Razer rachète Ouya, les consoles Android ont-elles un avenir ?

Ouya, la console de jeu et le magasin d’applications, viennent de tomber dans le giron de Razer qui va profiter de ce catalogue et de ses abonnés pour augmenter la visibilité de la Forge TV, sa console maison sous Android. Mais y a t’il vraiment un marché pour les consoles de jeu Android ?

De grands espoirs, la console de jeu Ouya a porté de grands espoirs à son annonce et à son lancement.  Financée sur Kickstarter par des milliers de supporters, elle promettait l’arrivée du jeu Android sur grand écran.

Console OUYA

La console a fini sa carrière en Juin lors du rachat de la société Ouya  par Razer. , même si il était possible de prédire sa mort auparavant. Les signes de malaise financier concernant Ouya n’avaient échappé à personne, la recherche avide d’argent frais à injecter dans le concept n’avait pas été spécialement discret et de multiples rumeurs de reprise par des télécoms Chinois ou autres avaient fuité depuis quelques mois.

C’est donc finalement Razer qui s’est offert Ouya et la co-fondatrice de l’entreprise, l’emblématique Julie Uhrman, annonce qu’elle quitte le navire. Le cerveau de la marque a disparu, l’autre co-fondateur et ingénieur en chef s’étant éclipsé depuis longtemps, il ne reste aujourd’hui plus grand chose de l’entreprise de base.

Le squelette d’Ouya a disparu avec la mort de la console. La petite machine a fait long feu et les composants qui l’animent sont désormais totalement dépassés. Le Tegra 3 a été le fleuron de Nvidia pendant une toute petite année et le reste de la machine n’est plus forcément très glorieux.

Razer Forge TV

 

La Razer Forge TV

Razer s’offre des clients

Razer ne s’y trompe pas et abandonne toute la partie matérielle de la console, seul le catalogue de jeu, la plateforme Ouya et surtout les milliers d’abonnés de celle-ci sont la vraie cible de ce rachat.

Le Co-fondateur et CEO de Razer, Min-Liang Tan déclare dans le communiqué de presse de la marque« Le travail d’OUYA avec les développeurs de jeu, qu’ils soient triple A ou indépendants, a joué un grand rôle dans l’arrivée de jeux Android dans le salon des particuliers et Razer compte bien poursuivre ce travail. Cette acquisition a pour but d’accompagner plus de développeurs et d’apporter plus de contenu à la plateforme Android TV. »

Monsieur Razer est optimiste, les jeux Triple A – c’est à dire les jeux ayant demandé un gros investissement en production et beaucoup de moyen au global – qui ont côtoyé la console Ouya ne sont pas légion, à vrai dire ils n’existent tout simplement pas.

Ce que rachète Razer, ce ne sont pas des partenariats avec des éditeurs, souvent déçus de la plate forme et des ventes réalisées dessus, pour rappel le best seller d’Ouya a pendant longtemps été TowerFall avec 7000 ventes au compteur… Le même TowerFall qui devait être exclusif à la plate forme n’aurait pas permis à son auteur de générer un revenu positif si il n’avait pas ouvert les portes de son jeu à la PS4 et au PC pour atteindre en tout 33 000 copies au moment de ce bilan.

Console OUYA

Razer s’offre également un festival de promesses non tenues.

Non, ce que rachète Razer c’est vous, du moins moi, un abonné à leur magasin en ligne, même si il y a un petit moment que je n’y ai pas mis les pieds. Un type qui a investi comme des milliers d’autres dans le projet de la Ouya sous Kickstarter et qui s’est senti trahi, encore et encore, au fur et à mesure que les mois passaient.

