    Mon pc portable asus g60jx vient avoir 9ans, on nous dit de préserver la nature, il y a que du jetable.
    Mon smartphone prendra la relève à ca mort.
    Je parle même pas de l’épée de damoclès: Spectre et Meltdown

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  • 16 janvier 2018 - 14 h 29 min

    Je pense que le PC se vends moins bien simplement parce que les gens en ont un peu assez de changer souvent de matériel .

    Je rajoute aussi la baisse du pouvoir d’achat qui se fait sentir aussi un PC dure plus longtemps par manque d’argent tout autant que par ce manque d’envie de changer .

    Avant ,j’achetais une machine moyen de gamme tous les deux ans en soldes certes mais dans les 500/700 euros .
    Aujourd’hui mes PC de bureau ont 7 ou 8 ans pour le plus récent .

    J’ai acheté un mini portable ACER en solde en 2018 ,simplement parce que j’avais besoin de changer ma tablette low cost sous Windows qui est en 8 pouces .
    Soldé a 150 euros sur ce modèle a 400 ,c’étais moins cher qu’une tablette Android .

    Sinon ,il reste évident que l’évolution trop rapide de Microsoft associée a des PC vite obsolète tue le marché du PC.

    Sur mon vieux DELL ,ma seul évolution reste l’installation d’une carte Nvidia 730 GS et d’un second disque dur de 500 Go .

    Sur mon vieux portable TOSHIBA ,le passage a un SDD de 120 Go est la seul évolution .
    Mon portable Toshiba de 4 ans a rapidement été HS alors que l’ancêtre a 11 ans .

    Meme ,les systèmes LINUX réclament des PC de plus en plus performant (abandon de système en 32 bits) ,plus de mémoire et de carte graphiques .

    BREF ,il devient plus logique de changer souvent sa télévision et d’utiliser un PC moins performant .

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  • 16 janvier 2018 - 14 h 34 min

    Je regardai pour un ami les portables 13 pouces de Dell. D’un côté l’Inspiron + grand SSD + de RAM, avec encore des ports USB3 et HDMI. De l’autre le 13 XPS + fin, avec un écran borderless, mais que des sorties USB-C et pas de HDMI « normal ». L’Inspiron coûte 200 euro de moins que le XPS, mais je suis presque sur mon ami choisira le XPS. Car côte à côte il n’y as pas photo, il est plus beau

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  • 16 janvier 2018 - 15 h 17 min

    @Skarman: essayez des marques comme clevo ou de « petites boites » comme evigroup
    pour le tactile, peut être pas chez evigroup, mais du gamer sobre, ça doit être possible
    bon courage

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  • 16 janvier 2018 - 16 h 19 min

    Ca m’a donné l’idée de foutre un tout petit SSD au fesses du « laptop-trop-gros-qui-fait-desktop » de ma maman. De toute façon elle ne stocke rien (elle sait même pas ce que c’est « stocker »).

    Aujourd’hui elle a acheté une minimachine, son critère était « le moins cher possible et le plus petit possible », donc je l’ai aiguillée sur un petit Asus de 11.6″ en 1366*768 avec 4Go de RAM et 64Go d’eMMC pour 250€, elle en est ravie. Il est sous Windows 10 S, mais elle s’est fait à Edge en deux jours sans trop de pépins. J’aurais difficilement pu lui trouver mieux, vu son budget…

    Mais justement, elle est un peu hors de la frange « madame tout le monde » malgré elle : elle n’a pas de smartphone, et n’en veut pas. Donc cette minimachine qui s’allume vite et qui pèse 1kg, ça lui convient bien.

    Elle utilise encore son vieux gros laptop (qui a bien 6 ans) comme un desktop, planqué dans l’armoire, branché à un écran (un écran plat en 1280*1024, ouais, presque carré), et avec un clavier et une souris externes.

    Et moi, j’ai le même laptop depuis 3 ans et demi, je l’ai payé que dalle pour les specs, et même si mes besoins ont changé, j’ai décidé de le faire durer. Il est pas cassé, il fait encore pas trop mal le taf, je vois pas ce que j’en ferai si j’en achète un neuf… Donc à part si je le vends d’occase ou s’il est irréparable, il va perdurer encore un peu ^^ Pour le coup, j’ai fait jouer la trappe, passé la RAM à 8Go, mis un SSD, ça gère du poney. Peut-être qu’il finira comme PC-de-télévision le jour où j’aurai besoin d’une machine vraiment différente (notamment plus légère, ses 2.4kg je les sens sur le dos tous les jours).

    Super article (tribune ?) en tout cas, rempli de vérités, les constructeurs devraient plus se focaliser sur l’usage et sur les possibilités de réutilisation.

