TEST : Google Nexus 10

Fruit de la collaboration de deux géants, la tablette Google Nexus 10, fabriquée par Samsung, est une sorte de conclusion technologique à cette riche année 2012. Cette 10″ offre ce qu’il se fait de mieux en terme d’affichage et de performances aujourd’hui et prend même un peu d’avance sur l’année prochaine.

 

Introduction

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Apparue comme un fantôme sur le market de Google avant de totalement disparaître,  la Nexus 10 ressemble désormais à un mirage, un oasis de tentation et de volupté au milieu du désert. Désert ? en fait c’est l’inverse, le marché actuel de la tablette est tout sauf désert, au contraire il foisonne de références. Tellement que l’acheteur en puissance est perdu. Cette tablette 10″ annonce ce que va devenir la tablette Android en 2013, tout du moins une partie du marché, et cela va dans le bon sens.

Equipement haut de gamme, design abouti et assumé, prix convaincant et des défauts habituels qu’on a fini par contourner dans une enveloppe de prix totalement acceptable. La Nexus 10 est LA tablette de fin 2012 d’un point de vue équipement et performance. Comme pour la Nexus 7 et le Smartphone Nexus 4, elle va probablement bouleverser l’ensemble du marché.

 

Vidéo

 

 

Design et Connectique

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Beaucoup d’efforts ont été faits ces derniers mois par l’ensemble des fabricants mais c’est Google lui même qui semble donner le rythme désormais sur le marché tablette. Cette nouvelle Nexus 10 sobrement fabriquée et emballée par Samsung est une réussite. Même si au premier abord la boite n’indique pas forcément une révolution, ni la trace d’un engin réellement marquant.
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Pas de fioritures ni de packaging luxueux : On a le strict minimum dans une boite compacte. Une documentation minimaliste, un câble USB vers Micro USB et un chargeur secteur compact. Si cela parait court, c’est en fait suffisant. D’abord parce que le moyen de communication comme la recharge de la tablette passeront par le câble USB. Ensuite parce que ce câble est assez long, suffisamment pour ne pas voir sa tablette tiraillée au bout d’un câble lorsque vous cherchez une prise sous votre bureau. Enfin parce que c’est un chargeur universel et que n’importe quel autre chargeur fera l’affaire. J’ai testé avec un chargeur Samsung de Galaxy Note, un chargeur Kodak USB et un chargeur de Touchpad. A chaque fois la tablette rentre en charge sans soucis.
Un chargeur plus compact, moins épais aurait donc été possible mais l’avantage de celui-ci est dans la possibilité de le laisser brancher en permanence sans qu’il ne chauffe.
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La première prise en main de la tablette est assez étrange, la matière utilisée pour le dos de l’appareil est agréable, douce, presque profonde. Cette sensation provoquée par le revêtement de l’appareil provoque un étrange sentiment une fois que l’on saisi l’appareil. Sans être véritablement en gomme, on n’enfonce pas l’ongle dans la matière, le ressenti est le même qu’une surface de organique.
Entre cuir et plastique cette matière offre plusieurs avantages. D’abord si elle se salit facilement, la poussière a tendance à « coller » dessus, elle ne s’est pas abîmée du tout pendant les 10 jours pendant lesquels j’ai pu utiliser la tablette : Pas une micro rayure, pas un trace, rien. Par contre, les traces de doigts s’accumulent assez vite sur l’engin, et si il est possible de la nettoyer facilement avec un chiffon, c’est toujours désagréable à observer.
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Ce jeu en épaisseur permet aussi à Samsung de poser les logos de la Nexus, ainsi que le sien, dans l’épaisseur de la matière. Une surface qui offre une très bonne prise en main en évitant la « glisse » traditionnelle des tablettes en métal. Les 609 grammes de la tablette peuvent tenir entre 2 doigts. Un aspect souvent négligé mais important puisqu’un usage tablette en station debout se traduit souvent par la pose de l’écran sur la paume d’une main et la manipulation tactile avec l’autre. Dans cette configuration, la Nexus 10 ne bouge pas et reste fermement ancrée à vos doigts.
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Ces probablement cette matière qui a participé au concert de remarques faites contre la Nexus 10 lorsqu’elle a été dévoilée : Les coins très arrondis, très marqués de la tablette prennent la lumière de façon très particulière. Donnant un sentiment assez étrange quand à l’épaisseur réelle de l’engin. Remarquez l’énorme différence entre les 2 premières photos en haut et à gauche et la petite de droite. La lumière se reflète beaucoup sur l’arrondi de la Nexus 10 et propose alors une idée d’épaisseur telle qu’on retrouve les courbes des tablettes pour enfants.
Le revêtement permet de garder un tablette chaude et confortable en main, qui ne vous glacera pas les doigts au petit matin comme une coque métallique et paraîtra toujours douillette et accueuillante.
La troisième photo montre qu’avec un angle différent, la lumière plus rasante, on a bien un engin qui garde toute sa finesse : La Nexus 10 reste très compacte avec 8.9 mm d’épaisseur. Elle est dans la bonne moyenne du marché pour cette diagonale, avec 263.9 mm de large et 177.5 cm de haut, c’est une bonne 10″ qui affiche un format confortable en main
