LowRISC : Vers la création d’un processeur Open Source ?

Un des paradoxes du mouvement Open-source qui publie totalement son code afin que tout un chacun puisse se l’approprier et le modifier pour répondre à ses besoins, c’est qu’il se base sur une architecture matérielle souvent à l’opposé de cette ouverture. LowRISC se veut être le premier processeur ouvert et totalement documenté.

C’est un peu comme construire une tour sur des fondations peu solides ou en mouvement, la Tour de Pise du monde libre, la quasi totalité du code Open source documenté et disponible repose sur une base souvent des plus opaques. La raison est à peu près la même que pour les autres types de logiciels : Si l’on ne documente pas ses sources, c’est avant tout pour des raisons de sécurité industrielle; documenter c’est offrir aux autres, aux concurrents, la possibilité de copier.

Un projet comme la carte Raspberry Pi se base sur une des puces les plus ouvertes du marché, un vieux modèle que Broadcom a petit à petit ouvert au monde libre sans toutefois libérer la totalité de ses arcanes profondes. Certains éléments demeurent opaques et protégés et seul un travail long et fastidieux de rétro-ingénierie permet d’en profiter.

Robert Mullins

Un des co-fondateurs de la fondation Raspberry Pi, Robert Mullins (ci-dessus), s’est donc engagé à concevoir un processeur totalement Open Source, totalement ouvert et documenté ce qui a donné le projet LowRISC. Cette puce serait bien évidemment accompagnée à ses début d’une carte de développement afin de commencer a travailler dessus mais, à terme, l’idée est de proposer un processeur à tous les fabricants en ayant besoin.

RISC-V

Le travail est titanesque, concevoir un processeur n’est pas une mince affaire, aussi il ne faut pas s’attendre a voir cette puce déboucher sur quelque chose de valable avant plusieurs années. Le projet LowRISC se base sur un SoC à l’instar des productions ARM : Tout serait intégré au coeur de la puce, la partie logique de calcul, la gestion graphique et le contrôle des entrées et sorties. Le tout suivrait l’architecture RISC-V en 64 bits pour produire des processeurs capable de fonctionner entre 500 MHz et 1.5 GHz. Le prix des puces devrait être assez bas même si il ne sera probablement pas aussi compétitif que des concurrents plus performants. Le but à atteindre étant de commercialiser des processeurs à 10$ pièce.

Risc-V Prototype

Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas de fabriquer des concurrents des puces ARM de dernière génération, pas plus que de venir égratigner des géants comme AMD ou Intel. L’idée est de proposer des processeurs documentés dont l’utilisateur final pourrait épuiser les ressources à leur plein potentiel pour correspondre à ses besoins. On l’a vu avec la Raspberry-Pi et un logiciel comme XBMC, un processeur antédiluvien tournant à 700 MHz peut parfaitement donner du fil a retordre à des puces plus puissantes pour des usages multimédia. Le code d’XBMC a été adapté du mieux possible à la puce de manière à profiter de chaque milligramme de performance disponible. LowRISC pourrait permettre la même symbiose entre logiciel et matériel.

De nombreux acteurs ont déjà indiqué vouloir participer au projet, L’Université de Cambridge est affiliée ainsi que plusieurs personnalités comme des développeurs de la fondation Raspberry-Pi. D’autres entités apporteront un soutien technique à ce nouveau projet dont Google ou OpenRISC.

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20 commentaires sur ce sujet.
  • 26 août 2014 - 13 h 05 min

    Super intéressant comme article.

    Répondre
  • 26 août 2014 - 13 h 25 min

    Ok donc ont peut voir ce projet comme le futur rabsperry pi !

    Répondre
  • 26 août 2014 - 14 h 12 min

    « Le code d’XBMC a été adapté du mieux possible à la puce de manière a profiter de chaque milligramme de performance disponible. »

    oui enfin, c’est surtout que derrière il n’y a pas besoin de 4G de ram, 40 sur disque et un truc a 3ghz pour ouvrir notepad …

    Répondre
  • 26 août 2014 - 20 h 44 min

    Pourvu que ce projet rencontre un grand succès… Peut-être la brique fondamentale d’un monde numérique vraiment libre.

    J’en rêve… Un monde sans bootloaders signés, sans pilotes précompilés, un monde où chacun pourra installer le système de son choix sans se farcir les tonnes de ‘blackbox’ d’un windows…

    Répondre
  • 26 août 2014 - 22 h 55 min

    Il existe déjà des processeurs libres même multi coeurs à programmer sur des fpga.

