Surface Studio : Microsoft cherche a retrouver l’essence du PC

Microsoft a présenté son premier All In One, le Surface Studio. L’éditeur étant devenu un constructeur de materiel informatique haut de gamme avec ses Surface et ses Surface Book, il est logique que la marque ait eu envie de décliner son univers dans de nouvelles solutions techniques. La toute dernière en date est donc un ordinateur invisible, une minimachine d’une intégration parfaite qui, hormis son tarif très élevé, à de quoi faire tourner bien des têtes techniquement parlant.

Vous avez déjà assisté à une course de lévriers ? Un faux lapin mû par un système mécanique part quelques millisecondes avant que l’on ne libère les chiens et entame le tour de piste avec une avance qu’il ne sera jamais possible de combler pour les animaux qui courent derrière. La course ne se passe pas entre le faux lapin et les bêtes mais entre les lévriers eux-même. Le public le sait, les organisateurs le savent, les propriétaires des animaux sont au courant. Seuls les chiens y croient et ils n’arrêtent donc jamais de courir. 

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Le marché PC, depuis quelques années, ressemble à une mauvaise course de lévriers. Des bêtes un peu perdues, les constructeurs, courent après un petit lapin blanc fantasmé qui leur sera toujours inaccessible, un petit lapin blanc qui a eu la bonne idée de leur faire croire qu’en le suivant on pourrait retrouver l’intérêt des acheteurs. Je ne vous pas de dessin, le lapin blanc c’est Apple et si les autres concurrents ont pu, un jour, imaginer rattraper voir dépasser la marque en terme de matériel, parce que plus musclé ou plus fin, ils n’ont jamais compris qu’ils ne pourraient pas rattraper la structure même du succès d’Apple. A la fois éditeur de son propre système et fabricant de son matériel, la marque à la pomme n’a pas de vrai concurrents.

Le design et le marketing d’un MacBook Air ou d’un iPad ont agi comme des drapeaux blancs brandis sous le nez des constructeurs PC qui se sont évertués à vouloir proposer des engins leur ressemblant. Un peu comme un vendeur de prêt a porter dessine des gammes grand public en s’inspirant du travail d’un couturier, sans tromper personne. Attention, je ne critique pas les efforts faits par les constructeurs de PC et les nombreuses évolutions positives qui en ont découlé, simplement je mets en doute l’orientation choisie ces dernières années par ceux-ci pour s’accorder aux attentes de leur public. Et la part de recherche et développement déployée dans ce sens au détriment d’autres matériels plus ordinaires qu’il aurait sans doute fallu dépoussiérer également.

Quelques machines semblent sortir du lot ces dernières années, certains engins dépassent le cadre habituel pour voler vers de nouvelles voies et à chaque fois le succès est là. Rares il y a quelques années, ces tentatives sont de plus en plus nombreuses. Les machines hybrides avec écran détachable en tablette du type Transformer Book d’Asus, les tablettes aux design différent comme le Lenovo Yoga Tab, les portables qui préfèrent afficher plus d’image que de proposer moins d’épaisseur comme les Dell XPS 13. Tous ces engins ont été des succès commerciaux sur leur segment. Tous ces engins proposaient quelque chose de différent d’Apple.

Mais si il y a un acteur qui se démarque ces derniers temps, c’est bien Microsoft. Le fabricant est le seul avec la marque à la pomme à proposer son propre système d’exploitation pour son propre matériel. Un avantage décisif qui se retrouve aujourd’hui en pleine lumière avec cette annonce du Surface Studio.

Microsoft Surface Studio

Surface Studio : De quoi s’agit t-il ?

Commençons pas une mise au point, il s’agit d’un All-In-One de 28 pouces et c’est bien une minimachine. Le PC est absolument invisible, totalement intégré dans un élément indispensable à son usage, son écran. C’est donc mieux qu’une minimachine, c’est un engin qui n’aura absolument aucune empreinte sur votre bureau. Il mesure 63,73 cm de large pour 43,89 cm de haut et seulement 1,25 cm d’épaisseur.

Microsoft Surface Studio

D’un point de vue technique, l’objet se présente en 3 parties distinctes ayant chacune autant d’importance les unes que les autres. En premier lieu, on retrouve la partie écran, Un affichage de 28 pouces de diagonale tactile affichant une définition de 4500 x 3000 pixels. 192 pixels par pouce pour un affichage glbal de 13,5 millions de pixels.  Un ratio 3:2 cher à Microsoft qui encourage la lecture comme la création de contenus. Microsoft soigne d’ailleurs son affichage avec quelques éléments très importants qui vont séduire les professionnels de l’image. Chaque écran de Surface Studio est par exemple calibré individuellement pour représenter le plus fidèlement possible les couleurs. Des profils colorimétriques sRGB, Vivid et DI-P3 sont ainsi pré-configurés en usine. De quoi assurer une chaîne graphique de couleur stable et efficace pour les graphistes, designers, architectes et autres métiers de création.

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Les 28 pouces sont évidemment tactiles et permettent de manipuler le contenu directement à l’écran. Avec 10 points de contact, l’affichage se transforme en vrai outil de manipulation. Une solution amplifiée par des choix faits par Microsoft concernant cet affichage. D’abord, la possibilité d’utiliser un stylet actif Surface Pen exploitant la technologie NTrig. Stylet que l’on pourra positionner sur le côté de l’écran où un aimant puissant le maintiendra attaché et prêt à l’emploi. Solution amplifiée également par l’utilisation d’un nouveau dispositif de contrôle Surface Dial optionnel.

Microsoft Surface Studio

Le Microsoft Surface Dial, un élément important de l’offre Studio

Surface Dial c’est un composant matériel créé pour seconder le tactile. Il n’a pas fallu longtemps pour que de nombreux utilisateurs découvrent l’étrange paradoxe du tactile. Si ce dernier est montré comme plus intuitif et naturel, il n’est absolument pas productif. Lâcher sa souris ou son clavier pour cliquer sur un écran, à fortiori sur une dalle de 28 pouces, est tout sauf ergonomique.

