Windows 10 ARM : Chronique d’un échec annoncé ?

J’avoue, j’étais sceptique au départ. Il faut dire que d’avoir vécu la superbe épopée de Windows RT avait salement échaudé le vieux chat qui sommeille en moi. Mais les dernières annonces en provenance de Microsoft me laissent franchement plus que dubitatif quand à la réussite de Windows 10 ARM.

Comprenez moi bien, je serais ravi que Windows 10 ARM fonctionne, qu’un écosystème logiciel se construise autour de cette nouvelle gamme de processeurs. Cela motiverait l’ensemble des acteurs du marché à proposer des alternatives efficaces et aboutirait sans doute à l’éclosion de solutions plus accessibles. Je crois même que si ARM venait à émerger dans le monde des PC, cela rendrait peut être possible l’apparition de solutions Linux. Mais au vu des découvertes de ce Week End, je n’y crois tout simplement plus.

windows-10-arm

Que c’est-il passé ce Week End ? Microsoft a fait une jolie boulette en propulsant sur son site web des documents destinés aux développeurs autour du fonctionnement de Windows 10 ARM. L’idée derrière ces éléments est de montrer aux développeurs comment « porter » leurs applications pour Windows 10 ARM. Et ce document est très révélateur du fonctionnement du nouveau système.

Pour se faire comprendre, Microsoft propose de lister les limitations du nouveau système en le comparant à un Windows 10 actuel tournant sur une plateforme x86 de chez Intel ou AMD. Microsoft a du se mordre les doigts d’avoir publié ces informations puisque les éléments ont disparu du site. Elles restent cependant lisibles un peu partout sur des sites spécialisés.

surface RT

Le forcing pour faire adopter Windows RT avait été… intense

Un Windows 10 ARM qui reste limité par rapport à un Windows 10 classique.

La promesse de Microsoft pour la sortie de Windows RT a été très floue. On promettait beaucoup de trucs tape à l’oeil, une excellente autonomie et de belles performances dans des usages classiques comme le multimédia, la bureautique basique et la navigation web peu gourmande. Au final, la pauvreté du magasin d’application de Microsoft et les limitations du système par rapport à l’idée que l’on se fait d’une solution Windows ont rapidement enterré le projet. Les constructeurs étaient furieux des maigres ventes de leurs machines. Les machines ont fini bradées et j’ai même eu vent de cartons de tablettes parties au recyclage à grands frais pour une marque. Fabriquer, stocker puis détruire c’est un peu la triple peine pour un constructeur.

Avec Windows 10 ARM, Microsoft a donc retroussé ses manches et fait LA promesse qui pouvait tout changer. Les engins tourneraient bien sur des solutions ARM mais pourraient également émuler des programmes classiques. Autrement dit, votre machine Windows 10 ARM serait capable de faire fonctionner les applications que vous utilisez actuellement sur votre PC classique. Le prix à payer de cette émulation semble une légère baisse de performances face à de l’exécution de code x86 par une puce x86. La récompense promise est la présence d’un modem 4G et une énorme autonomie pour chaque machine. Microsoft et Qualcomm n’ont pas hésité à parler de 24 heures d’utilisation pour des solutions sous Windows ARM.

2018-01-09 12_23_03-minimachines.net

Dans ces conditions, le pari me semblait correct. Un acheteur de ce type de solution sous Windows 10 ARM pouvait donc espérer avoir un engin à l’autonomie plus que solide, avec une connectivité permanente et rapide et même si les performances allaient être en dessous de celles d’une puce classique pour certaines applications, au moins toutes pourraient tourner dessus. Pas de risque de se retrouver le bec dans l’eau avec une solution qui ne fonctionnerait plus à l’avenir.

Manque de bol. Ce n’est pas du tout le cas.

Premier point qui me fait mal, le rétropédalage concernant Windows 10 ARM et la compatibilité des applications 64 bits. Si un porte parole de Qualcomm annonçait, il y a un tout petit peu moins d’un mois, que toutes les applications tournant sur un processeur Intel pourront tourner sur un processeur Qualcomm, il semblerait qu’au final ce ne soit pas le cas.

2018-02-19 22_28_57-minimachines.net

Microsoft confirme que les applications x64 ne fonctionneront pas sur Windows 10 ARM. Ce qui est un vrai problème pour certaines applications et certains utilisateurs qui n’ont pas d’équivalent applicatifs en 32 bits. De nombreux éditeurs, notamment chez les professionnels, ont tout simplement cessé de développer en 32 bits pour se concentrer sur le 64 bits. De fait, à moins que le parc de machines Windows 10 ARM explose (En général les développeurs préfèrent indiquer les limitations techniques de leurs applications plutôt que de développer de nouveaux pilotes), il y a peu de chances qu’ils retravaillent un jour leurs logiciels dans ce format. Les applications ARM64 seront pourtant compatibles en théorie, le système sera d’ailleurs livré avec des applications ARM64 comme le menu démarrer, la fonction Cortana ou le Bloc Notes, mais il sera impossible d’installer une application ARM64 tierce sur ces machines.

2018-02-19 22_28_47-minimachines.net
Plus inquiétant, il y a très peu de chances que votre matériel ancien tourne sous Windows 10 ARM. Si les logiciels qui tourneront sur le système peuvent être issus du monde x86, ce n’est absolument pas le cas des pilotes qui doivent impérativement être développés en ARM64. Autrement dit, si vous possédez un scanner ou une imprimante USB assez ancienne mais toujours fonctionnelle, il est peu probable que vous ne puissiez l’utiliser de manière classique avec votre PC. Il faudra probablement passer par un système en ligne. Pareil pour des accessoires variés qui vont de la souris avec des fonctions particulières aux matériels professionnels : Lecteurs de codes barre, sondes de calibration, scanner de diapo, etc…

Alors, certes, c’est une vision très sédentaire des usages de ces machines et le système est plus pensé pour un usage mobile. Mais acheter un produit « Bancal by design » qui ne pourra pas sauver une situation le jour où le besoin s’en fera sentir par incompatibilité pure et simple, ne me parait pas des plus évidents. Quant à espérer un développement de pilotes ARM64 de vieux outils, c’est à mon avis encore plus illusoire.

2018-02-19 22_29_06-minimachines.net
Dans un domaine plus ludique, Windows 10 ARM ne prendra pas en compte tous les jeux basés sur OpenGL au dessus de la version 1.1. Ils ne sont pas légion à n’employer que OpenGL mais certains permettent de dégager de meilleures performances face à l’utilisation de DirectX. Cette seconde librairie sera bien prise en charge par Windows 10 ARM et les joueurs pourront donc en profiter avec un petit bémol, cependant. Pas de solutions tierces pour lutter contre la triche en ligne, les solutions d’identification fines par DRM utilisées pour éviter la triche ne fonctionneront pas sur la plateforme.