Trahi par une promesse d’évolution annuelle de la console d’un point de vue matériel. Trahi par une politique de magasin d’applications qui changeait, en mal, de semaine en semaine. Trahi par une promesse d’aide aux développeurs qui s’est transformé en vaste blague dans la durée. Des trahisons à répétition de tout ceux qui ont lancé le produit en croyant aux promesses faites par Ouya lors de son financement participatif. Au lieu de lancer le jeu Android, la Ouya l’a simplement sclérosé et éloigné au plus vite les indépendants de ce pétrin non rentable qui a mené la marque à sa propre disparition.

Et Razer en est probablement conscient. La marque veut étoffer le catalogue de sa console Forge TV. Proposer des titres indépendants qui n’auraient miraculeusement pas migré sur le Play Store. Reste que ce n’est pas cela qui va sauver sa console de son probable naufrage.

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Une console Android pour quoi faire ?

A quoi ça sert une console Android TV en 2015 ?  Pas à grand chose malheureusement. Quand on regarde en arrière, on se rend compte qu’entre les produits prometteurs jamais sortis comme la Huawei Tron finalement annulée.

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La Nvidia Shield Console

Certains produits sont prometteurs comme la Nvidia Console Shield qui devrait bientôt débarquer chez nous. Pourquoi ? Parce qu’elle est équipée d’une puce Nvidia Tegra X1 très performante. Une assurance de pouvoir jouer à des titres exceptionnels ? Non, au mieux vous pourrez jouer à d’excellents titres PC mais qui datent d’un bon bout de temps. Au pire vous retrouverez une interface mal goupillée, tirée du tactile et adaptée à une manette mal exploitée. Pas de ré-écriture de code ou presque, un gros patch manette et on revend une nouvelle fois une licence déjà salement essorée.

Si la Nvidia Shield Console a plus de chances de fonctionner, c’est pour d’autres raisons : La première parce que la puce embarquée est parfaitement capable de décoder des vidéos 4K à 60 images par seconde et ce même dans des formats de compression bien musclés. La seconde parce que Nvidia prépare un gros coup avec son GRID qui offrira, contre abonnement, un gros accès à des titres PC en 1080p et 60 images par seconde de bien meilleure qualité que les jeux Android actuels.

Car il faut bien l’avouer, les jeux proposés n’arrivent pas au petit orteil des jeux consoles ou PC habituels. Ils en sont même à des années lumière. Certains sont certes très jolis, agrémentés de fonctions graphiques avancées mais  rares sont les titres du monde mobile qui dépassent le stade de l’application destinée à vous faire patienter pendant les transports en commun ou dans une file d’attente.

C’est d’ailleurs ce qui explique en partie le succès des solutions low-cost Windows sous Steam. Des machines qui permettent de streamer des jeux dans les salons en provenance d’un autre PC.

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La Warchief, une console de jeu Android Tegra K1 pour le marché Chinois

C’est là le nœud du problème, les machines Android TV auront beau être des monstres en terme de performances graphiques, tant qu’elles n’auront pas un catalogue de jeux originaux et vraiment adaptés à leur ergonomie, cela restera un sous genre du jeu vidéo. Dépenser 100, 200 ou 300€ pour jouer à une solution pensée pour le tactile via une manette tout en exploitant un titre déjà vu sur toutes les autres plateformes n’a pas d’intérêt.

Ouya aurait pu transformer l’essai en secouant vraiment le marché indépendant. C’est Steam qui a emporté la mise en encourageant l’arrivée d’excellents titres sur le marché. Titres poussés par la communauté elle même au travers de son système Greenlight. Beaucoup de ces titres développés pour le mode Big Picture seraient parfaits sur Android, et les consoles ARM actuelles tout à fait aptes à les acheter. Mais le parc présent n’est pas assez encourageant pour pousser les éditeurs à s’y pencher. Vendre quelques milliers de copies n’est pas rentable, et même si ce parc s’agrandit sérieusement ces derniers temps, il n’est pas prêt a pousser un éditeur PC à embaucher l’équipe nécessaire pour passer le jeu sur Android.

Game Dev Tycoon, un jeu où l’on se met dans la peau d’un développeur de jeux vidéo.