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En haut de la tablette, là où se trouvent la webcam, la led-flash et le micro, on remarque une large bande d’une matière différente, qui fait penser au dos de la Nexus 7. Moins « souple », toujours en ABS, elle va de part et d’autre des 10″. Il ne s’agit probablement pas d’un soucis esthétique de la part du fabricant, la raison d’être de ce changement de matière s’explique sans doute par le besoin d’optimiser le signal Wifi de la tablette. Plusieurs fabricants ont connu des soucis de signal, perturbé par des coques métalliques qui empêchaient une bon relais des antennes Wifi et bluetooth. Cette matière différente est probablement beaucoup plus « poreuse » à ce signal.
Car sous cet aspect rassurant et plastique de l’ensemble de la coque, il y a bel et bien un châssis métallique qui empêcherait un signal propre et perturberait l’appétit de l’engin. A quoi sert de glisser des composants capables de traiter de lourds flux d’information dans la Nexus 10 si on bride celle-ci par un signal médiocre.
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Face avant on découvre avant tout un grand écran au format 16/10, entouré de bords légèrement arrondis et larges. Le premier regard posé sur cette tablette est troublant puisqu’on a le réflexe de comparer immédiatement cette offre avec ce que proposent les concurrents. Hormis Samsung pour ses Galaxy Tab 2 10″ et Galaxy Note 10, personne n’a joué sur un aspect aussi incurvé des bords. La règle est bien de proposer des coins arrondis suivis de bords droits.
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Le Fait que Samsung se soit essayé à « autre chose » n’est pas dû au hasard. Secoué cet été par son procès avec Apple ou le géant Coréen a été accusé de plagiat technique et esthétique, Samsung a revu ses engins pour sortir d’une répétition des designs de la pomme. Je reste absolument persuadé qu’Apple n’a rien inventé avec le design de l’iPad, cette forme existe depuis que l’homme cherche a écrire sur un format portable avec les ardoises. Mais en attendant que la situation s’éclaircisse, Samsung a joué la voie de la prudence et a réfléchit à de nouveaux designs.
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Exit donc la  ligne droite et bienvenue aux longues courbes : Samsung offre ici non seulement un engin d’une homogénéité de poids très agréable amis également une des meilleures prise en main du marché. La Nexus 10 se pose naturellement dans votre main, vos pouces viennent se placer sur les bordures noires en verre et la saisie de l’engin offre alors un confort remarquable. La présence d’enceintes frontales, signe également particulier des Samsung et moyen détourné de s’éloigner du design de l’iPad, nécessite ces bandes larges.
En gardant des rebords plus étroits, la main serait venue étouffer ces enceintes de part et d’autre de la Nexus 10, ici elles restent totalement ouvertes et renvoient un son directement à l’utilisateur.
Ces choix techniques et esthétiques sont excellents, bien construite, maîtrisée de bout en bout, les 26.39 cm de large de la tablette ne sont pas un défaut mais un design parfaitement assumé. Avec cette offre technique contenue dans un poids de 603 grammes semblable à la moyenne du marché affiche un écran 10.55″ de diagonale et des enceintes qui mettent vraiment en valeurs les contenus multimédia que la tablette est censée afficher.
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Sur le dessus de la tablette, à gauche quand vous lui faites face, on retrouve les habtituels boutons nécessaires à l’allumage et à l’ajustement du volume de l’engin. En plastique, du même aspect que le reste du corps de l’engin, ils émerge juste assez pour les sentir du bout des doigts et les manipuler sans avoir a les regarder.
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Sur la tranche droite de la tablette, légèrement excentré vers le haut, on découvre une prise MicroHDMI standard. De quoi déporter un signal vidéo facilement vers un téléviseur ou un écran.
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A gauche de la tablette, à peine signalé par un petit logo, un port MHL, micro USB, est présent. C’est grâce à lui que vous pourrez charger la tablette au propre comme au figuré. Le connecteur USB de l’alimentation vient s’enficher ici et c’est avec ce même câble que vous pourrez monter des données depuis votre ordinateur vers la Nexus 10. A côté on découvre un port jack 3.5 mm traditionnel pour casque stéréo : A noter que ce dernier est juste affleurant, son intégration est à la limite du possible avec une partie de sa circonférence « mangée » par le débord de la partie arrière légèrement en retrait de la tablette .
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Enfin, pour clore ce chapitre de la connectique, on découvre un port dock sur le dessous de la tablette. Pour le moment nous ne savons pas comment ce port va être exploité mais je ne serais pas étonné de voir débarquer des accessoires variés tels que ceux qu’on a pu découvrir pour les Galaxy Tab de même diagonale. Un clavier docking, un port de recharge et même des extensions multimédia pour charger la tablette pendant que vous profitez de ses fonctionnalités sur grand écran.
On ne peut pas conclure cette partie sans parler de l’absence notable d’un élément : Un lecteur de cartes MicroSDHC aurait été un gros plus pour la tablette mais irait à l’encontre de la philosophie de Google pour ses Nexus. L’ouverture vers l’extérieur pour Google passe par les nuages avec ses propres services en ligne, monter un document vers la tablette est enfantin via le web et le moteur de recherche ne cherche pas autre chose que séduire des nouveaux utilisateurs, leurs montrer les avantages de ses applications et sites avec ce type de produit. La Nexus 10 reste un cheval de troie pour Google, une façon de pénétrer vos habitudes et de transformer Gmail, Youtube et autres Google Drive en solutions réflexes indispensables.