2018-02-19 22_29_44-minimachines.net

Plus technique et touchant moins de monde, des fonctions seront absentes des systèmes Windows 10 ARM comme l’Hyper-V, la virtualisation de Microsoft.

Dans l’ensemble, beaucoup des éléments publiés par Microsoft mettent l’accent sur l’obligation pour les développeurs de retravailler leurs applications de manière à les rendre compatibles avec la nouvelle mouture du système. A vrai dire, toute la publication tourne autour de cela et c’est un point qui fait plutôt peur. Plein de petits détails peuvent empêcher une application en théorie compatible de marcher correctement sur un PC Windows 10 ARM. Il suffit, par exemple, que le développeur ait indiqué que son application fonctionne sur Windows Mobile quand elle détecte une puce ARM pour que l’ensemble refuse de fonctionner.

2018-02-19 22_29_22-minimachines.net

D’autres détails font tâche, également, comme le fait de ne pas pouvoir personnaliser le système à son avantage. Certaines applications pratiques qui se fondent au système en améliorant ses capacités sont ainsi déclarées incompatibles avec Windows 10 ARM. Des outils comme DropBox ou Clover ne seront pas compatibles en l’état. Un simple outil comme 7Zip qui propose dans l’explorateur de fichier une fonction de décompression rapide pourrait ne plus fonctionner…

Microsoft communique ainsi pour pousser les développeurs à préparer le terrain du nouveau système. Espérant ainsi proposer un magasin d’applications adapté prêt à l’emploi lors de la sortie effective des machines.

2018-02-19 22_29_51-minimachines.net

Reste a savoir si les éditeurs vont juger suffisante la promesse de Microsoft pour investir de l’argent dans un développement spécifique. On reste toujours dans le problème de l’œuf ou la poule. Il faut des applications compatibles pour que Windows 10 ARM connaisse le succès d’un côté. Il faut des ventes massives de ces machines sous ARM pour que les éditeurs aient un intérêt à développer des mises à jour ou adapter leur production.

Demander à un développeur d’une application uniquement disponible en x64 de la retravailler en 32 bits me semble très courageux de la part de Microsoft. Cela me fait penser à un PDG de grand magasin qui se retrouverait en short au milieu de son antre et qui réclamerait aux diverses marques exposées dans ses rayons de lui coudre des fringues sur mesures gratuitement. Au développeur qui travaille depuis des années sur des applications x64, Microsoft demande de dépoussiérer ses livres de code pour la développer en ARM ou en x86. Au développeur qui peaufine du code en OpenGL depuis 1998 date à laquelle la version 1.2 est sortie, on leur demande de basculer sur la bibliothèque maison DirectX 9. Au fabricant de matériels qui utilisent des pilotes classiques x86 en 32 ou 64 bits ? Refaites donc un pilote !

Cela ressemble furieusement à la tête de liste des griefs faits à Windows RT à sa sortie. A ce pourquoi les gens qui achetaient des solutions RT en magasin avant de les ramener quasi systématiquement ensuite. « Ça ne marche pas avec mes applications » étant probablement la phrase la plus entendue avec « mon imprimante ne passe pas ».

Le pire étant que le jeu en vaut de moins en moins la chandelle car les promesses de Windows 10 ARM commencent à largement se ternir face à l’offre concurrente classique. Intel et AMD n’ont pas arrêté de travailler leurs puces en attendant que Qualcomm débarque sur ce marché. Les deux marques proposent désormais plus de solutions sur ce secteur et certaines de leurs dernières créations sont réellement très impressionnantes. Le fait de voir AMD revenir dans la course provoque une certaine émulation entre les deux marques qui pourrait renouveler le parc de processeurs plus rapidement que ce à quoi on pouvait s’attendre il y a un an.

2018-02-19 23_02_33-minimachines.net

Les avantages annoncés du mariage Qualcomm et Microsoft étaient assez nombreux : Grande autonomie, compatibilité importante et connectivité sans faille.

Pour la compatibilité, le projet commence à prendre un peu de plomb dans l’aile avec les limitations et problématiques évoquées ci-dessus.

Pour l’autonomie, je suis toujours dubitatif et je demande à voir en pratique. Pour rappel, Qualcomm et Microsoft annonçaient près de 30 heures de lecture vidéo en streaming en utilisant de la 4G. Un très joli score mais qui n’a rien à voir avec l’usage d’un PC en réalité. Pour parvenir à ce score, le système s’appuie sur des fonctions « câblées » du processeur qui ne demandent que très peu de ressources : La 4G et la lecture vidéo sont des tâches hyper spécialisées qui n’ont absolument rien à voir avec l’usage d’un PC classique. En bureautique, en surf, en calcul ou en jeu, un portable sous Windows 10 ARM se retrouvera avec la même problématique qu’un portable classique. La différence proposée par le TDP de son SoC ARM restera négligeable. Les postes les plus gourmands en énergie resteront le Wifi, l’affichage et le stockage et non pas forcément la partie calcul. Avec un TDP généralement situé entre 2.5 et 5 watts, le Snapdragon 835 n’est, par exemple, pas très éloigné d’un Core M3-7Y30 d’Intel.

L’avenir nous dira ce qu’adviendra de ces machines sous Windows 10 ARM. Pour le moment, le bilan n’est pas à leur avantage. Les modèles présentés ne sont pas devant d’un point de vue tarif. Ils seront moins performants dans tous les usages logiciels classiques du monde Windows et resteront incompatibles avec énormément de materiels déjà présents chez les utilisateurs. D’autres acteurs ont fait par de leur intérêt pour la plateforme dont Xiaomi et Samsung. Pour le moment, beaucoup restent en attente des résultats des ventes des premières machines, de l’adoption réelle du système, pour se lancer.

Si les performances de leur listes de compatibilité logicielles ne sont pas au rendez-vous, si les intégrations pratiques mises en place par de nombreux éditeurs disparaissent… Bref si ce nouveau Windows bouleverse trop les habitudes des utilisateurs et malgré un vernis de surface qui le fera ressembler à l’ensemble des Windows, il n’y aura, en réalité, aucun avenir pour le système. On l’a vu par le passé avec d’autres moutures de Windows délaissées par les utilisateurs, si il est un crime plus grave que tous les autres pour un système d’exploitation, c’est bien de perturber les habitudes.

Source : Neowin


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

57 commentaires sur ce sujet.
  • 20 février 2018 - 10 h 18 min

    La magie n’existe pas même en IT. Par contre les beaux discours des commerciaux, c’est une autre histoire.
    On ne peut pas émuler facilement une architecture (x86/AMD64) sur une autre (ARM(64)) et surtout pas sans concessions importantes.

