Une PirateBox à partir d’une Raspberry Pi 2eme partie

Après la mise en place de la carte Raspberry Pi en vue d’en faire une PirateBox, voici comment monter le serveur Wifi afin de transformer l’ensemble en un hotspot de partage de données.

Si vous arrivez sur cette page sans avoir lu la première partie de ce guide, il est encore temps de le faire. L’idée globale du projet y est décrite ainsi que les divers éléments nécessaires à sa mise en route tant au point de vue matériel que logiciel .Commencer ce guide à partir de cette page est possible mais sera plus ardue.

 Raspberry PiRateBox

Donc, si vous avez bien suivi les étapes de la première partie vous avez une Raspberry Pi prête à l’emploi, sous Raspbian et vous y êtes connectés à un réseau local via un câble, et ce réseau lui même connecté à Internet. La clé Wifi n’est pas encore en place. Sur le même réseau une autre machine a ouvert une session SSH sur la Pi pour plus de commodité. (Si vous n’avez rien compris à cette phrase, il faut vraiment aller lire la première partie du guide).

Sous Putty ou quelque soit votre logiciel SSH, vous allez pouvoir piloter la carte pour installer les divers composants nécessaires à cette PirateBox. Cela se passe en ligne de commandes mais il n’y a rien de véritablement sorcier.

Minimachines.net 2015-02-26 19_21_08

Première étape, mettre à jour le logiciel. Parce qu’on a beau venir de le télécharger, il est possible que toutes les dernières mises à jour ne fassent pas partie de cette archive. On va donc pianoter ceci dans notre console :

sudo apt-get update

Puis appuyez sur Entrée.

Sudo est un programme qui va nous servir à exécuter un ordre donné à la machine. Ici on lance apt-get qui est le programme de gestion de paquets de Debian. Le gestionnaire de paquets étant en quelque sorte le programme qui installe et met à jour les divers éléments du système. Apt-get se charge non seulement de trouver tout seul les ressources nécessaires à cette tâche sur Internet mais il exécute ensuite les divers ordres de décompression et de mise en place. C’est, en quelque sorte, la tour de contrôle des téléchargements de la machine : Il va chercher les paquets et leur dit où venir se garer dans votre système. Update est plutôt simple à comprendre, c’est la mise à jour automatique gérée par apt-get, il vérifie la version locale des divers éléments du système et les compare à celles en référence disponibles en ligne. S’il y en a une nouvelle, il la télécharge et la remplace.

Raspberry PiRateBox

Cette commande effectuée, nous allons en profiter pour apprendre 2 ou 3 trucs sur le terminal.

Pianotez simplement sud et appuyez sur TAB. Normalement l’ordre sudo est apparu. Pianotez ensuite un espace et apt-g puis à nouveau TAB. Vous l’aurez compris, la touche TAB termine les instructions identifiées par le système, cela permet d’éviter des frappes inutiles.

Autre truc si vous utilisez Putty, vous pouvez faire un copié-collé dans l’interface en faisant un clic droit sur la souris. Cela devrait largement faciliter le travail suivant.

Votre Update devrait être terminé et nous allons donc passer à la suite.

Pianotez ensuite, ligne par ligne, avec un appui sur entrée à la fin de chaque ligne, les instructions suivantes :

sudo apt-get -y install lighttpd 
sudo /etc/init.d/lighttpd stop
sudo update-rc.d lighttpd remove

Nous venons là  d’installer lighttpd, un serveur web, sur la distribution Raspbian.

sudo apt-get -y install dnsmasq 
sudo /etc/init.d/dnsmasq stop 
sudo update-rc.d dnsmasq remove

Ici, il s’agit de dnsmasq, le serveur qui fournira la gestion des DNS à votre PirateBox.

sudo apt-get -y install hostapd 
sudo /etc/init.d/hostapd stop 
sudo update-rc.d hostapd remove

Enfin, nous installons Hostapd qui gérera le point d’accès Wifi de la Piratebox.

sudo apt-get -y install iw

Iw est un utilitaire de configuration Wifi dont le système à besoin pour fonctionner.