 

Affichage

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L’affichage est certainement l’argument majeur de cette Nexus 10. Derrière une vitre Gorilla Glass 2 de Corning, l’écran proposé est un Super PLS TFT, une technologie brevetée par Samsung qui propose à peu de choses prêt l’équivalent d’un IPS. L’écran est bien entendu capacitif, avec 10 points de contact possibles et brillant. Cela veut dire que selon les ambiances lumineuse il sera plus ou moins facile de lire ce que propose la mini machine. Cela veut dire également que votre attirail de voyage comportera un chiffon doux pour nettoyer la tablette. Ces remarques sont évidemment vraies pour la totalité du marché capacitif.
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Le Gorilla Glass 2 assure une bonne protection de l’engin dans la mesure d’un usage raisonnable de celle-ci : Une diagonale de 10″ suppose une résistance en son centre assez faible. Il faudra donc éviter les poinçonnements et autres écrasements de la tablette sous risque de voir le verre céder. Les chocs sont également à proscrire et il semble impératif de non seulement protéger ce genre d’engin dans une pochette mais de le faire voyager au centre de son bagage et non pas exposé à sa périphérie.
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Mais l’atout maître de la Nexus 10 est ailleurs : Le format 10.55″, associé à une définition d’écran réellement impressionnante, font de cette tablette un véritable dévoreur de tout type de contenu numériques. La définition de la tablette est le double de celle  que l’on trouve habituellement sur une tablette 10″. Le 1280 x 800 a tout simplement été multiplié par 2 pour atteindre les 2560 x 1600.  
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Avec une telle définition l’engin affiche 300 points par pouce, une densité réellement impressionnante en pratique puisqu’elle offre un tissu de pixels tellement fin qu’il devient impossible de le distinguer à l’oeil nu. Les caractères des polices sont lissées à l’extrême, les graphismes adaptés sont affichés sans effets d’escaliers, la différence entre ce type d’affichage et un support stable comme du papier devient pratiquement impalpable.
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 Cette qualité d’affichage est parfaitement gérée par la tablette qui propose un ensemble de performances suffisant pour profiter pleinement de cette très belle définition. L’arrivée de ce 2560 x 1600 ne se signale donc pas du tout par un sentiment de mauvaise gestion de la tablette, au contraire, tout est parfaitement fluide et magnifiquement géré par l’engin.
 Cela ne veut pas dire que les tablettes 1280 x 800 sont bonnes a jeter, en réalité on se fait très vite à la définition de la Nexus 10 et au confort de lecture qu’elle apporte, mais revenir à une autre tablette 1280 x 800 n’est absolument pas déroutant. La densité de pixel ou son absence sont des arguments marketing, mais tant que les applications ne seront pas totalement adaptées, il ne sera pas possible de préférer l’une à l’autre. Il parait juste plus judicieux au regard de l’offre actuelle et des prix de se pencher sérieusement vers cette Nexus 10.
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Les couleurs sont belles, bien équilibrées et ajustées pour magnifier les contrastes, un choix clairement fait par la quasi totalité des constructeurs qui ont tendance a saturer un peu les rouges et a proposer des gris sombres qui virent au noir rapidement. Le but est de flatter l’oeil en un maximum de circonstances et il faut avouer que la luminosité proposée par la technologie Super PLS a quelque chose véritablement magnétique dans les films ou pour afficher des images.
Le rétro-éclairage est puissant, homogène et réactif en mode auto, un vai bonheur de voir  la tablette proposer un ajustement adapté lorsque la nuit tombe en cette période hivernale et venir se réajuster immédiatement lorsque l’on allume un éclairage d’appoint parce qu’il fait trop sombre. 
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Cette tablette m’a fait prendre en compte une évolution importante du marché à mon sens. Lorsque l’on teste une foule de produits en tous genre, on a tendance a se reposer sur des faits établis, des éléments clés qui nous servent a jauger rapidement ce type de machines. Certains sont purement mathématiques, d’autres concernent les usages que l’on peut faire de ces objets. Cela s’appelle en général des idées reçues et une particulière me taraudait depuis longtemps. Apple a proposé un iPad au format 4/3 à l’encontre de la totalité des autres fabricants focalisés sur le 16/9 et le 16/10.
L’idée derrière la tâte d’Apple était bonne, expliquer que l’usage premier de l’engin était la lecture et que pour cela il était plus utile de proposer un 4/3 plus adapté avec une définition de 1024 x 768. Cette définition, ces 768 points de large, permettent en effet aux tablette d’afficher un maximum de données en largeur ce qui offre une très bonne lisibilité. Mais ce constat d’un format 4/3 plus polyvalent que le 16/9 ou le 16/10 n’est plus franchement d’actualité depuis le 1280 x 800 et maintenant le 2560 x 1600.
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Le 4/3 fait même office de technologie dépassée désormais puisque les tablettes aux formats 16/9 et 16/10 permettent d’afficher des films récents sans les fameuses bandes noires en haut et en bas. Elles apportent également la possibilité d’un affichage très fin, très lisible de 800 ou 1600 pixels en largeur lorsque l’on passe la tablette en mode portrait. La lecture d’un livre numérique est parfaitement agréable, les caractères sont lisibles et l’image du livre correspond alors bien à celle d’un ouvrage classique. Pour les magazines, les PDF ou le web, c’est encore plus flagrant avec un écran qui permet une navigation page par page sans avoir a faire défiler le bas ou le haut pour l’avoir en entier.
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Les applications du Market de Google comme CBR pour la BD, Document to Go ou Acrobat Reader pour la lecture de PDF ou tout simplement Google Play pour les livres sont parfaitement exploitables sur un écran large et simplement magnifiques sur la Nexus 10. Que ce soit pour la BD, la lecture d’ouvrages numériques ou le surf, en mode portrait ou en mode paysage, la tablette de Google est un instrument idéal.
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En mode paysage, et avec l’excellente prise en main de la tablette, on se retrouve avec un engin capable d’afficher une double page de livre de poche lisible sans efforts. Les caractères peuvent être agrandis, facilitant la lecture pour les plus âgés.
Le marché de l’édition papier a certes ses formats standardisés avec les poches ou des formats qui n’ont pas bougé depuis des années comme les Pléiades mais d’un éditeur à l’autre, on retrouve des formats de bouquins différents, plus ou moins haut, avec plus ou moins de marge. Annoncer alors que le format 16 quelque chose n’est pas adapté à la lecture n’a pas beaucoup de sens. Les gros lecteurs, ceux qui veulent pouvoir enchaîner 100 pages confortablement, ont de toutes façons plus intérêt a investir dans une liseuse numérique que dans une tablette. Pour les autres, sortir de l’idée reçue d’un 4/3 qui sait tout faire au détriment d’un 16/9 handicapé par son format, c’est juste une histoire d’habitude a prendre.
Le travail accompli par Samsung sur cette partie de l’objet est réellement impressionnant, et ouvre la voie à des tablettes toujours mieux définies pour 2013.

