Test : Lenovo Yoga 910, l’ultrabook hybride cher, beau et performant

Le Lenovo Yoga 910 est un ultraportable à charnière rotative sur 360°. Véritable Ultrabook, il propose un encombrement minimal pour un 13.9 pouces, un processeur rapide et un équipement haut de gamme. Evidemment son prix s’en ressent…

Avec le Yoga 910, Lenovo part sur de bonnes base puisque l’engin reprend les grandes lignes d’un Yoga 900 déjà très performant. Le constructeur ajuste quelque points, en améliore mais ne change pas le fondamental. La machine hybride est un des plus beaux engins qui soient passés au labo. Un ultrabook hybride haut de gamme certes difficile d’accès mais qui justifie chaque euro investi.

Introduction

Haut de gamme, l’engin n’est pas vraiment des plus abordables. Certains choix sont critiquables de par leurs coûts mais tous ont du sens et si le Lenovo Yoga 910 vise clairement un marché loin du low-cost, il reste tout à fait pertinent dans une simple analyse de ce qu’il apporte à l’utilisateur en terme d’usage, de performances et de qualité.

Lenovo Yoga 910

Processeur : Du Core i5-7200U au Intel Core i7-7500U
Chipset graphique : Intel Graphics 620
Mémoire vive : De 8 Go DDR4 à 16 Go DDR4
Stockage : De 512 Go SSD PCIe à 1 To SSD PCIe
Affichage : 13.9 pouces 1920 x 1080 IPS tactile multi points
Réseaux: WiFi 802.11 a/b/g/n/ac, 2 x 2 – Bluetooth 4.1
Connectique : 1 port USB 3.0 Type-C avec données et charge, un port USB 3.0 type-C avec signal vidéo, un port USB 2.0 – 1 sortie casque 3.5 mm combo
Audio : double Microphone, double enceintes stéréo JBL  Dolby Audio Premium
Clavier : Chiclet – rétro éclairé
Webcam face avant : 720p
Batterie : 4 cellules 78 WHr
Poids: 1.292 Kg
Encombrement : 323 x 224,5 x 14,3 mm
Système d’exploitation : Windows 10 home 64

Packaging

Lenovo Yoga 910

Minimachines n’est pas spécialement connu auprès des constructeurs pour son empathie envers les machines au dessus des 1000€, ce qui est une idée assez biaisée puisque le problème vient bien du problème de la  traduction de ces euros en un produit qui les justifie plus que du produit lui même. Mais,   malgré tout, peu de marques ont tendance à me proposer spontanément des machines haut de gamme, peu de marques ont tendance à répondre à mes demandes de prêt de ces mêmes produits. La probable contre publicité d’une machine qui se fait éreinter parce que trop chère pour ce qu’elle propose est probablement dissuasif. Aussi quand Lenovo m’a proposé de tester ce Yoga 910 j’avais en tête une information importante, la marque avait confiance  dans son produit.

Lenovo Yoga 910

J’ai accepté immédiatement, avant même de regarder la grille tarifaire de la machine. Je savais que le Yoga 900 était un engin d’exception, je me disais donc que la version 910 serait du même acabit. Je n’ai pas été déçu.

Alors certes, le ticket d’entrée calme le jeu puisque avec un prix public de 1379€ pour l’entrée de gamme et un tarif qui grimpe ensuite à 1899 et 1999€, ce Yoga n’intéressera malheureusement pas une majorité de lecteurs. Pour autant, je ne vais pas bouder mon plaisir face à cet engin d’une qualité fort appréciable.

Lenovo Yoga 910

Après un déballage dans une scénographie bien maîtrisée, on se retrouve avec un châssis entièrement en aluminium et un petit chargeur USB type-C.
Lenovo Yoga 910

Lenovo Yoga 910Lenovo Yoga 910

Il s’agit d’un chargeur classique, aux armes de Lenovo, proposant 45 Watts et tenant dans le creux de la main. Il propose un câble solidement arrimé avec une accroche armée pour éviter que des accidents, tirant sur le fil, ne l’usent prématurément. Le câble est long avec un 1.5 m et l’objet ne chauffe pas outre mesure même après plusieurs heures d’usage.

Lenovo Yoga 910

Lenovo a le bon goût  d’utiliser un port USB Type-C et de ne pas recourir à un système de DRM pour forcer l’usage d’un chargeur externe de sa marque. Un bon point que certains concurrents feraient bien de respecter. Il m’a ainsi été possible d’utiliser un chargeur USB Type-C Anker 60 watts sans soucis, la seule contrainte ici est de fournir une puissance supérieure ou équivalente à 45 watts.

Lenovo Yoga 910

Prise en main

Impatience notable dès l’ouverture, faire jouer la charnière particulière de la machine pour ressentir ce qu’elle propose. En règle générale, je commence par ausculter la carcasse d’un engin avant de l’ouvrir pour ne pas polluer mon avis par un ressenti trop rapide de l’ensemble. Mais là, j’ai craqué.

Lenovo Yoga 910

Lenovo parle d’une inspiration horlogère pour ce format de charnière, une inspiration qui viendrait d’un système proche d’un bracelet montre. A mon avis, ce n’est pas très pertinent pour exprimer ce que l’on ressent à la manipulation de ce dispositif. Car il n’est ni mou, ni lâche mais bien ferme et surtout très exact.

Lenovo Yoga 910

La charnière du Lenovo Yoga 910 est un des points clé du dispositif puisqu’elle permet une ouverture  à 360° de l’engin pour un usage en portable  comme en tablette. Le fait qu’elle reste ferme et ne se mette pas à faire vibrer l’écran 13.9″ au premier mouvement sur le clavier en dit beaucoup sur l’exactitude portée par la marque sur ce modèle. La manipulation de l’objet offre un ressenti qui se situe entre un objectif photo et un mécanisme de porte bien huilé. C’est à la fois très précis et très satisfaisant à manipuler.

Lenovo Yoga 910

C’est également très valorisant pour la machine qui gagne avec ce format un design original et unique, un design qui permet de l’identifier à des lieues à la ronde et qui lui vaut pas mal de regards interessés. Ce qui n’est pas forcément toujours une bonne chose au demeurant…

Lenovo Yoga 910

On note enfin que la charnière est sensible à la poussière, d’abord parce que des éléments peuvent s’insinuer entre les pièces métalliques qui la constituent, ensuite parce que le dispositif laisse un jour de plusieurs millimètres dans l’arrondi de sa courbe, vers l’intérieur de l’engin. Il faudra donc constamment veiller à placer le Yoga 910 dans une pochette de protection pour éviter qu’il ne s’encrasse.