Nous pouvons maintenant télécharger le script de la PirateBox lui même. Il s’agit d’une copie du fichier stocké sur un FTP Free.

wget "http://psx2pc.free.Fr/piratebox/piratebox-ws_current.tar.gz"

Puis le décompresser

tar xzf piratebox-ws_current.tar.gz

Il faut ensuite aller dans le répertoire nouvellement créé et installer le script.

cd piratebox
 sudo mkdir -p /opt
 sudo cp -rv piratebox /opt
 sudo ln -s /opt/piratebox/init.d/piratebox /etc/init.d/piratebox
 sudo update-rc.d piratebox defaults
 sudo /etc/init.d/piratebox start

Minimachines.net 2015-02-26 22_54_09
Une erreur ! Pas de panique, c’est normal, on vient de demander à la machine de lancer la PirateBox dont le script exploite une clé Wifi qui n’est pas connectée à la Raspberry Pi. Normal que le script ne se déroule donc pas correctement.

Voilà, votre PirateBox est fonctionnelle. Au prochain redémarrage elle lancera le script si la carte USB est installée et vous pourrez la voir dans les réseaux Wifi disponibles avec votre smartphone et votre tablette. Pour arrêter proprement la Raspberry on va pianoter

sudo halt

Les leds de la tablette clignotent avant de ne plus laisser que la rouge, signalant qu’elle est toujours sous tension.

 

Aparté optionnel

Et là, on touche du doigt un problème lié à notre petite solution Rasberry Pi. La PirateBox est dépourvue d’écran et de clavier dans son fonctionnement habituel. Difficile donc de la stopper proprement en pianotant un ordre. On peut y remédier physiquement grâce aux GPIO de la carte qui permettent d’interagir avec elle. Cette étape est totalement optionnelle et demande un matériel qui ne se trouvera pas chez tout le monde. C’est néanmoins uns solution facile à monter et assez aisée à installer, vous pourrez la réaliser plus tard et je vais donc rapidement décrire ici. Pour ce montage, vous aurez besoin d’un bouton poussoir, de quelques connecteurs mâles pour se brancher aux pins de la carte Raspberry Pi et de 2 résistances. L’une en 330Ω, l’autre en 10 kΩ.

Minimachines.net 2015-02-27 12_43_54

Connectez les éléments comme ci dessus, soit avec une carte de montage de type breadboard, soit en les soudant ensemble.

L’interrupteur (1) est connecté sur une patte vers un pin terre (GND) de la Raspberry Pi (2) d’un côté. De l’autre, il se connecte au pin 3.3V (4) de la carte avec une résistance 10KΩ (4) mais également au pin 25 de la Pi (6) avec une résistance 330Ω (5). Ce petit montage peut être fait facilement en soudant directement les résistances à même les câbles et une fois protégé par de la gaine rétractable, cela ne prendra guère de place.

Minimachines.net 2015-02-27 03_27_47

Il faut ensuite allumer la Raspberry Pi à nouveau et retourner sur une session SSH. De là, on va télécharger un petit script Python permettant de réagir à la pression du bouton. On tape :

wget "http://iot-projects.com/data/uploads/files/RPi_h_r.py"

Puis entrée. Un fichier de quelques octets est téléchargé. On pianote ensuite un ordre pour exploiter l’éditeur de texte nano afin qu’il ouvre le fichier rc.local qui exécutera ce petit script en tâche de fond au démarrage de la Raspberry Pi.

sudo nano /etc/rc.local

Dans l’éditeur, on descend avec les touches fléchées jusqu’à la ligne exit 0.

Minimachines.net 2015-02-27 03_33_41

Juste au dessus, on colle la ligne suivante :

sudo python /home/pi/RPi_h_r.py &

Cela exécutera le script de contrôle au bouton à chaque démarrage. On sauvegarde avec Ctrl + X sur le clavier. On valide les changements avec un O sur le clavier. Puis « entrée » pour valider le nom et l’arborescence du fichier. C’est fait. Désormais une pression courte sur le bouton redémarrera la Pi tandis qu’une pression longue la fera s’éteindre comme si on avait pianoté notre fameux ordre halt.

Vous trouverez des cartes de type Breadboard et des câbles compatibles sur Amazon dans diverses variantes en suivant ce lien. Quant aux résistances, vous trouverez des kits très complet de plusieurs centaines de pièces pour moins de 10€ sur Amazon comme celui-ci.