Microsoft Surface Studio

Pointer du doigt est effectivement un geste réflexe pour un néophyte mais cela va à l’encontre de toute idée de productivité en série. Là où un raccourci clavier ou un micro mouvement de souris peut accomplir une tâche complexe en un instant, il faut de longs mouvements de bras pour parvenir au même résultat. Surface Dial se veut être une alternative à cet usage du tactile. A mi chemin entre l’écran tactile et le dispositif classique clavier-souris, il rajoute une possibilité nouvelle de manipuler physiquement une interface logicielle.

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Le Surface Dial n’est pas une idée neuve, des solutions de montage vidéo en pupitre avec cette fonction existent depuis le lancement en 1982 du format Betacam.

L’objet n’est pas neuf dans son concept, aucun monteur vidéo depuis 30 ans ne se passe d’une solution de ce type qui permet de faire tourner sur une base fixe une molette afin d’avancer ou de reculer dans une vidéo pour trouver la bonne image ou couper. De nombreux musiciens utilisent ce même genre de solutions pour manipuler leurs boucles de sample. Là où Surface Dial en fait plus, c’est que l’objet est programmé pour s’adapter logiciellement aux différentes interfaces des programmes employés.

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Il mesure 5,9 mm de diamètre pour 3 cm de hauteur et pèse 245 grammes. Il est compatible avec la gamme de Surface de Microsoft : : Surface Pro 4, Surface Book et Surface Studio. Il sera proposé à 99,99$.

Le petit engin est constitué d’une base fixe coiffé par un élément rotatif. Il fonctionne grâce à une paire de piles AAA et en Bluetooth. 4.0 LE.  Mieux, il est détecté physiquement par l’écran du Surface Studio pour être localisé par ce dernier et lui déporter un menu adapté. On pose le Surface Dial sur l’écran et un menu apparaît sous lui pour venir épauler l’utilisateur.

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Sous un logiciel de dessin, par exemple, une roue d’outils sera disponible autour de la molette. L’utilisateur pourra donc les choisir en la faisant tourner sur elle même.Cela peut également être une palette de couleurs, des brushes ou des effets. L’idée est l’inverse de l’écran tactile. Au lieu de passer de la souris et du clavier à l’écran, on ne lâche alors plus l’écran du tout en manipulant stylet et Surface Dial.

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De longues sessions de travail peuvent s’enchaîner efficacement une fois le menu de la molette adapté à la tâche à exécuter. Noter une partition se fera en alignant une transcription défilant autour de la molette. La colorisation d’un sujet sera facilitée par l’apparition d’une palette programmée facilement accessible. Le dessin d’un plan d’architecture pourra faire jongler des éléments d’un catalogue calibré à l’avance. Portes, fenêtres, escaliers, piliers et autres mobiliers pourront être appelés de manière efficace et intuitive.

Cette solution Surface Dial est une réponse originale aux boutons programmables des Cintiq de Wacom qui œuvrent déjà dans ce sens. Ne pas lâcher l’écran pour revenir au clavier est un vrai bonus ergonomique pour certains utilisateurs. Avec l’avantage pour ce dernier de choisir précisément l’endroit où se trouvera cette interface suivant le travail à effectuer où l’ergonomie la plus appropriée à son travail. Avec, évidemment, l’option de laisser l’objet posé sur son bureau pour des tâches basiques uniquement liés à l’environnement du bureau : Volume, défilement d’applications ou autres.

Microsoft Surface Studio

Surface Studio d’un point de vue performances

Cet écran est associé à une base qui enferme les composants de l’engin. Elle mesure 25 cm de large pour 22 cm de profondeur sur 3,22 cm d’épaisseur. L’ensemble pèse 9,6 Kg, ce qui est assez faible en comparaison des All In One habituels. Entre les deux, un système de bras articulés permettent de baisser ou d’élever l’affichage pour l’adapter non seulement d’un point de  vue ergonomique à la posture de l’utilisateur mais également à différents usages. Ses différentes inclinaisons permettront de prendre en compte la taille de l’opérateur mais ouvriront également une grande variété d’usages. En particulier celui, cher à Microsoft avec ses Surface, de tablette tactile.

Les composants sont évidemment haut de gamme : Le Surface Studio sera décliné en Core i5 ou Core i7 de génération Skylake. Différentes déclinaisons de chipsets graphiques seront intégrées dans la machine, du Nvidia GeForce GTX 965M avec 2 Go de mémoire GDDR5 dédiée en Core i5 avec 8 Go de mémoire vive ou un modèle très très haut de gamme en Core i7 avec 16 Go de ram à un GeForce GTX 980M avec 4 Go de mémoire GDDR5 pour le Core i7 en 32 Go de ram. Le stockage sera décliné en solutions de 1 ou 2 To de ce qui semble être des SSD NVM PCIe au vu des images du clip de Microsoft.

Un module Wifi de type 802.11 AC est évidemment intégré à l’engin, il fournira également un signal Bluetooth 4.0 LE. Un module Ethernet Gigabit est également de la partie pour se connecter à un réseau filaire.

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La connectique est intéressante avec  quatre ports USB 3.0 intégrés à l’arrière du châssis associés à un lecteur de cartes SDXC et une sortie vidéo Mini DisplayPort pour piloter un écran secondaire. Un port jack 3,5 mm pour casque micro est présent. La façade ne présente aucun connecteur mais cache une petite particularité intéressante. Microsoft a intégré un module compatible avec les manette XBox One sans fil qui permettra de piloter l’appareil à distance avec une manette de la marque. Le Surface studio pourra donc permettre de piloter des jeux de manière totalement transparente.

