Test : Alienware Alpha, la console PC Steam

L’Alienware Alpha essaye de résoudre une équation des plus difficiles : Faire entrer dans un petit boitier le matériel nécessaire au lancement de jeu récent. Équation clairement déséquilibrée du fait de l’absence d’un élément fort de cette proposition. Steam OS que l’on ne verra qu’en Novembre. Alors l’Alpha sous Windows 8, ça donne quoi ?

Valve est en retard et les fabricants ne l’attendront pas. Concevoir un matériel comme cette machine en test aujourd’hui demande du temps et a un coût. Il est donc logique de chercher à la rentabiliser le plus rapidement possible pour son constructeur. L’obsolescence de ce type de matériel à destination des joueurs est rapide, il ne faut pas rater la courte fenêtre de tir proposée par le marché, sous peine de se retrouver perdant.

Alienware Alpha

L’Alienware Alpha sort donc avant Steam OS en remplaçant le système Linux dédié au jeu de Valve par un tour de passe passe monté sous Windows 8.1. La marque devient ainsi un des premiers acteurs de cette nouvelle course du PC de jeu à destination du salon, machines pensées avant tout pour être pilotées à la manette.

Alienware Alpha

Alienware Alpha     Alienware Alpha

Présenté au CES, l’Alienware Alpha dégaine tôt et le fait de manière plutôt efficace avec un engin qui a, sur le papier, tout pour plaire : Performant, décliné en diverses options à-la-Dell, discret et peu bruyant. Cette Console PC ne cherche pas à remplacer un gros ordinateur sur mesures de joueur, elle n’en a ni le coût ni la prétention. Pour le prix d’un processeur et d’une carte graphique gaming, on a là une solution prête à trouver sa place dans le salon, sous la télé, avec la même évidence qu’une console de jeu.

Alienware Alpha

Alienware Alpha

Processeur : Intel Core i3-4130T double cœur 4 threads cadencés à 2.9 GHz avec 3 Mo de cache
Chipset graphique : Intel HD 4400 cadencé de 1.15 à 1.7 GHz
Chipset graphique secondaire : Nvidia GeForce GTX 860M avec 2 Go de mémoire dédiée.
Mémoire vive : 2 slots. 1 occupé par 4 Go de DDR3L (16 Go maximum)
Stockage : 1 emplacement 2.5″ occupé par un disque dur 500 Go SATA 6.0 Gb/s
Unité Optique : Aucune
Réseaux: Wi-Fi 802.11 AC / Bluetooth 4.0 / Ethernet Gigabit
Connectique façade : 2 USB 2.0, bouton d’allumage.
Connectique dos : 2 ports USB 3.0, 1 HDMI in, 1 HDMI Out, 1 Ethernet, 1 SPDIF Optique, Alimentation.
Connectique côté : aucune
Audio : Via HDMI et sortie optique SPDIF.
Alimentation : Externe type portable 130 watts avec témoin de tension.
Poids: 1038 grammes
Encombrement : 200 x 200 x 55 mm
Système d’exploitation : Pilotes Windows  Clé USB
Logiciel embarqué : Suite Alienware
Livré avec : Manette Microsoft Xbox 360 sans fil et dongle USB
Prix public : 499.90$ (Pas encore de prix officiel en Euros)

Les plus :

  • Machine silencieuse même avec un disque mécanique
  • Performances en jeu remarquables en format TV
  • Belle évolutivité
  • installation et montage rapide et clé USB de restauration

Les Moins :

  • Pas de télécommande livrée ni de port infrarouge, cela aurait pu être un vrai plus
  • Intégration Steam parfois un peu bancale
  • Prix un peu élevé face à la concurrence d’un strict point de vue performances.

 

Évidemment cette sortie quelque peu anticipée par rapport à Novembre, date à laquelle SteamOS et surtout la manette Steam Controller sont censés être prêts, pose un léger souci de cohérence au constructeur. Qu’à cela ne tienne, avec un peu de bricolage logiciel et une manette Xbox 360, on retrouve dés aujourd’hui un engin jouable et efficace qui pose de nouveaux jalons et impose Dell comme un des plus gros acteurs de ce nouveau marché.

Et la bataille va être rude, parce que le marché des consoles est un challenge particulier pour un vendeur de PC. Dell n’est pas Steam et au contraire d’un Microsoft ou d’un Sony qui rattrapent sur les ventes de contenus le déficit imposé par leurs consoles, l’opération est un One-Shot pour le constructeur. Il faut gagner de l’argent à la vente et on ne peut pas sacrifier sa marge sur le prix de la console, la sponsoriser même, pour en gagner ensuite.

Le résultat est complexe d’un point de vue tarif, si cet Alienware Alpha en Core i3 est proposé pour le moment à 499.90$ aux US, il ne s’agit que d’un prix temporaire, un tarif de lancement qui devrait grimper plus tard et qui s’étale en différentes versions pour atteindre un 849.99$ pour la machine la plus robuste. Des tarifs éloignés du monde console habituel mais aidé par un Steam qui propose régulièrement des jeux aux prix avantageux.

Pour convaincre, Alienware doit donc proposer une solution efficace, sans trop de défauts et suffisamment facile à gérer pour séduire en masse. Comprendre ne pas s’adresser qu’aux joueurs chevronnés qui considéreront l’achat de cet objet qu’avec réticence.

Alienware Alpha

 

Alienware Alpha     Alienware Alpha

L’opération séduction commence dés le déballage de la bête. Large boite remplie d’une mousse dense percée aux dimensions de chaque élément. Boîtier en plastique épais, assez lourd, très bien fini. Manette disposée proprement dans un emplacement à sa mesure. Tout rappelle la mallette du professionnel qui déballe un outil avant de s’en servir. C’est idiot mais cela fonctionne bien et c’est assez précautionneusement que l’on extrait l’engin de son carton.