Connectique

Lenovo Yoga 910

Sur le côté gauche de l’engin, on découvre deux ports USB Type-C à priori standard. Le premier est au format USB 2.0 et ne sert qu’à l’alimentation du Yoga 910 et uniquement à cela, je n’ai pas réussi à faire fonctionner d’adaptateur Ethernet ou de hub USB dessus. Cette limitation peut sembler étrange de la part de Lenovo mais elle s’explique assez facilement. De nombreux problèmes sont remontés ces derniers mois aux fabricants concernant des machines abîmées par l’utilisation de solutions d’alimentation USB type-C non conformes sur des ports multi-format. En séparant le port USB de charge de l’USB Type-C classique, Lenovo évite peut être quelques drames liés à l’emploi de matériels ne respectant pas les normes.

Lenovo Yoga 910

Le second port est donc plus classique, il permet d’utiliser un USB Type-C vers Ethernet Gigabit par exemple ou un Hub USB. Il offre également la possibilité de dériver un signal vidéo vers un second écran. Ce n’est, bien entendu, pas aussi satisfaisant que la présence d’un port HDMI directement sur la machine mais cela pourra rendre de grands services à condition d’investir dans l’adaptateur réglementaire.

Lenovo Yoga 910

A droite de l’appareil, on retrouve des ports plus classiques avec un port Type-A en USB 3.0 malgré son absence de couleur bleue. A gauche de ce premier port, le jack 3.5 mm traditionnel permettant de connecter un casque micro combiné. Plus bas encore, le  bouton de démarrage de l’engin, placé sur la tranche pour être accessible dans les 360° d’ouverture de la charnière.

Lenovo Yoga 910

L’ensemble est placé assez haut et ne gênera pas l’utilisation d’une souris. On remarque en passant que le port USB affleure sur la bordure de métal du châssis, il n’ y a manifestement pas la place de faire plus fin en gardant un port USB Type-A. Bien sur, il y a des regrets et au passage la disparition du lecteur de cartes SDXC présent sur le Yoga 900 ne ravira pas certains utilisateurs.  Toujours difficile de devoir faire ces choix là face à une telle dépense. Comme si l’usage d’un 2-en-1 devait forcément rimer avec une utilisation différente d’un portable ou d’une tablette classiques.

Lenovo Yoga 910

Qui dit hybride dit mélange mais il ne faut pas le comprendre forcément comme une soustraction des avantages spécifiques de l’un – la connectique du portable – et de l’autre – le côté pratique de la tablette -. Il faudrait que les constructeurs voient le genre dans une perspective de greffe, un travail de sélection pour retenir les éléments marqueurs importants et pratiques de chaque format. Le lecteur de cartes n’est pas indispensable mais c’est un plus qui avait été jugé nécessaire sur le précédent modèle, il est donc difficilement compréhensible qu’il disparaisse sur le nouveau.

Lenovo Yoga 910

Le reste de la machine est sans faute, on regrettera bien sur la disparition de tout accès aux composants internes et le risque de se retrouver avec une machine morte en cas de panne de l’un ou l’autre de ces éléments. Mais pour le reste, le produit est parfaitement fini. Châssis solide et sans flexion, l’avantage d’une conception en un seul bloc travaillé dans l’aluminium qui donne à l’engin non seulement un certain cachet mais également une robustesse qui n’a rien à voir avec les machines plastiques.

Lenovo Yoga 910

Le clavier, par exemple, qui subit les pressions habituelles de ce type de dispositif mais également la prise en main particulière qu’impose le format Yoga d’une charnière à 360°, ce clavier ne souffre absolument pas de ce mauvais traitement. Pas de flexion, pas de torsion, pas de traces de doigts qui s’accumulent.

Lenovo Yoga 910

C’est l’autre attrait de cet aluminium sablé qui couvre l’ensemble des surfaces, pas de traces salissantes, pas d’entretien à outrance. Cela ne brille pas, ne se graisse pas et reste sobre. Lenovo signe l’engin en jouant la carte du mat sur mat pour la série Yoga comme pour le logo de la marque.

Clavier et pavé tactile

Lenovo Yoga 910

Chiclet, le clavier est confortable et précis. L’espacement est bon et le design arrondi de chaque touche sur sa partie inférieure permet une frappe toujours aussi agréable. La prise en main est très rapide, il faut dire qu’on n’est pas à l’étroit sur le Yoga 910. C’est tout à fait logique sur un ordinateur de cette diagonale de 13 pouces, assez large pour trouver un clavier confortable. Il reste même un peu de place à Lenovo sur les côtés du clavier.

La course des touches est de 1.3 mm et leur appui est silencieux. Le poids de déclenchement de la frappe est plutôt bien balancé, pas besoin de pianoter comme un sourd  pour marquer une lettre mais l’effleurement seul n’est pas suffisant pour déclencher la course. Je ne sais pas combien de grammes sont nécessaires pour que le mécanisme s’active mais suffisamment pour sentir que l’on a bien activé la frappe. Très agréable.

Lenovo Yoga 910

Tout n’est pas rose pour autant, si beaucoup de points sont très bien intégrés, comme les touches fléchées, la disposition des touches contrôle et fonction en bas à gauche situées dans l’ordre classique et les six étages de touches bien lisibles, d’autres points sont plus fâcheux sur le clavier AZERTY de la marque.

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Si on observe le clavier QWERTY on distingue à droite une touche MAJ très compacte, identique à celle de l’AZERTY, mais à gauche une touche MAJ très large. La touche entrée, bien que coupée à l’horizontale pour intégrer la touche \| reste parfaitement accessible.

Lenovo Yoga 910

Sur la version AZERTY, en revanche ,on a toujours une touche entrée de grand format mais elle est partagée de manière moins évidente avec la touche *µ. Collée à celle-ci dans une découpe plus proche de la pièce de puzzle que du clavier classique. Les fautes de frappe sont nombreuses et difficiles à éviter tant les deux sont associées l’une à l’autre. On finit par s’y faire, bien sur, mais cela a un côté pénible.

Lenovo Yoga 910

Autre problème, sur la partie gauche on retrouve le même mécanisme pour la touche MAJ et la touche <>. Les deux sont collées sans la séparation propre au chiclet et cela pose également pas mal de problèmes. D’abord parce que, du coup, les deux touches MAJ sont étroites et que les frappes sont, du coup, hasardeuses ou appliquées mais au final peu naturelles, ensuite parce que la touche <> souffre mal de l’approximation. C’est une touche importante pour la programmation, une touche qui répercutera très mal toute erreur de frappe.

Alors on comprend le problème posé à Lenovo. Son châssis monobloc en aluminium est identique sur les différentes versions localisées du clavier, seule l’assise mécanique des différentes touches est modifié ce qui permet évidemment de ne pas exploser les coûts de production. Mais en agissant de la sorte la marque descend d’un cran la qualité pourtant globalement excellente de l’ensemble.