Microsoft Surface Studio

Dernier point, l’alimentation est intégrée au pied de l’engin, Un choix qui peut être vu de deux manières, il évite d’avoir un bloc secteur supplémentaire dans son environnement de travail mais augmente l’effet « pieuvre du dispositif en ajoutant un câble assez épais à l’arrière du Surface Studio. Un détail qui comptera dans l’impression globale laissée par la machine car avec l’ensemble de ses ports USB à l’arrière ainsi que l’Ethernet et la sortie vidéo, le dispositif perdra évidemment un peu de son design épuré.

Le choix d’avoir placé le lecteur de cartes à l’arrière est également quelque peu énigmatique, bien sur on pourra relever l’écran pour y acceder mais cela se fera sans doute de manière aveugle, ce qui n’est pas d’une ergonomie extraordinaire. Le placement de ce type de connecteur sur le côté de l’engin aurait probablement été plus pratique mais il est probable que ce choix réponde à un impératif de fonctionnement.

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Intégrer une alimentation et un tel équipement dans un boitier de cette dimension est en effet une prouesse assez remarquable surtout qu’il semble que l’engin n’ait pas  besoin d’une dissipation monstrueuse. Aucune aération ne semble avoir été pratiquée en surface, en explorant un peu les images du clip de promotion de Microsoft, on devine qu’un système de caloducs est présent dans l’engin.

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L’air chaud semble accumulé à travers eux puis dirigé vers l’arrière de la base. Aucun ventilateur n’est visible mais, au vu du système d’ailettes en cuivre proposé, il est fort possible que l’air chaud soit expulsé vers la partie arrière basse de l’engin.

Bien évidemment, cet engin n’aura absolument aucune possibilité d’évolution technique. Il est fort possible que son stockage soit évolutif si il s’agit, comme je le crois, d’un NVMe PCIe mais l’ensemble des autres composants devrait être soudé à une minuscule carte mère intégrée sans aune possibilité d’accès ou de modification.

D’autres composants sont également présents de manière discrète dans la machine. Une webcam, pour commencer, qui capturera en 5 mégapixels un signal FullHD accompagné d’un double microphone pour les applications de vidéo conférence. Un second capteur permettra de profiter des fonctions de reconnaissance facile de Windows Hello pour une authentification grâce à votre visage sous Windows 10. Enfin, le système propose une paire d’enceintes stéréophoniques intégrées accompagnées d’un système d’amplification des basses pour une gestion Dolby Audio Premium.

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Un materiel qui ne vise que les pro

Le Surface Studio est un engin d’exception dans sa construction ainsi que dans ses services. Il débutera à un tarif bien trop élevé si on le juge par son ratio de performances uniquement. Les 2999$ annoncés pour la version Core i5 en 8 Go de ram et 1 Go de SSD sont évidement très mal placés sur une echelle de performances. Même topo pour la version Core i7 avec 4 Go de ram et le même stockage à 3499$ et le passage à un Core i7 32 Go de ram et 2 To de SSD ne change pas vraiment la donne puisque Microsoft demandera alors 4199$ pour l’engin.

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Pour moitié moins cher, on peut monter plus rapide aujourd’hui sur le marché en terme de performances brutes. Mais, comparer le Surface Studio avec cette unique optique, c’est mal comprendre la cible que vise Microsoft. Certes l’engin n’est pas donné mais il propose des fonctionnalités innovantes et des usages uniques. C’est d’abord une tablette graphique de premier ordre. Si vous ne connaissez pas le prix d’une tablette Cintiq de 27 pouces qui affiche en 2560 par 1440 pixels, il est de l’ordre de 2 500€ prix public même si on le trouve désormais sous les 2100€. A ce prix vous avez une interface graphique de type écran que vous devrez brancher à un ordinateur capable de traiter son image et la prise en charge de son signal. Pour faire bonne mesure, il faut donc rajouter un PC à ce tarif et la facture se rapproche donc rapidement de l’offre Surface Studio.

Se concentrer uniquement sur les performances et la surface d’écran est donc évidemment possible, et il est sans aucun doute facile de se procurer plus rapide et plus grand pour beaucoup moins cher mais cela n’aura pas les avantages de l’objet proposé par Microsoft. Le fait de ne pas pouvoir le faire évoluer est également un bémol mais je suppose que la cible de Microsoft n’a pas grand chose à voir avec le public de bidouilleurs qui veulent avoir les mains dans les entrailles de leur PC. Le Surface Studio promet un niveau de performances impressionnant dans une enveloppe d’une ergonomie conçue pour des activités créatives. Des métiers où la problématique est plus souvent liée à la qualité du temps passé devant la machine qu’à la performance brute de cette dernière. Quand on est payé pour son talent, l’outil est un accessoire qui doit se faire le plus petit et discret possible au profit de sa productivité et pour ce monde là, la facture demandée par Microsoft n’est pas si élevée.

Si la promesse faite par le Surface Studio en terme de performances et d’ergonomie est tenue, alors cet engin a toutes les chances de faire mouche auprès des créateurs. Bien plus que n’importe quel engin avant tout construit pour séduire mais sans aucun potentiel technique comme outil de création. Là où la plupart des machines modernes cherchent à séduire par la forme et non pas par l’usage, Microsoft propose une alternative chère mais concentrée sur un déploiement efficace d’un dispositif logiciel pour assister l’utilisateur.

Microsoft Surface Studio

Surface Studio peut tirer le marché vers le haut

Avec ce Surface Studio, Microsoft a un engin qui peut potentiellement séduire un grand nombre de métiers créatifs. Surtout, l’objet à l’ambition de venir se positionner comme un nouveau haut de gamme sur ce marché. Non pas par les performances pures qu’il pourrait proposer, la muleta habituelle dans laquelle plongent les constructeurs PC, mais bien par les usages possibles de son dispositif. Un combat qu’il va devoir mener face à un Apple très apprécié sur ces segments.