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  • 16 janvier 2018 - 16 h 25 min

    Ca me fatigue d’entendre que l’on ne peux pas faire de raw ou de 3d avec des smartphones ou autre chose du genre. Le pc est apparu par ses Processeurs générique qui était puissant en tout et effacé toute forme de concurrence. Le smartphone est sexy, la puissance arrive et l’informatique pressue tout le monde sans fou, Une application spécifique à 1€ fait les 3/4 des fonctions de photoshop.

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  • 16 janvier 2018 - 17 h 34 min

    @titi: « Une application spécifique à 1€ fait les 3/4 des fonctions de photoshop. » déclare le mec qui ne connait que 1% de ce que sait faire Photoshop.

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  • Max
    16 janvier 2018 - 17 h 35 min

    Un PC portable modulaire serait le top (idem pour le fixe).

    Une partie carte mère/processeur qu’on imbriquerait à une partie carte graphique (Nvidia ou Radeon).
    Une partie stockage où l’on pourrait avoir un disque dur (HDD ou SSD) avec au choix un lecteur carte mémoire ou autre.

    On choisirait un coque personnalisable (imprimable via imprimante 3D) pour contenir toutes ces parties.

    Un PC portable ultra évolutif ! (on peut toujours rêver)

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  • 16 janvier 2018 - 18 h 49 min

    @Purée « Richard » !
    @Titi: Tu ne dois pas faire beaucoup de photo en RAW pour écrire ce que tu as écrit.
    Vu les besoins de puissance de logiciels RAW comme Capture One Pro ou Lightroom je n’imagine pas voir ce genre de logiciel tourner sur un téléphone. Ne parlons même pas de rien mais absolument rien d’optimisé pour des écrans aussi petits.
    Et si c’est pour se limiter à des retouches assez basiques (mais réussies) autant prendre Snapseed. C’est gratuit et très bien ! Donc 1€ d’économisé.
    @Pierre Lecourt: Merci d’effacer mon post précédent :-)

    Répondre
  • 16 janvier 2018 - 19 h 32 min

    Ouais, moi mon i7 3770K n’est toujours pas dépassé. Loi de Moore, fiabilité de mes composants assemblés moi-même, besoins qui changent. Ne jouant plus, mon prochain achat sera un nuc je pense, côté pratique, moins gros dans une pièce de vie etc… Autre sujet, les métaux et terres rares feront grimper les prix, habituez vous à maintenir votre matos vieillissant en vie 😉

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  • bg
    17 janvier 2018 - 4 h 00 min

    J’ai un yoga 520-14 et je ne l’utilise jamais en tablette. 2 grosses déceptions : les sites de lecture en ligne de mangas ne sont pas adaptés au mode tablette, l’écran du yoga est allergique à l’éclairage intérieur ou extérieur ce qui est gênant en mode tablette.

    J’ai changé la RAM et je comprends que c’est rédhibitoire pour les novices, sans parler des clips des boîtiers, qui suivant les marques de PC portables, se cassent car le pc n’est pas prévu pour être démonté.

    Répondre
  • Dan
    17 janvier 2018 - 11 h 09 min

    Quand TIti nous dit : l’informatique preque tout le monde s’en fout, on peut difficilement le contredire ! Quand il ajoute : le smartphone est sexy, pourquoi pas ! même si le terme sexy me laisse un peu dubitatif.

    Il est vrai que le PC ça s’associe plutôt à informatique, à logiciel, à matériel et que la plupart des gens n’en ont rien à cirer. Ce qui les intéresse, c’est le smartphone et les applis, ça forme un tout, c’est compact, c’est simple, c’est pratique, c’est nomade, c’est hyper personnel, c’est attirant, c’est sexy, … et ça leur suffit ! Pour eux le PC, si ils en ont un, c’est accessoire, c’est par exemple le PC portable standard acheté à la grande surface du coin.

    Il n’y a que des mordus, des amateurs, des spécialistes, des pros qui vont utiliser le potentiel d’un PC pour de la photo, de la vidéo, de la MAO, de la 3D, de la création. Dans ces cas là on trouvera toujours sur le marché soit des PC puissants (et chers), soit les composants pour assembler des bécanes en fonction des besoins spécifiques.

    C’est la loi du marché, de l’offre et de la demande. La majorité veut du sexy, on la lui donne à toutes les sauces.

    Répondre
  • 17 janvier 2018 - 11 h 29 min

    @Dan: « Il n’y a que des mordus, des amateurs, des spécialistes, des pros qui vont utiliser le potentiel d’un PC pour de la photo, de la vidéo, de la MAO, de la 3D, de la création. »

    Autant résoudre l’équation en visant des niches avec des machines plus spécialisées. Une base commune mais des accessoires modulaires en usine pour orienter vers : MAO/GFX/CAD/GAMING

    Répondre
  • Pj
    17 janvier 2018 - 11 h 48 min

    @Will:
    Si les gens n’achetaient pas ces machins là, ca aiderait à retrouver un marché un peu plus « utile »… Mais s’ils aiment craquer quelques SMIC dans un truc hype, on n’est pas sorti de l’auberge !
    (idem pour celui qui se la pète avec un clavier « mécanique » à 150€, et autres machins commerciaux dits « gaming » qui sont là juste pour se faire enfler…)

    Répondre
  • Dan
    17 janvier 2018 - 17 h 16 min

    @Pierre Lecourt:
    Je me souviens, à l’époque du processeur CYRIX, y avait eu un projet de PC bi-processeur CYRIX spécialisé MAO avec interface midi intégrée. Ça a foiré, ça n’a jamais vu le jour, il y avait pourtant une demande pour prendre la succession des machines ATARI en MAO.

    C’est pour ça que les PC spécialisés j’y crois pas trop, à moins bien sûr de les monter soi-même. Ce que tu appelles une «base commune» pour moi ça revient en fait à choisir un PC du commerce assez puissant (proc, RAM, stockage) pour y rajouter les périphériques dont on a besoin.

    Répondre
  • 17 janvier 2018 - 17 h 26 min

    Et si le changement dans les habitudes de renouvellement du parc informatique des ménages avait à voir avec l’évolution de pouvoir d’achat des dits ménages plus qu’avec l’évolution de l’offre ?

    Idem pour les sociétés et les contraintes systémiques grignotant le ROI, provoquant l’émergence de programmes de performance économique qui poussent les DSI à diminuer la fréquence de renouvellement hard & soft ?

    J’ai franchement du mal à voir un réel changement dans le marché PC (en dehors de l’arrivée des tablettes qui a bien dû grignoter quelques parts de marché sur le segment des utilisateurs Bureautique/Internet/Stream).

    Répondre
  • 17 janvier 2018 - 18 h 19 min

    @Pierre LECOURT:
    Plusieurs tendances de fond sont à l’oeuvre:

    1/ le smartphone est un paradigme fort, adopté par une grande partie de l’humanité (pour des besoins différents)
    2/ Derrière ce succès, la concentration sur les usages et la simplification de la prise en main. Du coup, Mamie peut écrire un email, voir ses petits enfants en video, payer son pain…bref, vivre sa vie de façon plus moderne, sans trop d’effort. Dans les années 90, Mamie faisait des pulls en tricot et du chocolat pour ses petits enfants (merci Mamie).
    3/ Du coup, puisqu’Internet est l’usage le plus courant, faisons un PC qui soit aussi très simple. MS a pondu W10 et son look tablette, en planquant le panneau de configuration pour les Geeks à catogans (suivez mon regard). Simplifions encore: Google fait un Chromebook (sans support de 5 ans promis, j’espère qu’ils se prendront une class action aux USA).
    Et comme pour les portables, les clients devront en changer dans 2 ans. Sinon, on évente une terrrrrible faille de la mort sur des composants inchangeables et non correctibles logiciellement, qui met en péril notre civilisation.
    4/ une fois le grand public utilisant des produits simplifiés avec des logiciels gratuits: collectons et monétisons leurs données, exploitons les pour mieux savoir ce qui passe dans leurs têtes et ainsi gagner en influence sur le business et arrêtons la neutralité du net pour pouvoir les coincer dans une bulle médiatique personnalisée (aka The Matrix)
    5/ changeons de stratégie pour les pros, mais pas trop: Ceux qui veulent de la puissance, payeront pour avoir la liberté de choisir leurs composants. Mais pas trop, car:
    6/ les systèmes étant complexes et le business de plus en plus sous pression, fiabilité et sécurité sont primordiaux: il faut du matos de bonne qualité, fournis par des partenaires (donc plus cher).
    7/ mais les pros dont les usages sont sur internet (grâce au Nuage, cette reinvention du client léger des années 70), pareil! on leur simplifie la vie: On vous aime les gars !
    8/ L’accessoire restera le business le plus rentable du monde informatique. Pas de politique pour imposer des batteries tellement standards, qu’elles ne couteront rien, seront fiables et durables. Idem pour les chargeurs, dont le business annuel est de plusieurs milliards de dollars (pour finir dans nos déchetteries 5 ans plus tard au mieux).
    9/ La Chine doit faire plus de 7% de croissance par an pour éviter l’explosion sociale. Les chinois sont ingénieux, ils fabriquent ce que les marques demandent à un prix qui déclenchent l’hystérie des consommateurs occidentaux (et des autres, de plus en plus).

    Tiens pour illustrer ton article, tu aurais dû utiliser les petits PC THOMSON vendus 180 TTC en grande surface en ce moment, que je vois sur TOUS leurs catalogues, avec 2 GO de RAM et 32 de disque. A part pour aller sur la page de http://www.Google.fr pour demander combine font 2+2, je ne vois pas l’intérêt.

    La fin est proche…je vais me reprendre un peu de sirop contre la toux, moi, ça me réussit je crois.

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