Lenovo Yoga 910

On est évidemment loin d’un produit entée de gamme et je n’ai eu que quelques jours pour apprivoiser la bête, quelqu’un qui s’équipe ainsi devrait s’y faire sans soucis et en tirer plus de satisfaction que de frustration. Reste que je me demande comment contourner ce problème pour un industriel comme Lenovo ? Demander à ses machines de laisser une bande d’aluminium pour séparer les deux touches et de ne les découper qu’à la fin du processus ? De manière à pouvoir stopper le programme en amont et inclure des touches plus petites mais correctement séparées et provoquant ainsi moins d’erreurs de frappe ?

Lenovo Yoga 910

Lenovo Yoga 910

Le clavier propose un rétro éclairage classique et efficace avec une belle luminosité uniforme des différentes touches, il s’active grâce à la combinaison la plus intelligente qui soit : Touche de fonction et barre espace.

Lenovo Yoga 910

Le rétro éclairage du clavier est homogène

Intelligente car il est toujours pénible de devoir fouiller dans les autres touches de fonctions plus petites, tout en haut du clavier, pour trouver la touche qui permettra de les rendre lisibles dans le noir. Avec fonction + barre espace, le problème ne se pose pas.

Lenovo Yoga 910

Vient ensuite un pavé tactile particulièrement efficace et précis. Une Rolls du genre avec une glisse parfaite et une réactivité impressionnante.

Lenovo Yoga 910

Lenovo Yoga 910Lenovo Yoga 910

Légèrement enfoncé dans le bas du châssis, il marque naturellement la limite de sa zone par son léger relief découpé dans un aluminium billant. Peut être un peu plus d’un demi millimètre d’enfoncement, suffisamment pour sentir la fin de course sans pour autant boucher la sensibilité des coins du dispositif.

Lenovo Yoga 910

Les zones de sensibilité sont hyper agréables et réactives tant pour le clic gauche que le droit, le tout est admirablement balancé et précis. Les gestes sont faciles à déclencher au vu de la surface proposée et surtout très sensibles pour la machine : Zoom, déplacement à deux ou trois doigts, tout est d’une fluidité qui ne laisse pas de place à l’hésitation. On sait que le geste a été immédiatement pris en compte.

Affichage et Webcam

Lenovo Yoga 910

Difficile de rester insensible à l’écran du Yoga 910, c’est la cerise sur le gâteau, non pas qu’il soit parfait mais il propose une recette qui fait mouche à tous les coups. Celle d’embarquer une solution quasiment sans bordures.

Lenovo Yoga 910

Le Yoga 910 propose donc 13.9 pouces d’affichage, 10% de plus que le Yoga 900, dans un même format 13 pouces. Le bénéfice est énorme et offre un aspect réellement séduisant à l’engin. Cette impression de transporter plus de pixels que de châssis provoque toujours un sentiment de légèreté.

Lenovo Yoga 910

Les couleurs proposées sont tout à fait correctes, si à l’oeil cela parait toujours aussi flatteur avec une dalle IPS qui tend à pousser un peu fort les rouges et semble également privilégier des bleus en les rendant électriques (ce qui est ma foi très logique), la dalle IPS propose également un très bon contraste et une lisibilité excellente dans tous les angles. Un minimum pour un engin hybride mais un service qui est ici parfaitement respecté.

Lenovo Yoga 910

Reste que l’écran tactile recouvert de sa dalle capacitive est assez brillant et provoque donc des reflets. En pratique, ce n’est pas le pire des traitements du genre et Lenovo a bien intégré une dalle anti-reflet de qualité. Dans un environnement comme le labo ou 3 gros spots diffusent de la lumière très blanche au plafond et aux murs, à partir du moment où l’on ne positionne pas l’engin face à un de ces spots, la dalle reste parfaitement lisible.

Lenovo Yoga 910

Les bordures très fines ont probablement poussé Lenovo à proposer cette dalle en verre couvrant l’engin de bord à bord pour lui conférer une meilleure rigidité. L’étroitesse des bordures est également très appréciable dans les différents modes que propose la charnière à 360°. Le mode présentation, par exemple, donne vraiment l’impression d’avoir un petit écran de télévision moderne face à soi, on n’est ni perturbé par le clavier comme sur un portable classique, ni même par l’entourage de l’image.

Lenovo Yoga 910

Restent quelques points plus ou moins heureux. D’un point de vue esthétique, la grosse barre en bas de l’écran semble au premier abord totalement démesurée. Elle cache l’accroche de la charnière particulière de l’engin et ne pouvait donc pas être immédiatement consacrée à l’écran. Elle sert également d’espace de positionnement pour le doigt lors de la prise en charge de la machine dans son format tablette. Il faut une place pour poser son pouce et retenir les presque 1.3 kilo de l’objet dans ce type de diagonale. Les bordures fines de l’écran ne permettent pas de retenir la partie écran ailleurs et il faut donc s’avancer assez loin sur la face avant pour le retenir.

Lenovo Yoga 910

En pratique l’effet bande noire inférieure disparaît assez vite et on s’aperçoit qu’il est plutôt pratique puisqu’il décolle la partie écran du support en usage présentation, par exemple.

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En mode portable classique, cela évite surtout d’avoir son champ de vision sur l’écran parfois bouché par ses mains lorsque l’on pianote.

Lenovo Yoga 910

Lenovo profite de cet espace pour positionner la webcam frontale de l’appareil dans la partie inférieure de cette bordure plus épaisse, faute de place au dessus. Un placement qui a le mérite d’offrir l’opportunité d’un usage en visio-conférence mais qui offre un angle catastrophique sur l’utilisateur. Pris d’en dessous, le regard de la camera 720p offre un effet de contre plongée qui ne rend pas grâce aux intervenants. Il faudra placer le Yoga 910 en mode tente, la webcam se retrouvant alors en haut, pour un usage plus classique.

Eergonomie et usages

Lenovo Yoga 910

L’écran sert également au contrôle du clavier virtuel en mode tablette, là encore pas de soucis. Il réagit parfaitement bien et propose une frappe confortable.

Lenovo Yoga 910

En mode paysage ou en mode portrait, les options proposées par Windows 10 sont bien intégrées par la solution de Lenovo même si tenir un engin de cette taille et de ce poids ne s’avère finalement pas des plus reposants.

Lenovo Yoga 910

On est loin du confort d’une solution détachable et on a parfois l’impression de trimbaler un poids mort avec ce clavier désactivé au dos de l’appareil. C’est certes exploitable mais il me parait difficile de tenir longtemps un engin de ce poids en mode tablette.

Lenovo Yoga 910

L’impression d’acheter une fonction un peu gadget se ressent à plusieurs reprises lors du test. Les multiples scénarios d’usages sont bien trouvés avec des modes tente ou présentation qui ont vraiment du sens mais le format tablette est très vite fatiguant.