Le marché ne peut que mieux s’en porter, outre l’aspect technique très intéressant qui est proposé ici, on a un vrai retour à une logique du PC comme un outil et non pas comme un faire valoir social ou un gadget tout juste bon à mimer de manière plus ou moins convaincante le marché des tablettes.

Il ne reste plus qu’a espérer que le Surface Studio fasse un carton et se vende extrêmement bien, ce serait peut être un bon moyen que les constructeurs de PC lâchent le petit lapin blanc habituel pour se laisser tenter par une nouvelle cible. A la grosse différence près que, si Apple a toujours tenté les constructeurs de PC pour mieux les fourvoyer, Microsoft fera, quant à lui, ce qui est en son pouvoir pour les aider à s’élever… et à utiliser ses licences.

De cette équation peut naître un marché un peu moins bling-bling, moins concentré sur une course à la finesse ou au look mais plutôt réorienté vers les usages. Et cela sur toute la gamme de PC de la chaîne. De la station de travail à la machine de monsieur et madame tout le monde.

Source  image : The Verge.


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38 commentaires sur ce sujet.
  • 28 octobre 2016 - 20 h 03 min

    Superbe article pour une super machine. Merci Pierre.
    C’est vrai qu’avec ses Surface Pro, Surface Book et maintenant Surface Studio, MS propose des produit tt aussi innovant que séduisant. Dommage que les prix assez salés les destine plus aux pros qu’au gd public.

    Répondre
  • 28 octobre 2016 - 20 h 36 min

    Un bel article qui à le mérite de bien saisir l’intérêt du surface studio. Merci

    Répondre
  • 28 octobre 2016 - 20 h 47 min

    Le surface Dial est une vraie nouveauté, il permet de compléter les interfaces habituelles en permettant à la main gauche de travailler, ce qui permet plus d’efficacité, avec des fonctions activées en parallèle de celles de la main droite.
    Ce PC est vraiment séduisant.

    Chérie, tu as vu mon PC ? Cherches pas la voiture, je l’ai vendue pour acheter mon nouveau jouet…

    Répondre
  • 28 octobre 2016 - 20 h 57 min

    Un bien bel article sur une machine qui semble plus séduisante (dans le domaine pro) que sont prix.

    Répondre
  • 28 octobre 2016 - 22 h 11 min
  • 28 octobre 2016 - 22 h 20 min

    @TREZA: Tiens je connaissais pas. Je me suis par contre servi de magneto Betacam permettant de voyager ultra précisément dans les images.

    Sur mon PC de montage j’ai un petit Shuttle Express aussi : http://amzn.to/2fofbmC
    Et je dois avoir un Griffin Powermate de 2002 quelque part :)

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  • 29 octobre 2016 - 0 h 06 min

    Depuis la Surfac Pro 3, Microsoft commence vraiment à bien cerner le monde de l’informatique ainsi que ces besoins. Il faut dire que Apple lui même ne fait plus rien d’innovant ou de Wouah, pour ce démarquer, il y a juste à regarder leur dernière keynote, on a tout compris. Le Mac Pro pas renouveler moi, iMac coûteux et peu performant pour certain modèle. Je dis que microsoft peu réellement mettre un coup de fouet à ce monde aseptisé du PC et remettre un peu de folie et d’innovation dans ce monde.

    Je ne suis ni pour Mac ou PC ce qui m’intéresse ce qui me permet de bosser le mieux et de façon efficace.

    Répondre
  • 29 octobre 2016 - 1 h 50 min

    Si après ça les graphistes restent accrochés á leurs Mac comme une patelle – ou chapeau chinois, ou arapède, ou brennig, l’un des rares mots bretons à être passés dans le français, sous la forme de bernique – á son rocher… 😁

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  • 29 octobre 2016 - 11 h 32 min

    Sous Firefox, l’introduction est en très grande partie cachée sous l’article. Ce n’est pas le cas sous Chrome.

    Merci pour cet article permettant de mieux comprendre l’intérêt de cette machine.

    Répondre
  • 29 octobre 2016 - 14 h 58 min

    Un 28 pouces tactile, un outil à 99.99$ et … c’est tout.
    pour 4000 $.

    Je ne comprend pas comment tu peux faire un article comme celui là et parler de dépasser le statut d’objet « statut-social ». Même apple est moins cher à performances égales.

    Les ports usb ultra rapprochés, c’est pas à cause du design ? L’alu brossé ? Le tout soudé ?

    Je ne vois pas en quoi un tactile + bouton rotatif est plus productif que les 20 raccourcis claviers les plus utilisés par les pros d’autocad/photoshop/illustrator/cubase et tous les autres ? C’est bien simple, l’Esport le montre chaque jour : Starcraft ça se joue pas à la manette, au pad tactile, et encore moins à la molette + touché.

    Et si ce n’est le design, qui a pondu un objet qui se positionne avec un angle de vision obligeant à baisser le regard ? Formation geste et posture, le haut de l’écran à hauteur des yeux droit devant soi, ce sont les kinés qui le disent.

    Je ne vois pas en quoi cet ensemble est plus rentable qu’un bon écran tactile et une station de travail évolutive/remplaçable… En fait, du début à la fin on parle de rentabilité et d’optimisation du travail sur un gadget bien plus onéreux que la somme de ce qu’il est… et seul le design, le « signe extérieure de richesse » justifie cela.

    Répondre
  • 29 octobre 2016 - 16 h 24 min

    @arpenteur:

    « Un 28 pouces tactile, un outil à 99.99$ et … c’est tout.
    pour 4000 $. »
    Le premier prix avec écran 28″ en 4500 x 3000 calibré est à 3000$ + 99$ pour le dial. Il faut mettre ce tarif face à une solution Wacom Cintiq 27″ dont le prix public est de 2500€ et qui affiche en 2560 par 1440. Il faut à ce tarif ajouter un PC. Ca relativise drôlement le prix.

