Intel Galileo Gen 2, même processeur mais plus d’ouverture

Intel met à jour sa carte dédiée à la bidouille, la Galileo Gen 2 est une version améliorée de la première carte pensée pour la conception de machines en tout genre. Au menu, pas de réelle évolution de performances mais une amélioration de l’interface.

Compatible Arduino, la nouvelle Galileo Gen 2 sera commercialisée à 60$. Un prix très bas qui se situe dans la logique de ce type de cartes. On n’est pas ici face à une solution qui sera capable de se transformer en véritable ordinateur d’appoint mais bien dans une carte dédiée à la bidouille et à la création.

Intel Galileo

Le moteur reste le même que le précédent, la Galileo Gen 2 est architecturée sur un SoC Intel Quark X1000 cadencé à 400 MHz conçu autour des instructions du Pentium. Pas la puce la plus récente de la gamme chez le concepteur donc mais un engin capable de faire tourner des instructions x86 sans consommer outre mesure. La mémoire vive est toujours de 256 Mo de DDR3.

Intel Galileo Gen2

On garde une assez belle connectique distribuée, comme sur la Rasberry Pi B+, sur 2 côtés de la carte seulement : Un port mini-PCIe est présent, un jack Ethernet 10/100, un lecteur de cartes MicroSDHC, un port USB host et un port USB 2.0. La carte dispose toujours des interfaces de dialogue avec la norme des ARDUINO pour travailler facilement toutes sortes de projets.

Intel Galileo

Intel a rajouté des éléments réclamés par les bidouilleurs travaillant sur la carte :  un port USB UART délivrant du 3,3V par exemple pour communiquer avec d’autres solutions externes. Un contrôleur PWM 12 bits est désormais présent pour des conversations analogiques avec son environnement. Les tensions et voltages électriques de la carte ont grandement été améliorés pour permettre plus d’amplitude de contrôle, des points importants pour permettre de manipuler plus facilement des cartes externes.

Reste que la solution d’Intel va avoir fort à faire pour lutter contre les cartes bien implantées en ARM que sont les Raspberry Pi et leur énorme communauté.


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3 commentaires sur ce sujet.
  • 21 juillet 2014 - 13 h 00 min

    Nikél,on va pouvoir faire tourner DOOM 2 sur stéroïdes :))

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  • 21 juillet 2014 - 15 h 42 min

    L’avantage peu être de disposer d’outils non compilé (compilables) sous un Linux ARM.
    Je pense surtout à certains firmwares de matos proprios (cartes TNT par exemple) qui ont du code fermé et dispo uniquement en x86.
    Si il faut faire du dev’ pour du matos fermé ça peu bien aider ce genre de carte.
    Maintenant je pense que les cartes ARM sont plus intéressantes si l’on reste sur du matos libre ou disposant de drivers libres dispo.

    Un gros avantage tout de même, ces connecteurs femelles sur la carte c’est ce que j’aimerais avoir sur la Rpi, ça me gave de devoir passer par une breadboard pour câbler 3 pour de montage alors que tout pourrait se faire directement sur la Rpi.

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  • 21 juillet 2014 - 22 h 33 min

    Oué, fait pas le comparer à un Rasp mais plutôt le considérer comme un « super » Arduino.

    Le même IDE, des bibliothèques identiques (par exemple ETHERNET) et surtout des fonctionnalités immédiates : la RTC sur la carte, pas besoin d’ajouter un module, ethernet donc, etc…

    Alors, un super Arduino au double d’une RASP, oui, mais ce n’est pas la même chose. Du tout.

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