Lenovo Yoga 910

Lenovo gère bien son système avec des capteurs et une bonne suite logicielle bien intégrés. Les détecteurs d’ouverture de la charnière sont précis et des modes qui s’activent suivant vos préférences parfaitement réglables logiciellement.

Mais cela reste inégal, ou plutôt à la discrétion de l’acheteur. Pour être très précis, le Yoga 910 a un énorme potentiel d’usage à condition d’en tirer véritablement profit, c’est à dire de développer des outils adaptés à cette interface. Penser utiliser un tableur sur l’engin en pianotant des chiffres au travers du clavier virtuel du format tablette est utopique dans un usage pro. De la même façon qu’une prise de note au clavier virtuel en mode portrait n’a pas vraiment d’intérêt, on n’aura plus de confort avec une tablette classique ou même un smartphone. Par contre, si on dispose d’outils qui prennent en compte le format tablette, des développements sur mesures au travers de cette interface, la productivité peut être beaucoup plus élevée. La partie tactile est efficace et prend en charge très correctement les ordres de dix doigts à l’écran.

Lenovo Yoga 910

Les différents modes sont assez agréables pour peu que l’on trouve le temps et l’intérêt de les mettre en pratique. Si le mode tente devient vite un véritable atout pour les grands voyageurs qui prennent régulièrement l’avion ou le train, avec sa capacité à déployer une belle image sur un petit espace, il est moins utile au quotidien. Le mode présentation peut être sympathique également pour des métiers précis et jouera son rôle à la perfection dans un usage de PréAO pour petits groupes… Mais il s’agit là encore d’un usage de niche, loin des habitudes de la majorité des utilisateurs.

Lenovo Yoga 910

Il faut mettre dans la balance l’attrait de ces nouveaux formats et le côté bizarre d’une prise en main où le clavier, bien que désactivé, tombe sous vos doigts pendant certaines manipulations et notamment en mode tablette.

Lenovo Yoga 910

On s’y fait… mais la crainte de poser ce clavier nu n’importe où, au  vu du prix de la machine, pose parfois problème. Il faut tenter d’estimer le réel intérêt de cette fonction de charnière à 360°, le surcoût qu’elle provoque et l’usage réel que vous en ferez. Si ces positions exotiques ne sont pas forcément pour vous déplaire, le Yoga 910 les gère admirablement bien. Si pour vous cela reste gadget et accessoire, orientez vous vers d’autres appareils plus classiques;


Lenovo Yoga 910

Reste des points sympathiques comme la présence d’un lecteur d’empreintes biométriques pris en charge par Windows Hello. Pas la manière la plus efficace de se protéger au monde mais un atout pour travailler avec un engin de ce type que l’on ne veut pas laisser session ouverte pour aller se chercher un café.

Performances

Lenovo Yoga 910

En test, une version Core i7-7500U, une génération Kaby Lake associée à 8 go de mémoire vive et un SSD de 1 To. Difficile de prendre en défaut cet engin dans ses usages et sa réactivité. Il ne s’agit pas d’une solution de jeu mais le circuit Intel HD Graphics 620 est pourtant remarquablement efficace dans la plupart des usages. L’engin pourra faire tourner des jeux 3D anciens et même assez modernes à condition de ne pas trop chipoter sur les détails graphiques, les options de lumière et autres anti-crénelages.

La puce graphique d’Intel est limitée, elle manque d’ossature pour les finesses des jeux 3D actuels et se situe en dessous d’un simple circuit externe dédié du type GeForce 940MX. Cela ne veut pas dire que l’on ne pourra pas jouer avec le Yoga 910, simplement que l’engin n’est pas fait pour cela. Pour vous situer ses capacités ludiques, l’engin est axé sur des développements indépendants, les jeux proposés en Humble Indie Bundle par exemple, ou les développements titrant quelques années d’âge.

En pratique, si vous ne comptez pas jouer à des titres ultra récents ou alors en les baissant en définition, le Core i7-7500U et son chipset graphique Intel HD 620, s’en sortiront très bien. Pour les jeux plus actuels, même en baissant drastiquement les détails et la définition, vous vous confronterez rapidement à un nombre d’images par seconde problématique. Vous n’achèterez donc pas le Yoga 910 pour jouer mais la machine pourrait vous rendre ce service sans soucis en révisant vos prétentions pour des jeux ne visant pas le haut de panier des titres le plus récents. A noter de bonnes surprises sur certains titres comme Dirt 3, ou Diablo III qui sont affichés dans de très bonnes conditions et qui sont parfaitement jouables de manière tout à fait satisfaisante.

Lenovo Yoga 910

Autre vocation que l’engin n’a pas, le rendu 3D ou le rendu vidéo, non pas que le processeur soit trop impotent pour parvenir à ces tâches. Plutôt parce que la moindre solution disposant d’un moteur de calcul s’appuyant sur un circuit graphique sera en mesure de faire beaucoup mieux, rendant la solution Core i7 seule pas très à son avantage. En pratique, on peut effectuer ce genre de tâches sans soucis et si il faut plus de temps à la puce d’Intel pour parvenir au bout d’un rendu 3D ou d’un montage vidéo, le Yoga 910 y parviendra également sans forcer. Ce sera juste un peu… plus lent.

Lenovo Yoga 910

Des applications comme Fusion360 ou Sketchup enchaînent sans soucis des affichages 3D calculés en temps réel. Le montage sous Adobe Première est également possible sans difficultés. La souplesse d’accès proposée par le SSD participant beaucoup à la fluidité du processus.  Seul le calcul final de votre film marquera l’absence de solution de type CUDA si vous avez l’habitude d’utiliser ce genre d’option.

Lenovo Yoga 910

Pour tout le reste, c’est un sans faute. La version de l’engin testée est un monstre d’efficacité avec des réactions la plupart du temps instantanées. Le travail d’un traitement de texte ou d’un tableur sont, par exemple, d’une efficacité et d’une rapidité exceptionnelle. Le surf est fluide et la mémoire vive comme la définition d’écran et la gestion parfaite du multi écran permettent de piloter une vraie  foule d’onglets sous Firefox ou Chrome sans qu’il ne faiblisse.

Lenovo Yoga 910

La lecture multimédia est efficace, avec une gestion sans faille des films UltraHD même si l’écran n’affichera pas au dessus du FullHD. Le même processeur équipe les version 4K du Yoga 910 distribuées outre Atlantique. Si en France nous n’avons pas la possibilité d’obtenir cette dalle, le processeur est le même par delà l’océan. Du coup le HD 620 du Core i7-7500U d’Intel est taillé pour la 4K parce que c’est obligatoire dans ses versions  les plus évoluées.