    « Même apple est moins cher à performances égales. » Euh ce n’est pas le sujet.

    « Les ports usb ultra rapprochés, c’est pas à cause du design ? L’alu brossé ? Le tout soudé ? »
    Si probablement, mais l’idée est clairement de taper dans un monde de créateurs pro et pour en connaitre un paquet, ils réinvestissent tous les 2-3 ans dans une bécane neuve sans jamais mettre le nez dedans. C’est un marché différent. Je connais un type qui fait du montage 2D/3D/Vidéo en freelance. Il est payé 2000€ la semaine en moyenne. Avec des pics de rush à 5000 euros la semaine.

    A ce tarif tu tripotes pas ta machine quand elle est lente ou qu’il y a un bug, tu la remplace.

    « Je ne vois pas en quoi un tactile + bouton rotatif est plus productif que les 20 raccourcis claviers les plus utilisés par les pros d’autocad/photoshop/illustrator/cubase et tous les autres ? »

    Parce que quand tu colorise un dessin par exemple, que tu travailles avec une palette de 15 couleurs, ben si tu peux les avoir sous la main gauche pendant que tu dessines de la main droite et appeler tes brushes de la même façon d’une main sans lâcher le stylet de l’autre, c’est TRES productif. Un peu comme quand je monte une vidéo avec un Contour Shuttle Express, l’objet te permet d’avancer ou de reculer dans la « bande » d’un film de manière rapide mais également image par image de manière intuitive tout en t’offrant les raccourcis claviers pré-programmés. On gagne un temps fou par rapport aux errements du clavier pour cet usage précis.

    Parler des jeux n’a aucun sens. Les jeux ont été programmés avec des actions prévues pour correspondre au clavier et à la souris de A à Z. On ne va pas poser un objet sur un écran pendant qu’on joue cela boucherait la vision et demanderait a regarder un truc qu’on connait déjà par coeur. C’est la grosse nuance. le QZSD d’un jeu est évident. Par contre d’un projet Disney à un projet pour adulte, tu programmeras pas la même palette de couleurs et d’effet dans ton Surface Dial. Le premier correspondra à des tons différents du second et donc les avoir sous le nez rapidement sans avoir a aller les piocher avec ta souris dans une palette de coloris avec tion stylet te laisse la main sur le dessin.

    Pareil pour composer un morceau de rock en 4/4 ou transcrire de la musique Indienne râga aux temps plus complexes. Tes notes, tes éléments ne seront pas intégrés de la même façons et tu auras les éléments nécessire à chaque musique dans ton dial. Ce n’est pas une séquence de 10 raccourcis clavier mais un univers en symbiose avec ton projet que tu peux lui apporter.

    Tu compares un usage où les meilleurs sont les meilleurs parce qu’ils ont appris par coeur des formules immuables (qui n’ont pas changé ou presque d’un point de vue mécanique entre Warcraft premier du nom et Starcraft II, entre Doom et CS:GO.) et que ce sont donc devenu des réflexes.

    « le haut de l’écran à hauteur des yeux droit devant soi, ce sont les kinés qui le disent » Pour dessiner aussi ? Je ne crois pas que lever les deux bras en l’air pendant 6 à 8 heures par jour soit considéré comme ergonomique. Justement l’objet permet de s’adapter. On pourra lire de mainère ergonomique sans sa casser le dos et dessiner de manière ergonomique sans se fatiguer les bras.

    « Je ne vois pas en quoi cet ensemble est plus rentable qu’un bon écran tactile et une station de travail évolutive/remplaçable… En fait, du début à la fin on parle de rentabilité et d’optimisation du travail sur un gadget bien plus onéreux que la somme de ce qu’il est… » Et bien met bout à bout comme je l’ai fait une Cintiq 27 pouces et une station de travail de ce type et tu obtiens ? Des prix sensiblement identiques.

    Alors bien sur, si on passe par une solution montée maison on va gratter énormément sur la somme et on pourra le faire évoluer. Je le comprend parfaitement et c’est même en préambule. Comparer les objets sur leurs perfs n’est cependant pas ici le sujet. On a affaire a un outil unique avec des possibilités uniques. Mais crois moi un pro qui va investir dans cet engin payera encore plus cher que les 4000€ demandés parce qu’il ajoutera une intervention sur site rapide pour ne pas être sans bécane pendant plus de 24 ou 48 heures. Parce que au contraire des jeux ou des bidouillages en VPC, il perd de l’argent chaque journée où il ne peut pas bosser avec.

    Le tout est bien emballé mais sans chichis ni côté ostentatoire : On a un pied, des matériaux nobles parce que le même engin en ABS aurait été ridicule sans sauvegarder énormément le budget, et un écran. Je ne vois pas trop le côté ostentatoire. Si le fait de ne pas vouloir forcément un engin dans une tour modifiable est ostentatoire, la majorité du parc qui se vend chaque année dans le monde PC est ostentatoire. A commencer par les portables.

    Si il faut faire du moche pour ne pas être qualifié de “signe extérieur de richesse”, c’est assez dommage pour le monde PC. Si demain une version plastique, moins chere et dans le même esprit apparaît chez un Lenovo, Aer, Asus, Dell ou HP, je serais bien content que Microsoft aie montré cette voie. Et j’applaudirais à deux mains également.