 

 

Audio

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Samsung ne joue pas dans la même cour que le reste de la concurrence avec sa proposition simple et évidente d’enceintes disposées en façade, de chaque côté de l’écran. Non seulement l’effet stéréo est présent, réellement présent, mais l’arrivée du son directement en face de l’utilisateur rend la totalité des musiques, dialogues et évènement simplement plus compréhensibles, plus distincts.
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C’est la première tablette avec laquelle il ne me semble pas complètement inimaginable de suivre un film ou une série sans casque. Bien sur, tenir à bout de bras 600 grammes pendant 40 ou 90 minutes est impensable mais bien calé contre ses genoux repliés, au fond d’un canapé, la tablette propose réellement un excellent rendu d’image et de son.
Bien sur il ne s’agit pas d’un son Hifi, les basses sont très légères, manquent de profondeur et restent loin de tout éclairage sombre d’un morceau rythmé par une contrebasse mais les évènements marqués par des notes profondes restent largement compréhensibles et efficace. La partie médium est sobre, manque un peu de nervosité mais propose en échange une bonne lisibilité d’ensemble. Enfin les aigus sont un peu trop présents, très secs il permettent de bien distinguer les phrases d’un dialogue même couvert par une musique ou une ambiance.
Le résultat global est le plus convaincant entendu aujourd’hui sur tablette, au même niveau qu’une Galaxy Tab 10 ou Note 10. La partie audio proposée par la prise casque est également très correcte même si elle n’est pas d’une puissance suffisante pour alimenter correctement un casque Hifi haut de gamme. Avec un casque de baladeur ou un intra-auriculaire, les résultats sont très corrects. On retrouve sur cette prise jacks les défauts habituels du reste du monde tablette.

 

Composants

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Samsung a choisi un processeur ARM Cortex-A15 dans cette Nexus 10. Un choix qui semble sorti d’une machine à remonter le temps qu’un visiteur du futur aurait déposé dans les locaux de Google. On n’attendait pas réellement cette puce de nouvelle génération en masse avant 2013. L’Exynos 5250 choisi par Samsung est une puce également conçue et fabriquée par Samsung. Ce qui explique probablement cette arrivée impromptue. Gravé en 32 nanomètres, cette nouvelle architecture de puce embarque une partie graphique Mali T604 conçu pour aller jusqu’à ces fameux 2560 x 1600.

Une vidéo bien trop longue, j’essayerais de faire mieux la prochaine fois.

La puce est rapide, très rapide et offre une performance réellement impressionnante dans la plupart des tâches que l’on demande à une tablette. Cette double coeur, cadencée à 1.7 Ghz répond au doigt et à l’oeil. Le premier démarrage de la tablette donne immédiatement l’impression d’avoir franchi un bon temporel : La tablette démarre vite, très vite, à des années lumière des double coeur Cortex-A9 et bien plus rapidement qu’un Tegra 3 quadruple coeur Cortex-A9 sur un e Nexus 7 équipée du même Android 4.2.

Cette puissance permet à la tablette d’assumer la très belle définition proposée, en choisissant un processeur moins performant Samsung aurait pris le risque de voir une tablette affichant de très belles images mais ne supportant pas la charge demandée. Les 2 Go de mémoire vive embarqués sont également responsable de cette étonnante réactivité et surtout du support d’un multi tâche réellement étonnant. Probablement sublimé par Android 4.2, la gestion des applications se fait désormais sans même que l’on y pense et passer d’un jeu à votre application de mail se fait dans un souffle. Au bout de quelques heures d’utilisation, lorsque l’idée nous viens de regarder les applications ouvertes, on est surpris de constater qu’une vingtaine de titres sont ouverts sans qu’on n’en ressente le moindre début de ralentissement.

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Les usages les plus courants, qui vont du surf à la lecture numérique se font sans soucis, même sur les sites les plus gourmands. La fonction qui m’aura donné le plus de fil a retordre aura été la lecture d’un fichier PDF avec le lecteur d’Adobe. Il s’agit d’un fichier énorme, destiné à l’impression que le lecteur d’Adobe doit prendre en charge totalement. Hormis cette application et ce fichier très spécifique – les PDF normaux sont parfaitement gérés – la tablette n’a jamais donné de signe de ralentissement.