Avec ce bel écran, la lecture vidéo se fait de manière très agréable. Il faut adapter son lecteur à une application qui prendra en charge parfaitement la puce d’Intel, un MPC HC ou un Kodi feront parfaitement l’affaire.

Lenovo Yoga 910
Pour du traitement d’images enfin, Adobe Photoshop ou DXO Optics Pro 9 , le Yoga 910 est à la fois réactif et robuste, même sur des images lourdes. Des fichiers RAW issus d’un appareil photo numérique Canon se chargent vite dans la solution de développement numérique. Il faut encore rendre grâce au SSD NVMe qui permet des débits très efficaces pour charger des images lourdes. Dommage qu’il faille passer par un accessoire externe pour rapatrier ses clichés depuis une carte SDXC vers ce stockage pour commencer à travailler…

A noter que la différence de performances entre le  Core i5-7200U et le core i7-7500U ne devrait pas être monstrueusement à l’avantage du dernier. Les fréquences sont très proches, le circuit graphique est le même… Les tests tendent à montre qu’il n’y a pas un énorme écart entre les circuits.

Lenovo Yoga 910

Autonomie

C’est un sans faute pour un engin de ce calibre, plus de 9H18 de lecture vidéo en streaming via Wifi, c’est excellent pour ce format. En surf, la machine ne semble pas perturbée plus que cela et là encore, on dépasse les 9H12 d’autonomie. En coupant le réseau sans fil et en jouant sur les divers réglages de l’engin en affichage moins brillant et sans éclairage du clavier on peut gagner trois bons quarts d’heure mais comme le chargeur n’est pas énorme, il est sans doute plus intéressant de garder le potentiel de la machine intact, surtout que l’écran brillant interdit la plupart du temps de baisser la luminosité en dessous d’un certain seuil.

En pratique, les seules tâches qui endommagent réellement cette autonomie sont sans surprise celles qui sont réputées les plus gourmandes : Rendu vidéo et jeu drainent la batterie avec plus d’avidité. On tombe alors sous la barre de 5H30 d’autonomie en jeu en boucle et la batterie fond beaucoup plus vite lorsque Première calcule un film en FullHD dans un format vidéo compressé. Il faut bien évidemment prendre du recul par rapport à cette note assez basse, l’engin n’est pas conçu pour cela, il exécutera ces tâches spécialisées sur un bureau et relié à une prise de courant mais n’a pas vocation à le faire autrement que pour vous dépanner.

Le réveil quasi instantané de l’engin de 2 à 3 secondes, et son allumage à froid qui ne prend que 10 secondes tout au plus, associé au lecteur d’empreintes digitales font de cet engin une solution parfaite pour un usage toute la journée. On pourra aussi bien lancer un travail pour deux ou trois heures d’affilée ou effectuer des prises de notes ou des séances de surf de quelques minutes d’un moment à l’autre.

Lenovo Yoga 910

Ventilation et chauffe

Le Yoga 910 n’est pas une machine bruyante mais ce n’est pas une solution discrète non plus. l’emploi d’un core i7-7500U qui répond au doigt et à l’oeil pousse l’utilisateur à demander beaucoup à la machine et à ne pas la traiter avec douceur. Le résultat est assez rapidement sensible d’un point de vue ventilation. Si l’engin ne chauffe pas outre mesure,  ses charnières ont tendance à accumuler pas mal de chaleur, plus que l’aluminium qui compose le châssis, probablement parce qu’elles sont en acier. Cela ne va jamais jusqu’au désagréable et on peut garder l’engin sur ses genoux.

Lenovo Yoga 910

Par contre la ventilation peut se faire entendre, doucement la plupart du temps puis, sans raison. sans même que l’on rajoute un onglet supplémentaire, elle augmente d’un coup. Elle peut également se signaler de manière plus manifeste quand on sollicite durablement l’engin. Le ventilateur Yoga 910 reste toujours en activité et si cela ne pose pas de soucis quand on le considère comme un portable, c’est plus problématique en mode tablette. La ventilation peut alors faire un drôle d’effet et la chauffe de la charnière peut se ressentir quand on saisit la machine par ce côté à l’encadrement d’écran plus épais.

Lenovo Yoga 910

Le bruit généré ne pose pas spécialement de soucis, on se rend évidemment compte assez vite que si la machine a du répondant c’est parce qu’elle est très bien équipée niveau processeur. Il faut donc refroidir l’ensemble d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas un monstre de bruit mais ce n’est pas non plus l’engin le plus reposant qui soit.

Lenovo Yoga 910

Rendu sonore

La paire d’enceintes JBL sonne correctement, avec un rendu qui ne sera jamais aussi bon qu’un modèle disposant de quelques centimètres cube de plus pour s’exprimer mais suffisamment pour suivre un film depuis sa table basse. Le volume sonore est bon, étonnamment puissant pour des enceintes de 1.5 watt chacune. On suivra clairement un film à 30% de puissance et un fichier audio pourra pousser le volume à 70% maximum, au delà, la solution continue a être efficace mais la puissance du son ne correspond plus aux capacités de l’engin et le rendu devient ridicule. Le plus gros défaut alors c’est cette impression que l’engin sonne creux, à fort volume on a l’impression de vouloir sonoriser un festival avec un poste de radio à piles…

Lenovo Yoga 910

Lenovo parie probablement sur les différentes géométries de son yoga 910 pour améliorer le rendu sonore. En mode portable, c’est assez correct même si le fait que les enceintes soient dirigées vers le support peuvent poser problème. Sur les genoux, on n’entend quasiment plus rien, sur une  table en verre le rendu est parfois trop froid, un support en bois étouffe en partie les aigus. Ce sont des problèmes classiques de portables et Lenovo n’a pas trouvé de recette miracle à ce positionnement sous  l’appareil.

Lenovo Yoga 910

En mode tablette, l’ambiance est plus caverneuse et cela ne réussit pas toujours au différents sons que l’on écoute. L’ensemble est toujours lisible et compréhensible avec un rendu suffisamment clair pour que les conversations soient suivies. Par contre, cela ne rend pas forcément grâce à la musique.

C’est en mode tente que la machine offre le plus de son potentiel, avec si possible un angle d’ouverture assez fermé pour ne pas trop désorienter la direction sonore. Dans ce format la spatialisation est plus efficace, le rebond sonore sur l’arrière de la coque du Yoga 910 joue en sa faveur et on gagne en amplitude et en efficacité. Ce n’est pas formidable, un casque sera plus efficace mais c’est suffisamment fort, précis et enveloppant pour permettre de suivre une série dans de bonnes conditions à deux sur un canapé.