    Répondre
  • 29 octobre 2016 - 21 h 03 min

    @arpenteur:
    « Je ne vois pas en quoi un tactile + bouton rotatif est plus productif que les 20 raccourcis claviers les plus utilisés par les pros d’autocad/photoshop/illustrator/cubase et tous les autres ? »
    Ce que tu décrit là est l’utilisation d’une station de travail avec une tablette graphique. Et encore, les tablette graphique Pro (Intuos Pro) dispose de raccourci (ExpressKeys) justement pour limiter les aller-venue avec le clavier. Par contre, la Surface Studio c’est plutôt une utilisation type Cintiq, donc rien à voir avec ce que tu décrit. Et la Cintiq peut avoir en option une ExpressKeys Remote l’équivalent du Surface Dial:
    http://nofilmschool.com/sites/default/files/styles/facebook/public/cintiq_4.jpg?itok=cy1DTxFJ

    Bref, tu ne dois pas souvent utiliser de Cintiq pour ns avoir pondu un commentaire si hors sujet…

    Répondre
  • 29 octobre 2016 - 21 h 29 min

    Très très bon papier « )

    Répondre
  • 30 octobre 2016 - 1 h 08 min

    @ pierre : est ce que cet ecran peut être figé en orientation ?

    j’ai des doutes sur la solidité / maintien en position d’un tel système …

    je suis persuadé qu’ils ont fait les choses bien mais pas vu de lock ou autre …

    Répondre
  • 30 octobre 2016 - 7 h 18 min

    Microsoft devient de plus en plus constructeur et donc concurrent direct des hp Dell Acer Asus ou autre lenovo si cela pouvait en convaincre un ou deux d’offrir une alternative au tout Windows sur leurs machines…

    Répondre
  • 30 octobre 2016 - 12 h 01 min

    S’ils pouvaient mettre autant de talent à mous pondre un smartphone acceptable…

    Répondre
  • 30 octobre 2016 - 18 h 54 min

    @TREZA: intéressant, merci pour le partage, Treza.

    Répondre
  • 30 octobre 2016 - 19 h 42 min

    Ils ont raison de taper dans le secteur pro et créatif car le PC destiné à une utilisation familiale type 16/9 monopolise quasi toute les gammes et retarde l’innovation

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 9 h 45 min

    @dadoo:
    Pour ce qui me concerne, je suis sous windows phone depuis des lustres et aujourd’hui sur un lumia 950.
    J’utilise continuum au bureau, j’ai toutes les applis dont j’ai envie et mon téléphone répond à tous mes besoins.
    Que lui manque-t-il ? les applis kikoo-lol dont je n’ai pas l’usage ? Une image moins ringarde que celle souvent véhiculée par ceux qui ne connaissent pas ?
    Franchement, je pense que nous sommes arrivés au bout du modèle smartphone. La course est aujourd’hui à l’écran plus, à la puissance plus… sans intérêt pour ce qui me concerne.
    La prochaine révolution en téléphonie mobile sera de se passer du téléphone !

    Bref, pour répondre à ton interrogation, la gamme lumia est parfaitement « acceptable » et pour rien au monde je ne changerais d’univers parce que je trouve l’Iphone d’une ringardise sans nom et Android trop complexe.
    Mon écran est configurable à l’envi, mes tuiles dynamiques l’animent joliment, ses performances sont dans le haut du panier et la partie photo tient parfaitement la route.
    Mes messages ou appels arrivent sur mon PC et je peux y répondre directement sans avoir mon téléphone en main.
    Mes PC et tablettes et téléphone partagent les mêmes paramètres.
    Bref, ton « acceptable » me paraît un peu court parce que le chemin était très long pour rattraper le retard phénoménal et proposer « autre chose » que ce que l’on voit à mon sens trop communément.
    Et je suis persuadé que ce n’est pas fini parce que MS s’est engagé dans une révolution de tout l’univers informatique. La partie téléphonique n’est pas une priorité pour les un ou deux ans à venir, c’est un fait, mais d’autres que MS présentent des choses profitant allègrement de ce que l’OS propose avec bonheur.
    HP a sorti un appareil intéressant, ACER aussi.
    Je serais très curieux de voir quelle (r)évolution nous attend pour le portable…

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 10 h 22 min

    Ben moi j’ai un Lumia récent aussi et plein de petits problèmes que je n’avais pas avec le Lumia précédent. Même le déblocage par code est lent. Ca saccade, ca ne prend pas en compte des actions ou alors des tuiles restent vierges alors que les applis ont été désinstallées. Bref ca manque de rigueur et de finitions. Réinitialisé plusieurs fois sans résultat.

    Je trouve la version 8 meilleure mais mon Lumia a été livré sous 10 et ne peut pas être downgradé. J’en suis à me demander si je ne vais pas reprendre mon Lumia précédent qui convenait mieux.

    Tant mieux si ton portable correspond a tes besoins, moi je trouve que le chemin reste encore long pour proposer un système robuste qui au passage m’arrangerait plutôt.

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 10 h 49 min

    @dadoo:
    Oh, j’ai eu ma dose de soucis, moi aussi, mais les mises à jour ont réglé ça assez vite.
    Je reste convaincu que le crossover PC/TEL/TABLETTES est pour bonne partie dans ces soucis et que MS tâtonne encore pour rendre tout ça effectif et fluide.
    Tu as parfaitement raison, c’est inadmissible d’avoir commercialisé des produits pas finalisés avec, de manière assez incompréhensible, une espèce de loterie qui fera que tu auras ou non des emmerdes.
    Mais quand ça fonctionne, quel bonheur comparé aux autres OS.

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 11 h 47 min

    « quand je monte une vidéo avec un Contour Shuttle Express, l’objet te permet d’avancer ou de reculer dans la “bande” d’un film de manière rapide mais également image par image de manière intuitive tout en t’offrant les raccourcis claviers pré-programmés. On gagne un temps fou par rapport aux errements du clavier pour cet usage précis. »

    Je possède un autre modèle de Shuttle et il ne m’a quasiment jamais servi pour le montage vidéo.

    Pas de vaine polémique, mais les raccourcis clavier dans le montage vidéo font la même chose et avec la même rapidité ou la même précision.