Pour le jeu, qu’il soit en 3D ou en 2D, la tablette se comporte très bien : La haute définition proposée ne force pas la tablette a ralentir son affichage mais va au contraire ajouter un côté immersif à l’expérience avec des contenus réellement mis en valeur par l’affichage. La vidéo HD, a partir du moment ou son format est reconnu par un des lecteurs gratuit du market, est parfaitement affichée à l’écran. Les titres 16/9 et 16/10 bénéficient alors d’un affichage époustouflant en 1080P. L’idée d’un cinéma « de poche » n’est pas loin avec en plus la possibilité de naviguer dans le titre à la volée sans soucis ni ralentissement.

En streaming vidéo sur Youtube ou via un réseau UPnP, la tablette se comporte là aussi de manière convaincante avec des films HD qui passent sans soucis à l’écran.

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Des applications comme Google Earth ou Maps se révèlent être extrêmement chronophage avec la tablette : La vitesse de chargement des donénes, la définition de l’écran et la souplesse de réaction de l’ensemble proposent une expérience hypnotique.

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Ma seule réelle déception aura été le calcul pur proposé par le Cortex-A15 ou je n’ai pas vu de différence avec la précédente génération de tablette en Cortex-A9. Est-ce du à une mauvaise exploitation de la puce mais que ce soit sous Photoshop Express, Movie Studio ou Retouch Free, aucun logiciel ne semble bénéficier d’un quelconque avantage à ce passage vers le Cortex-A15. j’ai à la seconde prés,  les mêmes temps de rendu sur ces applications que ceux obtenus avec une tablette Tegra 3.

Est-ce que des mises à jour de ces logiciels pourront améliorer cette vitesse de calcul ? Je n’en ai pas la moindre idée mais je m’attendais à mieux à ce niveau là de la part du Cortex-A15.

Vient enfin le stockage et ici Google n’a pas forcément joué au même jeu avec cette Samsung qu’avec la Nexus 7 d’Asus. Si La Nexus 10 est à 399€ en 16 Go, il faut débourser 100€ de plus pour la version 32 Go. Une proposition différente chez Asus avec un bonus de 50€ seulement a rajouter pour passer de 16 à 32 Go sur la tablette 7″. Cette différence s’explique t-elle par l’emploi d’une mémoire plus efficiente ? C’est possible même si cela n’explique pas tout, l’Exynos 5 étant capable de gérer de la RAM cadencée à 400 MHz plus onéreuse.

 

Wifi et Réseaux

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Contrairement à la Nexus 7 pensée pour un usage nomade, la Nexus 10 a été construite comme un outil qu’on exploite entre 4 murs. Cela explique beaucoup de choix de la part du constructeur et notamment la présence d’une double antenne Wifi et d’un chipset de dernière génération. Avec une technologie MIMO Wifi 802.11n à 5GHz, la tablette se révèle être une excellente machine de surf. Difficile de la prendre en défaut avec une simple Box ADSL comme émetteur  impossible si vous êtes équipé d’un routeur à ce format bien placé.

La connexion est toujours, au pire, satisfaisante. Mieux la tablette est compatible Miracast même si elle n’est pas encore certifiée pour  cette norme. Contrairement à la Nexus 7 qui ne dispose pas de cette fonctionnalité d’exploitation sans fil de la vidéo, il sera donc possible de déporter le contenu de votre tablette vers un écran externe à cette norme. Il sera donc possible de poser une tablette sur votre table basse alors qu’elle enverra un film vers votre écran, sans fil, sans contrainte autre qu’un dialogue Wifi entre la Nexus 10 et l’écran. Pour le moment la Nexus 10 n’est pas compatible avec Miracast mais contrairement à la Nexus 7, il ne lui manque qu’une mise à jour logicielle pour le devenir.

Ce sans faute se poursuit par la présence d’un Bluetooth très bien amplifié. J’ai pris l’habitude de déporter ma musique sur ma chaîne Hifi via Bluetooth depuis que je me suis procuré un adaptateur à cette norme cette année. Le résultat proposé par la tablette est plus que satisfaisant puisqu’à moins d’avoir une maison ou votre source est séparée de plus de 10 mètres de votre récepteur  il n’y a pas de problème de dialogue entre les deux. La tablette supporte également très bien la connexion à un téléphone comme modem et la présence d’un clavier Bluetooth.

Samsung a également embarqué un GPS dans la tablette, un choix bizarre pour une machine conçue pour un usage sédentaire, mais les nouvelles cartes Wifi embarquent désormais souvent Bluetooth et GPS sur le même composant.

 

Webcam et senseur

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Samsung ne s’est pas trop engagé avec ce capteur 5 mégapixels au dos de la tablette. Il est efficace et fiable, ses couleurs sont plutôt juste si vous disposez d’assez de lumière mais hormis un usage purement documentaire, il ne faudra pas compter sur la Nexus 10 pour réaliser films et photos de famille. Le format ne se prête guère à la prise de vue d’art. Il s’agit d’un point sur lequel Samsung a fait des économies face à la concurrence qui propose désormais des équipements plus efficaces. Au regard du prix demandé pour la tablette on a tout de même un engin efficace.

Cette vidéo de ma machine à café en action, uploadée directement depuis la tablette sur Youtube, montre tout de même que la webcam embarquée pourra réussir a filmer quelque chose qui, si ce n’est pas magnifique, est totalement compréhensible.

PHOTOS NEXUS 10

La fonction vidéo supporte sans soucis la prise de vue directement pendant que l’on filme histoire de faire des clichés d’un moment important sans vous interrompre.