Lenovo Yoga 910
Performances Wifi

Le module Wifi 802.11ac est efficace et offre à la fois une bonne couverture mais également un bon débit. L’intégration des antennes doit avoir été choisie avec soin car l’engin est bien plus rapide en transfert que d’autres machines en Wifi AC placées au même endroit dans la pièce. Par contre, le signal n’est pas repéré aussi vite que sur les autres machines et il faut en général trois à quatre secondes de plus au Yoga 910 pour enfin se connecter au routeur désigné. J’ai tenté l’expérience avec deux autres routeurs et les conclusions sont les mêmes. Via un relais à l’étage du dessus et au travers d’un plancher en bois, le débit est meilleur mais le signal est plus lent à être capté. Vers le routeur principal de la maison même constat, des débits excellents mais toujours au moins 3 secondes d’attente pour se connecter depuis une sortie de veille par rapport à un engin comme le Xiaomi Notebook Air 12. Je n’ai aucune explication à ce phénomène.

Lenovo Yoga 910

Logiciels

Windows 10 Famille 64 bits est intégré dans la machine, un système qui lui correspond bien et qui lui offre pas mal de répondant. Lenovo ajoute plusieurs éléments par dessus, certains sont liés à la marque et facilitent l’emploi de l’engin. C’est le cas de Lenovo Companion, par exemple, qui permet de piloter et régler l’engin suivant ses besoins.

Lenovo Yoga 910

Deux logiciels sont pré-installés par défaut. Microsoft Office en version d’essai et McAfee LiveSafe. Pour McAfee, c’est évidemment assez ridicule de  se retrouver avec une version qui a expiré depuis plusieurs semaines qui vient vous narguer d’une fenêtre au démarrage.

Lenovo Yoga 910

C’est lié à la machine particulière que Lenovo m’a envoyé. Ce Yoga 910 a traîné dans plusieurs rédactions avant d’arriver au labo de Minimachines et un des testeurs a du activer la version d’essai du logiciel Antivirus. En usage normal, le logiciel vous demanderait si vous voulez l’activer ou non pour le tester; Je ne suis pas spécialement pour l’installation de ces solutions pré-embarquées. En général, je supprime tout d’office et je choisis mes applications.

Pour le reste, tout fonctionne parfaitement bien et la machine encaisse sans problèmes les divers programmes installés. Les outils de gestion du quotidien, comme la détection d’empreintes sous Windows Hello est désormais vraiment efficace et la prise en charge via la webcam et les micros d’une discussion via Skype se fait sans soucis. 
Lenovo Yoga 910

Prix

Plusieurs versions du Yoga 910 sont proposées en France, toutes sont au dessus des 1000€. Un investissement conséquent qui s’explique facilement par le niveau de performances et d’intégration proposé. Le modèle le plus accessible n’et pas forcément le plus intéressant. certains sont mieux placés en terme d’équipement puisque, pour une vingtaine d’euros, on passe de 256 à 512 Go de stockage par exemple.

Lenovo Yoga 910

Le Lenovo Yoga 910-13IKB, une version  Core i5-7200U avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de SSD NVMe se négocie à 1333.43€ sur Amazon.

Le Lenovo Yoga 910-13IKB 80VF avec toujours un Core i5-7200U, 8 Go de mémoire vive mais 512 Go de stockage NVMe est proposé sur PriceMinister à 1350€. ce modèle est beaucoup plus intéressant en doublant l’espace disque pour 17€ de plus.

La première version Core i7-7500U avec 8 Go de mémoire vive et 512 Go de NVMe est ,quant à elle, proposée à 1599€ sur Amazon.

D’autres versions existent, avec 16 Go de mémoire vive ou 1 To de SSD NVMe et parfois les deux. Je ne suis pas sur que les 16 Go soient pertinents pour tout le monde, la version la mieux placée est à mon sens le modèle Core i5-7200U 8 Go / 512 Go à 1350€.

Lenovo Yoga 910

Lenovo Yoga 910 : Un avis

Le Lenovo Yoga 910 est une superbe machine qui a tous les défauts issus de ses qualités. On découvre un engin à la charnière souple qui offre des possibilités originales et pratiques mais en contrepartie il a quelques points parfois gênants comme une webcam bizarrement placée et une prise en main pas toujours évidente. Si l’objet est vraiment intéressant dans ses usages « souples » il faut bien peser le pour et le contre de cet avantage. Essayer de déterminer si oui ou non on en aura l’usage car sinon vous allez acheter un gadget sous exploité. Si par contre les modes tente et présentation font écho en vous, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Lenovo Yoga 910

L’engin est excellemment bien construit, robuste et à la fois performant et autonome. Cela se sent dans son poids et le bruit qu’il peut générer. Il n’y a pas de recette miracle pour obtenir un tel appareil, qui dit performances et finesse dit  forcément refroidissement actif. La recette de la marque n’en demeure pas moins excellente au vu des capacités proposées sur une aussi longue durée.

Si vous avez le budget et que vous souhaitez acquérir une machine non destinée au jeu mais qui saura vous suivre fidèlement plusieurs années, c’est un excellent choix aussi bien personnel que professionnel. La facture est douloureuse mais entre l’excellent affichage, l’encombrement réduit et les services proposés, l’engin vaut probablement chaque euro dépensé.

Lenovo Yoga 910
8.2
Lenovo Yoga 910
  • Excellent ratio encombrement / écran
  • Charnière 360° qui apporte de vrais usages
  • Excellentes performances
  • Bon clavier une fois apprivoisé, pavé tactile agréable
  • Bonne autonomie
  • Prix élevé
  • Charnière 360° parfois gadget
  • Connectique limitée
  • Webcam mal placée
  • Dalle brillante
  • Design
    8
  • Affichage
    9
  • Performance
    9
  • Autonomie
    8
  • Services (connectique/wifi/son/webcam/capteurs)
    7
  • Prix/Investissement
    8

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30 commentaires sur ce sujet.
  • 23 mai 2017 - 12 h 24 min

    Merci pour le test.

    quel dommage pour le 16/9 :s

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 13 h 39 min

    Merci Pierre. Pour moi le problème des touches du clavier est rédhibitoire.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 01 min

    bon article et relativement bon produit

    t’a tenté de booter un live? :-°

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 02 min

    Est-ce que contrairement à son prédécesseur, Linux est bien supporté ?

    Merci pour ce test.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 31 min

    J’attendais ton test avec impatience mais je passe a cause du ventilo qui fait pas mal de bruit, tu confirmes ce que j’avais lu dans d’autres tests UK/US et pour moi le silence est roi :O(
    Je possède un Lenovo Yoga 510 bas de gamme (14″full hd , CPU Pentium 4405U, ssd 128Go, 4Go de RAM) et lui est très silencieux, de plus je l’ai payé 450 eur ici en UK. Seul hic c’est la batterie qui ne tiens pas très longtemps (4-5H max). Mais difficile de justifier payer 1000 eur de plus pour une machine certes mieux finie et plus rapide mais avec d’autres inconvénients.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 36 min

    et comparé au spectre x360 ?

    l’écran est un peu plus grand chez lenovo que sur le hp, c’est cool
    mais y’a cette histoire de clavier :(
    lenovo a de la ddr4 contre ddr3 pour hp (à voir l’intérêt ?)