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Alienware Alpha     Alienware Alpha

Le châssis est conçu intelligemment et on sent que le constructeur a mis beaucoup d’énergie à le concevoir. Une énergie suffisamment gourmande pour se dire que l’Alienware Alpha n’est que le début d’un genre et qu’il sera suivi d’autres engins. On retrouve la signature des machines de la marque en façade. Un logo sous la forme d’une Alien qu’il sera possible d’illuminer de la couleur de son choix. Un détail qui ne plaira probablement pas à tout le monde mais qu’il est possible, tout comme le triangle lumineux découpé dans la masse sur le côté du châssis, d’éteindre pour rester discret. Une option pas forcément très utile mais qui démarque la machine du reste des concurrents.

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La façade avant ne possède pas beaucoup d’options : Deux ports USB 2.0, c’est tout ce que l’Alienware propose. Un choix qui s’explique par sa destination qui n’est pas celle d’un PC de travail. Il n’est pas prévu pour que vous y glissiez une carte mémoire ou connectiez un casque micro. Non, l’Alienware Alpha se positionne sous la télévision et le constructeur joue cette carte à 100 %. Le choix de l’USB 2.0 est donc assez logique même si il n’aurait pas couté beaucoup plus cher à la marque de proposer de l’USB 3.0. Le but de cette connectique est le même que celui d’une console : Brancher des manettes.

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A l’arrière c’est un peu plus riche même si la connectique proposée est loin d’égaler des solutions de Zotac ou de Shuttle. Là encore, le constructeur US s’engage à fond dans son concept et ne livre que les éléments utiles à sa solution console. Deux ports USB 3.0 de plus ce qui fait un total de quatre ports USB, un port Ethernet Gigabit, une sortie audio SPDIF optique et deux ports HDMI.

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Ce double port vidéo ne veut pas dire que vous pourrez jouer sur 2 écrans, la machine est réellement conçue pour se greffer à un téléviseur et non pas un poste de travail. Il s’agit en fait d’une entrée et d’une sortie HDMI, de manière à se glisser dans un équipement existant. Par exemple entre votre amplificateur Audio/Vidéo et votre poste de télé.

Cette proposition connectique n’a de sens que dans cette vision de Steam machine concue par Alienware et par Valve. Poser cet engin sur un bureau offrira de bonnes performances mais n’aura pas autant d’intérêt que d’autres références déjà existantes. Il ne faut pas croire que les décisions prises ici le sont dans un unique souci économique. L’argent demandé par la marque est passé ailleurs.

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Par exemple dans le port USB 2.0 caché sous la coque de l’engin, derrière une petite trappe accessible sans outil. Ce port est parfait pour glisser un dongle USB de kit clavier et souris par exemple, rien ne gâchera ainsi l’esthétique de la face avant de votre machine et vous pourrez laisser votre clavier dans un tiroir quand vous ne voudrez piloter l’Alienware Alpha uniquement à la manette. C’est le genre de détail qui a tout son sens sur un engin de ce type et qui laisse une bonne impression quant à sa conception globale.

Alienware Alpha

De l’USB à l’avant pour des manettes, de l’USB 3.0 à l’arrière pour un éventuel stockage supplémentaire, un USB caché pour les éléments optionnel… Tout cela confirme une vraie prise de décision chez le constructeur.

Alienware Alpha

Alienware Alpha     Alienware Alpha

Autre détail qui compte, l’évolutivité de l’engin. Après avoir ôté 4 petites vis très facilement accessibles sous le capot, on peut désolidariser la base du châssis en quelques secondes et dévoiler ainsi l’espace de stockage 2.5 pouces SATA embarqué.

Il faudra encore un coup de tournevis pour libérer la baie et on pourra changer le disque dur fourni pour une solution de son choix. Temps de l’opération, quelques minutes tout au plus, le plus long sera de cloner le disque de base vers un autre élément de stockage.

Alienware Alpha

 

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Mais l’évolutivité ne s’arrête pas là, et en retournant l’engin on peut alors extraire la partie haute de son capot pour découvrir le reste de ses composants. A commencer par deux énormes ventilateurs qui occupent quasiment tout l’espace disponible. Ils chassent l’air qui est au préalable aspiré sous le coffre au niveau d’une large grille située face à la baie de stockage mais aussi sur tout le pourtour le la machine, à travers une grille à la découpe motifs très Alien.

Alienware Alpha

Les ventilateurs se manipulent aisément, Alienware propose de les désolidariser des dissipateurs situés en dessous grâce à un système d’attache qui écarte des bras pour les libèrer. Le câble qui les alimente est juste assez long pour les déposer en dehors de la coque sans qu’ils ne gênent ensuite les autres manipulations.

Alienware Alpha

Alienware Alpha     Alienware Alpha

En dessous on se retrouve face à un couple de dissipateurs en aluminium anodisé noir aux hautes ailettes. La solution est donc de rediriger un flux d’air frais vers ces ailettes puis d’expulser la chaleur en dehors du châssis. Un dispositif on ne peut plus classique.

Les dissipateurs sont fixés avec quatre vis qui viennent traverser la carte mère pour se fixer au châssis métallique pris en sandwich entre les composants d’un côté et le stockage de l’autre. Elles sont faciles à manipuler et leur système de ressort permet de maintenir à la bonne pression le dissipateur sur le composant à refroidir.

Alienware Alpha

Alienware Alpha     Alienware Alpha

Sous le premier et le plus petit de ces morceaux d’aluminium, on retrouve la puce Nvidia GeForce GTX 860M entourée de ses 2 Go de GDDR5. Celle-ci n’est évidemment absolument pas évolutive puisque directement soudée à la carte mère.