PHOTOS NEXUS 10

PHOTOS NEXUS 10   PHOTOS NEXUS 10

Enfin, et c’est bien à mon avis l’élément le plus important pour cette webcam arrière, la tablette est suffisamment bien équipée pour capturer et afficher un document de façon lisible à l’écran. La webcam 5 mégapixels ne sera jamais aussi performante et pratique qu’un smartphone ou un appareil photo pour la prise de vue, par contre le fait de permettre la relecture d’un texte tout juste photographié est un vrai bonus.

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La Webcam 1.9 Mégapixel en frontal permet la vidéo conférence sans problèmes  elle a également besoin d’un sérieux éclairage pour afficher une image qui ne patauge pas dans le bruit mais dés que les condition de luminosité sont réunies, elle proposé une image détaillée et très lisible.

Google a choisi une série de capteurs performants et efficaces aident a exploiter la tablette : Un accéléromètre précis et réactif qui prend bien en compte l’orientation de votre tablette, utile pour le jeu et pour détecter rapidement le changement de tenue de l’engin et adapter l’écran. Un détecteur d’ambiance lumineuse dont j’ai déjà parlé plus haut, une boussole numérique mais également un accéléromètre et un baromètre.

La Nexus 10 est également NFC et pourra donc « lire » des informations a distance. On imagine mal sortit la tablette pour pouvoir payer quelque chose avec comme le prévoit cette norme de communication sans contact mais d’autres usage sont possibles. Enfin, un chargeur magnétique sans fil est également présent dans la coque, signe encore une fois de l’approche d’une série d’accessoires comme un dock de recharge sans fil.

 

Autonomie

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Une recharge qui ne sera pas forcément votre soucis premier, la batterie 9000 mAh choisie par Samsung est réellement impressionnante. Est-ce du à une technologie d’affichage moins gourmande, à la présence d’un processeur gravé en 32 nanomètres ou cette batterie est t-elle réellement hors norme ? Je n’en sais rien et c’est probablement un peu des trois à la fois, toujours est t-il que l’autonomie de cet engin est réellement bluffante. En usage intensif consistant a des téléchargements lourds en wifi en ligne ou sur réseau interne), du surf, du jeu 3D gourmand et de la lecture de films 1080P, la tablette ne m’a jamais signalé la moindre faille de batterie. C’est au but de deux jours de tests ce qui doit représenter une bonne dizaine d’heures de fonctionnement, que j’ai été voir une jauge de batterie qui m’indiquait encore plus de 30% d’autonomie au global.
Impossible de mettre cette batterie involontairement à genoux et dans un usage intensif on trouvera toujours un chargeur où brancher sa tablette au bout d’une dizaine d’heure d’exploitation.
Associée à une plaque de recharge sans fil que l’on poserait sur sa table de nuit, cette tablette devrait totalement débarrasser l’utilisateur de toute appréhension quand à la question de l’autonomie de l’engin.

 

Offre logicielle

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Android 4.2 est un vrai bonheur a exploiter mais cela n’a pas grand chose à voir avec la tablette. Au quotidien, les fonctions implémentées comme le clavier  qui se sépare en deux pour être pianoté du bout des pouces sur un grand écran trouve ici toute sa place. De même que les fonctions de gestion lmulti-utilisateur ou les efforts quand à la gestion plus fluide de l’interface. Mais tout cela, à terme, toutes les tablettes 10″ annoncée comme recevant la mise à jour vers Jelly Bean le recevront.

Ce qui différencie réellement la tablette des autres d’un point de vue interface c’est sa jeunesse.

TEST NEXUS 10

On retrouve exactement le même défaut que l’on a connu au sortir de l’iPad Retina : Un marché d’applications qui n’a pas pu anticiper l’énorme pas en avant de la définition proposée par la Nexus 10. Presque rien, à part certains jeux 3D et les logiciel d’affichage (surf, image et vidéo) , n’exploite vraiment ce magnifique écran 2560 x 1600. Il en résulte une certaine frustration que l’on a déjà connu avec les première tablettes Android qui tentaient comme elle pouvaient de prendre en charge des applications optimisées pour des smartphones.

Ce n’est que partie remise et l’arrivée d’Android 4.0 signe la possibilité de mise à jour d’applications par blocs. il sera donc possible pour un développeur de proposer un téléchargement des éléments nécessaires à la prise en compte des spécification de ce type de tablette sans avoir a tout re-télécharger. Le dernier jeu à la mode pourra ainsi voir un pack de texture HD venir  se greffer au besoin pour les possesseurs de tablettes.

TEST NEXUS 10

Rares sont les titres qui ne passent pas du tout sur la Nexus 10, au pire, la plupart du temps, il semblent perdus et affichent certaines informations au petit bonheur. Détail amusant qui me conforte dans l’idée de mise à jour rapides de la part des constructeurs pour coller à ces nouveaux besoins : C’est souvent la pub qui ne s’affiche pas correctement.

Pour le reste, le pedigree de la tablette laisse penser que les mises à jour d’Android seront rapides et bien suivies, un bon point pour un engin de ce type au regard du reste du marché.

 

La Note du LaboMm

TEST NEXUS 10

 A 399€ en version 16 Go, un espace disque suffisant pour un engin sédentaire disposant d’un accès Wifi, ou 499€ en 32 Go, la Nexus 10 est un aperçu de ce que nous devrions découvrir en 2013. Avec un écran hors norme tant par la définition que par la qualité de son affichage. Un processeur e t une mémoire vive qui offre un confort d’exécution des tâches réellement impressionnant et une multitude de services associés au minimum bons et souvent excellents, cette tablette est le meilleur investissement du genre pour cette fin 2012.