    Pour le prix c’est kif kif il me semble.

    tiens un comapratif : https://www.youtube.com/watch?v=_H9XUNjQLEk

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 40 min

    @Pierre pour rebondir sur ton dernier billet existentiel, ce serait légal d’organiser des tombolas pour gagner des machines testées par « MiniMachines » (que t’offrirait généreusement des constructeurs comme lénovo ?)

    Tu mettrais le billet virtuel de participation à 1 ou 2 € et peut être qu’avec le nombre de participants tu pourrais arrondir tes fins de mois ? Mettre 2 € pour gagner une machine de ce prix là, il y aurait pas mal de demande je pense. Genre une tombola par mois avec une mini machine d’exception. La marque aurait un test complet de sa machine avec une analyse pertinente et neutre, elle serait gagnante. Dans les villages de France , il y a souvent des lotos/Quines organisés par des associations (club de sport / pompier etc…)

    Evidemment tu ferais tout le plus transparent possible, règlement et tirage au sort avec huissier etc….Ensuite tu nous mettrais au courant comme tu le fais déjà de tout ce que tu fais avec l’argent gagné.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 41 min

    @H2L29: J’ia pas eu le temps de me pencher sur la question. Comme un con j’ai tenté de faire marcher la vidéo pour le filmer et j’ai perdu plein de temps. Après j’ai du le rendre :/

    @boomerang: J’ai trouvé ça pendant que je me renseignais sur la machine pour le test: http://www.chaos-reins.com/2016-11-14-arch-yoga-910/

    @Xr2i: Ce sera difficile de faire cohabbiter dce type de puce dans un engin aussi fin sans ventilation. C’est aussi pour ça que j’adore les choix du Notebook air (test incoming)

    @fabrice: Le Yoga 910 est incontestablement plus réactif dans mon souvenir, cela dit j’ai testé la version 2016. Je vais voir avec HP pour un modèle plus récent.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 43 min

    @Caribou: Légal peut être, mais je doute que les marques soient partantes pour vous faire des cadeaux à mon profit ^^

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 55 min

    @Pierre Lecourt:

    Hp a renouvelé son spectre 360 fin 2016 je crois. La version late-2016 ressortait dans pas mal de tests comme la référence (avec le dell). C’est mon actuel pour le taff mais un écran plus grand c’est glop :D

    Après un rapide tour d’horizon, certains tests pointent l’autonomie mauvaise du 910 et son écran mal calibré (défaut récurrent chez lenovo).

    Tu penses quoi de l’écran ?

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 58 min

    Merci pour le test.
    Même question, que donne un ubuntu live dessus (ou autre distrib Linux)

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 14 h 58 min

    @Pierre: Ok je ne connais pas du tout ce milieu mais je trouve que ce ne serait pas cher payé pour un test complet qui sort de l’ordinaire, orienté à 100% usage opérationnel de tous les jours des bécanes. Ta force est là par rapport à des simples tests de performances.
    Tu demandes et au pire tu repars avec le « non » que tu avais déja dans ta poche en arrivant :-)

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 15 h 37 min

    @fabrice:
    Petit commentaire
    J’ai fait l’acquisition du HP spectre x360 G2 il y a un mois.
    Dual boot Win10 / OpenSuse. Tout fonctionne parfaitement sur les 2 systèmes. La machine est silencieuse et le ventilo ne se met en route que rarement. j’ai la version écran 2560×1440, core i7, 8 GB RAM et 512 GB de SSD.
    Je l’ai choisi pour sa finesse, son poids, sa très joli finition et sa connectique. Notamment je l’ai préféré au spectre 13 pro, certes plus fin et plus léger mais dont la connectique est trop limitée selon moi (dépourvu de lecteur de carte SD, de port USB standard). Alors, oui à l’USB-C, oui à la légèreté, mais si il faut se trimballer tout le temps avec tout un tas d’accessoire pour récupérer les photos de son APN ou utiliser une clé USB….
    Bref, même si l’écran tactile et le mode tablette ne me serve à rien, je suis très satisfait de ce modèle. L’écran est magnifique (attention à la grande résolution, certaines applis sous windows sont difficiles à utiliser), le clavier est très agréable, la connectique très complète : 3 ports USB 3, permettant l’utilisation du dongle ethernet, du dongle de la souris sans fil et d’une clé/HDD externe), un display port, 1 HDMI et le port SD card.
    Tout fonctionne parfaitement sous linux (sauf changement d’orientation de l’écran en mode tente) (kernel 4.11.1).
    Et pour le rétro-éclairage du clavier, il y a une option dans l’uefi pour maintenir allumer la touche F5 qui sert de touche pour l’activer…donc même dans le noir, on la voit toujours ! (on peut aussi désactiver l’allumage en permanence de cette touche donc).
    Je ne peux évidemment pas comparer au LENOVO, mais je vous le recommande.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 16 h 24 min

    A quand le Yoga 720 avec GTX1050 ? Il était prévu en avril 2017 mais toujours rien avec cette carte graphique.
    Pour moi, le vrai compromis entre puissance et mobilité.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 16 h 58 min

    @fabrice: Franchement, l’écran était très bon à mon niveau. Après je ne lance pas de sonde dessus. Je me base sur mon ressenti et des images que je connais bien parce que je les ai travaillées sur le site depuis des écrans qui ont été quand a eux calibrés.

    L’autonomie est plutôt bonne pour un engin de ce calibre, je n’ai pas été déçu sur ce point. après je n’ai pas tenté le diable en considérant l’engin comme un remplaçant de machine de bureau…

    @Caribou: Les grandes marques veulent de la visibilité. Elles préfèrent une machine en unboxing dans les mains d’un testeur avec 1 million d’abonnés qu’un test complet d’un testeur avec 10 000 abonnés… C’est logique ;)

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 16 h 59 min

    @Nicolus: Aucune idée, je sais même pas si il est toujours prévu…

    Répondre
  • ted
    23 mai 2017 - 17 h 09 min

    est-il sujet aussi aux whitelists dans l’UEFI ? Si le SSD ou la carte wifi sont à changer, cela sera-t-il possible sans passer par la boutique Lenovo ?
    J’aurais bien pris ce modèle mais il faut que je vérifie sans compatibilité avec Linux. Merci pour ce bon test.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 17 h 44 min

    Quand j’ai vu test dans l’article j’ai presque cru au retour des vidéos de minimachines mais non, cela test très bien écrit comme toujours

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 18 h 08 min

    @Haruhi: Ben non désolé, en attendant de trouver une soluce, je publie sans vidéo :/

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 20 h 06 min
  • 23 mai 2017 - 20 h 49 min

    @nidzo: Merci du lien ! Bon c’est mort si j’ai bien compris, même avec les exceptions possibles…..