On débranche alors le câble MicroUSB puis ensuite le câble Ethernet. Il suffit alors de connecter la clé USB Wifi et de rebrancher une source d’alimentation pour voir la PirateBox se mettre en marche depuis n’importe quelle machine ayant un Wifi activé.

Pour vérifier que tout fonctionne, vous pouvez prendre une tablette et vous connecter au réseau PirateBox – Share Freely et tenter d’uploader une image par exemple. En cliquant sur le menu files, vous devriez le voir apparaître et pouvoir l’afficher ou le télécharger.

Dans la prochaine partie, nous allons voir comment améliorer l’esthétique de cette PirateBox. Puisque je suppose que pour un usage professionnel du système, peu seront enclins à recueillir des données d’une page web qui arbore une tête de mort.

Pour lire les autres parties de ce guide :

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56 commentaires sur ce sujet.
  • 27 février 2015 - 16 h 53 min

    […] La seconde partie de ce guide est disponible. […]

  • 27 février 2015 - 16 h 54 min
  • 27 février 2015 - 17 h 19 min

    @Laurent
    Pas de mon coté :) téléchargement possible… sans probleme

    Répondre
  • 27 février 2015 - 17 h 29 min

    En effet, merci Thierry, je viens de réessayer at aucun problème !

    Petite question :
    Peut-on étendre l’espace disponible sur un disque dur externe pour ne pas se limiter à la capacité de la carte mémoire ?

    Merci pour d’éventuelles réponses

    Répondre
  • 27 février 2015 - 17 h 41 min

    A noter que: l’erreur de la ligne No 57 [[: not found » au début du lancement du script peut être évitée en remplaçant les doubles « [[ ]] » par des simple « [ ] »

    -> if [[ -f $PIRATEBOX/conf/init_done ]] ; then
    par
    -> if [ -f $PIRATEBOX/conf/init_done ] ; then

    l’utilisation des doubles « [[ ]] » n’etant pas valable pour tout les Shells (zsh, ksh,bash sont OK)

    Sinon a chaque lancement, même si la config a déja été faite, il risque de la refaire…

    Répondre
  • 27 février 2015 - 17 h 46 min

    @Laurent @Laurent:

    Oui bien sur, via un Disque/Clef USB, si le RaspBerry le suporte, pas de probleme
    Par contre il y aura « bien sur » un changement de config a faire.

    Je ne connais pas ce script « pirateBox », mais si besoin je peux regarder rapidement pour voir ou faire le changement.

    j’attend mon 1er Raspberry (en attente de livraison) pour me lancer dans mes 1ere aventures sur les « MiniMachines » :)

    Répondre
  • 27 février 2015 - 17 h 51 min

    @Laurent:

    le changement de dossier (et donc de HD) est prévue dans la config de « PirateBox »

    -> dans le fichier /opt/piratebox/conf/piratebox.conf à la ligne « 38 » vous pouvez indiquer un autre point de montage pour un Disque/Clef USB

    Répondre
  • 27 février 2015 - 17 h 59 min

    @Laurent Re-Note, si vous modifiez ce fichier de config, il vous faudra:
    – Verifier que votre Disque/Clef USB est bien monté et vérifier que ca correspond a votre changement du fichier de config (vu ci dessus) puis si OK:

    – Stopper le script
    – Effacer le fichier « /opt/piratebox/conf/init_done
    – Relancer le script

    Afin qu’il Prenne en compte les changements (création de dossier etc..)
    Ou le faire vous même a la mano….

    Sous réserve d’autre modif, mais a regarder les scripts il semble que ce soit les seuls changement à faire

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 12 min

    @PierreLecourt
    une petite remarque vis a vis de l’explication de « apt-get »
    la commande « apt-get update » ne fait pas les mises a jours applicatif ou éléments du system.

    -> « apt-get update »
    Met a jours la LISTE des packages disponibles depuis internet vis a vis de la liste de votre machine. ca concerne uniqument la « bibliotheque » en somme.

    -> « apt-get upgrade »
    Met à jour les application ou élément du system si de nouvelle version existent, c’est cette commande qui télécharge et procède a l’installation.