    Répondre
  • 27 août 2014 - 8 h 13 min

    @baldarhion

    Oui super. Comme cela plein de system zombie et autre troue de secu.
    Oui oui franchement vivement que ca arrive :)

    Répondre
  • 27 août 2014 - 10 h 13 min

    @Baldarhiond:

    Bin il faut penser aux utilisateurs qui ne sont pas geeks confirmés.

    Je n’ai ni l’envie ni le temps d’aller au CNAM faire 3 ans d’étude d’ingénierie pour apprendre à compiler un noyau, corriger des drivers, adapter l’UI, scripter l’environnement juste parce que c’est libre. Parce que dans ce cas, pour moi, ce sera une prison.

    Ma liberté est d’avoir le choix. Donc oui pour une plateforme libre pour ceux qui le souhaitent si dans le même temps ils n’imposent pas leur vision de la liberté aux autres!
    Juste mon avis..
    :)

    Répondre
  • 27 août 2014 - 12 h 49 min

    @aiRVB:
    je veux bien des exemples (je me suis toujours demandés combien coûtai ces proc et leur « puissance/gravure »).
    cela sert à l’élaboration de puce ASICs non ? (j’ai aussi du mal à imaginé le coté « programmable » d’un CPU physique ! )

    d’ailleurs à quelle gravure pourraient t’ils produire leur SoC ?
    je crois que RaspPi est gravé en 45nm…

    Répondre
  • 27 août 2014 - 13 h 49 min

    @DotNet

    Il me semble que votre vision du libre est pour le moins réductrice :
    « @Baldarhiond:
    Bin il faut penser aux utilisateurs qui ne sont pas geeks confirmés.

    Je n’ai ni l’envie ni le temps d’aller au CNAM faire 3 ans d’étude d’ingénierie pour apprendre à compiler un noyau, corriger des drivers, adapter l’UI, scripter l’environnement juste parce que c’est libre. Parce que dans ce cas, pour moi, ce sera une prison. »

    Votre raisonnement laisse entendre que le choix du Libre c’est le choix de la complexité par opposition aux choix du propriétaire qui serait celui de la simplicité. Ça n’a rien d’un évidence. Et si on se place sur le (très) long terme, c’est parfaitement faux (à moins qu’on imagine que, par nature, les interfaces et fonctions des OS ou des logiciels devraient perpétuellement évoluer).

    Pour prendre une métaphore, ce que vous exprimez revient à dire : je ne cuisine *que* des recettes prises dans des livre de cuisines, les autres, c’est trop compliqué ! (Sous-entendu : il manque des détails, ce n’est pas très bien écrit, le papier est moins bon, …) Ce n’est pas forcément faux à un instant donné, mais c’est certainement excessif.

    Ensuite, et pour conclure, le message auquel vous répondiez ne souhaitait pas la disparition de tout ce qui n’était pas libre, mais espérait la disparition de certains artefacts actuellement indispensables.
    (Je pense qu’il faut lire « pilotes propriétaire » plutôt que « précompilés », on pourrait ajouter aussi « firmware propriétaires » souvent « indispensable » sur une machine linux)

    Répondre
  • 27 août 2014 - 14 h 27 min

    @Christophe:

    Merci pour votre réponse. Vous l’avez dit, je réagissais à un message d’un partisan des solutions Libres qui emploie ces termes:
    « J’en rêve… Un monde sans bootloaders signés, sans pilotes précompilés, un monde où chacun pourra installer le système de son choix sans se farcir les tonnes de ‘blackbox’ d’un windows… »

    C’est cela qui laisse entrevoir la complexité d’un monde qui nous est interdit à Mme Michu et moi-même. En ce sens, me faut-il être inégnieur système pour comprendre de dont on parle?

    Et votre réponse confirme ce que je pense: une affaire de spécialistes techniques dotés de compétences qui sont loin de celles des utilisateurs y compris avancés.
    Vous même, déclarez « Je pense qu’il faut lire « pilotes propriétaire » plutôt que « précompilés » », votre incertitude quant à votre traduction admettant le caractère abscons des termes techniques employés et réservés à un public initiés.

    Pardonnez moi de me sentir plus proche de Mme Michu que de Linus Torvalds et de voir dans les propositions de certains des éditeurs de logiciels propriétaires, des produits qui me sont plus adaptés aux vus de mes petites compétences. Je reste dans ma petite réalité d’utilisateur moyens pour qui, visiblement, les experts cités plus avant n’ont cure si j’en crois les messages de mes contemporains laissés sur les forums de certaines solutions libres (ce qui ne signifie pas que les propriétaires de logiciel seraient davantage bienveillants mais il y a des contrats qu’ils nous vendent pour cela).
    Je ne parle même pas de ma spécialité et de ma profession où il n’existe pas d’équivalent en terme de logiciel (entendre par « équivalent »: produits ET services).