    Si une telle possibilité était présente/fiable/performante, elle serait probablement apparue en premier sur les serveurs. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que l’on tente de nous vendre du rêve en minimisant les nombreuses contraintes techniques que ce genre d’émulation pose inévitablement.

    Je le répète, Windows est mort (rendez-vous dans 10 ans). Passez aux Chrome Book, à Linux ou sur MAC pour travailler efficacement et avoir de plus en plus d’applications. Le x86 appartient au passé, les vieilles applications Windows aussi.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 10 h 34 min

    Le premier point qui tue la solution, c’est le prix : pour le même prix qu’une solution x86, pourquoi passer sur une solution émulée.
    Ensuite, si le software ne suit pas, c’est mort-né.

    Je rejoins l’avis de Pierre sur l’échec prévisible, sauf que je n’y croyais déjà pas avant…

    Par contre, à quand des netbooks arm avec un vrai support linux ?
    l’EEEPC 701 montrait que c’était possible, que les utilisateurs suivaient ; pourquoi ne pas recommencer ?
    Ah oui, ce qui avait bien marché, c’était le prix … encore !

    Répondre
  • 20 février 2018 - 10 h 40 min

    Très intéressant.

    La promesse initiale d’un « vrai Windows cette fois », n’est déjà pas tenue. Les clients auront des mauvaises surprises quand leur programme préféré ne tournera pas.

    Je doute que ça crée une plateforme en laquelle le grand public aura confiance.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 10 h 57 min

    Quand on est CON, on est CON,
    Merci, MICROSOFT !!!

    A croire que Vous n’avez encore rien compris
    à la leçon de Windows RT…
    c’est MINABLE !

    Un dual-processeur x86/ Arm pour garantir la compatibilité,
    avec une interface double OS, m’a toujours semblé beaucoup plus sûr
    et facile et moins cher à mettre en place !

    En dehors de son monopole sur son OS Windows pure,
    MICROSOFT ne savent pas faire, ce sont des CLOWNS…
    La Logique, Ils ne connaissent pas ?!

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 11 min

    Je n’ai jamais réellement cru à cette histoire « féérique » de Windows réellement compatible Arm. Cela relevait et relève toujours du fantasme de marketeux = vendre cher un produit bancale, qui de plus sera éjecté des rayons en deux coups de cuillère à pot, car non viable sur la durée !

    Pourtant, j’aurais aimé y croire, je suis passé tardivement sur Windows Phone, et je suis plutôt convaincu à l’usage, Microsoft avait là un bon début pour faire un Windows « transposable » à de nombreux types de support. Las, Ms vient aussi d’annoncer que la fonction Push des Windows phone antérieurs à 8.1 était stoppée, ainsi que l’animation des tuiles de l’interface (qui utilisent cette fonction), les rares utilisateurs de ces « antiquités » ne pourront plus guère faire autre chose que du très très basique avec.

    Bref, Microsoft continuer de s’enfoncer dans des errements aberrants pour le commun des usagers. Si leurs décideurs ne se reprennent pas, bientôt Microsoft deviendra synonyme de « Produit à durée de vie très très très limité ».
    PS/Bon en même temps, quand on voit pour que ce qui tourne sous Android, les mises à jours très limitées dans le temps pour un appareil donné, et que les gens continuent à acheter, et à racheter sans cesse, pourquoi Microsoft se priverait de vouloir faire la même chose.

    Répondre
  • Alf
    20 février 2018 - 11 h 18 min

    J’avais lu en diagonale l’info sur d’autres sites et j’étais resté sur des trucs qui me choquaient pas outre mesure, genre les drivers x86, ça m’étonnais pas que ça marche pas, la question à 1 million étant : pourquoi est-ce qu’on a toujours pas une interface standard pour les imprimantes/scanner pour garantir que ça marche sans prise de tête avec tout matériel ?

    Mais après avoir lu tout le détail, oui ça fait mal. Le pire étant quand même le prix final des quelques machines annoncées ! au lieu d’avoir des machines à 200-300€ (les tablettes chinoises en importation montrent que c’est possible avec un Intel Atom), ils annoncent des trucs boiteux hors de prix pour la puissance et prestation proposée.

    Pour en rajouter une couche sur l’OpenGL, non seulement la version 1.2 non supportée date de 1998 comme indiquée dans l’article, mais en plus la doc indique que l’accélération matérielle ne marche tout simplement pas, même avec de l’OpenGL 1.1.
    Sans accélération matérielle, ça veut dire que les rares programmes en Win32 + OpenGL 1.1 doivent réaliser tous les calculs graphiques uniquement sur la partie CPU, et autant dire que ça fait très très très mal aux performances, surtout quand on part d’une puce qui n’est pas un foudre de guerre.
    Les jeux OpenGL sont certes pas légions sur Windows, mais il me semble que côté émulateurs d’anciennes consoles ça risque d’en bloquer pas mal.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 21 min

    Le foutoir que c’est devenu Windows… (Windows 10/S/ARM/Mobile/…) ça ne donne pas envie d’y retourner. C’est bien gentil de nous avoir « vendu » la réunification des plateformes depuis Windows 8 (PC/Tablettes/Smartphones/Hybrides avec soit-disant un même OS et même interface). Au final on se retrouve quand même avec autant de versions de Windows que de plateformes. You had one job Microsoft…

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 22 min

    N’oubliez pas les portables pro. Dans la grosse boite d’iT ou je travail, hormis visio, on est plutot sur 95 % d’utilisation du couple windows + office 365 + Skype. les vrais enjeux sont l’autonomie, la connectivité permanente et le poids ( on les balade beaucoup en clientèle et on est pas mal en télétravail).
    D’un point de vue applicatif métier , 80% sont désormais des appli web.
    Coté driver d’imprimante, on est relié a des multifonctions réseaux de type Xerox , Canon, HP. bref des gros acteurs qui n’auront pas de mal a ajuster leurs applis.
    Les machines ARM Windows 10 bien concués permettront cela, j’en suis convaincu, et le prix d’entrée de ces processeur qui seront a la fois ompatible PC & Smartphone permettront a terme une vraie economie.
    Aujourd’hui , un PC >1kg permettant tout cela c est 1000 € minimum et on reste loin du budget moyen d’un laptop Lénovo négocié en entreprise.
    Wait and see, mais moi je parie dessus ( je me sens un peu seul ok :))

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 29 min

    Je suis d’avis d’attendre d’avoir quelque chose sous les yeux avant de commencer à critiquer.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 34 min

    Je pense que le passage des pilotes et programmes sur une base ARM64 devrait venir d’une évolution plus large que uniquement W10 ARM.