Alienware Alpha

 

Alienware Alpha  Alienware Alpha

Le dissipateur d’à côté cache, quant à lui, une bonne surprise : Le processeur Intel Core i3 embarqué est monté sur un socket LGA qui pourra être très facilement remplacé par un autre processeur plus performant à l’avenir. C’est un des points clé de cette solution qui explique en partie le prix demandé par Alienware. A la différence du format console, il sera possible de mettre à jour la puissance de calcul de l’Alpha en quelques minutes et sans avoir à manipuler dangereusement l’objet.

Avec l’évolution rapide des processeurs, un acheteur de cette version Core i3-4130T Haswell pourra le remplacer par un Core i5 ou un Core i7 plus puissant d’ici quelques mois ou trimestres. C’est non seulement possible mais franchement très facile à réaliser, le constructeur ayant simplifié au maximum l’opération.

C’est également un changement majeur face aux minimachines habituelles qui fonctionnent comme des barebones, ils laissent effectivement l’accès à la mémoire vive et au stockage mais jamais au processeur.

Alienware Alpha

La mémoire vive est facilement modifiable : 2 slots acceptant de la DDR3L sont disposés juste au dessus du processeur. Le constructeur livre par défaut 4 Go de RAM sur une seule barrette. Choix qui permettra d’en rajouter 4 supplémentaire pour passer à 8 Go sans avoir a remplacer un kit 2 x 2 Go. La solution peut accepter 16 Go de mémoire au maximum même si cela ne semble pas forcément très utile sur ce type de configuration.

Alienware Alpha

On découvre également un port MiniPCIe demi format qui accueille la carte Wifi 802.11AC de la machine reliée à 2 antennes internes situées sur le côté droit du châssis.

Au final l’Alienware Alpha offre une solide évolutivité : Stockage sur un 2.5 pouces classique permettant de choisir dans une vaste gamme de produits mécaniques ou électroniques. Mémoire vive facilement accessible sur deux slots et un processeur monté sur socket. Des atouts face au monde totalement figé chez les constructeurs de console et un état d’esprit très proche de l’univers PC classique.

Alienware Alpha     Alienware Alpha

Bizarrement les 2 ventilateurs sont de marques différentes…

Ces deux énormes ventilateurs vous inquiètent peut être au niveau du bruit de refroidissement de l’engin. Là encore, le constructeur a fait un travail remarquable puisque la machine sait rester étonnamment discrète la plupart du temps. Orientée vers le dos d’un téléviseur, cette aération ne s’entend plus à 3 mètres de distance dans une pièce calme. Avec un jeu en action ou en regardant un film, les ventilateurs ne s’emballent pas et restent d’une belle discrétion même lorsque le couple processeur et chipset graphique sont sollicités.

Alienware Alpha

 

Une gestion du bruit tout à fait correcte au vu du système embarqué

En poussant à fond les curseurs et en demandant le maximum à la machine via des applications dédiées sans gros rapport avec les capacités réelles de l’engin, la ventilation la plus active se met en marche et délivre alors un bruit bien audible. La consommation grimpe en flèche (Jusqu’à 100 watts) et l’engin explose en température (On grimpe à 82°C sur la partie Nvidia). Mais il s’agit là d’un scénario catastrophe totalement artificiel puisque cette machine n’est jamais autant sollicitée en pratique : La pousser à bout est beaucoup plus gourmand que ce qu’elle demande en ressources en réalité, ne serait-ce que par ce que son affichage est avant tout prévu pour fonctionner en Full HD et non pas en 4K.

Alienware Alpha

 

Une consommation en moyenne sous les 60 watts en jeux

Au bout d’une heure de jeu à un rythme soutenu sur un titre récent en 1920 x 1080, le constat est clair, on a là un engin très silencieux. Bien sur l’objet n’est pas parfaitement inaudible mais reste suffisamment discret pour fonctionner dans un salon. Je n’ai pas pu tester les consoles de dernière génération dans des conditions similaires mais l’Alpha est largement moins bruyant à l’usage qu’une XBox360 ou une Playstation 3 dans un jeu 3D moderne.

Bien sûr, il faudra surveiller le système de dissipation dans la durée, la poussière est l’ennemi du silence sur ce genre de solution. Un coup de bombe d’air sec une fois par an (et à l’extérieur) est quasiment indispensable.

Alienware Alpha
Associé à ce boîtier, une manette de jeu XBox360 sans fil. Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un pis-aller, une solution en attendant le Steam Controller de Valve. Alienware pare au plus pressé et livre une machine un peu boiteuse, à mi chemin entre la Steam Machine et le PC sous Windows.

Alienware Alpha

Cela pose d’ailleurs quelques problèmes ergonomiques à l’engin qui arrive à s’en sortir mais non sans quelques lenteurs au démarrage. Il faut bien comprendre que sous Steam OS, cette Steam Machine fonctionnerait comme un charme,

En l’état la proposition est un peu alambiquée et nécessite une attente un peu longuette au démarrage. Dell a construit un système de type console afin de pouvoir utiliser l’engin sans avoir recours à autre chose que la manette de jeu livrée. Un challenge lorsque l’on connaît les procédures d’installation et d’utilisation habituelles de Windows.

Et de fait cela fonctionne, plutôt bien même, mais pas forcément avec une ergonomie totalement folle. Il est clair qu’on est loin du système simple du je-branche-je-joue. Il faudra parcourir au moins un écran intermédiaire et cliquer avec la manette pour arriver à l’interface Steam Big Picture proprement dire. Cela n’a l’air de rien sur le papier mais en pratique il serait plus agréable de lancer la console et de voir au bout de quelques instants un gros paquet de jeux venir vous titiller les phalanges.