    La pédagogie, où plutôt l’absence de pédagogie des acteurs du monde libre ne m’incite pas à franchir le pas tant que le discours sera en opposition avec des solutions qui, bien qu’elles ne répondent pas certaines exigences comme celles sur la vie privée, me permettent depuis 30 ans d’exercer mon métier (et donc d’en vivre..)

    Donc, je milite pour l’expression Libre des utilisateurs pour qui Bootloader n’est pas une fin en soi ni même un moyen.

    Et si des éditeurs de logiciels non libres, me fournissent des outils qui, à date, me sont appropriés, cela reste mon choix libre pour le coup.

    En d’autre terme, je ne veux pas être prisonnier du libre et j’entends le rester.
    ce qui n’exclut pas d’approuver que le monde du logiciel Libre continue de se développer en parallèle.

    :)

    Répondre
  • 27 août 2014 - 19 h 13 min

    @Dotnet

    Je ne suis pas d’accord… Rien que cette semaine j’ai du dépanner trois postes windows vérolés jusqu’à la moelle.

    Et justement, Ubuntu est fait pour les gens qui n’aiment pas toucher aux entrailles de leur PC:

    à Poste équivalent (un laptop core2 DUO 2 GO ram):

    – Temps installation Ubuntu 14.04 : 20 minutes (et aucun draivers à installer, tout étant reconnu de base !!)
    – Temps installation Windows Vista : 1 heure (ben oui, il faut aller à la pêche aux drivers après la demi-heure d’installation)

    Et je ne parle pas de la nécessité d’installer les utilitaires principaux sous windows (acrobat reader, suite bureautique, anti-virus, retouche d’image…. En 20 minutes on a tout prêt à fonctionner sous Ubuntu (logiciels compris…)

    Plus personne ne recompile de drivers ou de noyaux sepuis bien longtemps. Les mise à jour Ubuntu fournissent des noyaux précompilés et ne demandent RIEN à l’utilisateur (à part le mot de passe bien sûr)

    Bref, Linux est tout à fait compatible avec un utilisateur novice. Seule la méconnaissance fait du tort à Linux.

    Ensuite on pourrait parler du prix des licences microsoft pour serveurs qui sont clairement abusives (et je ne parle pas des contrats de maintenance….)

    Bref, Dotnet, essayez un jour Ubuntu et vous verrez que c’est d’une simplicité enfantine. Jamais besoin d’utiliser la ligne de commande.

    (Je pourrais aussi parler de la gentillesse de windows (toute version) qui écrase le bootloader de tout autre système, du fait que l’arrêt de windows 8 peut poser problème dans un parc informatique (et oui, quand vous cliquez sur arrêter, le PC ne s’arrête pas vraiment laissant le système de fichiers dans un état plutôt merdique du point de vue d’un administrateur.)

    J’ai un dual boot Ubuntu/Windows 8.1 sur ma machine au cas où certains auraient des doutes sur ma connaissance de windows ;) Pourquoi windows 8.1 ? Pour les jeux qui ne tournent pas sous wine. (et pour les personnes qui hésitent à passer à Linux à cause de la suite Microsoft Office, sachez qu’elle tourne à merveille sous Linux avec Wine (et très simple à installer aussi).

    Si la gendarmerie a migré tout son parc sous Linux, c’est bien que windows :
    – coûte très cher
    – est peu sécurisé de par sa nature Closed Source
    – Demande des configurations puissante (Dans le cas de Linux, sur une machine un peu dépassée, il y a toujours la possibilité d’installer un environnement moins demandeur ;))

    Répondre
  • 27 août 2014 - 20 h 20 min

    @Baldarhion

    Merci pour cette longue réponse. C’est précisément cela que je reproche aux défenseurs du libre:
    Vous me paraissez être certain, convaincu que les gens qui ne sont pas sous Linux sont soit des imbéciles soit des ignorants.

    C’est vous qui employez des termes inintelligibles pour le commun des mortels et c’est bien la preuve que vous ne cherchez pas à vous faire comprendre de lui mais de vos amis spécialistes.
    Dire ensuite que c’est faux, c’est juste de la mauvaise foi.