    Ca pourrait permettre de faire fonctionner des programmes également sur des systèmes comme le DEX de Samsung entre autres et les équivalents.
    Ca donnerait instantanément plus de consistances aux 2 côtés.
    Le surface phone avec un système Continuum et un vrai W10 serait le parfait moteur pour cela.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 39 min

    Si au moins, Microsoft avait permis de passer les Surface et Surface 2 en Windows 10 ARM, il y aurait eu un parc de base. Mais il me semble que Nvidia n’a pas poursuivi les négos (je dis ca de mémoire, me lancez pas des pierres)

    Répondre
  • J6B
    20 février 2018 - 11 h 41 min

    @elephant azaz
    Ta vision entreprise m’intéresse.
    Je suis carrément d’accord avec toi sur les usages actuels dans le monde professionnel (Off365 + appli métier en full web, etc, …).
    Je pense que 80% des postes utilisateurs n’auront pas besoin de périphérique spéciaux nécessitant un driver, etc…

    Par contre, il reste 2 points bloquants majeurs à cette nouvelle solution :

    – le prix : les machines destinées aux professionnels sont toujours plus chères que celles du grand publique en grande partie à cause de la garantie constructeur et des services associées. une telle machine Win10ARM serait donc, à mon avis, encore plus chère qu’une x86

    – la sécurité : Certes, avec les failles découvertes récemment c’est pas la joie coté x86, mais cet aspect n’a pas du tout été abordé pour ces nouvelles plateformes.

    Y a-t-il un antivirus Windows 10 ARM???
    Je ne pense pas qu’une entreprise investira dans ce genre de machine sans un minimum de sécurité.
    Les éditeurs adapteront leur solution seulement s’il y a un marché.

    La seule porte ouverte à cette techno reste le grand public…

    Répondre
  • 20 février 2018 - 11 h 56 min

    Merci Pierre pour l’article.

    Ensuite, dans les entreprises il y a souvent une petite différence de point de vue entre les commerciaux et les techniciens. Il y avait peut être une volonté commerciale d’être présent partout. Les techniciens ont fait ce qu’ils ont pu, les commerciaux étaient plus ou moins contents, mais maintenant la technique, le produit, pointe le bout de son nez, on redescend du nuage d’espérances pour se confronter à la réalité.

    On s’en fiche que Windows soit mort ou pas.

    On a toujours des systèmes d’exploitation et des applications pour faire les choses, le marché décidera et on verra bien ce qui reste. Les annonces, les tentatives, les échecs, ça fait partie du business !

    Dans tous les cas, encore merci Pierre pour ta veille techno et tes articles éclairés dont nous bénéficions.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 12 h 04 min

    Amd et Intel ne vendent que des processeurs de l’autre la plupart des constructeurs de truc qui se vendent en masse fabrique leurs propres chips sous licence ARM donc ce n’est pas comparable d’un côté des puces de plus en plus puissantes qui coûte le prix de fabrication et de licence qui est un service que se rendent les fabricants pour payer le moins chère possible se composant indispensable .

    de l’autre le prix est égal à l’autre + une marge de vendeur de parfums.

    Microsoft c’est la même chose, rendre indispensable son os des années 80 en se faisant le service de le rendre compatible sur des processeurs de plus en plus puissants qui coûtent qdalle parce que le plus indispensable c’est Windows à la maison, Windows en entreprise, Windows sur mars.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 12 h 12 min

    Oulaaah ! Je n’ai lu que le titre et l’introduction. Mais rien que ça, ça me fait déjà peur ! :(

    Répondre
  • 20 février 2018 - 12 h 14 min

    Windows ou le retournement de veste sans cesse jusqu’à se tirer deux balles dans les deux pieds puis une balle dans la tête comme de (très) nombreux projets et services avortés, abandonnés, supprimés, délaissés.
    Pendant plus de vingt ans, j’étais un farouche fan et défenseur de microsoft et de windows, mais je suis lassé de cette politique : mon windows phone se meurt, de nombreux apps ne fonctionnent plus ou ne sont plus mis à jour et tous les six mois je dois refaire une install propre de windows 10 sinon c’est le bordel (oui les vieilles habitudes ne changent pas).

    Répondre
  • 20 février 2018 - 13 h 34 min

    :)

    les limitations me choquent pas, fallait s’y attendre, bon j’espère en arm64 y a de l’accélération graphique sinon c’est même pas la peine, à mon avis ils comptaient bcp sur nvidia pour ça ^^’ l’émulateur me fait bcp penser aux limitations de wine sous linux :D

    ça fera un bide à n’en pas douter, s’ils veulent du dev dessus faut que le sdk suive : intégration ide, doc… on peut rêver

    Répondre
  • 20 février 2018 - 13 h 57 min

    Je ne comprends pas tout :
    – quel est le systeme x86 qui accepte du x64 ? cela m’interresse
    – Hyper-V est absent de tellement de machines, comment dire, ….
    – drivers arm64 : oui, il faut des drivers opérants pour le système, ça me semble tellement normal !
    – extension du shell : le changement, c’est maintenant

    nada me choque du tout, je trouve les réactions internet exagérées

    Répondre
  • 20 février 2018 - 14 h 28 min

    @J6B: Au temps pour moi, les aspects sécuritaires et l’administration centralisée de machines heterogenes esten effet compliqué. Pour ce qui est du surcout lié au service, ca reste assez limité car dans le cas de grandes entreprise, le support technique est local donc on ne prend que le minimum en contrat de service ( casse et pièces détachées)
    Apres , si la trouille d’ARM peut permettre a intel/AMD de sortir des proc competitifs sur le rapport performance, conso, connectivité 4g, en effet microsoft et qualcom se planteront.
    En fait, plus j’ecris et moins j’y crois …. :) Vous etes deprimants !!

    Répondre
  • 20 février 2018 - 14 h 35 min

    @elpehant azaz: Le soucis est dans la com’. Tu commences par dire ARM qui fait tourner tous les softs sans soucis puis tu rétro pédale. Ensuite tu explique que la compatibilité ne sera que pour le x86 puis que pour les nouveaux appareils (car les constructeurs n’ont pas vraiment l’habitude de développer des pilotes pour de nouveaux systèmes pour les appareils anciens). Extension du Shell c’est la perte de repères et d’habitudes qui sont venues suppléer au déficiences ergonpmiques de Microsoft.

    Alors peut être que rien n’est choquant pour toi mais ces explications d’un Windows « différent » et pas « parfaitement compatible » va faire un ravage dans les rangs des acheteurs.