Le parc restera donc tel quel, anémique et maladroit, tant que l’industrie vivant autour d’Android TV restera aussi discrète. Si demain Google injectait des fonds dans des  développements de jeux originaux, le marché pourrait changer. Aujourd’hui je ne vois pas trop ce qu’une console Android TV pure et dure pourrait apporter à quelqu’un possédant déjà un PC et une solution Android classique avec une simple sortie HDMI.

 


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24 commentaires sur ce sujet.
  • 29 juillet 2015 - 10 h 58 min

    Il n’y a pas que ouya qui n’a pas tenu ses promesses!
    Je me souviens d’une conf Google ou ils présentaient Android TV comme la future plateforme de jeu sur TV, et aujourd’hui en france l’on a toujours rien qui ressemble de près ou de loin à ça …
    Et ça fait plus d’un an que c’est annoncé.

    On a même pas une Android TV incapable de jouer à un prix abordable (sous les 50€).

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  • 29 juillet 2015 - 12 h 32 min

    @youri_1er: bah si quand même y a les tv box de certains FAI comme Free ou Bouygues x)

    sinon la nvidia shield a l’air pas mal en théorie mais bon, c’est du cloud quoi, ça dépend énormément de la connexion internet, y a bien le stream local qui reste intéressant mais de ce que j’en ai vu ça reste 2 machines utilisées pour jouer, c’est pas comme si la machine qui calcule restait disponible à l’utilisation pour une autre personne pendant que le jeu tourne en tâche de fond et s’affiche dans le salon

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  • 29 juillet 2015 - 12 h 44 min

    Pierre, tu dos certaines vérités mais tu passes à côté d’autres vérités. Comme le Fire TV qui est un gros succès alord qu’Amazon a de grosses ambitions dans le jeu vidéo. Tu oublies aussi que les box, micro consoles, et TV Android sont reines en Chine et que les cinsoles traditionnelles (Nintendo, MS et Sony) ne perceront probablement jamais la bas. Bref, la Ouya était trop en avance sur son temps mais pour un projet semi amateur, le bilan n’est pas si mauvais. Surtout, son concept et son esprit a été validé par d’autres et pas des moindres (Amazon, Google, Sony, Ali Baba, Nvidia, etc.). Combien de temps a t-il fallu au système Windows pour devenir une plateforme de jeu sérieuse ? 10 voir 15 ans, avec des hauts et des bas. Le jeu Android finira pas prendre grâce à certains acteurs clés et un contexte favorable (la prochaine génération de consoles par exemple, si elle a lieu, lorsque les technologies mobiles proposeront mieux).

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  • 29 juillet 2015 - 13 h 32 min

    @H2L29: Les Box n’ont pas un AndroidTV complet, et l’on est hyper dépendant du FAI dans les deux cas.
    Perso je ne considère pas ça comme un produit disponible et a prix abordable tel que Google souhaitait le présenté il y a plus d’un an.
    Et je ne parle même pas d’Android Auto, l’autre arlésienne de Google.

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  • 29 juillet 2015 - 13 h 32 min

    Le succès des jeux Android repose uniquement sur la prise en charge des gamepad. Le jour ou tous les jeux du Play Store seront compatible avec les Gamepad, alors il n’y aura plus aucune barrière au succès.
    Car il y a de très bon jeux sur Android (DuckTales Remastered par exemple), mais ils sont souvent quasi injouable car uniquement compatible au tactile.

    Ils attendent quoi pour rendre compatible les jeux avec les gamepad ??? Car actuellement ils se comptent sur les doigts d’une main (Buggy beach etc…). Ça ne doit pourtant pas être bien compliqué pour les développeurs…

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  • 29 juillet 2015 - 13 h 37 min

    @Sofiane: Le soucis pour un dev’ c’est de savoir quel est le gameplay lié au jeu.
    Si celui-ci repose sur le tactile, il est normal de ne pas avoir de gameplay pour un gamepad.
    Maintenant il est bien souvent possible d’avoir un double gameplay, mais il engendre des différences de performance entre les joueurs, donc il faut gérer cela pour avoir moins de frustration chez les joueurs.