    Les deux sont en général (toujours :)) utilisé l’un apres l’autre, dans cet ordre.

    a moins que la version de « Raspberry » change cette commande (ce qui m’étonnerai quand même fortement)

    l’un sans l’autre, et l’autre sans l’un, ne sert pas a grand chose :) pour avoir un système a jour. ils vont de paires

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 34 min

    pour éteindre proprement le RPI pas besoin de bouton externe

    il faut remplacer:
    sudo halt
    par :
    sudo shutdown -h now

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 37 min

    @PierreLecourt

    Une alternative au bouton d’arret (electronique) du raspberry est de la faire directement via l’interface Web de la PirateBox (gestion mot de passe possible)
    soit pour l’arreter, soit pour la rebooter

    l’avantage est de ne pas devoir être devant le boitier et surtout ne pas avoir une application (RPi_h_r.py) à tourner « pour rien » en tache de fond…
    une alternative à 0€ ;)

    Désolé, je suis en train de remplir les commentaires ;)
    promis, j’arrête pour le moment !

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 46 min

    @Thierry: Ca complique pas mal la chose de définir des rôles et des mots de passe à mon sens, mais oui c’est une bonne alternative. L’idée est tout de même d’empecher que tata Jeanine appuie sur le mauvais bouton de l’interface ce qui serait problématique et donc de définir des rôles avec tout ce que cela implique comme xplications.

    Cela dit si tu veux faire un petit guide pour cela, en commentaire ou a intégrer dans un futur billet pourquoi pas. Je travaille a remodeler l’interface de la page de base justement.

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 47 min

    @eugene:

    depuis les kernels 2.74, la commande « halt » appelle « shutdown ».
    il faut faire un « halt -f » (-f = force) pour provoquer volontairement un arrêt « brutal »

    donc de nos jours halt ou shutdown c’est kiff kiff

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 51 min

    @Pierre Lecourt
    bof… une lecture d’un fichier texte :)

    mais je valide l’option Electronique en tant que telle, ça peut servir « ailleurs » aussi :)

    hâte de recevoir mon Raspberry, je lis tes articles et ça donne envie de plus en plus de replonger dans l’électronique :)

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 53 min

    « Pierre Lecourt: Cela dit si tu veux faire un petit guide pour cela, en commentaire ou a intégrer dans un futur billet pourquoi pas. Je travaille a remodeler l’interface de la page de base justement »

    j’y manquerai pas… je vais regarder comment c’est structuré cette pirateBox

    Répondre
  • 27 février 2015 - 18 h 54 min

    @Laurent
    Petite question :
    Peut-on étendre l’espace disponible sur un disque dur externe pour ne pas se limiter à la capacité de la carte mémoire ?

    oui on ajoute d’abord un disque dur ou cle sur USB
    puis on regarde dans le fichier syslog comment s’appelle ce nouveau périphérique

    sudo tail -f /var/log/syslog
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.644222] [c2] sd 0:0:0:0: [sda] Assuming drive cache: write through
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.659469] [c3] sd 0:0:0:0: [sda] No Caching mode page found
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.664198] [c3] sd 0:0:0:0: [sda] Assuming drive cache: write through
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.672393] [c3] sda: sda1
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.678891] [c3] sd 0:0:0:0: [sda] No Caching mode page found
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.684115] [c3] sd 0:0:0:0: [sda] Assuming drive cache: write through
    Feb 27 18:37:42 RPI kernel: [2829833.690113] [c3] sd 0:0:0:0: [sda] Attached SCSI removable disk

    ici il s’appelle sda1

    on crée un point de montage
    sudo mkdir /mnt/macle

    on monte la clé sur le point de montage
    sudo mount -t vfat /dev/sda1 /mnt/macle

    et voila tu peux utiliser ce chemin /mnt/macle pour acceder à ta clé (disque dur)

    il faudra donc modifier un peu le script piratebox pour faire pointer vers le nouveau stockage

    si on éteint le RPI alors il va perdre ce point de montage

    pour qu’il reste permanent, il faut modifier le fichier /etc/fstab en ajoutant la ligne suivante :
    /dev/sda1 /mnt/maclef vfat user,noauto 0 0 # clef USB

    Répondre
  • 27 février 2015 - 19 h 03 min

    @Pierre Lecourt:

    Bon c’est vite vu…
    je vais te faire une option pour ajouter une page « admin » (soumise a un mot de passe qui aurat été enregistré dans le « piratebox.conf » d’origine, ou pas)

    sur cette page, on pourra:
    – Rebooter ou Stopper le Rpi
    – Avoir des infos de base sur le system (place disque etc…)
    – ajouter des choses comme gere une « blackListe » d’IP pour par exemple éviter un pollueur etc…

    je fait pas ça pour demain, mais je met ca en « ToDo List » pour bientot (une fois mon RPi reçu…)

    Promis !