    Enfin, je ne prétend pas être autre chose qu’une voix de plus sur Internet, c’est un blog avec un avis perso. Ma réaction est aussi légitime que la tienne :).

    Répondre
  • 20 février 2018 - 14 h 38 min

    Je ne crois pas moins à WinARM qu’au futur GPU d’Intel.
    …mais j’y croirai beaucoup + quand il n’y aura pas uniquement que Qualcomm.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 14 h 43 min

    @elpehant azaz: C’est déjà bien amorcé : Un Core M à 4Watts, du Wifi CNVi qui augure de nouveaux développements en 4G. AMD qui fait acte de présence au lancement des Always Connected PC. L’arrivée de bundles CPU + Modem4G arrive a grands pas et ils auront peu ou prou la même conso qu’un Snaprdragon au final.

    L’arrivée d’AMD qui joue au cornac sur l’éléphant Intel est très efficace, les marques vont se taquiner un moment et cela va booster l’innovation et baisser les tarifs. Les premiers effets se font largement sentir déjà.

    Mais surtout la psychologie de l’acheteur est très très réfractaire au changement. Pour peu que tu dise au client (ou qu’il s’en aperçoive chez lui) que son imprimante ne sera pas compatible avec son nouveau PC et tu as un retour au magasin dans la foulée. Si le soft de gestion de son scanner ne s’installe pas, idem. Si un vieux programme n’est pas parfaitement compatible même topo. Des types qui viennent acheter un PC complet et qui veulent le rendre parce qu’un truc comme Lotus Organizer ne fonctionne pas sur le nouvel OS j’en ai connu plein. Et ils n’en démordent pas.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 14 h 44 min

    @Pierre Lecourt: « Alors peut être que rien n’est choquant pour toi mais ces explications d’un Windows “différent” et pas “parfaitement compatible” va faire un ravage dans les rangs des acheteurs » . J’étais plutôt enthousiaste c’est vrai, mais parti comme cela, il n’aura meme pas le temps d’atteindre les acheteurs car les fabriquants ne prendront pas le risque, une fois de plus, de mettre a la benne un produit mal né( RIP windows RT). Moi je voulais juste un netbook de 13″ avec une autonomie de cheval…:)

    Répondre
  • 20 février 2018 - 15 h 01 min

    @elpehant azaz: Le pire a mon sens c’est que la recette est bonne :

    Si on prend cet OS avec un format qui ne va pas tnter de concurrencer les formats existants. Un format à la GPD Pocket ou en 9/10″ aurait tout son sens avec les limitations imposées. Sans se poser en concurrent il proposerait une alternative.

    Si on change d’OS avec un Snapdragon, un Linux optimisé pourrait changer la donne. La compatibilité ne serait pas là mais cela pourrait répondre à d’autres usages. ChromeOS a fait ce pari et si cela n’a pas fonctionné dans la vieille Europe frileuse a offrir du Wifi, c’est un carton plein ailleurs.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 15 h 25 min

    Ce qui me troue le cul, c’est que niveau consommation leur merveilleux Snapdragon, monstre grandiose issu de l’architecture ARM, a finalement une consommation probablement pas loin d’un Core M.
    Mais faut développer les Core M alors! C’est des petites merveilles ces bestioles, avec un rapport performance/consommation impressionnant.

    Là, pour moi, le plus gros perdant c’est Intel qui a mal géré ses priorités et sa communication. Ils auraient sorti une gamme de processeurs basés sur les Core M (donc ils ont déjà essuyé les plâtres, certes), avec un nom tout nouveau, une promesse d’autonomie supérieure à ce qu’on trouve actuellement, et c’était banco.
    Après, j’occulte complètement tous les soucis qu’il peut y avoir à la conception, réalisation et manufacture des core M qui doivent être des sacré casse-têtes techniques.

    Pour finir, comme tu le dis Pierre, si en dehors de l’Europe on trouve du Wi-Fi partout et que les Chromebooks ont su jouer là dessus avec succès, j’ai énormément de mal à voir pourquoi ils poussent cette stratégie de 4G. Un PC n’est pas un smartphone, on ne le sort qu’en se posant quelque part, pas n’importe où. Si on suppose que n’importe où où on se pose, on a facilement un réseau wi-fi, l’argument de la 4G devient caduc.

    Là, c’est un marché qui s’emballe entre entreprises pour proposer des produits déconnectés du monde. Je vois que ça.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 15 h 34 min

    @Pierre Lecourt: Chrome OS a été poussé dans les universités et au niveaux des états.Un énorme lobbying à été effectué par Google.
    Remember ta période « Blogeee » , la solution Linux s’est faite manger par microsoft qui a aussi usé de son pouvoir pour faire disparaitre Linux. Et il n’hesiteront pas a recommencer…Quand tu n’arrives pas a régler un problème avec de l’argent, mets plus d’argent :)

    Il n’empeche que Fuschia( Chrome + Android unifié) sur un machine au format Chromebook, c’est ce que j’attend…
    Et a mon a humble vis , c est lui l’OS du futur.Il pourra adresser le tactile,le pc de bureau, l’embarqué, l’auto, la domotique..

    Pour en revenir a win10 ARM, ce qui est du format du 9 /10 pouces, un netbook ARM en quelque sorte, pourquoi pas. En seconde machine ca m’irait très bien. Et si le probleme de l’imprimante est réglé, ca devrait bien le faire. Pour le GPD pocket, la vous m’avez perdu . Je ne vois pas l’intérêt du produit. C est mignon, mais tu te vois faire quoi avec cette machine?

    J’attend ( cf ton commentaire précédent) l’arrivée des bundles CPU + 4G et l’offre qui en découlera. Je pense que c’est ce qui scellera le sort de Win ARM.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 15 h 58 min

    Je l’avais dit qu’il y avait trop d’enthousiasme à ce sujet ici. C’est pas terrible en fait!

    Répondre
  • 20 février 2018 - 16 h 15 min

    @Pierre Lecourt

    « Premier point qui me fait mal, le rétropédalage concernant Windows 10 ARM et la compatibilité des applications 64 bits. »

    Pourtant dès votre premier papier sur ce futur Windows 10 ARM vous nous prévenez que le 64 Bit ne sera pas pris en charge… Même le titre de l’article est clair sur la prise en charge du 32 Bit uniquement.

    https://www.minimachines.net/actu/windows10-arm-x86-46685

    WINDOWS 10 TOURNERA BIENTÔT SUR ARM ET ACCEPTERA LES APPLICATIONS X86

    « Ce qui change vraiment avec cette nouvelle comptabilité c’est qu’elle permettra également de faire tourner les applications x86 classiques 32 bits du marché. Celles qui fonctionnent uniquement sur des processeurs Intel ou AMD d’habitude. Pas de 64 Bits ? Non, les applications 64 Bits ne seront pas prises en charge ».