Alienware Alpha

Pour l’installation du système ou pour son usage au quotidien, il est parfaitement possible de se passer du couple clavier et souris aussi étonnant que cela paraisse. Avec des claviers virtuels qu’on manipule à la manette, des raccourcis qui évitent de pianoter et surtout un compte spécialisé qui démarre par défaut au lancement de la machine, Dell a parfaitement contourné le problème. On a bien sur l’impression de se retrouver avec un système sous exploité face à un PC consacré par défaut uniquement au jeu, mais c’est le prix à payer pour n’employer que la manette.

C’est ça la trouvaille de l’Alienware Alpha en l’absence de SteamOS. La machine démarre sur une session spécialisée qui ouvre un menu par défaut vous proposant quelques options : Le lancement de Steam sous Windows 8.1 mais en mode Big Picture qui occupera donc tout l’écran. Les réglages de la machine, de l’aide ou un menu « Power » qui permet au choix d’éteindre le PC ou de redémarrer sur l’autre session de Windows 8.1. Celle qui vous permettra d’exploiter la machine comme un PC de salon à condition d’avoir au moins une souris connectée. Sans souris, l’option reboot vers le bureau de Windows ne sera pas disponible et restera grisée. Une option qui sent bon le lancement de jeu hors Steam…

Si l’idée est bonne, elle à un méchant revers, une longue minute est nécessaire pour démarrer l’engin à froid. Énorme, face à une solution classique qui demande moitié moins de temps pour arriver sur le bureau et une petite poignée de secondes pour passer sous Steam Big Picture. Le prix à payer pour bénéficier d’un support 100 % manette sur un système avant tout conçu pour le clavier.
Tout cela sonne malgré tout de manière très cohérente et l’Alienware Alpha se présente bien comme une console. Mais la forme est une chose, la fonction en est une autre. La grande question reste liée à la performance de cette solution compacte. Proposer une carcasse de 20 cm de côté sur 5.5 cm de haut et l’estampiller console quand on connaît le monde PC, c’est évidemment le meilleur moyen de se faire attendre au tournant.

Les résultats de 3DMark sur cette page

Et pourtant, l’objet est étonnamment véloce. Entendons nous bien, ce n’est pas la machine de guerre que tout gamer pur jus rêverait d’avoir. Non, mais c’est une solution robuste pour l’usage demandé. A savoir, afficher des jeux très correctement sur un téléviseur, c’est à dire la plupart du temps en 1080P.

Et dans ces conditions particulières, il est difficile de prendre en défaut l’engin même dans cette version entrée de gamme en Core i3. Le couple processeur Intel et carte graphique Nvidia GTX 860M s’en sort à merveille et propose une expérience assez riche. Les détails, textures, fonctions d’anti-aliasing ou de lumière sont le plus souvent positionnés sur les crans les plus hauts sans que la machine ne descende sous les 50 images par seconde.

Pas grand-chose ne vient contrecarrer la solution et tous les titres sont fluides. D’un TomB Raider à un Dishonored, d’un Batman à l’autre ou dans un jeu de voitures ancien comme Burnout Paradise à un plus récent comme GRID Autosport, on est toujours au dessus des 5O images par seconde. Souvent largement au dessus des 60, ce qui laisse une très belle impression de fluidité sur un grand écran.

Les petits jeux indés sont exécutés sans problème et un détour par Origin sous Windows pour lancer un titre en dehors du catalogue Steam ne pose pas non plus de soucis. Le Streaming d’un jeu calculé sur un autre PC sous Steam ne pose évidemment pas de problème et dans cette configuration la machine est totalement inaudible si l’on ne colle pas son oreille dessus.

N’ayant pas de téléviseur 4K ou de moniteur à cette définition, il a été impossible de tester l’engin avec des jeux en UHD mais je ne crois pas que ce soit le propos de cet AlienWare Alpha, surtout dans cette version de l’engin, hormis pour la vidéo 4K qui passe bien évidemment sans problèmes sur la machine.

Livrer une expérience de jeu satisfaisante en Full HD me paraît largement suffisant. On y gagne la richesse de la logithèque PC et les finitions graphiques évoluées des titres développés sous Windows.

Il y a bien sur un revers à cette proposition. Si la console-PC se pose en bon Docteur Jekyll côté Paddle, elle a également un côté Mister Hyde lié à la présence de Windows 8.1 en embuscade : Mises à jour et autres spécialités du type sont encore présents. Le reboot de l’engin fat parfois mal au chronomètre, et si c’est le genre de mésaventure qui arrive également à une console moderne, entre Steam, Windows Update et les mises à jour des jeux en eux même, la Console Alpgha a tendance à agacer. Les premières installations de chaque titre et le fait que Steam ne sache toujours pas comprendre que DirectX a déjà été installé à 14 reprises est totalement horripilant lorsque l’on attend bêtement dans son salon.

C’est peut être sur ce point que se trouve la véritable faiblesse de l’engin, pas d’un point de vue jouabilité ou efficacité, mais le fait de continuer à subir un Windows 8.1 caché, un Windows sous exploité et donc difficilement pardonnable. Une mise à jour ou un téléchargement obligatoire sous Windows ne posent pas de soucis lorsque l’on est sur une interface normale. Avec l’Alienware Alpha et une manette en main on est condamné à attendre. Un espoir de petit Loot vite fait dans Torchlight II et on se retrouve à attendre l’application de mises à jour interminables. Cela ne pose pas de vrais soucis sur un PC normal car on a toujours un clavier et une souris sous la main pour aller lire un truc, répondre à un email ou surfer 2 minutes. Mais 2 minutes les bras ballant, sur un canapé c’est long, très long.