    Les trois touches J K L (groupées sur le clavier) gèrent la navigation usuelle dans un rush ou dans le montage.

    L (1 clic) = lecture à vitesse normale en avant

    L (2 clics) = lecture à vitesse doublée en avant

    L (3 clics) = lecture à vitesse triplée en avant

    L (4 clics) = . . .

    K = arrêt de la lecture

    J (1 clic) = lecture à vitesse normale en marche arrière

    J (2 clics ) = lecture à vitesse doublée en marche arrière

    J (3 clics ) = lecture à vitesse triplée en marche arrière

    Et ainsi de suite.

    Quand à la gestion image / image, elle se fait souvent par les flèches de navigation gauche et droite.

    Si un logiciel ne gère pas ces raccourcis claviers conventionnels (pour ne citer que le plus basiques ), c’est que le logiciel de montage est un produit amateur très entrée de gamme comme Microsoft Movie Maker.

    Aucun gain de temps avec une molette !

    Aucun errement à gérer le clavier !

    Lequel clavier gère d’autres aspects du montage et de la gestion de l’interface que ne saurait gérer les quelques touches d’assignation de fonctions sur un Shuttle Express.

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 12 h 15 min

    @DoigtAgile: Je ne suis absolument pas d’accord et j’ai essayé les deux :)

    Ne serait-ce que parce que la molette me permet de ne pas avoir a passer d’une touche de raccourcis de navigation à une touche de raccourcis de groupage, découpe, collage, copiage. Les 5 principales touches de navigation sont sous la main gauche à portée de doigt sans que j’y réfléchisse.

    Ma main droite est sur la souris qui me permet de naviguer dans l’écran. Pas de déplacement inutiles, que de l’efficacité.

    Gros avantage de la solution, la synchronisation son/image est très facile puisqu’on a la possibilité d’avoir le son même en très faible vitesse de déplacement dans la bande. Cela ne m’empêche pas d’avoir également un clavier dédié.
    Toutes les consoles pro que j’ai pu voir (audio et vidéo) ont en bonne place une molette de navigation. Et une bonne parti du temps l’opérateur à une main dessus alors qu’il a un clavier juste à côté. L’autre main est sur un trackball ou une souris…

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 12 h 29 min

    @peper-eliot: « Si après ça les graphistes restent accrochés á leurs Mac comme une patelle… »
    Cher monsieur, vous me rappelez les anglais qui disaient « le continent est isole ». C’est donc le contraire ici: ce dont un graphiste a besoin ce sont des applications. Or, les versions « Metro » de photoshop et autres ne sont pas encore à la hauteur. A quoi bon acheter une station de travail tactile Microsoft si c’est pour l’utiliser avec softs Win32, ou en faire un hackintosh?
    Ce qui a fait le succes des PC c’est l’evolutivite du hard et le piratage du soft. Auncune de ces conditions n’est reunie par ce produit (et sa strategie sous-jacente).
    Observez aussi l’édifiante absence de « surfacePhone » dans la gamme des produits présentés.

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 13 h 20 min

    @zhir:
    Appli métro de photoshop ???
    Ca doit faire un moment que tu n’as pas touché un PC !!!

    Répondre
  • 31 octobre 2016 - 23 h 38 min

    Il y a un autre avantage indiscutable du lapin blanc que uSoft reconduit ici et qui explique en grande partie le succès du premier : la maîtrise complète de la chaîne hors proc.
    Aucun autre constructeur ne peut se prévaloir de ce fait ce qui les condamne de facto à n’être que des suiveurs.
    Difficile d’être innovant lorsqu’un fournisseur peut venir saper votre R&D de 3 ans.

    Db

    Répondre
  • 1 novembre 2016 - 11 h 39 min

    on peut installer linux dessus ?

    Répondre
  • 2 novembre 2016 - 17 h 09 min

    @Pierre Lecourt

    Merci pour la réponse détaillée.

    J’ai oublié de préciser que pour le montage vidéo, j’utilise une barre virtuelle sur laquelle je spécifie les raccourcis claviers dont j’ai le plus besoin dont ceux de navigation les rushes et la Time-Line (on peut d’ailleurs créer des rubans de commandes pour n’importe quel logiciel).

    Cette application « QUICKBUTTONS »* remplace pour moi l’accessoire physique qu’est le Shuttle puisque l’écran tactile du PC est devant moi (et je clone parfois l’écran vers un plus grand moniteur via l’HDMI pour le confort de travail). Et même en usage souris, cette barre me fait gagner du temps sur certaines actions.

    Depuis plusieurs années, j’utilise donc la nouvelle Toolbar que propose Apple sur ces nouveaux MacBook (dans l’esprit et en plus sommaire).

    On pourrait d’ailleurs regarder la Toolbar d’Apple comme un Shuttle Express survitaminé puisqu’offrant les mêmes possibilités de base, et bien plus dans l’absolu .

    J’aimerai d’ailleurs que Microsoft propose un ruban virtuel qui soit ce QUICKBUTTONS en plus sophistiqué (sauvegardes, version flottante en mini disque… ). C’est surtout dans l’idée de simplifier l’usage au doigt des logiciels desktop pour contourner les menus et sous menus pas toujours très accessibles en plus des raccourcis clavier qu’un usage purement tactile rend inopérants.

    Si un développeur d’utilitaires lit ces lignes…

    * Si les choses n’ont pas changé, QUICKBUTTONS offre gratuitement la gestion des raccourcis clavier.

    Répondre
  • 2 novembre 2016 - 17 h 13 min

    @Doigt Agile: Ouai sauf que la toolbar est tout sauf pratique. A uvu de son positionnement. Je ne connais pas de monteur qui bosse sur un setup digne de ce nom avec la toolbar qui serait accessible sans se lever de sa chaise. Entre les claviers externes, les tablettes et autres fonctions supplémentaires, la plupart des utilisateurs ont un système de surélévation du portable et un setup multi écrans. Si j’avais le temps j’écrirais bien tout ce que je pense de cette touchbar et de son incongruité. Pas le temps malheureusement.