    Répondre
  • 28 février 2015 - 22 h 27 min

    :)

    pour savoir si sa carte wifi est compatible point d’acces (avec ou sans « /VLAN »)
    sudo iw list | grep -A 3 -B 3 AP/VLAN

    pour l’arret/reboot sous linux on utilise init :)
    init 0 = halt
    init 6 = reboot
    init 1 = recovery (single mode)
    init 2 3 4 5 = stages de démarrage

    Répondre
  • Ted
    1 mars 2015 - 18 h 08 min

    Merci à H2L29 pour cette blague sur init, ça faisait longtemps :) bon après c’est plutot trop valable avec les linux récents (systemd). Mais rien que d’imaginer quelqu’un ici retenir init 6 pour reboot, init 0 pour éteindre c’est bien drole :p

    sinon ya pas une erreur à propos de sudo? « Sudo est un programme qui va nous servir à exécuter un ordre donné à la machine. » Il manque pas  » en tant qu’administrateur »? Sinon madame michou elle va taper sudo devant toutes ses commandes lol

    Répondre
  • Ted
    1 mars 2015 - 18 h 17 min

    Autre petite faute  » résistance 10KΩ (4) » => (3)

    Sinon merci comme toujours.

    Répondre
  • 2 mars 2015 - 10 h 46 min

    @Ted: les systèmes d’init dont systemd fait partie et utilisent toujours init ;)
    oh et sous debian les commandes de sysV fonctionnent toujours
    « sudo update-rc.d piratebox defaults » au lieu de « sudo systemctl set-default piratebox.target » et pourtant vu la version c’est bien systemd par défaut
    @Pierre Lecourt: si tu met ton script python dans /etc/rc.local par défaut la variable $USER n’est pas définie donc c’est root qui l’exécute les sudo n’ont pas lieu d’être (dans le script non plus normalement)
    et si le script fonctionne comme il faut un
    sudo cp ~/RPi_h_r.py /usr/local/bin/
    et donc
    sudo nano /etc/rc.local « python RPi_h_r.py & »

    Répondre
  • 2 mars 2015 - 10 h 53 min
  • Ted
    2 mars 2015 - 15 h 21 min

    @H2L29 c’était surtout pour dire que déjà plus personne utilise les commandes init (faut dire ça remonte à quoi 20 ans quand elles étaient seules dispo? sans compter qu’elles sont pas intuitives/faciles à retenir), alors avec systemd à notre époque… les runlevels n’étant plus de simple numero abscons, mais des targets c’est plus parlant. J’ai cru que ton commentaire était une blague du coup

    Répondre
  • 2 mars 2015 - 19 h 43 min

    @Ted: Xorg a plus de 2àans aussi, et pourtant on continue de l’utiliser, les commandes systemd sont bien sur un système bien configuré et un utilisateur à l’aise au clavier, les reboot shutdown -hr… now sont déjà plus simples et les init sont à la fois simples et très configurables parfaitement adaptés pour les systèmes embarqués. tant qu’on aura nos bons vieux répertoires /etc/rc*.d/ tout roulera pour le mieux :)

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 0 h 38 min

    Bonjour ! J’ai un souci, j’ai fais toute la étape sans erreurs mais aucun signe du réseau wifi… J’ai lu les commentaire apparemment personne a eu se soucis. Je ne comprends pas l’histoire de l’erreur à la ligne 57, ni comment la corriger (je suis débutant) ça fait 3 mois que je cherche a faire une piratebox je désespère… Quelqu’un pourrai me guider ou envoyer une copie totale de la SD déjà configuré avec piratebox pour voir si le problème vient de moi ?