Voilà le souci, la console Alienware Alpha sait parfaitement s’effacer au point de devenir totalement pilotable à la manette mais elle garde pour le moment son ADN Windows. Et cet ADN ne lui offre pas spécialement d’avantages. Sous la télé, il sera difficile de tirer parti des applications pourtant exploitables sur ce type de machine. Imaginer une session Photoshop ou la rédaction d’un document Office, voir un simple surf, à 2 mètres d’un écran de téléviseur en 1920 x 1080 reste possible. Mais de manière très théorique car en pratique c’est évidemment insupportable et on aura tôt fait de déplacer la machine vers un écran de PC.

Alienware Alpha

Que penser de cet Alienware Alpha au final ?

Le premier élément qui permettra de répondre à cette question est bien évidemment le tarif qui sera demandé en Europe. Si le prix en euros ressemble à la promotion actuellement faite en dollars sur le magasin en ligne de la marque aux US et que l’on déouvre un entrée de gamme à 500€, cet engin a un beau potentiel.

Alienware Alpha

Évidemment, le débat sera toujours le même et certains ne jureront que par l’assemblage d’une machine par leurs soins. Il est probable qu’en utilisant soi même le tournevis et la calculette on arrive à piocher un meilleur assemblage d’un point de vue performances. Mais le ratio encombrement, puissance et décibels proposé ici par Alienware est difficile à battre et même les esprits les plus chagrins devront reconnaître que ce boîtier a l’avantage de permettre une jolie évolutivité dans un format proche d’une console.

Alienware Alpha

Reste le problème d’un système prévu à la base pour SteamOS qui se retrouve comme englué dans un Windows 8.1 sous-marin. Certains y verront des avantages, et notamment ceux qui recherchent avant tout une solution mixte, capable de jouer mais aussi de lire des vidéos ou de travailler. Il faudra, de toutes façons, se faire une raison, homis sous SteamOS et sous réserve que le système en vaille la peine, jouer sur PC sera toujours un poil plus complexe que sur une console standard.

Malgré quelques défauts donc, la solution est terriblement séduisante pour ceux qui veulent retrouver dans leur salon les performances d’un PC adapté à un format FullHD. L’intérêt est peut être de jouer à des titres très variés, de pouvoir jouer à plusieurs en ajoutant simplement des manettes au front de la bestiole, mais aussi de profiter d’un catalogue de titres abordables en provenance de Steam et de ses nombreux rabais.

L’Alpha est pour les gros allergiques au monde Windows mais amoureux du jeu PC, ceux qui se voient bien faire une mise à jour légère d’une machine de ce genre sans avoir à réfléchir à la compatibilité de tous les composants. Un « entre deux » bien construit qui a surtout du sens si vous avez déjà un bel équipement de salon. Une fois relié à un grand et beau téléviseur, branché à un ampli numérique, ce petit bout de plastique acquiert une belle envergure et vous plonge vraiment dans le jeu.

C’est à mon avis une des machines du genre les plus abouties du marché, Alienware tient là une belle recette qui ne pourra aller qu’en s’améliorant avec le temps. Ce premier jet est déjà pleinement fonctionnel et si vous cherchez depuis toujours comment faire cohabiter salon, calme et jeu PC, le menu est tout trouvé.


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38 commentaires sur ce sujet.
  • 26 mars 2015 - 18 h 37 min

    Merci pour ce test ! Je n’ai pas encore tout lu, mais j’ai juste une remarque : c’est étrange, tes vidéos ont l’air délavée… Les noirs ne sont pas noirs. (on voit bien la différence quand on a le noir de chargement de Youtube et les bandes noires de Brothers par exemple)

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 18 h 41 min

    @William Vercken: C’est mon PC d’acquisition qui est en rade, du coup j’ai fait au petit bonheur. La capture aurait pu être contrastée logiciellement mais ça écrasait pas mal de détails :/

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 18 h 54 min

    Très bon article Pierre comme toujours.
    Le gros problème de cette steam box c’est la 860M soudée qui casse tout le charme évolutif !
    Son principal intérêt est le jeu nomade et le minimum aurait été de mettre une 870m en configuration de base pour durer plus de 1an, mais bon avec Dell….

    Quant à changer son CPU fausse bonne idée, on se retrouve directement GPU limited :/

    A 500€ de base face à une PS4 ou une XOne à 400€ c’est une très mauvaise affaires à long term, même si les promo Steam permettent de se rattraper sur les jeux consoles au prix exorbitant.

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 19 h 48 min

    @Splinter : pas d’accord… à prix égal la puissance du i3 écrase les coeurs jaguars… Et la 860M est aussi un cran au dessus des GPU console.

    Par contre quel dommage que la GTX860M ne soit pas sur un port mxm dédié. (hé, ça aurait pu faire baisser les prix sur ces cartes :D).

    Pour donner un ordre d’idée: pour le moment, ma machine de jeu est un laptop avec une GTX 765M (donc inférieur à la GTX860M) et tout tourne en 1920×1080 à plus de 60 FPS (bon, faut jouer sur les réglages aussi hein…).

    De plus ici, le système de refroiddissement semble bien conçu ce qui est un plus indéniable pour la durée de vie de la machine.

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  • 26 mars 2015 - 21 h 10 min

    @Baldarhion
    Je sais que la 860M en elle même ce n’est pas une si mauvaise carte.
    Je joue moi même sur portable avec une GT650M en 1080p donc tout est possible, mais la on parle de d’une config dédié uniquement aux jeux et donc qui doit être capable de tout faire tourner en 1080p High (on ira pas jusqu’a Ultra) plus de 6mois.

    Les jeux consoles au fur et à mesure des années s’améliorent graphiquement pour exploiter de mieux en mieux l’architecture de la console pendant une durée d’environ 5 ans.

    Je ne donne pas cher de celui qui voudra faire tourner un jeu pc en 1080p dans 5ans avec une 860M, quand on sait qu’elle ne fait même pas tourner BF4 à 60FPS…..