    Bref, Qualcomm vous a menti à l’insu de votre plein gré pour vous faire renoncer à votre enthousiasme initial… :-)

    Répondre
  • 20 février 2018 - 16 h 40 min

    Si les apps x86 64bit ne seraient pas compatibles avec Windows 10 ARM, ça serait un coup dur ! :/

    Ensuite, concernant les drivers ARM64, j’y vois là un prétexte gros comme une montagne pour les fabricants de renouveler toute leur gamme de périphériques estampillés « compatible Windows 10 ARM », au lieu de recoder simplement les drivers de leurs anciens matos… :/

    Répondre
  • 20 février 2018 - 17 h 05 min

    @Chouette Mâ-Mâ: Comme expliqué ci dessus, à la mi Janvier 2018, un journaliste interroge un représentant de Qualcomm qui explique que TOUTES les applications qui tournent sur un CPU Intel actuel tourneront sur le SOC Qualcomm. Et ceci à la question d’une compatibilité 64 bits. J’ai donc entre temps pianoté un billet dans ce sens (également linké ci dessus).

    A la suite de ces papiers et de cette déclaration, aucune communication de la part de Qualcomm ou de Microsoft pour confirmer ni infirmer les propos de ce représentant de Qualcomm. Ce qui laissait a penser qu’une compatibilité 64 bits était avérée.

    Mon billet de Décembre 2016 étant antérieur à cette déclaration de Qualcomm, ma pendule était à l’heure d’une compatibilité 64 bits.

    Bref, c’est juste pour troller ou vous n’avez pas lu le billet ?

    Répondre
  • Max
    20 février 2018 - 17 h 36 min

    Pourra-t-on installer un android à la place de windows ARM ?

    J’attends que ça se casse la gueule pour récupérer du matériel à moitié prix :-).

    Répondre
  • 20 février 2018 - 17 h 39 min

    @Max: Popur le moment on n’en sait rien mais au vu du passif des deux entités (Microsoft et Qualcomm) je doute très fortement qu’il y ait le moindre accès ouvert aux entrailles de la machine : Pas de UEFI, pas de moyen de modifier le boot et pas de communication sur les pilotes. C’est l’occasion de poser un énorme verrou technique là dessus justement.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 18 h 03 min

    @elpehant azaz:
    Je pense aussi que l’usage professionnel bien cadré d’un laptop/office qui se ballade beaucoup n’est désormais pas un gros problème. Les imprimantes réseau y sont aussi standard et prises en charge par des drivers générique que Microsoft n’aura aucun mal à adapter.

    Le problème, c’est que cela ne me parait pas être une cible avec un marché capable d’amorcer la pompe et que l’émulation x86 y a bien peu de sens, surtout limitée au 32 bit même si les applis métier dont on a perdu les sources depuis des décennies doivent souvent être 32 bits.

    Pour un usage de particulier, capable de tirer les volumes, on est a côté de la plaque.

    Dans un modèle de distribution de sources fermés, recompiler en 32 bits des applis 64 est un problème plus grand qu’en sources ouverts et portables. Surtout que les adaptations ne risquent pas de se limiter à corriger certains cast de pointeurs cochons comme cela est classiquement le cas pour l’inverse: Des API 64 peuvent ne pas fonctionner/exister en 32, surtout sous windows ou les dépoussiérages réguliers que subit le noyau Linux n’ont pas forcément été possible pour des raisons de compatibilité ascendante, imposant le recodage de pans entiers d’un applicatif.

    Un monde qui sent venir la fin et se débat…

    Répondre
  • 20 février 2018 - 18 h 06 min

    @Pierre Lecourt:
    Pierre, en même temps et même si Microsoft y pousse car ils ont une longue tradition de dépendances au boot loader soigneusement évitées partout ailleurs, il faut vraiment être maso pour coller cette vérole d’UEFI sur ARM comme certains s’y emploient!

    Répondre
  • 20 février 2018 - 20 h 58 min

    Je sors d’une formation… On a un peu parlé de MS… Il se dit qu’il y a de grands changements de fond…
    On verra bien

    Répondre
  • 20 février 2018 - 21 h 30 min

    Bien que dubitatif aussi je ne pense pas que tous les problèmes que tu énonces en soient vraiment. Même s’ils sont limitants dans l’absolu.

    Le non support des appli 64 bits ? Une appli pro n’existant qu’en 64 bits est fort probablement une appli qui n’est pas destinée à ce genre de machine.

    Les drivers ? Il existe une foultitude de vieux périphériques dont les drivers ne s’installent plus sur window 10, qu’il soient en 32 ou64 bits (et surtout s’ils ne sont pas signés)

    Certes il existe des limites à l’emulatiion et, tout comme à la sortie d’une nouvelle version de Windows, de nouvelles règles apparaissent pour garantir le compatibilité des applications existantes. Celles énoncées ici ne me paraissant pas problématiques en ce sens où elle ne touchent qu’un part sans doute infime des applications destinées à ce genre de machine

    Si je veux absolument jouer à une jeu en open gl > 1.1 je passerai mon chemin. Cela dit si je veux jouer tout court je passerai sans doute mon chemin.

    Pour le reste, je pense que la quantité d’application existantes non Windows store qui fonctionneront directement, plus celles du Windows store, font que c’est incomparable avec Windows rt.

    Certes certains éditeurs feront l’impasse. Beaucoup n’auront rien à faire du tout. Et certains se borneront à recompiler leur appli en 32 bits, ou à garantir le respect des quelques contraintes.

    Donc, encore une fois, même si je suis dubitatif principalement parce que je doute que la performance et l’autonomie soient au rendez vous (dans l’absolu, car ça restera sans doute raisonnable mais pas miraculeux), je ne pense pas que ce sera la logitheque qui fera pencher la balance, mais l’interet de la plate-forme, et son rapport cout/performance (surtout si la plateforme s’ouvre à d’autre soc que le plus puissant des qualcomm)

    Wait and see donc.

    Répondre
  • 20 février 2018 - 22 h 12 min

    @yann: Si cela fait partie d’un cahier des charges impératif… Pas d’autres choix.

    @Blotza: Mets tout cela bout a bout et… cherche la cible. Quel public pour ces engins finalement ? Face à l’offre concurrente ? Ca te semble pas tout bancal ? Qui va acheter un truc boiteux au même prix qu’un truc qui a fait ses preuves ? Ok si les « 29 heures d’autonomie sont tenues » mais quand les gens vont comprendre que les 29H c’est uniquement en lecteur vidéo streaming d’un 720p avec luminosité à 29.8% et qu’en usage lambda ça sera 12 heures et en usage émulation 7 heures ben, ça va faire bizarre de choisir cette solution non ?