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 21 h 12 min

    Pour avoir un Lenovo ideapad 700 I7 en ce moment et pas mal de problèmes avec le clavier, j’ai lu ton avis sur celui-ci avec grand intérêt : il me semble que la marque oublie l’ergonomie de ce périphérique. Personnellement sur les derniers claviers Lenovo, je déplore le phénomène de rebond qui conduit à doubler certaines frappes alors que cela ne se produit pas sur d’autres marques… Je vais finir par m’en séparer alors que tout le reste est excellent, c’est quand même pénible.

    Répondre
  • 23 mai 2017 - 21 h 35 min

    @Dadoo: Comment ça de rebond ?

    Répondre
  • 25 mai 2017 - 0 h 07 min

    Alors ça, ça fait bien plaisir un tel test bien complet (manque quand même le test linux), surtout après LE billet du 19 mai

    Reddit a promu le space porn et le earth porn ; Pierre fait le test porn :P

    dommage pour la vidéo : telle la chouette sur la porte de la grange, il te faut crucifier ton enregistreur shuttle défaillant sur la porte du labo pour faire peur au prochain, histoire qu’il se tienne à carreau

    Répondre
  • 26 mai 2017 - 10 h 30 min

    merci pour ce très bon test. il donne envie, mais les touches… c’est catastrophique et complètement rédhibitoire pour moi et c’est bien dommage.

    Répondre
  • 29 mai 2017 - 13 h 56 min

    J’avais vu ce modèle mais je me tâte avec le ThinkPad x1 yoga 2017
    Avec un écran oued, un i7 7650,et un Intel 640.
    Lavantage c’est les ports USB supplémentaires et thunderbolt.
    Mais à mon avis le prix ne va pas être le même xd

    Répondre
  • uko
    2 juin 2017 - 19 h 39 min

    @Pierre Lecourt: Organiser une tombola payante de manière légale, ça me semble très compliqué. A partir du moment où tu fais payer, ça devient un jeu d’argent, domaine très règlementé.

    Pour en revenir à la machine, ses touches sont rédhibitoires pour moi aussi. Un ultrabook reste une machine secondaire. Une machine secondaire ne peut pas se permettre d’imposer à l’utilisateur un changement d’habitudes à chaque fois qu’il s’en sert.
    S’ils manquent de place, qu’ils modifient l’échelle du clavier, mais pas son organisation. Il y a des claviers parfaitement ergonomiques sur des machines de 10″.

    En ce qui concerne la dalle en verre de l’écran, je soupçonne que sa raison d’être soit plus la couche tactile que le besoin de rigidifier l’écran. Les Dell XPS existent en version matte (non tactile), avec des bordures tout aussi fines.

    Enfin, j’ai moi aussi du mal à comprendre l’intérêt de ce format. Mais je serais encore plus sévère que Pierre, qui est sympa de trouver des usages au mode « tente » de la machine.

    J’ai eu un XPS 11″ qui utilisait le même système de clavier à 180° pendant quelques mois. Mon retour d’expérience:

    Le mode tablette:

    – Ce mode était limite inexploitable. La machine (pourtant plus légère que celle-ci) était bien trop lourde pour qu’on envisage de la tenir à une main pendant plus de quelques secondes. Si je pouvais la tenir à 2 mains, ça signifiait que je n’avais pas besoin d’interagir avec. En d’autres termes, je regardais un film. Pour cet usage j’avais plutôt envie de la caler quelque-part… ce qui finalement, se faisait bien mieux avec le clavier ouvert.

    – Comme pierre, j’étais aussi inquiet d’abîmer le clavier en l’utilisant comme « dos de la tablette ».

    – Par ailleurs, Windows reste un mauvais OS pour tablettes avec un store d’applications pitoyable.

    – Seul avantage que je lui ai trouvé: la possibilité de passer l’écran en mode portrait de temps en temps, pour afficher des pages de BD ou certains documents en consultation pure.

    Le mode tente:

    – Je l’ai bien exploité une fois ou deux pour regarder des vidéos, mais soyons réalistes: il n’a AUCUN intérêt pratique.

    – Il est moins stable que le mode normal: ses points d’appui sont deux tranches au lieu d’une surface pleine.

    – Il est moins flexible que le mode normal: Au lieu d’avoir 180° d’angles de vision possibles, il n’en a que… 70? (s’il se rapproche trop des 90°, la machine tombe). Ce qui pose la question en mode « présentation en petit comité »: A moins que le public soit debout, il est probable que l’angle de vision recherché se rapproche plus des 90° pour faire face au public plutôt que des 70° qui afficheront les néons du plafond.

    – Il est moins ergonomique que le mode normal: Le clavier et le touchpad ne sont plus accessibles. Même avec un écran tactile, sous Windows il est souvent plus pratique d’avoir accès au clavier/touchpad.

    – Avantage: Il peut se poser sur une surface moins large. C’est vrai, mais mon XPS 13 passe sans problème sur les tablettes d’avions et de trains, celle-ci doit aussi passer en mode normal. Par ailleurs, plus l’espace disponible est limité plus l’angle de vision de l’utilisateur sera vertical. Donc plus l’espace disponible est limité, plus il faut élargir la base de la tente, qui perd tout son intérêt. Enfin, je serais moins rassuré à poser ma machine à 1300€ en mode tente instable sur une tablette glissante dans un transport, qu’en mode normal posé sur ses patins en caoutchouc.
    De toutes façons, je pense qu’on sera tous d’accord sur le fait que dans un bus ou un métro, il vaudra mieux sortir une petite tablette ou un smartphone qu’un utltrabook haut de gamme.

    – Avantage: Il est plus esthétique. Ah, ça oui. Si on est disposé à sacrifier la stabilité, le clavier, le touchpad et la souplesse de l’écran, avec le mode tente on obtient quelque-chose de plus épuré.
    Perso, je suis plutôt du genre pragmatique.

    Bref, pour ce prix je conseillerais de prendre plutôt un bon ultrabook et une tablette 8″ correcte pour gagner en autonomie, en flexibilité, en usages et en ergonomie.

    Répondre
  • 18 juin 2017 - 12 h 45 min

    Pour le clavier, pas un mot sur la disparition de la touche clic droit, ou sur l’accès via fn aux touches page up, page down, début et fin ?

    Est-on vraiment si peu nombreux à trouver ça rédhibitoire ?

    Répondre
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