7.7-10

Reste un problème, de taille, elle n’est plus disponible. Le Google Play Store, seul endroit où on peut acheter l’engin, est en rupture depuis les premières heures de mise en vente. Comme si Google et Samsung avaient voulu attirer les regards vers leur produit sans pour autant le proposer. A vrai dire l’arrivée de la Nexus 7 a provoqué une vraie levée de boucliers de la part des concurrents d’Asus. Chacun craignant pour son business et les ventes de ses tablettes. La Nexus 7 est toujours en vente. La mise à disposition du public de la Nexus 10 n’a pas provoqué de remous malgré un matériel supérieur pour un prix plus abordable que beaucoup de concurrentes. Elle n’est plus disponible… Est-ce que Google a choisi de ne pas provoquer ses partenaires pendant les fêtes avec un engin leur faisant trop d’ombre ? C’est possible. Dans ce cas là nous ne reverrons pas la Nexus 10 de si tôt en stock sur le Play Store.

Mais si il y a bien une chose que je peux vous promettre, c’est que si la tablette correspond à votre usage sédentaire d’un engin de ce type, si elle est dans votre budget et que vous cherchez un engin pour vous équiper alors ne ratez pas l’occasion de l’acheter si elle se présente. Vous ne serez pas déçu.

Récapitulatif et détail de la note :

Design et connectique : Toujours ce lecteur MicroSDHC aux abonnés absents, un design qu’il faut regarder avec des yeux neufs et essayer pour se rendre compte de son intelligence et du confort proposé. Hormis cela, la tablette est une des plus agréable a manipuler au quotidien. 7/10

Affichage : La Nexus 10 sait tout faire et tout faire bien : L’écran est précis, ultra défini et sa qualité permet d’en faire une sorte de « papier lumineux » très convaincant. Images, films, lecture et surf, tous les affichages passifs sont maîtrisés avec brio. Quand aux jeux, l’écran les magnifie par un fort sentiment de profondeur et un foisonnement de détail réellement immersifs : 10/10

Audio : sans être réellement parfait, le son est tout simplement un des meilleur du marché actuel. Il permet de suivre un film sans avoir a tendre l’oreille pour comprendre ce que peuvent raconter les protagonistes et délivre suffisamment de puissance pour travailler en musique à un poste à côté de la tablette : 7/10

Wifi et Réseaux : Wifi 802.11n MIMO, avec des antennes bien amplifiées proposant un signal stable et de grande qualité, la tablette Nexus 10 est une vraie accrocheuse de réseau. Une fois correctement identifiée, la minimachine ne lâche plus son signal. Son Bluetooth est également très bon. Vous pourrez rajouter 2 points à cette note le jour ou la compatibilité Miracast sera officielle.  8/10

 Webcams et senseurs : Sans être merveilleuses les webcams font correctement leur travail de documentation et peuvent donc s’avérer utiles au quotidien. Les senseurs, capteurs et fonctionnalités présentes comme le NFC ou la recharge sans fil sont au dessus de la moyenne en terme de sensibilité et de services. 7/10

Autonomie : Sans fautes, la batterie de 9000 mAh embarquée font de cette Nexus un vrai chameau numérique. 9/10

Offre Logicielle : Un Android encore un peu vert pour une tablette de ce calibre. Cela se ressent par des performances que l’on devine pas encore tout à fait optimisées mais aussi des applications qui ne comprennent pas dans quelle définition elles sont tombées. Des problèmes qui devraient être régulés rapidement, en attendant : 6/10


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64 commentaires sur ce sujet.
  • 18 décembre 2012 - 16 h 49 min

    […] de chez Samsung entre mes mains m’a fait forte impression sur sa capacité a gérer la Nexus 10 en très haute […]

  • 20 décembre 2012 - 16 h 43 min

    Je branche ma nexus 10 avec cable hdmi et rien ne se passe sur tv sony bravia
    dans les mêmes conditions un smartphone sony se connecte tres bien à cette TV
    Quelqu’un a t il une solution ? par avance merci

    Répondre
  • 4 janvier 2013 - 13 h 53 min

    […] Rien de neuf d’un point de vue matériel mais cette tablette qui a été une des grandes absente pendant les ventes de Noël peut à nouveau se commander en ligne. Très performante avec son processeur Cortex-A15 double coeur Exynos 5 et son chipset Mali-T604 ainsi que ses 2 Go de mémoire vive, c’est une des plus puissante actuellement sur le marché. […]

  • uko
    11 janvier 2013 - 19 h 12 min

    @Pierre Lecourt:
    Un test aux petits oignons qui correspond bien à la qualité de tes articles, j’en redemande!