    Répondre
  • 20 février 2018 - 22 h 38 min

    @pierre ça oui, c’est ce qui me rend dubitatif. Les « limitations » logicielles ne me choquent pas elles

    Répondre
  • 20 février 2018 - 23 h 58 min

    Après avoir fait le tour de tous les softs que j’utilise au quotidien, ça pourrait passer pour moi… Je n’ai que 2 soft 100% 64 bits, un de carto et un de traitement photo, mais qui de toute façon seraient trop gourmands (en RAM/CPU/HDD) pour que j’aie intérêt à les installer sur le PC léger et mobile que serait un Windows ARM, comme dit @Blotza. J’aurai toujours besoin d’une workstation pour exploiter ceux-là à fond. C’est d’ailleurs déjà comme ça que je fonctionne, je ne me sers de ces logiciels sur mon portable (pourtant un i7) que pour préparer le gros traitement que je ne lancerai que depuis la workstation. Avec une bonne 4G et en VPN, cette tâche-là pourrait se faire presque aussi confortablement en bureau à distance directement sur la workstation…
    Pour les imprimantes, comme dit par plusieurs autres contributeurs, ça fait longtemps que je n’ai pas eu à en brancher une « physiquement » sur un de mes PC…
    Reste cette histoire de pilotes à re-développer, au bon vouloir du fabricant du matériel…. et c’est pour moi ce qui sera finalement rédhibitoire. J’ai un paquet de périphériques et capteurs plus ou moins exotiques, et dont j’ai pour chacun au moins un driver « Windows 2000/XP ». Si le support de ces bidules est compromis, ce sera sans moi. Je n’ai ni les compétences ni les ressources pour réécrire les drivers, (si tant est que ‘crosoft m’en laisse l’opportunité) et les fabricants de ces trucs ne vont surement pas s’y coller pour mes beaux yeux.
    C’est d’ailleurs ce même raisonnement (sur les drivers de matériels exotiques) qui m’avait fait renoncer à passer sous Ubuntu il y a quelques années. C’est « drôle » de se retrouver à rejeter un Windows aujourd’hui pour la même raison…

    C’est quand même dommage parce que le matériel est intéressant, une petite machine avec la 4G, bon sang mais j’en rêve depuis mon premier EeePC ! A fortiori en mode « Always connected », pas besoin d’attendre 15 minutes à la sortie de veille que Dropbox ait finit sa synchro d’un gros fichier partagé par un collègue pendant qu’on était bêtement assis dans le bus, le PC en veille dans sa sacoche…
    Attendons donc la réplique côté Intel, en espérant qu’ils auront (au moins eux) pris la « menace » suffisamment au sérieux pour pousser des solution crédibles avec 4G intégrée…

    Répondre
  • uko
    21 février 2018 - 2 h 24 min

    @elpehant azaz:
    Et si la même machine avec un core M propose de bien meilleures performances (proc plus performant, pas d’émulation et conso similaire) avec une compatibilité parfaite et un tarif finalement pas si différent ?

    Le seul vrai argument c’est la connectivité permanente… et il ne tient la route que pour une niche de travailleurs, certainement pas de quoi motiver les constructeurs et les développeurs de tout reprogrammer. D’ailleurs… si le créneau était si porteur, est-ce qu’ils ne développeraient pas sous Android depuis des années ?
    Là, comme l’indique Pierre on se retrouvera avec une solution bancale. Il y a fort à parier qu’au mieux tout ça sera buggé jusqu’au trognon (comme beaucoup d’apps du Windows Store) parce que personne ne s’y investira à fond et que c’est beaucoup trop de bricolage pour vraiment bien fonctionner.
    Le nombre de problèmes soulevés par le doc de MS montre bien que la solution est loin d’être cohérente.

    La promesse d’origine était sympa, mais complètement farfelue. La réalité démontre à quel point MS a encore raconté n’importe quoi pour faire du buzz.
    Je ne comprends plus du tout les pratiques commerciales de cette société. C’est à croire que ses responsables ont complètement oublié qu’ils s’adressent à des humains intelligents et qui ont une mémoire.

    Ils n’ont aucun respect pour leurs utilisateurs (Windows 10 est une aberration d’un point de vue expérience utilisateur), leurs communications sont complètement délirantes, ils prennent râteau sur râteau et pourtant ils ferment les yeux, reproduisent les mêmes erreurs et foncent de plus belle.

    Perso je suis le premier à défendre Windows comme OS incontournable pour le grand public, mais je suis complètement écœuré par les pratiques de MS. Ils font payer leur OS plus cher que n’importe qui et se foutent aussi bien de leurs clients que de leurs partenaires commerciaux.
    Cet incident de « oups, c’est pas tout à fait comme annoncé » n’est qu’une page de plus dans la longue liste d’exemples de manque de respect.

    Bref, vivement qu’ils changent de politique ou qu’un nouveau standard émerge et finisse par supplanter Windows.

    Répondre
  • 21 février 2018 - 6 h 04 min

    @uko:
    « Ils n’ont aucun respect pour leurs utilisateurs (Windows 10 est une aberration d’un point de vue expérience utilisateur), leurs communications sont complètement délirantes, ils prennent râteau sur râteau et pourtant ils ferment les yeux, reproduisent les mêmes erreurs et foncent de plus belle. »

    Entièrement d’accord avec toi. Et finalement le traitement médiatique et le regard de la communauté geek sur microsoft est parfaitement justifié. J’étais moi aussi un défenseur des produits microsoft, mais même eux ne croient pas en leurs produits…

    Répondre
  • 21 février 2018 - 6 h 11 min

    Petit commentaire au sujet de ChromeOs : cela ne fonctionne pas en Chine.

    Répondre
  • Dan
    21 février 2018 - 11 h 10 min

    @uko:
    Je me marre depuis le début de cette ineptie de vouloir émulé du windows c’est à dire du X86, du X64, du MS et les milliers de drivers qui vont avec.

    « La réalité démontre à quel point MS a encore raconté n’importe quoi »
    Désolé mais il faut plutôt écrire :
    La réalité démontre à quel point MS et QUALCOMM ont raconté n’importe quoi

    Répondre
  • uko
    21 février 2018 - 11 h 37 min

    @Dan:
    Possible, je ne me suis pas intéressé aux annonces de Qualcomm (mais ne se sont-ils pas simplement fiés aux promesses de MS?).
    Perso, mon expérience avec les produits Qualcomm m’a plutôt convaincu: comme ils sont leaders, les logiciels mobiles semblent mieux optimisés pour leurs processeurs que pour les concurrents. Que ça soit du Samsung, du Huawei, du Mediatek ou même du Intel, sous Android je trouve que les Qualcomm tournent mieux à puissance théorique équivalente: l’expérience est plus fluide et moins de pb de compatibilité.