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 7 h 31 min
  • 3 mars 2015 - 8 h 39 min

    Merci pour votre réponse, mais j’ai deja testé cette image sans succès de ma part apres de nombreuse installation il y a toujours une erreur qui me bloque en passant par cette image,
    Mais aucune erreur dabs ce tuto, juste aucun réseau wifi,

    Mais hier j’ai trouvé la solution je pense ma clé wifi n’a pas de mode AP nécessaire à hostapd.
    J’espère que je soucis viens de la

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 8 h 47 min

    Désolé du double post :
    Je suppose que la clé n’a pas le mode AP car lorsque je fais « iw list » il y a écrit un nombre il me semble que c’est le nom d’un drivers suivi de « not found.

    Pourtant en « mode bureau » ma clé fonctionne

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 11 h 48 min

    @Laluuh: ça devrai vous donner les rôles capables de la carte

    sudo iw list | grep -A 10 ‘Supported interface modes:’

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 11 h 56 min

    viens te poser sur le forum si tu veux, sera plus pratique, et pierre fait un super café :P

    sinon il vends aussi des clé wifi compatibles :)

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 11 h 59 min

    @H2L29: Café ?

    Répondre
  • 3 mars 2015 - 12 h 31 min
  • 7 mars 2015 - 17 h 44 min

    Bonjour ! J’ai attendu un peu avant de repondre, j’ai acheté une cle wifi compatible supportant le mode AP,

    Mais toujours un soucis, pas de reseau détectable en wifi, et quand je fais iw list ca me dit :

    pi@raspberrypi ~ $ iw list
    nl80211 not found.

    Et dans ifconfig elle est detectée et fonctionnelle,

    Ma cle est une tl-wn725n, pour l’installer j’ai suivis ce tuto :
    http://blog.alexandredubois.com/2014/05/20/installer-la-clef-wifi-tp-link-tl-wn725n-v2-sur-un-raspberrypi-avec-raspbian/

    Quelqu’un pourrait me guider j’en n’y comprend vraiment rien :(

    Répondre
  • 9 mars 2015 - 8 h 01 min

    Bonjour et merci pour ce tuto.

    Je recherche un tuto pour installer ubuntu desktop 14.04 sur le RPI 2.
    J’ai trouvé une image pour le RPI2:
    http://www.finnie.org/2015/02/16/raspberry-pi-2-update-ubuntu-14-04-image-available/
    j’ai copié l’image sur ma carte microSD, j’arrive bien à démarrer en mode « terminal » mais je voudrais lancer ubuntu en mode graphique.
    Pour compliquer les choses, le clavier est en qwerty et je ne sais pas comment le passer en azerty

    J’ai lancé les commandes suivantes:
    sudo apt-get update
    sudo apt-get upgrade
    sudo apt-get install ubuntu-desktop

    J’ai rebooté le RPI 2 mais je suis toujours dans le « terminal »

    Pouvez-vous m’aider

    Merci d’avance

    Samquad

    Répondre
  • 9 mars 2015 - 8 h 50 min

    Merci, Pierre, pour ce guide bien détaillé. Tout fonctionne parfaitement.

    Répondre
  • 9 mars 2015 - 8 h 57 min

    (bizarre, la moitié de mon commentaire semble avoir disparu)
    Hâte de découvrir la suite de ce tuto. Avec la page admin privée ? avec la possibilité de brancher / débrancher « à chaud » des disques usb ? Possibilité d’utiliser un hub usb ?

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 6 h 02 min

    @Laluuh: l’aide dans les commentaires d’un article c’est juste pas possible pour moi…
    le retour « nl80211 not found. » indique que la carte wifi n’est pas reconnue

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 16 h 31 min

    […] vous avez suivi les étapes 1 et 2 de ce guide vous avez une carte Raspberry Pi parfaitement fonctionnelle, prête a diffuser des […]

  • 28 mars 2015 - 13 h 03 min

    […] Il y a quelques temps le site minimachines proposait un montage odieux pour lancer un “halt” par l’intermédiaire d’un bouton à connecter sur le port GPIO de la Raspberry Pi. […]

  • 8 mai 2015 - 10 h 42 min

    bonjour tous le monde, je viens vers vous car je trouve ce tuto très intéressant pour moi ! mais j’ai un problème lorsque je tape la commande pour démarrer la piratebox, il me marque qu’il a pas réussi a lancer le dnsmasq et du coup je ne capte aucun wifi de la piratebox.
    avez-vous déja eu cette erreur ???