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  • 29 juillet 2015 - 13 h 40 min

    Pour ma part les console de jeu Android, aucun avenir.
    Puis franchement je n’en vois aucun interet, si je veux jouer, je prend une console, la au moins j’aurais un véritable jeu.
    Quand je lis certains dire que tu as de très bon jeux sur Android…. mouais… faut franchement pas être difficile, c’est très bien pour une tablette ou un smartphone mais sortie de la…. aucune comparaison possible avec l’univers des jeux console ou pc.

    Moi je veux juste une box android avec Kodi capable de tout lire, en vidéo et en audio et bien sur pour un prix très correct.
    J’ai pas encore trouvé quelle modèle prendre.

    Le reste…. je préfère une véritable console ou un PC.

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  • 29 juillet 2015 - 13 h 42 min

    @Pote: Ce que je reproche à Ouya c’est de ne pas avoir tenu la promesse de départ qui était bonne : Montrer l’intérêt du jeu Android indépendant sur une plateforme low-cost (99$) qui visait le grand écran.

    Ils ont eu l’engouement, le public, l’attention des médias mais on tout fait pour transformer l’or en plomb. Ils auraient du aller de l’avant, chercher les bons partenaires, injecter massivement du pognon dans le dev ou l’aide aux dev. Ils ont fait tout le contraire : Verrouiller les développeurs, annoncer des sommes importantes en échange d’un étranglement financier, se sont mis a modifier leurs conditions d’acceptation sur leur store de manière a récupérer les jeux issus du Play Store en vrac …

    Il était évident qu’ils n’allaient pas pouvoir suivre niveau hardware en la jouant solo, ils ont donc abandonné le hardware. Il était évident qu’ils n’allaient pas pouvoir attirer les foules avec u parc de machines installées trop faible. Ils ont donc également perdu les dev et le public.

    Si Ouya avait gommé son amour propre au profit de son concept ils se seraient glissé dans un autre modèle, pourquoi pas un systeme de financement participatif de jeux ou d’adaptation au manettes pour la Ouya ? Ca serait moins rentable mais ca aurait eu un vrai impact…

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  • 29 juillet 2015 - 14 h 09 min

    @Pierre LECOURT:

    Je ne pense que l’échec relatif de la Ouya incombe aux décisions prises. Tout est parti en fait du mauvais « buzz » lié aux problèmes matériels de la manette et à la mauvaise communication autour. Trop tard, le mal était réalisé. On le voit avec la Xbox One à quel point il n’est pas aisé de retourner une situation mal partie. Mais faut savoir raison garder. Avec la Ouya, il n’était pas question de vendre des millions d’exemplaires ni même de rivaliser avec les consoles traditionnelles. Et puis remettons dans le contexte calendaire (2012/2013), la fenêtre de tir était trop juste, alors que les nouvelles consoles allaient sortir, attirant à elles toute l’attention (sans oublier les Steam Machines). Sans oublier un Tegra 3 un peu limite. La vérité, c’est que les possesseurs de la Ouya ont été majoritairement satisfait de celle-ci avec de multiples usages possibles. Mais surtout, son concept a été validé par des acteurs bien plus gros (Ali Baba, Amazon, Nvidia, Google, Xiaomi, etc). C’est vers eux qu’il faut se tourner pour envisager l’avenir du jeu Android. Et je pense bien qu’on est au tout début de quelque chose.