    Qualcomm ne redémarre pas mes appareils sans me demander mon avis. Ils ne désinstallent pas mes drivers sans me demander mon avis. Ils n’utilisent pas mon processeur, ma RAM, mes HDD ou ma bande passante sans me demander mon avis (système de MAJ W10 avec P2P intégré en tâche de fond). Ils n’installent pas d’adwares (pubs popup MS) ou de spywares (Cortana) à chaque MAJ sans me demander mon avis. Ils ne désinstallent pas mes drivers sans me demander mon avis pour les remplacer par d’autres qui fonctionnent moins bien. Ils ne réinitialisent pas mes applications par défaut pour les remplacer par les leurs. Ils ne créent pas une nouvelle interface moins ergonomique à chaque génération et ils ne me font pas payer leur solution logicielle 130€. Sans parler de leur participation à la mise à mort du Netbook ou de leurs pratiques anti-concurrentielles.

    Et si Qualcomm fait aussi des annonces complètement délirantes, elles n’ont pas permis d’escroquer des millions d’acheteurs (désolé pour ceux qui ont acheté du RT) et revendeurs (qui ont subit les retours massifs) et ne m’ont pas du tout choqué de la même manière. Mais j’ai peut-être manqué quelques scandales, le sujet m’intéresse moins.

    PS: désolé pour le HS, mais les pratiques de MS me restent vraiment en travers de la gorge.

    Répondre
  • yan
    21 février 2018 - 13 h 26 min

    @Pierre Lecourt:
    Cahier des charges impératif?
    A partir du moment ou l’on veut démarrer autre chose que du windows, surtout avec une architecture non x86 (Intel défends très bien le business des éditeurs de BIOS, même si Google avec ses chromebooks avait été le 1er à faire sans EFI via coreboot+dephtcharge), il n’y a aucun impératif à faire de l’UEFI. Que des emmerdes qui ont un coût.

    Répondre
  • 21 février 2018 - 13 h 30 min

    @yan: Je veux dire que si MS veut protéger au max son nouveau joujou il va justement imposer une protection la plus complète de son boot et donc probablement passer le tout sous une forte contrainte de ce type. De mémoire les machines RT étaient absolument inaccessibles.

    Répondre
  • Dan
    21 février 2018 - 19 h 03 min

    @uko:
    Prenons l’hypothèse que je sois QUALCOMM et que MS vienne ne voir et me propose un contrat, un partenariat, une collaboration, ou « je sais pas quoi » pour développer et commercialiser avec mon nom « QUALCOMM » associé au nom « MICROSOFT » un projet d’émulation de tout leur bazar, je dis « Non merci », car je sais très bien que c’est techniquement impossible, que c’est merdique, que c’est monstrueux, que ça tiendra pas la route.

    C’est quand même pas des neuneus chez QUALCOMM, techniquement ils savent ce que c’est du X86, du X64, une émulation etc … et donc s’ils ont mouillé leur nom QUALCOMM avec le nom MICROSOFT dans ce projet techniquement merdique, c’est peut-être pour des intérêts bizarres, des enjeux commerciaux merdiques, … et là je m*arrête, ce n’est plus de mon domaine de simple gugusse :)

    Répondre
  • 22 février 2018 - 11 h 20 min

    @Pierre Lecourt: « ChromeOS a fait ce pari et si cela n’a pas fonctionné dans la vieille Europe frileuse a offrir du Wifi, c’est un carton plein ailleurs »
    Il me semble que ChromeOS à beaucoup + de limitations que ce WinARM. Donc, pourquoi WinARM ne devrait pas faire au moins aussi bien commercialement ?

    Le nouveau CPU de Samsung ferait du bien à WinARM :
    http://www.frandroid.com/marques/samsung/489151_samsung-galaxy-s9-lexynos-9810-couple-a-6-go-de-ram-se-demarque-sur-geekbench

    Répondre
  • 22 février 2018 - 11 h 39 min

    @Skwaloo: Ben parce que ChromeOS ne propose tout simplement pas la même chose !? Quand on achète un windows on veut un windows , pas un sous Windows. ChromeOS propose un truc décentralisé qui te libère des contraintes techniques d’une grande partie du système.

    En gros :

    – ChromeOS te propose de la simplicité et de la souplesse d’usage
    – Windows de la compatibilité et une continuité de tes habitudes

    Répondre
  • uko
    22 février 2018 - 11 h 57 min

    Je partage l’avis de Pierre sur ce point. La satisfaction de l’acheteur dépend principalement de ce qu’il obtient par rapport à ses attentes.

    Quand j’ai acheté mon premier smartphone, je n’ai pas hurlé au scandale parce qu’il ne faisait pas la même chose qu’un ordinateur. J’ai été émerveillé de voir qu’il tenait ses promesses: me permettre d’aller sur internet en mobilité, d’utiliser un GPS, de lire mes mails, de regarder des vidéos…

    Par contre j’ai été déçu chaque fois que j’ai essayé le « mode ordinateur » de ces mêmes smartphones. Leur ergonomie et leurs capacités sont sans intérêt dans ce mode.

    Là c’est pareil: Si on me vend un chromebook avec des limitations bien définies, je ne vais l’acheter que pour les usages spécifiques pour lesquels il est prévu et uniquement si j’en vois une utilité pour moi.

    Là il va être très compliqué pour le client lambda de savoir à l’avance ce qui fonctionnera ou non. Il va devoir effectuer des recherches pour chaque programme, ou lire de nombreux tests, ou acheter et tester par lui-même pour le savoir.
    Si on me vend qu’il peut tout faire comme un PC normal sous Windows et qu’au final tout un tas de programmes et périphériques ne fonctionnent pas, je vais être frustrée et hurler au scandale même si la machine n’est pas chère à l’origine.

    Et c’est là que le clou est enfoncé, à priori ces machines ne seront même pas particulièrement abordables…

    Si on met les deux solutions en perspective, ça donnerait:
    Atouts de Chrome:
    – Fluide
    – Simple à utiliser
    – Connexion permanente
    – Tout sauvegardé dans le cloud
    – Abordable

    Windows ARM:
    – Connexion permanente
    – Il y aura écrit Windows dessus
    – …

    L’argument phare de Windows ARM c’était la compatibilité X86. Si elle n’est que partielle, ça devient presque un handicap qui la limitera à un public de pro spécifiques ou de geeks prêts à expérimenter.

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *