Windows 10 S va débarquer sur les machines grand public à la rentrée

Microsoft, par l’entremise de Jean-Christophe Dupuy le directeur de la division Windows et Devices de Microsoft en France, confirme que Windows 10 S sera bien intégré dans le circuit classique de distribution des PC à la rentrée.

Windows 10 S c’est cette version « Simplifiée » de Windows qui a le potentiel de faire exactement la même chose qu’un Windows 10 classique mais qui limite l’installation de programmes à ceux issus du Store de Microsoft. Impossible d’installer un programme que vous avez acheté, un jeu depuis Steam ou de profiter d’un outil disponible chez un éditeur tiers qui ne l’aurait pas au préalable publié sur le Store de Microsoft.

« Windows 10 S […] C’est tout simplement un Windows 10 Pro qui ne va pouvoir faire tourner  que des applications qui viennent du store Microsoft. »

Avec Windows 10 S Microsoft met en avant la sécurité des téléchargements, et c’est un point intéressant que l’on ne peut pas leur reprocher. Le Microsoft Store permet de filtrer ce qu’il est possible d’installer. Le souci vient du filtre et de la finesse de ses mailles. Microsoft aurait pu conclure des partenariats permettant à d’autres éditeurs de proposer des téléchargement validés par Microsoft. Ainsi, on aurait pu voir des sociétés sérieuses, comme Adobe par exemple, proposer des systèmes de téléchargement certifiés par Microsoft, afin qu’un utilisateur de Windows 10 S puisse profiter d’outils classiques du type Photoshop.

Mais ce serait contraire aux intérêts de Microsoft qui tente un bras de fer avec les autres éditeurs en les poussant a glisser dans son store l’ensemble de leurs applications afin de pouvoir rafler au passage une petite commission pour chaque vente. Si un éditeur comme Adobe veut pouvoir vendre des licences à des utilisateurs de Windows 10 S il devra payer, d’une manière ou d’une autre, sa dîme à Microsoft.

Windows 10 S

Bras de fer parce que ce n’est pas la première tentative de Microsoft sur ce terrain, la marque a déjà tenté ce genre de chose avec Windows RT et le succès que l’on connait. Mais cette fois-ci Windows 10 S, au contraire de RT, est parfaitement capable de faire tourner une application en dehors des limitations imposées par son materiel embarqué. Il s’agit d’une limitation technique imposée par le logiciel et non pas une limitation matérielle. Le stratagème est donc beaucoup plus visible qu’auparavant.

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Il faut bien se rendre compte de ce que cette limitation impose : Microsoft le présente comme une solution pour étudiant par exemple. Mais un étudiant qui voudra installer une bibliothèque Arduino ne pourra pas le faire sous Windows 10 S. Il ne pourra pas installer Scratch en dur ni même Adobe Air pour pouvoir le faire. Il ne pourra pas installer Processing ou un logiciel de gestion d’imprimante 3D. Il pourra installer des jeux débiles issus du store mais aucun outil reconnu et utilisé par le milieu éducatif pour son année scolaire.

En 2017, avec Windows 10 S, on ne pourra pas programmer quelque chose avec son PC.

« On va pas forcément tout trouver » explique  Jean-Christophe Dupuy en parlant de la logithèque du Store. Et c’est bien là tout le problème. Si on achète une machine sous Windows aujourd’hui c’est bien pour sa compatibilité avec une énorme logithèque qui propose des choses très variées. Du gros programme hyper connu comme Photoshop à des applications moins classiques voire carrément obscures mais qui résolvent une problématique particulière que l’utilisateur doit affronter. Certains profitent également de leurs compétences pour développer des applications pour résoudre des problèmes qu’ils rencontrent. Avec Windows 10 S ce ne sera plus possible d’exécuter un logiciel compilé par vos soins…

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Dites adieu à votre logithèque et à Steam

Il faut aussi prendre en compte que la logithèque disponible sur le Store de Windows ne correspond pas à la logithèque que vous avez déjà achetée. Aucun jeu, aucun logiciel que vous possédez déjà, que vous avez acheté, ne pourra s’installer sur votre machine. Vous avez votre DVD dans la main, votre PC est parfaitement capable de l’exécuter mais Windows 10 S refusera toute installation. Vous rencontrez un problème classique avec votre PC, vous connaissez la solution via une petite application exotique, vous n’aurez pas la possibilité de le régler.

Cela veut dire que Microsoft connaîtra tout de vous : Il saura exactement ce que vous téléchargez comme application mais comme en plus vous ne pourrez pas installer d’autre navigateur que Edge et de système de Cloud autre que One Drive, l’éditeur vous enfermera totalement dans son monde.

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Enfin, votre materiel ne  sera pas forcément exploitable. Vous avez une vieux scanner ou une imprimante assez ancienne ? Vous avez une manette de jeu exotique ? Une carte son particulière ? Vous ne pourrez tout simplement pas installer vos pilotes.

Windows 10 S

Windows 10 S pourra passer vers Windows 10 Pro, oui mais…

Jean-Christophe Dupuy annonce donc avoir une parade assez simple puisque Windows 10 S serait capable de passer vers un Windows 10 Pro rapidement et « de façon gratuite« . C’est une excellente nouvelle mais je ne suis pas sûre qu’elle soit bonne dans la durée : Aux USA il est question de payer pour cette évolution de 10 S à 10 Pro. 50$ par machine. Sur le site de Microsoft France elle est indiquée comme payante : « A moindre coût »…

Et on comprend le pari tenté par Microsoft. Transformer des licences de Windows 10 classiques aujourd’hui offertes gratuitement aux constructeurs pour certains PC en des licences Windows 10 S tout aussi gratuites mais potentiellement payantes. Le soucis est le suivant : Si vous voulez en tant que constructeur bénéficier d’une licence de Windows 10 gratuite aujourd’hui il faut respecter un cahier des charges très contraignant qui ne permet pas à Windows 10 de  fonctionner de manière confortable. Pas assez d’espace de stockage, peu de mémoire vive et des machines dont les diagonales sont étroites. En gros, un processeur faiblard, 2 Go de mémoire vive maximum, 32 Go de stockage eMMC et accessoirement des écrans qui ne dépassent pas les 10 pouces. C’est fort peu pour un Windows 10 aujourd’hui.

La parade est donc de retourner la situation. Continuer a offrir un Windows 10 S aux constructeurs mais arrêter de les limiter d’un point de vue materiel. Ils pourront, comme le fait Microsoft avec le Surface Laptop, intégrer un Windows 10 S dans des machines beaucoup plus puissantes sans altérer le prix de celles-ci. Simplement, le client final payera la note en deux temps. Je ne crois pas au passage gratuit de Windows 10 S à la version Pro à moyen terme. Cela sera peut être le cas au lancement de la machine mais le client devra payer un jour ou l’autre pour profiter de cette option comme c’est déjà annoncé aux US.

Vous allez acheter un PC moyen de gamme à 400€, sous Windows 10 S et, une fois rentré chez vous, vous aurez le choix entre vous contenter du Windows Store ou payer une licence vers Windows 10 Pro et augmenter la note.

La situation à des avantages, la castration subie par les machines sous Windows 10 avec une licence offerte risque de sauter : Plus d’engins coincés avec 32 Go de mémoire vive.  L’engin pourra également correspondre à certains utilisateurs. Mais cela annonce également l’apparition d’un paiement différé de son système d’exploitation. 10 S est parfaitement fiable tel quel et pourra fonctionner sans soucis, il correspond simplement à une cible déjà existante : Celle qui utilise un Chromebook par exemple.

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Une utilisatrice ravie de Windows 10 S, elle  vient de découvrir l’informatique

Problème, tout le monde déteste déjà Windows 10 S

Les testeurs US n’ont pas mâché leurs mots concernant la nouvelle version du système d’exploitation de Microsoft. Elle est le plus souvent cataloguée comme « Anti-Windows ». Un comble pour Microsoft.

Il faut dire que cette impression permanente d’être tenu en laisse ne séduit pas les utilisateurs aguerris de Windows. Ceux qui ont des habitudes  de travail et qui doivent tout réapprendre jugent la machine quasi inexploitable ou inefficace. Raymond Wang indique sur Mashable : « Les étudiants que j’ai interrogés décernent à l’unanimité un carton rouge à la restriction applicative de Windows 10 S ». Sur LaptopMag, Mark Spoonauer a une phrase assez claire, il considère Windows 10 S comme des roues arrière de stabilisation que l’on met pour apprendre a faire du vélo. C’est utile au début mais cela finit par salement freiner l’engin.

Le pire étant Dieter Bohn de The Verge qui n’a semble t-il pas apprécié la  version Windows 10 S de son Surface Laptop : Il met en avant l’unique nouveauté du système. Son verrouillage au Microsoft Store. Et il pointe du doigt le fait que le Store est un « Désert ». Les rares applications disponibles sont jugées moins bonnes que celles disponibles sur tablette ou en ligne et évidemment dans la version classique de Windows.

Et voilà le problème, Windows est un 4×4. Pas une locomotive qui va sur des rails de station en station en suivant sagement le chemin indiqué par Microsoft. Windows  a eu du succès car il offre une liberté de choix dans ses usages et ses applications. Avec un PC sous Windows je peux construire un PC de jeu, un PC de musicien, un PC d’architecte ou un PC de montage vidéo. Simplement en piochant dans l’énorme logithèque disponible et en utilisant les capacités de caméléon du système pour lui greffer des pilotes pour des outils spécialisés. C’est ce côté passe partout qui a plu aux utilisateurs. Avec Windows 10 s votre machine quel que soit son materiel interne, aura exactement les mêmes possibilités logicielles que celle des autres constructeurs. C’est à dire un truc universellement bateau, sans possibilité de spécialisation ou d’orientation logicielle : Candy Crush pour tout le monde.

Windows 10 S

Que risque t-il de se passer sur le marché ?

Le bras de fer est engagé et je suppose que les éditeurs tiers ne voient pas d’un très bon œil cette restriction et la quasi obligation qui leur est faite de passer à la caisse pour vendre leurs logiciels alors qu’ils ont déjà investit dans des infrastructures pour les distribuer. Je suppose que les grands éditeurs vont rester attentifs aux évolutions des parts de Windows 10 S sur le marché des systèmes d’exploitation. Si celui-ci décolle en terme de vente et augmente en terme d’usage –  si les particuliers ne passent pas systématiquement de 10 S à 10 Pro, ils suivront le pas. C’est à dire qu’ils pousseront pour certains leurs applications sur le Store de Microsoft. Pas les plus gros évidemment, jamais Adobe n’entrera sur le Store de Microsoft pas plus que Google ou Mozilla…. Mais de plus petits acteurs n’auront probablement pas le choix.

Si 10 S ne tiens pas la distance, si les utilisateurs transforment de manière quasi systématique leur Windows en version Pro, les éditeurs ne bougeront pas d’une oreille. Et c’est ce qu’il risque de se passer de manière légale ou non. je doute que si Microsoft ait prévu un passage  payant d’un 10 S en 10 Pro en quelques minutes, des petits malins ne trouvent la manière de procéder de manière gratuite – et illégale – en quelques minutes également. Le Store et les limitations du système resteront un mauvais souvenir et tout tournera comme avant.

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De futurs ingénieurs, développeurs, architectes réseau, joueurs pro de Candy Crush…

Dans tous les cas Microsoft en sort gagnant.

Si Windows 10 S fonctionne et attire plus de monde sur le magasin d’application de Microsoft, il y aura des retombées financières pour la marque. Si Windows 10 S ne fonctionne pas et pousse vers Windows 10 Pro cela aura également un impact positif pour les comptes de Microsoft tout en supprimant la distribution gratuite de licences de Windows 10 sur des machines qui le gèrent inconfortablement. Enfin et c’est un risque assez important, il semble logique pour Microsoft d’exiger des constructeurs une « protection » maximale pour les machines ainsi équipées. On risque donc de voir fleurir des systèmes de protection en dur dans les machines empêchant l’installation simple de systèmes d’exploitations type Linux.

Quoi qu’il se passe, au contraire du fiasco qu’à été Windows RT, Microsoft en sort gagnant. Reste à savoir si l’utilisateur final qui découvrira en magasin que son Windows 10 n’est pas le même que d’habitude aura également l’impression d’avoir fait une bonne affaire.

Source vidéo : 01Net


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32 commentaires sur ce sujet.
  • 6 juillet 2017 - 14 h 06 min

    Je crois que tu oublie la composante mobile de la stratégie de Microsoft. Certe Microsoft veux gagner de l’argent sur son store et en engageant un bras de fer comme tu l’explique avec les éditeurs de softs et ils pourront y parvenir dans une certaine mesure. Mais n’oublie pas, que les application sur les store sont des application Windows Univesal Apps, qui peuvent être facilement compatible avec des smartphone, xbox ou autre. Il est donc clair que si Microsoft est sortie du mobile pour l’instant c’est pour revenir plus fort avec un store mieux fournit car c’est ce qui avait fait le véritable échec de Windows mobile à l’époque, qui était, de façon unanime, reconnu comme un très bon OS. Après ça n’enlève rien à ton analyse, les limitations sont là mais je pense que l’enjeux est considérable pour Microsoft,plus important pour que les simple retombés économique du store sur Pc et tablette. C’est tout sont écosystème que Microsoft souhaite étendre en donnant de la force à son store. D’ailleurs je pense que Microsoft aura bien du mal sans les services des Google dont la guéguerre à priver Microsoft de Google Maps, Youtube… depuis trop longtemps.

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 14 h 11 min

    Il serait intéressant que Adobe,Steam et d’autres grand noms poussent une vrai solution Linux pour mettre un coup d’arrêt a ce genre de politique.

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 14 h 27 min

    Désolé, mais on voit la faute si souvent et c’est dommage.

    S.O.U.C.I

    (sans S, jamais, sauf au pluriel, sinon pas de ‘S’ …)

    – Pas de souci (ne vous inquiétez pas)
    – Aucun souci (rassurez-vous)
    – Le souci (le problème)

    Etc … bonne journée.

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 15 h 00 min

    Payer un windows, ou installer un autre systeme d’exploitation !

    Pour steam et sa compatibilité linux ca peut etre une Aubaine avec un message simple:
    Pour continuer a jouer a vos jeux steam sans acheter l’upgrade windows, telecharger ubuntu.

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  • 6 juillet 2017 - 15 h 27 min

    @SirGallahad: Steam/Valve fait déjà beaucoup pour linux, suffit de voir leurs propres jeux et moteurs… beaucoup de dev indépendants font l’effort aussi. Néanmoins ils ne peuvent pas mettre le couteau sous la gorge des milliers d’éditeurs (dont parfois le jeu est très ancien et non supporté depuis des lustres y compris sous windows) pour qu’il le rende compatible.
    Per contre steam sous wine fonctionne parfaitement et 90% des jeux tournent sans pb sous wine.

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  • 6 juillet 2017 - 15 h 33 min

    @Dimitri: Je n’ai plus essayer de distri Ubuntu en usage courant depuis la sortie de windows 7. A l’époque le matériel récent de PC était difficilement suporté. Et sous wine, en plus d’une galère a l’install, les jeux fonctionnaient nettement moins bien.

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  • 6 juillet 2017 - 16 h 16 min

    Moi j’y vois un intérêt qui a été soulevé dans le billet : la gratuité d’un windows 10s pour des minimachine véloces, comme elles ne paient plus la licence leur prix pourra baisser je pense notamment au transformer book d asus
    Après je serai pas étonné que des petits malins trouvent un bypass à cette politique castratrice et la tout le monde sera gagnant

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  • 6 juillet 2017 - 16 h 36 min

    @haruhi: En pratique je ne pense pas que les constructeurs utilisent Windows 10 S sur des machines moyen et haut de gamme, trop dangeureux pour eux d’avoir des retours en masse…

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  • 6 juillet 2017 - 16 h 48 min

    Le mec qui a proposé ce système chez Microsoft a dû être promu Directeur.

    @Audren Teissier: ce que tu dis est intéressant, c’est en effet une possibilité, mais la fin de ton commentaire montre exactement ce pourquoi il serait difficile pour Microsoft de revenir vers le marché des smartphones : Google. Les gens en sont dépendants, et Apple lui même l’a compris.
    La différence entre Apple vs Google et Microsoft vs Google, c’est qu’Apple s’est taillé une renommée auprès des développeur sur son App Store (premier de tous, ouvert en 2008 avec plein d’applications). L’image positive (révolution) et le modèle économique de ce dernier avaient fait « boom » auprès des développeurs.

    Alors oui, il se peut que la personne qui ait imaginé ce modèle économique ai vendu ça à ses chefs, et que ces derniers le vendent à leurs actionnaires, mais tout ça, c’est sur le papier. Et à peine sorti, Windows 10S est déjà critiqué de toute part, c’est mal barré.

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  • 6 juillet 2017 - 17 h 32 min

    @Pierre Lecourt: donc windows 10 s deviendrait une niche ? Quand je veux dire veloces je pense a ces tablettes avec 4go de ram et un atom ( ou kaby lake) qui est la cible des etudiants et windows 10s est la cible des etudiants voila pourquoi jai fait ce rapprochement. Car bon les tablettes a 2go de ram avec windows gratuit merci mais non merci.

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  • 6 juillet 2017 - 17 h 42 min

    @Pierre Lecourt: chez vandenborre groupe darty en belgique, les surface laptop à 1500-2500 euro sont listées en 10S. Je viens de voir ca à l’instant.

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  • 6 juillet 2017 - 18 h 14 min

    @sourioplafond: Jamais mieux servi que par soi même :)

    @haruhi: Ah ok,; dans ce sens là je pense que tu as raison. On va ptet avoir un retour de machines plus musclées sur des diagonales basses. Ce serait une bonne nouvelle et ça ne me dérangeait pas de passer de 10 S à 10 Pro dans ce cas là.

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  • 6 juillet 2017 - 19 h 06 min

    Limitation a 32 go de … mémoire vive ? D’espace disque je suppose plutot, sinon c’est pas vraiment une limitation :)

    Sinon outre la tentative de forcer le passage par le store, j’y vois aussi à terme la fin de la licence gratuite pour les petites configs. Ce sera un 10s par défaut.
    Ça n’a pas que des inconvénients si le prix du passage à la pro est mesuré

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 19 h 16 min

    @Blotza: Je pense que la mesure sera de 50€ :p

    Oui 32 Go de eMMC…

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  • to
    6 juillet 2017 - 19 h 41 min

    La cible, c »est probablement les « digital natives » biberonnés a l »appstore ou au playstore, pas les vieux geeks qui ont des blogs tech. ;) Tant qu’ils auront leurs apps, ils seront contents, faire un achat in-app de $50 ne leur posera pas de probleme si besoin et de toutes facons les gros editeurs proposeront leur catalogue comme sur IOS.

    Les geeks qui font du processing et arduino ou autres trucs ne prendront pas ces machines etpicétout.