    Par contre en ce qui concerne ton entrée dans un système de notes, je trouve le résultat mitigé. Je pense que tu es friand de feedbacks sur ton travail, je vais prendre le temps de te donner un avis plus détaillé. Comme Paul Napoli, je trouve que la note globale reflète mal l’enthousiasme dont tu fais preuve pendant l’article. Je pense que c’est lié à la manière dont tu as appliqué certaines sous-notes. Je développe:
    – Design et connectique:
    Pourquoi mixer ces deux éléments en une seule note? Le résultat reflète mal ta pensée sur le sujet, alors que tu considères le design comme le meilleur, la connectique est le gros point faible de la tablette. Doit-on en déduire que tu aurais mis un 10/10 en Design et 4/10 en connectique? Deux notes séparées et pondérées seraient peut-être plus justes.
    – Audio:
    Si j’en juge par la note de l’affichage, tu évalues les éléments par rapport à ceux disponibles sur les autres tablettes du moment. Tes commentaires sur la partie Audio laissent penser que cet élément serait l’un des meilleurs que tu aies jamais testé sur tablette. La note de 7/10 semble bien moyenne pour un résultat si convaincant.
    – Webcam et senseurs:
    Si les webcams ne sont pas au top, leur impact est assez faible sur un tel produit, alors que les autres fonctions que tu qualifies de « au dessus de la moyenne » apportent une vrai plus-value. Encore une fois, la note de 7/10 me semble sévère, et une séparation de la partie webcam pourrait être judicieuse.
    – Offre logicielle:
    La note me semble un peu sévère, mais je ne suis pas certain de comprendre à quoi elle se compare. J’imagine qu’un iPad serait le 10/10 sur ce point, alors qu’un smartphone Android de qualité tournerait dans les 8/10, et que la tablette perd 2 points de plus pour les contenus Android incompatibles. Mais à ce compte, où situer Windows 8 ou pire BBOS?

    Enfin, pour être juste vis à vis d’Android, il faudrait mettre en avant sa souplesse d’utilisation face à iOS. Le chargement en contenu sans passer par un logiciel tiers, c’est un énorme atout. Le stockage accessible à toutes les applications aussi. Ces deux points font toute la différence pour moi qui suis allergique aux 5 services et 4 applications qui s’installent avec la suite Itunes: Je n’utilise JAMAIS mon iPad2 pour lire des vidéos, musiques ou livres à cause de cette limitation. Je ne l’ai d’ailleurs pas synchronisé depuis plus d’un an.

    Enfin, je t’encourage vivement à t’orienter vers un système de notation similaire à celui de Notebookcheck, qui est à mon goût le meilleur utilisé actuellement sur le net.

    J’espère que ce feedback (qui ne prétend pas être objectif) te sera utile pour tes prochains tests. En attendant, bon courage pour le déballage des news du CES!

    Répondre
  • 28 janvier 2013 - 10 h 07 min

    […] Nexus 10 de Google proposée à […]

  • 4 février 2013 - 17 h 55 min

    Un véritable câble de chargeur authentique pour Nexus 10 est maintenant disponible!!
    Récemment, mon ami m’a donné ce truc pr le cadeau qu’il s’appelle magnetic pogo connect cable.
    Cet accessoire en question est un chargeur pogo pour la Nexus 10. Il a pour particularité de recharger votre tablette via les pins situés sur la partie inférieure de l’ardoise. Cette façon de procéder peut s’avérer plus pratique pour ceux qui ne sont pas adeptes du microUSB.
    -L’appareil se charge jusqu’à 25 % plus vite qu’un câble USB standard.
    Vous pouvez le vérifier d’après la vidéo sur youtube:
    http://www.youtube.com/watch?v=3eEsqMIt2yY&feature=player_detailpage

    -Pour acheter, utilisez amazon et e-bay
    http://www.amazon.co.uk/gp/product/B00B2166BS
    http://www.ebay.co.uk/itm/Nexus-10-Pogo-Charging-Cable-/181072309277

    Répondre
  • 6 mars 2013 - 16 h 20 min

    Bonjour,Vous m’avez convaincue.Je l’ai reçue il y a peu mais vous dites  »le clavier qui se sépare en 2″ mais je n’arrive pas à le séparer. Faut il télécharger un autre clavier?Merci.

    Répondre
  • 15 avril 2013 - 11 h 01 min

    […] tablettes. Le processeur Exynos 5250 double coeur que l’on ne trouve pour le moment que sur la Nexus 10 de Google et qui présente d’excellentes performances va trouver son chemin jusque là où on […]

  • 16 avril 2013 - 12 h 42 min

    Tablette nexus 10, une tablette performante avec beaucoup d’arguments, super écran mais de nombreuses fuites de lumières. Révoltant qu’ une tablette soit vendue avec ces défauts, beaucoup diront que ces fuites ne sont pas gênantes et bien si vous regardez un film en 16/9 ou les photos en petit format on ne voit que ça. Une honte que samsung continue à produire ces tablettes avec ces défauts. Pour ma part samsung pas sérieux.
    Malgré tout le service après vente google est très réactif et très commerciale. Pour info j’ai échanger la tablette une première fois et la 2ème est arrivée avec de nombreuses fuites de lumières et pire que la 1ère une honte!!!!!!!!!! à ne pas acheter. Donc remboursée heureusement.

    Répondre
  • 17 avril 2013 - 20 h 12 min

    […] Lire le test de la Google Nexus 10 […]

  • 24 mai 2013 - 11 h 37 min

    […] le Samsung Exynos 5250 cadencé à 2GHz est un petit monstre de rapidité et d’efficacité comme on a pu le voir avec la Google Nexus 10. Couplé à 2 Go de mémoire vive, cette puce semble pouvoir tout faire sous Android avec un […]

  • 10 juillet 2013 - 22 h 17 min

    […] TEST : Google Nexus 10 […]

  • 18 octobre 2013 - 10 h 57 min

    Une question concernant le GPS: peux t’il assurer un repérage sans connexion wifi de manière autonome en embarquant une application offline comme sygic ou osmand?

    Répondre
  • 21 février 2014 - 17 h 28 min

    […] à 499€ la Nexus 10 accuse son âge, son test sur Minimachines date de début Décembre 2012 et pourtant l’engin n’a pas beaucoup pris de rides. Ecran hors normes pour […]

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