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  • 29 juillet 2015 - 14 h 30 min

    @Sofiane:

    DuckTales Remastered qui existe aussi sur windows avec un très bon support des manettes ^^

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  • 29 juillet 2015 - 14 h 34 min

    @Pote: Je suis plutôt d’accord avec toi. MAis je pense que les décisions prises n’ont pas été les bonnes…

    Problème de manette ? Combien d’heures de développement pour créer un outil interne au moteur qui prendrait nativement et parfaitement en charge les manettes XBOX ou PC ? Seulement voilà, connaissant les prix d’achat d’une manette en Asie en grosse quantités, le nerfs de la guerre était là. LA Ouya ne rapportait pas grand chose, les manettes beaucoup plus (d’où une grosse campagne de com’ dessus d’ailleurs).

    Ok le relais a été pris et encore une fois je suis d’accord, le mérite de la Ouya a été de montrer qu’il existait un public. Son défaut et de ne pas avoir su s’interfacer entre ce public et des acteurs plus gros. Le virage a été pris avec Razer et Mad Catz et d’autres en Asie mais bien trop tard. Ouya aurait pu être un label de qualité avec un regard critique et indépendant et un écrémage des revenus servant a réinjecter de l’argent dans des developpemnts solides.

    Je crois que le fond du problème de la Ouya c’est d’avoir rêvé startup avec un gros rachat bien juteux apr Google ou Ali Baba. Gros rachat finalement réalisé par Razer pour une somme inconnue mais probablement pas pour le montant espéré par les dirigeants.

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 14 h 43 min

    @wanou: C’est le soucis posé par Ouya à une époque. Les dev pouvaient recuperer des sous auprès d’Ouya en proposant un jeu en exclu sur la plateforme pour 6 mois. Mais le montant récupéré était pas assez important pour compenser les ventes potentielles sur une autre plateforme.

    Entre un produit dispo sur Steam ou sur les univers des consoles modernes et sur Ouya, il fallait être taré pour choisir de s’enfermer sur Ouya. Pas assez de machines en place. Si Ouya avait été aussi un store sur le Google Play comme la TegraZone a une époque ou si il avait eu la force d’Amazon pour proposer sons store pourquoi pas.. Mais je ne suis pas sur qu’Amazon soit gagnant dans l’opération financièrement parlant.
    A l’époque de la confession du papa de Towerfall, 7000 ventes Ouya sur 33 000 ventes au global (Steam et PS4 incluses. Sachant qu’il a été le jeu le plus vendu sur Ouya) Et combien aujourd’hui ? Je doute qu’il y ait eu beaucoup plus de ventes sur Ouya alors que le jeu ds’est tres bien vendu sur Steam…

    La visibilité proposée n’était pas suffisante pour imposer ce modèle.

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 15 h 57 min

    C’est pour cela que je n’ai jamais trouvé de Tron ?!!! Si elle a été annulée, forcément !

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 19 h 10 min

    Si il reste une chose sûre en matière de vente de matériel c’est qu’il faut partir à point .

    OUYA avait une idée de matériel pas vraiment les moyens de ses ambitions .

    Une grosse erreur de marketing aussi que de fabriquer un produit fermé .

    Un bon Android de chez Google et non point un Android bridé cela aurai augmenter les ventes .

    Reste il est vrai que vendre 100 euros cette console c’est pas forcément gagner de l’argent avec les ventes .

    Je pense pourtant que l’intérêt d’Android reste surtout dans les divers émulateurs d’anciennes consoles et d’anciens ordinateurs .

    Une machine pouvant faire office de machines rétros à sa chance d’être achetée .

    Je pense que le joueur fortuné joue plutôt sur un PC ou une console Next Gen .

    Reste qu’il y a aussi des jeux Android qui son sympa et que l’on aimerai jouer avec une manette et pas en tactile.

    Entre émulateurs et bon jeux Android ,il existe une place pour une petite console de salon .

    Reste que Ouya c’est planté dans son concept en vendant un matériel limité pour un usage par monsieur tout le monde .

    Perso ,j’ai pas besoin d’un processeur NVIDIA et l’achat d’une console Android de salon reste avant tout limité à un usage d’emulateurs et de jeux de tir ou RPG .