    De toutes facons, les gens n’utilisent plus que leur smartphone, alors ;)

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 19 h 49 min

    @to: Chu po si vieux.

    et puis ça se voit que tu n’a pas mis les pieds sur le Store de Microsoft. Leurs applis fétiches ne sont pas là bas…

    Répondre
  • 6 juillet 2017 - 20 h 09 min

    Quand on pense à tout le foin qui avait été fait à l’époque où ils proposaient outlook express et internet explorer 4 par défaut sur le Bureau de Windows 98, alors que maintenant ils se permettent de brider tout ce qu’ils veulent

    Répondre
  • lym
    7 juillet 2017 - 8 h 53 min

    @Pierre Lecourt:
    La possibilité du retour risque en effet de jouer des tours aux vendeurs/constructeurs, qui pourraient faire échouer le plan de Microsoft: Bien des gens vont découvrir à reception ou de retour chez eux le sens du S final: Sodomie… Et retourner une machine qui va nécessiter qq actions manuelles de RAZ puis une revente au rayon bonnes-affaires avec un rabais. Sans garantie qu’elle reste chez le client suivant!

    Si encore les machines n’étaient pas verrouillées par un secure boot strict, ca offrirait enfin la possibilité de ne pas payer un OS dont on ne veut pas. Ce qui au final pourrait maintenir un volume de ventes minimal via les linuxiens et au moins d’écluser une fabrication en cas d’échec.

    Dans l’état actuel du marché PC, si les constructeurs suivent MS jusqu’au bout dans ce délire c’est vraiment du suicide.

    L’avenir me semble vraiment dans le barebone. Actuellement, c’est vraiment à la portée de n’importe qui (surtout les modèles ou le processeur est intégré, aucun risque de niquer une mobo et un proc en appuyant sur une insertion de travers ou irrespectueuse du sens/détrompage) et bien des machines très compactes sont capables de remplacer la majorité de laptops utilisés en usage sédentaire et achetés pour le seul gain de place vs une bonne vieille tour.

    Reste le pb des machines réellement mobiles. Là je n’ai jamais vu de proposition réellement portable (disons 12″ et moins) réellement convaincante.

    Répondre
  • lym
    7 juillet 2017 - 9 h 04 min

    @to:
    Quand on voit le succès d’Arduino ou de Raspberry, je ne suis pas sûr que la population vieux geek barbu des cavernes explique seule le succès.
    Le DIY a dans l’histoire très récente fait démarrer la robotique au foyer, la domotique (que les grands groupes comme Somfy essaient de restreindre avec des protocoles fermés)… avec des cartes processeur de développement sur lesquelles personnes n’aurait misé une caouette il y a 10 ans.
    Et c’est heureux: J’étais pour ma part assez inquiet de voir nos enfants envoyés sur des tablettes dont on ne fait pas grand chose tandis que les pays emergeants fournissaient des OLPC à leurs ouialles libres d’expérimenter et d’apprendre. Et dans 20 ans d’avoir formé des développeurs/ingénieurs tandis qu’on n’aurait que des chomeurs inaptes à quoi que ce soit car biberonnés au clicodrome et Candy Cruche, activité tablette majoritaire.

    Répondre
  • 7 juillet 2017 - 9 h 51 min

    Super vélo !!!

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  • 7 juillet 2017 - 10 h 46 min

    @SirGallahad: +1000!! J’espère en effet que ça poussera les éditeurs à développer pour linux plutôt que d’un windows store…

    Répondre
  • bof
    7 juillet 2017 - 13 h 04 min

    @Hilliade: c est bien de corriger mais pas en faisant des faites :-) « pas de soucis » existe comme « pas de souci », l un indique qu’on connait les soucis qu’il n’y a pas alors que l’autre indique que c est un concept abstrait.
    En general, on connait nos problemes donc pas de soucis :-)

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  • 7 juillet 2017 - 13 h 23 min

    On pourra donc acheter des pc correct sans payer la taxe windows? Espérons que les constructeurs ne mettrons pas en place les protections contre les installations d’autres OS.
    En tout cas félicitation à microsoft de mettre fin à la vente lié!

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  • 7 juillet 2017 - 14 h 31 min

    @Samsung Magician: c’est vrai, qu’est ce qui a bien pu se passer pour qu’on régresse en si peu de temps?

