Asus J3455M-E, une première carte mère Apollo Lake sous Celeron J3455

Elles arrivent, cette carte mère au format mATX qui embarque une solution Apollo Lake sera probablement la première d’une longue série de solutions qui auront le double avantage d’un grand éventail de possibilités et d’un fonctionnement dénué de toute ventilation. La carte mère Asus J3455M-E proposera une solution Apollo Lake Celeron J3455 embarquée et de nombreux connecteurs dans un format traditionnel de 22.6 par 17.8 cm.

Le Celeron J3455 de  cette Asus J3455M-E est une puce de nouvelle génération Apollo Lake d’Intel, elle vient de sortir, annoncée à 107$, et dispose de 4 coeurs cadencés de 1,5 à 2,3 GHz. Elle propose 2 Mo de mémoire cache et un circuit graphique Intel HD 500 fonctionnant de 250 à 750 Mhz le tout pour un TDP de 10 Watts.

Asus J3455M-E

Une dépense énergétique assez faible pour que Asus n’embarrasse pas la carte d’une solution de ventilation active. Un simple, mais assez large, dissipateur passif vient coiffer le processeur. Une solution qui à l’énorme avantage de ne pas provoquer de bruit pour les usages courants si vous l’équipez d’un SSD, le recours à une carte graphique externe grâce au slot PCIe 2.0 X16 présent sur la carte est possible mais attention il ne semble être qu’en mode x1 ce qui limitera les possibilités d’usage.

Asus J3455M-E

La carte propose deux slots de mémoire vive DDR3 classique qui, d’après Asus, permettent de faire grimper la solution à 16 Go. Problème, d’après la fiche du Celeron chez Intel, le processeur ne supporte pas plus de 8 Go. Ce ne serait pas la première fois que l’indication d’une limitation technique de mémoire du processeur ne soit pas vraie chez Intel. Il s’agit plus, là, d’indications destinées à « aiguiller » les constructeurs et le marché que de véritables limitations. A voir à l’usage. Le stockage sera, quant à lui, assuré par deux ports SATA très classiques.

Minimachines

La connectique est bonne : Un port Ethernet Gigabit, un port VGA, un HDMI, quatre ports USB dont deux USB 3.0, un port parallèle et 3 prises jack audio. On retrouve même des ports PS/2 pour souris et clavier. La machine comporte en outre deux ports USB et USB 3.0, un port com et les éléments habituels de connexion au châssis sur la carte mère. Pas de Wifi intégré mais un slot PCie 2×0 est présent pour ajouter une carte.

Pas de date ni de tarif pour le moment.

Source : Fanlesstech et Asus

 


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15 commentaires sur ce sujet.
  • 26 septembre 2016 - 13 h 30 min

    La meme en mini itx ce serait cool

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  • 26 septembre 2016 - 14 h 47 min

    Un port parallèle ?! :-)

    Répondre
  • 26 septembre 2016 - 15 h 05 min

    @marc: Oui, ça s’utilise encore dans l’industrie. Et c’est un marché que vise probablement Asus.

    Ils ont le choix. Soit ils rajoutent un port parallèle à 1$ et ils peuvent reporter des marchés industriels de milliers de pièces. Soit ils ne le rajoutent et et ne peuvent pas même l’espérer.

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  • 26 septembre 2016 - 16 h 26 min

    Idem, j’attends de pied ferme la mini itx !

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  • 26 septembre 2016 - 16 h 40 min

    @marc:
    Oui effectivement un port // ?! À la rigueur un port Serie pour piloter des machines embarquées…
    Peut être que dans les DAB (terminaux de banques il y a encore des imprimantes // en fonctionnement?

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  • 26 septembre 2016 - 19 h 20 min

    Le marché des carte-mères se réduisant, les marques ont tendance à fusionner leurs gammes mainstream et industriel. C’est le cas pour ASUS, GIGABYTE et ECS depuis Bay Trail ;)

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  • 26 septembre 2016 - 23 h 55 min

    on voit pas mal se développer des cpu x86 avec tdp très faible, les rendant potentiellement fanless (comme cette carte là), et on a en parallèle l’explosion des solutions arm pour les petits besoins en puissance. Le fer de lance étant la gamme raspberry.

    Chaque solution a évidemment ses atouts, ses faiblesses et ses adeptes. Là n’est pas la question.

    Reste que j’ai beaucoup de mal à trouver des stats un peu pertinentes de puissance ‘globale’ (*) comparée entre plusieurs de ces cpu x86 et les différents cpu des raspberry. De quoi au moins avoir des ordres de grandeur (genre un rpi3 est grossi modo de l’accabit d’un atom machin ou d’un celeron truc).

    Quelqu’un aurait-il des liens intéressants dans ce domaine ?

    Merci d’avanace :-)

    (*) évidemment c’est pas précis et réducteur, l’un pourrait être très fort en virgule flottante, l’autre nul, mais meilleur en traitement de gros volumes de data sur certaines opérations, etc… On va dire que je parle de la réactivité globale d’un petit système desktop, ou d’un serveur linux avec quelques démons classiques lancés dessus (apache mysql php, …)

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  • 27 septembre 2016 - 1 h 03 min

    @brazomyna: En fait c’est super dur de te répondre car les apps n’ont pas le même développement. Evidemment on peut surfer avec les deux solutions mais hormis le HTML et les fonctions type multimédia, comparer le travail d’une solution x86 et d’une solution ARM au travers des applications différentes sera toujours un peu faussé. C’est pour cela que tu n’as pas grand chose a te mettre sous la dent. les rares documents qui existent sont en général assez partisans.