    Mettront qu’au pire cette console puisse me servir à surfer et à regarder quelques vidéos .
    Dans ce cas ,le prix ne devrai excéder 150 euros d’où l’exclusion de nombreux processeurs ARM trop haut de gamme .

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  • 29 juillet 2015 - 19 h 48 min

    Un peu de prospective, seulement 3 ans entre la Ouya, égale ou inférieure à la PS2 et la Shield Android TV, 50% d’une Xbox One. Et cela dans une fourchette tarifaire de 99/199 euro/dollars. Je vous laisse imaginer ce qu’on pourrait avoir dès 2017 et 2018… Les jeux, dont les triples A du moment, sortiront naturellement, technologie aidant.

    Je ne doute pas des ambitions à moyen ou long terme d’acteurs comme Amazon, Nvidia ou Google.

    Lorsqu’en 2018 (+/-) se posera la question de la nouvelle génération de consoles traditionnelles, le choix d’ alternatives de jeu vidéo dans le salon type Android ou encore Steam Machines se posera. Surtout que rien ne dit qu’il y ai encore une génération en dure, Sony misant beaucoup sur le streaming et MS pourrait délaisser une Xbox unique au profit de « Windows machines » afin de contrer Valve et Android justement.

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 22 h 35 min

    @Pote: C’est toujours le même soucis, le serpent qui se mord la queue… Qui va payer les X centaines de milliers d’euros pour porter un jeu PC récent sur console Android ? Sachant que :
    1 C’est super facilement piratable.
    2 Le parc n’est pas mûr
    3 contrairement à ce que le monde crois, le parc n’est absolument pas du tout homogène et que les machines qui pourront faire tourner le jeu ne sont pas énormément vendu.

    Pour que cela marche il faut que la recette qui a permis à Sony de sortir sa PSX et Microsoft de sortir sa XBox soit remise en marche : Payer des studios de développement une fortune (des millions de dollars) pour un jeu absolument exclusif pour des années. Un jeu absolument neuf, sans rival, qui donne envie de casser sa tirelire tout en vendant un materiel en dessous de son prix de fabrication afin ‘établir une base de clients.

    Qui peut faire ça ? Google peut être ? Alibaba et Amazon aussi mais avec les gros yeux des actionnaires… Personne en fait car le jeu n’en vaut pas la chandelle pour le moment. Surtout avec la violent risposte d’un Streaming qui se prépare e qui continuera de laisser une grosse v=barrière technique entre les jeux PC/Console et les jeux mobiles.

    Lorsque le streaming sera là, je veux dire en rayon chez Leclerc et pas via abonnement bizarre à un site en Franglais, la frontière n’existera plus. Le jeu ne dépendra plus d’un hardwar mais d’un abonnement et quelque soit le materiel, il n’y aura que le débit qui comptera. Le débit et le compte en banque pour payer les frais d’un abonnement à ce robinet magique de contenus. XBox et PS4 seront du passé. Il y aura à coup sûr un robinet Microsoft, un robinet Sony, un robinet Steam et ptet un robinet Google ou Nvidia qui sait.

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 22 h 46 min

    @Pierre LECOURT:

    Pourtant Pierre, ce que tu décris là correspond à Windows et dans une moindre mesure, Linux. Alors pourquoi Android ne pourrait-il pas entrer dans le le même cercle vertueux ?

    Pas besoin d’exclusivités puisque c’est un OS ouvert au niveau software comme hardware, autant que Windows et Linux. Android, ce n’est rien d’autre que le nouveau Windows. Sauf qu’il ne vient pas des bureaux et des tours grises austères mais de la mobilité.

    Répondre
  • 30 juillet 2015 - 6 h 26 min

    @Pierre LECOURT: Sans parler du fait que le parc Android (et peu ou prou la même chose en face) est peuplé de personnes nourries au gratuit… ou à des prix dérisoires.