    PS : Je vais aller voir QUICKBUTTONS :)

    Répondre
  • VB
    3 novembre 2016 - 1 h 20 min

    «A la grosse différence près que, si Apple a toujours tenté les constructeurs de PC pour mieux les fourvoyer, Microsoft fera, quant à lui, ce qui est en son pouvoir pour les aider à s’élever… et à utiliser ses licences»
    C’est un peu fort de café ça ! Serait comme accuser celui qui vend chèrement de la viande maturée issue d’élevages bio de pervertir le marché en crise des maturateurs de marchandise aseptisée (ils vont quand même essayer). On ne peut pas saturer la demande d’un produit qui se voudrait incontournable pour tous les besoins et se plaindre le jour où la demande s’affine avec les conséquences que ça implique pour tous les fournisseurs du produit « miracle »..

    Sinon le texte est chouette bien que peu en adéquation avec les images.

    Répondre
  • 3 novembre 2016 - 1 h 48 min

    @VB: Tu m’as mal compris. Apple a tendu une muleta marketing aux constructeurs de PC qu iont foncé dedans. Même les produits « pro » sont désormais calibrés d’un point de vue design au détriment (et le mot est important) de l’usage.

    Je prétend qu’Apple l’a fait exprès pour entraîner les concurrents PC sur son terrain et que cela a bien marché pendant des années.

    Répondre
  • 3 novembre 2016 - 11 h 47 min

    […] Surface Studio : Microsoft cherche a retrouver l’essence du PC […]

  • 12 novembre 2016 - 17 h 22 min

    @Pierre Lecourt

    « Ouai sauf que la toolbar est tout sauf pratique. A uvu de son positionnement. Je ne connais pas de monteur qui bosse sur un setup digne de ce nom avec la toolbar qui serait accessible sans se lever de sa chaise. Entre les claviers externes, les tablettes et autres fonctions supplémentaires, la plupart des utilisateurs ont un système de surélévation du portable et un setup multi écrans. Si j’avais le temps j’écrirais bien tout ce que je pense de cette touchbar et de son incongruité. Pas le temps malheureusement. »

    Apple et Minimachines, c’est toujours pas le grand amour !

    Dire que cette Toolbar des nouveaux MacBook Pro  est totalement inutile sans qu’il y ait des essais multiples de disponibles, je trouve que cela frise le mauvais procès. Et, il y a fort à parier qu’on la retrouvera sur un futur clavier traditionnel (autonome) qui s’inclura dans les configurations matérielles auxquelles vous faîtes allusion.

    D ailleurs puisque nous parlons montage vidéo, voilà l’avis d’ un monteur pro satisfait de celle fameuse Toolbar :

    Il a à son actif des montages pour Audi, Perrier, Adidas, courts et longs métrages. Donc pas une quiche néo-geek !

    http://www.mac4ever.com/actu/115287_premieres-impressions-d-un-professionnel-de-final-cut-pro-enchante-par-la-touch-bar

    Certes, il faut corriger cet avis du fait qu’il aime le Mac, et qu’il fait partie d’un noyau de privilégiés à avoir disposé d’une machine en priorité, et donc, on peut lui reprocher de jouer la carte com d’Apple on pire, d’être en service commandé et rétribué. J’anticipe la critique !

    N’empêche qu’il a au moins pour lui l’avis autorisé de quelqu’un qui passe sa journée à monter des vidéos. Il a à son actif des montages pour Audi, Perrier, Adidas, courts et longs métrages. Donc pas une quiche néo-geek !

    http://www.trimediting.com/#/work/1

    Mais don’t acte. Je serais curieux de lire ultérieurement votre critique étayée sur cette fameuse Toolbar, voire un éventuel rétropédalage…

    Il n’y aura pas cette fois de « muleta » pour le monde du PC puisque les fabricants ne maitrisant pas la jonction 0S et matériel assorti, il leur sera impossible de singer cette nouveauté qui suppose une inclusion dans l’OS et une adhésion massive des éditeurs pour en peaufiner l’usage.

    A propos d’ergonomie, quand je vois que Microsoft ne sait même pas intégrer un simple « bouton » sur son clavier virtuel pour passer directement au mode écriture manuscrite (et vice versa), il y a des ergonomes qui mériteraient des coups de pieds aux fesses. Deux actions sont nécessaires pour y arriver. Soit quatre pour un simple aller et retour (écriture, correction, écriture) . Sans compter que Microsoft a supprimé la gestion des gestes qui permettaient de corriger rapidement une lettre ou un mot, de pratiquer une césure en restant le stylet collé aux mots sur lesquels on travaille. Gestes qui étaient en vigueur sur Windows 8 et qui sont les mêmes sur le module d’écriture manuscrite d’Android. Et les fautes se cumulant, Microsoft a aussi supprimé la gestion de l’écriture sur deux lignes.

    Par ailleurs, je ferais bien liste des défauts de OneNote Modern UI face à la version Desktop, rendant leur usage contraignant, mais ce serait un second hors sujet.

    Donc, pour revenir au montage vidéo, Microsoft s’est bien montré incapable de nous proposer un logiciel de montage vidéo adapté aux tablettes en usage purement tactile. Ou un tant soi peu mixte compte-tenu d sa vision actuelle de l’informatique. Même pas capable avec Windows 10 de nous proposer un zoom global sur les interfaces pour favoriser de mieux cliquer sur les softs desktop quand on est coincé en mode tablette. Enfin pour la création musicale tactile et grand public, c’est toujours le désert des tartares ! Rien sur le Windows store qui soit comparable à Garageband sur Mac ou Walkband sur Android.

    Répondre
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