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  • 27 septembre 2016 - 15 h 29 min

    @Pierre Lecourt: oui et non: on a parfaitement la possibilité d’avoir deux systèmes identiques en terme de soft pour comparer. Un serveur linux avec de l’apache2 ou du mysql, php, etc sont existant ‘out of the box’ autant sur une distro ARM type raspabian qu’une distro type debian classique en x86.
    Mêle chose pour les applis desktop. On trouve autant un environnement et des logiciels en archi arm qu’x86. Suffit de voir les soft desktop encore une fois sur un raspberry.

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  • 27 septembre 2016 - 16 h 19 min

    @brazomyna: Est-ce que cela tirerait partie de l’ensemble des compétences matérielles de chaque puce ?

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  • 27 septembre 2016 - 21 h 46 min

    @Pierre Lecourt: Je ne comprends pas le sens de la question.

    A partir du moment où tu as un code source qui est compilé par un compilateur pour une architecture X ou une architecture Y, il va s’appliquer à générer un exécutable au mieux en fonction de la plateforme cible.

    Alors certes il peut y avoir quelques spécificités qui permettent des optimisations pour des choses extrêmement particulières, mais ce n’était pas le sens de ma question ici:

    – je cherchais avant tout à avoir un ordre d’idée global des rapports de puissance entre quelques CPU qu’on peut trouver dans des solutions ARM style raspberry et le ‘bas de gamme’ chez Intel pour le fonctionnement ‘courant’ d’un petit desktop ou d’un serveur.

    – pas de savoir si dans tel bench qui calcule 12 trilions de décimales de PI ou tel autre qui encode de la 8k en H265, on arrive à gagner 2% avec tel Celeron comparé à tel ARM.

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  • 28 septembre 2016 - 0 h 14 min

    @brazomyna: Ah ok, pour ces usages là. Mais là encore c’est difficile de le faire sans profiter des fonctions « particulières ». Si tu regardes par le mauvais côté de la lorgnette en ne comparant que les fonctions basiques, alors tu auras probablement des outils très semblables quel que soit le processeur choisi entre de l’entrée de gamme d’un côté t le haut de gamme de l’autre.

    Mais c’est comme comparer une clé a molette et une clé à pipe pour les utiliser en tant que marteau. Les deux fonctionnent mais ce n’est pas vraiment prendre l’outil pour ce qu’il est vraiment capable de faire.

    Prendre un ARM capable de décoder de la 4K mais pas conçu pour prendre en charge un DRM et tu te dis qu’il est nul en décodage vidéo si tu ne le teste que pour cet usage.

    Je pense que c’est le pourquoi il n’y a pas vraiment de comparaison entre les systèmes et les puces…

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  • 28 septembre 2016 - 14 h 25 min

    @Pierre Lecourt:

    « tu auras probablement des outils très semblables quel que soit le processeur choisi entre de l’entrée de gamme d’un côté t le haut de gamme de l’autre. »

    Des outils semblables oui (voir même identiques) mais des performances, non. C’était bien ça l’objet de ma question: savoir si par exemple un raspberry pi 3 qui fait tourner un petit serveur domestique (LAMP, …) va être grosso modo du même ordre de performance qu’un Atom de base, un CoreM truc, un Celeron bidule, ou un i3 machin.

    c’est comme comparer une clé a molette et une clé à pipe pour les utiliser en tant que marteau. Les deux fonctionnent mais ce n’est pas vraiment prendre l’outil pour ce qu’il est vraiment capable de faire.
    Pas d’accord: les raspberry sont très utilisés pour ces fonctions (typiquement de petit serveur domestique) ; il est par exemple énormément intégré dans les « box » domotiques qui pullulent en ce moment (et le sujet qui me préoccupe). Et dans ce cadre, il fait la même chose qu’une solution basée sur du x86, tout en apportant des arguments en matière de consommation électrique.

    Enfin bref, tant pis si de tels tests n’existent pas.

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  • 28 septembre 2016 - 14 h 49 min

    @brazomyna: Oui, pour LAMP, oui pour ldela bureautique, oui pour affiher une page web ou ouvrir un bloc note. Mais ce n’est pas l’usage classique d’un PC aujourd’hui. On veut pouvoir faire plus de choses avec. Si tu nivelles les perfs vers le basique, alors beaucoup de solutions seront identiques. Toute la gamme d’Intel est égale par exemple. de l’Atom entrée de gamme au Core i7 le plus velu, tous sauront ouvrir un bloc notes à la même vitesse qu’une Pi. Oui.

    Pour mon coup de la clé à molette ou de la clé à pipe et du marteau, ce que je veux dire c’est en plus d’être un outil lourd pouvant servir de matraque ou de marteau au même titre qu’un gros cailloux, leur existence a été conçue pour des tâches spécialisées. Ils peuvent faire marteau (bloc note) mais pour comprendre leur tarif et la volonté même du fabricant, il faut les voir aussi comme des clé à pipe ou à molette.

    La différence entre un SoC de tel type ou de tel type tiens à ses spécialisation et non pas à ses usages basiques. Comparer que les usages basiques est donc possible mais n’a que peu d’intérêt en pratique.

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  • 2 décembre 2016 - 13 h 28 min

    Il va falloir attendre le mois de février voire même le mois de mars 2017 au plus tôt pour pouvoir l’ acheter.
    Nous somme au mois de décembre et aucune boutique en France ne l’ a encore mis sur son catalogue.
    Entre une annonce ( pour faire le buzz) et la mise à disposition du produit, il peut s’ écouler entre 6 et 8 mois.
    Je voulais acheter cette mère pour Noël… tant pis.

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