    Je n’utilise pas de solution Libre par choix. Et j’ai déjà eu ici ce débat qui ne mène à rien: vous me lisez pour me contredire par pour me comprendre.

    Et sincèrement, prendre comme exemple une installation Trusty Tah de 2014 vs Vista de 2009? Nous prenez vous pour des sombres imbéciles?

    Allons, voilà encore (et toujours) les raisons qui ne me poussent pas vers le Libre: vous cassez du Windows avec un plaisir non dissimulé et vous ne défendez que votre point de vue sans jamais comprendre celui de Mme Michu ou de moi-même.

    Alors, sauf si vous vous engagez à venir gratuitement chez moi (c’est moi qui m’occupe de la maintenance de machines) vous occuper de toutes mes machines que vous passerez sous Linux (attention, j’utilise ces machines pour mon job et je suis freelance) avec un support réel, oui je veux bien vous écouter. Sinon, laissez moi avec Ms qui, à date, fait le job.

    :)

    Répondre
  • 28 août 2014 - 8 h 23 min

    Et bien il semblerait que ma réponse ait été effacé.
    Tant pis.
    :)

    Répondre
  • 28 août 2014 - 8 h 59 min

    Toujours impayable ce dotnet … le pro MS, logiciel proprio qui s’inquiète de sa liberté si jamais quelques pc venaient à passer au travers de la vente liée …

    enfin, si tu as 5 mn, regarde http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

    Répondre
  • 28 août 2014 - 11 h 17 min

    @DotNet:

    Réponse intéressante.

    Je note deux choses frappantes :
    * L’assimilation « du libre » à « la communauté des développeur du libre ». En soit, c’est assez discutable. Ensuite, il ne fait pas de doute qu’une partie de ces développeurs n’est pas très accueillante. Mais ce n’est pas un problème *du* libre. C’est plutôt une problème *pour* le libre. :-)
    * Je cite : »En d’autre terme, je ne veux pas être prisonnier du libre et j’entends le rester. » Euh, je crois que ce n’est pas encore une menace ! Et ensuite être prisonnier du libre, c’est un peu comme être enfermé dehors, ça prive de quelques options, mais ça en laisse tout de même un paquet ! :-)

    Ensuite, à la différence du modèle « propriétaire », le libre n’enferme personne n’interdit pas d’utiliser autre chose. Ainsi, il n’y a pas, à ma connaissance, d’outil type verrouillage du bootloader qui impose de charger un système libre, ou de format de film qui ne peut être vu sur un système non-libre !

    Bref, je crois qu’on peut tous être rassurés, nous ne sommes pas menacés par le « tout libre ». :-D

    Répondre
  • 28 août 2014 - 11 h 39 min

    @DotNet:

    « Alors, sauf si vous vous engagez à venir gratuitement chez moi (c’est moi qui m’occupe de la maintenance de machines) vous occuper de toutes mes machines que vous passerez sous Linux (attention, j’utilise ces machines pour mon job et je suis freelance) avec un support réel, oui je veux bien vous écouter. Sinon, laissez moi avec Ms qui, à date, fait le job. »

    Ce que je ne comprends pas avec toutes ses analogies avec Madame Michu, c’est que vous semblez être compétent avec MS et Windows ? Mme Michu, la pauvre, elle n’y comprend rien !

    Mon expérience est qu’il n’est pas plus difficile d’utiliser Linux que windows ou même MacOs… sauf si on *prétend* ne rien connaître, mais qu’on essaie à toute force d’utiliser sous Linux les réflexes acquis sous Windows.

    Il est tout a fait respectable de bien connaître Windows et d’avoir des difficultés (frustrations) en essayant linux. Et que ceci constitue une justification respectable pour rester dans cet environnement. Mais il est important de reconnaître la connaissance de windows qui a été *acquise*, et qui n’est certainement pas celle de Mme Michu.

    Il est raisonnable pour un expert de windows d’estimer que si *lui* a du mal avec Linux, Mme Michu aura encore plus de mal ! Mais c’est faux. Un enfant, ou quelqu’un n’ayant pas de compétence n’aura pas plus de difficulté (pour l’un ou l’autre des systèmes).

    Répondre
  • 28 août 2014 - 16 h 23 min

    @dotnet : vous vous méprenez sur mes intentions… Je suis critique envers windows car j’en ai ras le bol de remettre sur pieds des systèmes entiers infestés de virus.

    Vous dites que j’emploie un vocabulaire complexe, j’en suis désolé et suis prêt à répondre à toute question.