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 21 h 14 min

    Merci pour ce test. J’ai quelques questions suite à ma lecture :
    – As-tu une date de dispo en France ? Il est sorti en fin d’année dernière aux US, il est dispo sur le store irlandais par exemple, mais pour nous, on ne voit toujours rien venir… :/
    – Sur la photo avec le sonomètre, c’est en burn ? C’est le max du max niveau bruit ? D’ailleurs, la solidité des ventilos te semble convenable. C’est conçu pour durer ?
    – Sur la clé usb, c’est une image clean de Windows 8.1, ou c’est avec tous les logiciels préinstallés ?

    Je pense le commander pour servir de pc principal, avec changement du HDD pour un SSD. Je compte installer Windows uniquement (8.1, puis 10 à sa sortie). Il serait posé sur le bureau, à côté de l’écran, à environ 85 cm de mes oreilles, et utilisé plusieurs heures par jour (bureautique, video, jeux Windows) en 1360 × 768. Tu vois des obstacles à cette utilisation ? Mon pc actuel est moins performant que l’alpha, donc je n’ai aucune crainte sur les performances. C’est plutôt la durabilité et le silence de fonctionnement qui me préoccupent…
    D’avance, merci pour les réponses…

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 22 h 00 min

    « Prix un peu élevé face à la concurrence d’un strict point de vue performances. »

    Étonnamment j’aurais plutôt dit le contraire. Il n’y a pas 50 concurrents sur ce marché des minimachines à vocation jeux vidéos.

    Il y a le zotac en760 (env 600€ en mode barbone) pour la même carte graphique 860m et un i5 4200U…
    l’asrock vision X 421d (env 900€ complet) avec du r9 m270x et de l’i5 4210m …
    du giada mais je suis pas sur que cela se trouve facilement dans nos contrée
    du brix gaming (850€ en mode barbone !) avec gtx760 (pas M apparemment) et i5 4200h.

    Alors même à 550/600€, ils me semblent nettement moins chère tout en ayant au vu de la solution employée un meilleur système de refroidissement (moins de bruit :D) … Ce marché est tellement de niche avec des tarif élevé qu’il pourrait aisément s’y faire un trou ;).

    Répondre
  • 26 mars 2015 - 22 h 31 min

    @Splinter: Le soucis est qu’il est impossible de développer un nouveau format de format de puce graphique pour une référence. Pour moi le compromis actuel, à ce niveau de prix, est largement acceptable et je ne suis pas si sur que le GPU bride tant que cela. Il ne fat pas perdre de vue que la définition recommandée est ici un FHD et pas plus, c’est très agréable à jouer et ça fait tourner un beau catalogue de titres.

    Ce n’est pas une machine tout public, c’est une machine grand public et elle fait correctement son taff. J’aurais été heureux de la garder à vrai dire :)

    @vofou: Aucune date de dispo sérieuse. Là les constructeurs se cassent la tête pour sortir leurs produits. Avec la hausse du dollar tout va sacrément augmenter (J’ai fait un papier sur le sujet sur Nextinpact au cas ou : http://www.nextinpact.com/news/93519-la-parite-euro-dollars-face-au-marche-informatique-europeen.htm ). En fait le problème est là, le prix de 500$/500€ n’est plus tenable mais d’un autre côté la machine n’est pas vendable au dessus… Pas encore tout du moins. quand tout aura remonté et que tous les prix auront pris 20% d’ici Septembre, il sera plus facile de le proposer. Alors entre la sortie de Novembre et la hausse prévue pour la rentrée, il ya une date a trouver pour Alienware…. Pas facile.

    Pour le sonomètre je ne m’attarde pas sur le sujet volontairement. La pièce ou je filme balance entre 32 ou 38 dB naturellement… Du coup passer à 40 dB montre simplement que la machine n’explose pas ce joli score de base. Si tu regarde la vidéo dans les 5’50 ou 6′ tu verras le truc. Sous dishonored l’Alpha tourne avec un volume correct, un claquement de doigt fait réagir le Sonomètre mais la machine elle reste très stable. C’est un son inférieur à celui d’une console parfaitement adapté à un usage jeu ou on est pas censé jouer sans une ambiance sonore. En condition normales, la machine ne s’entend pas.

    J’ai pas tessté la clé USB. En général je fait mon install clean à moi (pour mes machines persos) puis je fait ma propre image de réinstall. HJ’utilise pas ces trucs là.

    Non je ne vois pas trop d’obstacle si ce n’est que tu vas payer un prix premium mais que ca peut en valoir le coup. Je prend pour exemple dans mon billet sur Nextinpact une machine très proche de l’Alpha, le Zotac EN760. Elle est plus complète en connectique offre des possibilités sympa mais n’a ps d’évolution possible du CPU. Par contre elle a été annoncée au même prix, 499€, il y a 1 an… Elle est restée à ce prix longtemps mais aujourd’hui on ne la trouve à moins de 600€. Est-ce acceptable ?

    @Paulin ARBOUX: Je suis bien d’accord je parlais du discours habituel qui compare les petits pois et les bananes en ajoutant dans un panier des composants qui font de plus belles performances mais un encombrement 5 fois supérieur… En Barebone, à 500€ ce serait une affaire. Mais je n’y crois pas en fait. Ou alors quelques pièces histoire de se faire bien voir et après pénurie avant un modèle revampé proposé à 600/650€.

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  • 26 mars 2015 - 22 h 37 min

    Tot ou tard il y aura un pc dans le salon , aprés la chambre et le bureau .
    Peut etre qu’il faudra qu’apple montre la voie , ou autre.
    Mais aujourd’hui la solution de valve et alienware , est le plus cohérent .