    Le casual gaming a changé la donne, meme l’arrivée du streaming ne changera pas tant que ça les choses, à mon avis. On a des étoiles filantes, à la Angry Birds, Farmville, Candy Crush, un petit milliard de bénef pour un investissement moindre (comparé à un Assasin’s Creed) et puis s’en va… en attendant le prochain.

    Et meme la, 70% des joueurs ayant dépassé le niveau 450 n’ont pas payé un centime !

    Le modèle du jeu vidéo lancé par nos Atari/Amiga, dont le modèle console est une extension, est à l’agonie, je pense. Je pense que la question de la plateforme (PS4/Ouya/Box ADSL/XBox…) est complètement désuète, nous sommes très très peu à vouloir acheter une machine à jouer, alors qu’on a déjà des machines à tout faire dans la poche / sur nos bureaux.

    Répondre
  • 30 juillet 2015 - 12 h 32 min

    @izaref: Il y aura toujours un marché pour du jeu aux contrôles physique. Même si celui ci pèse moins que le jeu tactile, il est suffisamment important pour être profitable.

    Répondre
  • 30 juillet 2015 - 19 h 55 min

    Le marché du jeux pas cher marche sur Android pas sur une PS-3 ou une X 360 .

    Sur Android personne n’ose payer plus d’une quinzaine d’euros un jeux dématérialisé ,un prix moyen de 4 à 10 euros .

    Sur PlayStation ou Xbox ,le dématérialisé coûte pas beaucoup moins cher que le jeux sur support .

    De plus ,Android est censé être compatible d’une version à l’autre question applications .

    Une Xbox n’est plus compatible avec les jeux de la génération précédente comme chez Sony d’ailleurs .

    Le marché ne semble pas vraiment prêt à évoluer sauf si un jour Sony ou Microsoft sont capable d’offrir des jeux pas chers en version virtuelle .

    Reste à savoir si un studio à aujourd’hui intérêt à ne vivre que pour Sony ou Microsoft .

    Un autre problème se pose aussi ,l’impossibilité de passer d’une machine à l’autre pour jouer .

    Certe si demain le smartphone Windows sert aussi à jouer sur le PC ou la Xbox sur un même jeux ,le choix des clients sera différent mais pour l’instant le client reste limite à une machine pour chaque applications .

    Un smartphone n’est pas encore complémentaire d’une console de jeu ni d’un ordinateur en matière ludiques .

    Répondre
  • 30 juillet 2015 - 21 h 55 min

    L’objectif des éditeurs est de vendre des licences au plus grand nombre. Puis ils passent par les contenus DLC pour faire «vivre» les ventes pendant un temps.
    La rétrocompatibilité n’aide pas les acheteurs à acquérir la dernière console. Dans un monde où la consommation règne, ils est plus facile d’acheter, contrairement à l’époque de la Super NES, que tout le monde ne pouvait pas acheter. C’est d’ailleurs pour ça que Nintendo et Sega sortaient leurs titres phares sur leurs anciennes consoles (Street Fighter sur NES, Bare Knuckle ou Sonic sur Master Sytem, …).
    Bref Ouya, ça a promis, ça n’a pas assez tenu ses promesses par rapport au buzz, les journalistes l’ont fait savoir, et les gens ont laissé tomber.

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  • 30 juillet 2015 - 22 h 01 min

    Erratum : Street Fighter II sur Game Boy.

    Répondre
  • 10 août 2015 - 15 h 01 min

    @Pote:

    Juste qu’il y a une semaine environ, les consoles étrangères : Sony, Nintendo et Microsoft en tête n’étaient pas en vente libre en Chine, donc normal que les consoles Android y soient reines !

    Répondre
  • 11 novembre 2015 - 17 h 51 min

    […] moins que ? A moins que le rachat l’été dernier de la plateforme Ouya par la marque soit l’outil nécessaire pour le lancement d’une console alternative proposant un […]

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