A l’intérieur des montres Android Wear

Anandtech nous propose une vision des entrailles des 2 montres connectées sous Android Wear actuellement sur le marché. Les LG G Watch et Samsung Gear Live sont mises à nu et exposent leurs composants.

Les clichés ont été faits dans les labos d’ARM mais sont publiés sur Anandtech. On découvre évidemment des éléments réduits à leur plus simple expression, les deux montres sont équipées du même processeur Qualcomm Snapdragon 400 APQ8026 , un ARM Cortex-A7 quadruple coeur associé à un chipset graphique Adreno 305.

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Bizarrement, les 2 montres sont facilement démontables, un comble lorsque l’on prend en compte la taille des objets face à des tablettes autrement plus spacieuses et proprement impossible à démonter.
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Un comble également si l’on prend en compte l’indice IP67 de ces montres qui peuvent résister à la poussière et à l’immersion sous un mètre d’eau  pendant 30 minutes. On reconnait ici les joints rouges du système étanche à l’eau et à la poussière autour des vis et du pourtour du châssis.

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On retrouve dans les deux engins une solution de batterie Li-Ion. La LG embarque une 400mAh en 3.8V soit une capacité totale de 1.52Wh. La solution utilisée par Samsung est moins détaillée mais il s’agit également d’une 3.8 volts. Les deux batteries sont bien évidemment au cœur du dispositif des deux montres, elles occupent beaucoup d’espace.

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Bien entendu, ces éléments sont plus informatifs qu’autre chose, on imagine mal un fabricant pouvoir réparer ce type d’objet, néanmoins il semble intéressant de savoir que certaines pièces peuvent être facilement démontées et changées comme le capteur cardiaque de la Samsung Gear Live qui est monté sur une nappe ou les deux batteries choisies par les constructeurs.

Est-ce que les constructeurs prévoient d’emblée un service après vente pour ces machines ? La possibilité de changer le bracelet et le verre de l’écran en cas de rayure ? Les montres vont être les objets connectés les plus exposés du marché, devant les smartphones qui restent souvent à l’abri d’une poche et d’une coque de protection sur mesure. Est-ce que les fabricants en ont tenu compte et leurs équipes techniques ont proposé une solution pour gérer les convalescences de ces machines et une possibilité de les remettre en forme ? Cela serait une bonne nouvelle.


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3 commentaires sur ce sujet.
  • 2 juillet 2014 - 21 h 48 min

    cool ,je suis dans la Gear Live :)

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 23 h 09 min

    « Bizarrement, les 2 montres sont facilement démontables, un comble lorsque l’on prend en compte la taille des objets face à des tablettes autrement plus spacieuses et proprement impossible à démonter. »

    Ce qui démontre, si c’était encore nécessaire, à quel point les constructeurs prennent les consommateurs pour des pigeons en transformant souvent le simple remplacement d’une batterie de tablette en véritable parcours du combattant.

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 2 h 50 min

    @CoolRaoul: ou ce qui montre que les constructeurs n’ont pas encore été très loin dans l’intégration et le design des smartwatchs (à la différence des smartphones).
    On verra dans 2- 3ans si ca sera aussi facile à démonter.

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