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  • 26 mars 2015 - 23 h 11 min

    Un très beau test et une très belle machine à mes yeux. A ce prix tout de même, on pourrait monter une mini-machine (à base de mini-ITX) équivalente avec un GPU supérieur, un SSD, un HDD (pour les jeux) et l’I3-4130T.

    Mais pour qui ne veut pas se casser la tête, c’est extra!

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  • 27 mars 2015 - 11 h 00 min

    Super test pierre merci ! Je vais le relire dans le detail donc desolé si tu y a fait mention mais

    tu as pu tester avec des emulateurs de gen 128 bit ? Ps2 ou gamecube? Je sais qu’ils dépendent beaucoup du processeur et le manque de retrocompatibilité des consoles récentes me pousse à me diriger vers l’achat d’une all in one box discrete et silencieuse.

    J’ai aussi vu ta news sur le boitier fanless haut de gamme sur amazon, est ce que pour pas grand chose de plus on peut y intégrer une config plus musclée que pour cette machine? Il faut que je prenne le temps de me documenter

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  • 27 mars 2015 - 11 h 12 min

    @john: Je susi sur le coup pour le HD Plex, je égo avec eux l’envoi d’un sample :)

    Pour les émulateurs non je n’ai pas testé désolé :/

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  • 27 mars 2015 - 11 h 45 min

    @Pierre Lecourt: Cette chance <3

    @John, Pas du tout. On n'aura pas la possibilité de placer une carte graphique. On pourra par contre mettre un CPU plus puissant. Après si on veut de bonne perf graphiques quand même, tu peux mettre un APU AMD comme le A8-7600. Il offre de meilleures perfs que l'HD Graphics 4400 de cet I3-4130T.

    En fait, le streacom ne sera pas vraiment orienté jeu. Par contre c'est le top du fanless.

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  • 27 mars 2015 - 12 h 33 min

    Personne ne souligne l’étrangeté d’un pc prévu pour tourner sous steamOS qui se hacke lui-même en tournant sous Windows avec une surcouche valve. Ouaf Ouaf quoi.
    On pouvait difficilement faire moins bien !
    Il aurait été plus cohérent de coordonner les plannings et de sortir un produit fini stable et original qu’une espèce de chimère logicielle, ce que très souvent nous critiquons tous ici comme étant une « usine a gaz » !

    Au sortir de ce test remarquable, on peut être tenté par un pc à 500$ tout a fait correct, y compris sans steamOS !

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  • 27 mars 2015 - 13 h 05 min

    @Dadoo: Le soucis, j’en parle en intro, c’est que Valve a demandé à ses partenaires des machines sur un calendirer flou de sorties de Steam OS. A l’annonce d’une dispo pour Novembre la messe était dite et il fallait absolument sortir les engins. Plus question d’attendre pour avoir un minimum de retour sur investissement.

    Si ca avait matché niveau calendrier, Dell aurait fait une très belle opération, je peux pas leur en vouloir de travailler vite et bien :)

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  • 27 mars 2015 - 13 h 52 min

    Oui enfin n’oublions pas que sous SteamOS (linux), tout le catalogue Steam ne sera pas disponible. Ça s’arrange, mais on y est pas encore.
    Pour le coup, dans une optique de jeu, Windows EST un avantage !

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  • 27 mars 2015 - 15 h 25 min

    Pierre, tu vas publier un test (et donc une deuxième vidéo) pour le zotac EN760 ou pas ? Entre les deux, lequel te semble le plus silencieux ? le mieux fini ? Lequel est ton préféré, quoi ! :o

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  • 27 mars 2015 - 15 h 39 min

    @Pierre
    Merci pour ta réponse. Je vais fouiner de mon côté pour l’émul. Bonne chance pour la nego :-)

    @Poulicroc
    Tu m’excuses si le raccourci est facile, mais le type de composant que l’on met dans un streaco ou dans cet alienware sont si différents? Je vois souvent les mêmes proc revenir avec les mêmes chipset non? Une nuance m’échappe peut être..

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  • 27 mars 2015 - 16 h 02 min

    @John: Dans un boitier streacom tu pourras mettre uniquement la carte mère (en Mini Itx) avec processeur et ram et des SSD ou HDD. Si la carte mère a un porte PCI-e, tu pourras ajouter une carte Wifi par exemple ou autre.

    Mais il n’y a pas la place pour une carte graphique. Et c’est normal, car si tu ajoutes une carte graphique tu ne seras plus du tout en fanless. Et même si je sais bien qu’il existe des cartes graphiques dites passives, en réalité elles ne le sont pas car elles nécessitent à minima un flux d’air.

    Donc sur boitier streacom, on met de côté la carte graphique. On ne peut pas encore jouer en fanless (en tous cas pas sur les derniers jeux en Ultra). Quoi que, j’ai réussi à faire tourner GTA V sans carte graphique en HD avec l’iGPU du i3-4130T (moyennant une petite manip expliquée dans pas mal de tuto pour débrider GTA).

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  • 27 mars 2015 - 17 h 54 min

    @vofou: Je sais pas trop… Je vais faire le max ! MA vie perso est un poil compliqué en ce moment :/ Mon préféré c’est difficle à dire. Au vu de mon usage perso je n’aui besoin d’aucun des 2, alors quitte a me faire plaisir je préfererais le Zotac qui offre plus de connectique et qui aurait d’autres avantage. Maintenant ramené au prix et à l’usage global, le côté évolutif du cpu de l’Alpha me parait plus pertinent pour un joueur… Je sais que je pourrais trouver un Core i7 pour rien d’ici quelques mois…

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  • 27 mars 2015 - 17 h 55 min

    @John: Le HDPLEX part lundi /o/

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  • 27 mars 2015 - 19 h 44 min

    @Pierre Lecourt: Si tu peux le garder et que tu sais pas quoi en faire, j’suis là. ^^

    Répondre
  • 27 mars 2015 - 19 h 49 min

    @Poulicroc: Si je peux le garder je ferais comme le Shuttle, un concours :)

    Sinon, le boss me dit qu’il veut que je teste le H5, il m’en envoie un aussi… :D

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  • 27 mars 2015 - 20 h 29 min

    @Poulicroc: oui pour la cg j’entends bien, mais les chipsets sont integrés aux cartes meres non? c’est pas le cas dans cet alienware? Vu que les emulateurs tirent plus sur les processeurs..ca peut le faire non?
    C’est moi ou au niveau rapport perf/taille/conso, nvidia est plus avancé sur android que sur pc?