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  • 7 juillet 2017 - 16 h 40 min

    >> « Si un éditeur comme Adobe veut pouvoir vendre des licences à des utilisateurs de Windows 10 S il devra payer » <<
    Ce n'est pas tout à fait exact. Certes, il faut payer un % des ventes pour être présent sur le store, mais la raison pour laquelle Photoshop est interdit sous win10S n'est pas qu'Adobe ne paye pas.

    En ce moment il y a 2 sortes d'apps sur ce store: les vraies apps "Metro", et les vieilles apps Win32 re-packagées pour le store (ex: XBMC).
    Les apps Métro sont garanties sans danger (en théorie) car leur API est limitée (ex : impossible d’effacer des fichiers quelconques sur le disque dur). Les apps win32 par contre peuvent faire n’importe quoi.
    L’intérêt de MS est depuis longtemps de tuer win32 et de le remplacer par Métro.

    Hélas, si même MS est incapable (jusqu’à présent) de se risquer à porter Office sous Métro, comment voulez-vous qu’Adobe porte Photoshop sous Métro? C’est pour ça que pour l’instant ce sont les jeunes qui vont payer l’addition avec win10S sans réchigner.

    Répondre
  • 8 juillet 2017 - 19 h 44 min

    Vous n’avez pas compris que Windows 10 S n’est pas pour vous, c’est pour ceux qui ont un usage modéré de la bureautique, et encore ? Ceux qui se contentent de Chrome OS dont Microsoft voudrait se poser en concurrent ! Vous les « pilotes de F1 » arrêter de critiquer les « 2cv » que vous n’utiliserez jamais. Rassurez vous, vous pourrez toujours critiquer Windows 10 dont vous ne savez pas vous passer.

    Répondre
  • 9 juillet 2017 - 10 h 37 min

    Allo la commission européenne, abus de position dominante allo ?

    Répondre
  • 9 juillet 2017 - 22 h 11 min

    @molux sauf que le bootloader empêchera l’installation d’un autre OS pour notre sécurité bien sûr…

    Répondre
  • 13 juillet 2017 - 13 h 13 min

    L’argument sécurité ne tient pas, et surtout pas pour les connaisseurs, car Microsoft
    a toujours privilégié l’aspect commercial ou la récolte de données sur le dos des utilisateurs, en fait les continuelles mises à jour ont souvent un train de retard par rapport aux nouvelles menaces.
    Par ailleurs le Windows Store pourra-t-il toujours assurer l’utilisateur, certes l’argument commercial est alléchant, mais voilà je m’avancerais pas à leur place.
    Puis comment Microsoft pourrait rassurer les utilisateurs avec une telle politique commerciale, quand cette grande entreprise ne sait surtout plus comment faire pour évoluer leur Os depuis le début, ils développent forcément toujours plus de choses superflus pour beaucoup d’utilisateurs dans le gestionnaire des tâches.
    C’est dommage car c’est grande entreprise avait bien démarrée, comme beaucoup d’ailleurs, puis aujourd’hui elle n’a déjà plus une bonne image, je ne crois pas qu’ils en ressortiront toujours gagnant, peut-être sur le moment mais pas tout le temps.

    Répondre
  • 5 février 2018 - 12 h 26 min

    […] S et un Windows 10 Pro S. La conversion d’un système S à un système standard, et donc la possibilité d’installer des applications hors Microsoft Store, sera toujours possible. Cela coûtera 49$ pour une version Pro et devrait toujours être gratuit […]

  • 8 mars 2018 - 21 h 19 min

    Microsoft se tire encore une balle dans le piedC’est tout bon pour Apple qui va encore grignoter des parts de marché

    Répondre
  • 27 octobre 2021 - 20 h 13 min

    […] idée terriblement repoussante pour la plupart des utilisateurs qui voient bien dans un ordinateur personnel une machine de travail mais également une solution de […]

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