    Répondre
  • 9 mai 2015 - 10 h 47 min

    c’est bon j’ai régler mon souci !
    je croit que le fichier tar.gz ne ce décompresser pas correctement.

    Répondre
  • 23 juin 2015 - 12 h 12 min

    […] En ouvrant la radio, un vieux modèle Belson totalement HS, on découvre un montage ultra-basique autour d’une carte Raspberry Pi B+. On peut y voir plusieurs câbles entrer et partir de celle-ci. A commencer par la partie droite avec en haut le petit bouton destiné à éteindre la carte proprement que l’on a vu dans l’épisode … […]

  • 28 juillet 2015 - 17 h 50 min

    @corbel: Moi j’ai le même problème mais j’ai pas réussi a le réparer, comment tu as fait pour que ça fonctionne?
    Merci d’avance

    Répondre
  • 21 octobre 2015 - 17 h 40 min

    Bonjour,
    Je pense avoir suivi toutes les étapes, mais après avoir branché le dongle avec chipset Ralink RT5370 (celui conseillé), le reboot se termine par :
    [OK] Starting hostap…
    […] Setting up wlan:Bringing up wifi interface wlan0
    SIOCSIFFLAGS: No such file or directory
    .. failed
    [FAIL] failed setting up Interface … failed!

    Pouvez vous m’aiguiller vers une solution ?
    Merci

    Répondre
  • 23 octobre 2015 - 12 h 23 min
  • 28 décembre 2015 - 15 h 05 min

    Bonjour, je trouve ce tuto très intéressant mais je bloc au moment de démarrer la piratebox, il me met:
    Starting dnsmasq… : failed!
    est-ce que qqn pourrai m’aider je suis un débutant dans le domaine

    Répondre
  • 8 février 2016 - 16 h 26 min

    bonjour,
    J ai le même problème que Gdubol, personne n’a de solution?
    merci

    Répondre
  • 28 avril 2016 - 19 h 58 min

    Bonjour à tous,

    j’ai essayer d’installer la piratebox box avec la clé WIFI présentée au dessus.
    je ne vois aucun wifi Piratebox … snif

    voici ce que me dis mon Rpi2 au démarrage de piratebox :

    pi@raspberrypi:~ $ sudo /etc/init.d/piratebox start
    /etc/init.d/piratebox: 57: /etc/init.d/piratebox: [[: not found
    Starting initialize PirateBox Part2..
    ln: failed to create symbolic link ‘/opt/piratebox/www/board/board’: File exists
    ln: failed to create symbolic link ‘/opt/piratebox/www/Shared/Shared’: File exis ts
    [….] Starting script piratebox :
    Generating hosts file ….
    Generating dnsmasq.conf …..
    Generating Environment-config for ligttpd …..
    Empty tmp folder
    rm: cannot remove ‘/opt/piratebox/tmp/’: Is a directory
    Copy over design files
    /opt/piratebox/bin/distribute_files.sh: 41: [: all: unexpected operator
    Distribute all into /opt/piratebox/share/Shared
    cp: cannot stat ‘all’: No such file or directory
    [ ok ] Starting hostap… :.
    [….] Setting up wlan:Bringing up wifi interface wlan0
    Setting up wlan0
    [ ok ] Starting dnsmasq… :.
    [ ok ] Starting droopy…:.
    Generated HTML-Shoutbox File.
    chmod: cannot access ‘ug+rw’: No such file or directory
    [….] Starting lighttpd…:2016-04-28 17:54:29: (network.c.409) can’t bind to port: 80 Address already in use
    (warning).

    Je suis vraiment bloqué.

    Quelqu’un aurais t-il une piste ?

    Merci d’avance !

    Répondre
  • 19 mai 2016 - 10 h 11 min

    Bonjour,
    Peut-on utiliser cette version de piratebox avec un raspberry PI 3 ?
    Merci pour vos réponses !!

    Répondre
  • 23 août 2016 - 1 h 12 min

    LOL : c’est pas une pirate box, c’est simplement file serveur.
    N’importe quel PC peut faire ça en quelques minutes !
    quel temps perdu pour une fonction aussi basique.
    ridicule.

    Répondre
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