    Répondre
  • 27 mars 2015 - 20 h 39 min

    Ben tu as un iGPU HD Graphics 4400, mais ça ne permet pas du tout les mêmes choses que cette carte graphique. En jeu, on sera limité. Les émulateurs, vu qu’ils tirent sur le CPU et pas le GPU, fonctionneront très bien par contre.

    Sinon, pour les jeux sur Android, faut bien se rendre compte que pour le moment, ça a au moins 5 à 8 ans de retard par rapport à des jeux sur PC. Donc on peut pas du tout faire un comparatif.

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  • 27 mars 2015 - 21 h 27 min

    @Pierre Lecourt: J’ai super hâte de voir le test, le H5 est super rare en test francophone (j’crois même qu’il n’y en a pas) et il dissipe jusque 90w de TDP. Autant dire une machine de guerre. Sympa chez Streacom, au moins ils n’ont pas peur de se mouiller et ils sont sûr de leur solution! :)

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  • 28 mars 2015 - 12 h 20 min

    Joli et pas trop mal conçut au premier abord .
    Le petit hic reste cette économie de RAM ,je pense que pour 500 euros Dell peut offrir 8 Go .

    De même livré une telle machine avec un clavier sans fil serait un minimal .

    Reste a la concurrence d’offrir un équivalent a cette machine pour un prix moindre .

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  • 28 mars 2015 - 13 h 46 min

    @ptitpaj: C’est pas gagné pour la concurrence…

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  • 28 mars 2015 - 14 h 35 min

    @ptitpaj: Dans à peu près le même style, mais plus dans la même gamme de prix vu que le ticket d’entrée est à environ 1000€, il y a l’Asus Rog GR8 !

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  • 28 mars 2015 - 17 h 23 min
  • 28 mars 2015 - 18 h 00 min

    @ledidou: C’est pas un test qu’ils ont fait. Ils n’ont même pas montré le sonomètre. C’est juste un dézinguage en moins de 3 minutes. J’appell pas ça du tout un test.

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  • 28 mars 2015 - 21 h 01 min

    @ledidou: Ben écoute je sais pas, je connais le testeur, c’est quelqu’un de sérieux donc je remet pas son avis en question. Ils ont rencontré des soucis que je n’ai pas erencontré, ajmais eu besoin de brancher un clavier par exemple, pas de soucis de soufflerie non plus dans tous les jeux que j’ai testé… J’ai pas tenté au dessus de FHD car comme je l’explique ici, c’est surtout un engin conçu pour le 1920 x 1080. Et tu peux aller lire les tests Allemands, Angalis, US, c’est partout pareil, l a machine est déclarée silenciuse ou alors la ventilation n’est même pas mentionnée tant elle est discrète.

    Cela explique d’ailleurs plein de points qui n’ont pas été perçu ici, ce n’et pas un PC en fait, mai une console. D’ou les choix de 4 USB pas de lecteur de cartes etc. C’est pas fait pour devenir un PC..

    Pareil, j’ai jamais eu de soucis de manette non plus…

    Alors modèle foireux chez 01Net ? Possible ? Essai de benchs pour évaluer la chauffe ? Possible aussi. Sur certaines parties de 3DMark, le ventilo s’est fait entendre mais la bestiole est poussée à bout. En pratique, pour un usage FHD de jeu, l’engin est super discret à mes yeux et mes oreilles. Pas du tout un sèche cheveux.

    Le CRITIC REVIEW de Engadget (qui recense les critique des pleins de sites et de particuliers, les notes de bruits sont 8 pour la presse et 9.5 pour les internautes.
    http://www.engadget.com/products/alienware/alpha/

    J’aurais bien aimé avoir aussi l’avis d’Aymeric chez 01Net… Je lui demanderais à l’occase si il l’a vu.

    Répondre
  • 28 mars 2015 - 21 h 38 min

    @Pierre Lecourt: Ca me parait plus être un acharnement qu’autre chose. Les mecs flinguent constamment Alienware, mais pas que. Comparaison quasi systématiques des devices Android avec les iPhones qu’ils considèrent comme des révolutions. Leurs « tests » sont souvent en contradiction avec les revues internationales. Bref, encore un test à mettre de côté.

    Répondre
  • 15 avril 2015 - 10 h 43 min
  • 4 juin 2015 - 17 h 38 min

    […] La Steam Machine d’Alienware est très largement un dérivé de son AlenWare Alpha, sa console e jeu sous Windows 8.1 commercialisée depuis quelques temps et testée sur le site. […]

  • 22 octobre 2015 - 11 h 00 min

    @Pierre Lecourt: bonjour jaimerai savoir si l’alien ware alpha peut se brancvher a un ecran de pc de se qui ya de plus banal ? peut tu menvoyer un mail ou me repondre dans le chat stp

    Répondre
  • 22 octobre 2015 - 11 h 25 min

    Si ton ecran de pc possede une entree hdmi c’est bon

    Répondre
  • 6 novembre 2015 - 18 h 23 min

    […] ça mais pour voir la Steam Machine d’Alienware. Pas de grosse surprise pour moi qui ai pu approcher et tester l’Alienware Alpha, la version Windows de la […]

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