    Le soucis de windows est que c’est un système justement trop permissif pour le laisser entre toute les mains. Je suis désolé de le dire mais sans un antivirus m^me un utilisateur averti peut avoir des problèmes.
    Exemple : l’élévation de privilège (le fait qu’un programme puisse accéder à tout le système) sous windows est une vaste plaisanterie… Il suffit de cliquer sur un petit bouclier et hop l’utilisateur donne les droits à n’importe quel programme. Pourtant Vista était parti sur de bonnes bases concernant ce point.

    Et une fois encore je maintiens que l’utilisation et la maintenance d’Ubuntu est beaucoup plus simple que celle de windows pour un utilisateur néophite.

    Franchement, essayez un jour au moins par curiosité Ubuntu (avec une clef USB bootable on peut même l’essayer sans l’installer (bon ceci dit, dans ce cas tenez compte du fait qu’une clef USB n’aura pas les mêmes performances qu’un disque dur hein :) )

    Mais ne voyez aucun anti-microsoft primaire dans mes propos. Mes griefs sont justifiés et je suis réellement excédé que quand on paye un contrat de maintenance microsoft aucune aide n’est fournie pour les systèmes mixtes tandis que chez Canonical (Ubuntu) et RedHat on vous aidera volontiers. Aucun problème sous Unix pour voir un système Microsoft… l’inverse est un peu plus complexe.

    Et à côté de ça, ce que je reproche à Microsoft est de ne pas être à l’écoute de ses clients. Et ça c’est le mal pour une entreprise.

    Répondre
  • 28 août 2014 - 16 h 33 min

    @Christophe
    je vous laisse apprécier le commentaire de Toto qui exprime à lui seul le ressenti que je peux avoir. Là où je ne suis pas contre l’utilisation des outils du Libre lui est, à contrario contre celle de logiciels propriétaires. Pourquoi? On ne sait pas. Il faut y voir une posture idéologique sans doute?

    Voilà précisément ce que j’exprime: l’arrogance du sachant (auto-proclamé hein parce que Toto..bref) vs le pauv’mec qui paie encore des licences d’utilisation à MS (pardon M$).

    Là où la critique du modèle propriétaire est acceptée (voir justifiée), celle du Libre est exclue (voir interdite).

    Et même, comme illustration du malaise autour de la question de la non utilisation des outils du Libre:
    M’avez-vous, tous, seulement une seule fois, demandé pourquoi j’utilise des outils propriétaires (dans l’exercice de ma profession) et lesquels?

    Le fait même de ne jamais avoir posé cette question exprime tout le désintérêt que vous affichez à l’égard des utilisateurs plus ou moins avancés dont nous sommes des échantillons Mme Michu et moi même.
    Cela ne vous intéresse pas de savoir pourquoi c’est Windows qui est installé chez moi plutôt que Debian?
    Non, visiblement vous le savez.

    Au lieu de balancer des lieux communs, dont certains sont tellement galvaudés qu’ils décrédibilisent complètement votre propos, vous ne vous intéressez pas ceux qui pourraient utiliser du logiciel Libre et qu’ils ne le font pas? Leurs motivations, leurs cas d’utilisateurs, leurs activités etc etc?

    Vous pensez réellement que nous sommes complètement désinformés et que c’est juste pour cela que nous restons sous Windows?

    Ce simple intérêt pour notre utilisation de l’outil informatique, pourtant élémentaire afin de proposer un produit qui correspond à un besoin vous l’éludez!
    Pire, vous y répondez (Cf Baldarhion) à ma place laissant alors sous-entendre que vous savez mieux que moi ce qui est bien ou pas pour moi.
    Et ce qui est bien, c’est l’utilisation des outils du Libre et dans cette logique binaire, ce qui est mal (voir le Mal) est le logiciel propriétaire.

    Alors encore fois, faite preuve d’un peu plus d’humilité, rangez les arguments fallacieux à la cave, ouvrez vos yeux et tendez vos oreilles: on devrait avoir des choses à vous dire qui pourraient même s’avérer être utilises au développement des idées autour des logiciels libres.

    @toto
    http://en.wikipedia.org/wiki/Microsoft_Roslyn
    (sans rancune)

    Répondre
  • 28 août 2014 - 21 h 21 min

    dotnet, tu es tellement ds la caricature que je te chambre un peu .. et tu le sais

    Répondre
  • 28 août 2014 - 23 h 53 min

    @toto:

    J’adore ton sens de l’humour.. Venant de toi, expert en caricature, je prends cela comme un compliment.
    :)

    Répondre
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