Surface Book : La leçon de design et d’usage de Microsoft

Grosse surprise pendant la conférence de presse de Microsoft, alors que les tablettes Surface passaient la quatrième, la marque annonce un engin qui n’avait pas filtré auparavant: Le Microsoft Surface Book.

Présenté comme le portable ultime par Microsoft, c’est une solution originale et plutôt luxueuse qui démontre une fois de plus l’excellence des équipes de design de la marque.

Microsoft Surface Book

Le Microsoft Surface Book n’est pas un portable, c’est un hybride.

Microsoft présente sa machine comme un portable même si il ne s’agit pas en réalité d’un engin classique. La marque a en effet joué d’un effet de manche assez classique dans la chronologie de sa conférence. Présenter l’engin comme une machine au form-factor habituel avec un design réussi mais un usage plutôt banal.

Puis au moment opportun, dans un timing digne d’un thriller, Microsoft a nonchalamment détaché l’écran de son dock clavier comme un geste devenu naturel afin d’en savourer l’effet inattendu sur les spectateurs présents dans la salle. Créer ainsi une surprise qui servira de liant entre la marque et ceux qui suivent la conférence, cristallisant d’un coup l’attention sur un détail du produit. Le résultat est assez magique pour Microsoft qui entérine grâce à ce tour de passe-passe un discours fabuleux autour de la machine. Le portable ultime, une phrase proposée par Microsoft et recrachée sans digestion via les réseaux sociaux par beaucoup des spectateurs présents.

Ce portable n’en est pas un, c’est en réalité un 2-en-1, un hybride. Si Microsoft le positionne comme un produit qui n’entre pas en concurrence avec sa nouvelle Surface Pro 4, il semble bien en réalité qu’ils soient positionnés exactement sur le même créneau.

Microsoft Surface Book

Le surface Book, c’est la Surface pro des gens qui ne veulent pas de tablette.

Le but du jeu pour Microsoft était de situer la concurrence de ses machines face à Apple. Le Surface Book devait supporter la comparaison d’un MacBook tandis que la Surface Pro continuait de faire front face à l’offensive iPad et iPad Pro. Il faut bien avouer que d’un point de vue marketing, l’opération a parfaitement fonctionné.

Microsoft Surface Book

Ce n’est pas un portable et ce n’est pas un détail.

A l’annonce de l’arrivée de Microsoft dans la conception de matériel informatique, dans une concurrence tendue chez les constructeurs de PC, beaucoup d’entre eux avaient grincé des dents. Reprochant le rôle ambivalent de la marque en tant qu’éditeur et constructeur de PC. Une certaine tolérance était laissée à Microsoft sur sa gamme Surface parce qu’elle occupait un créneau encore peu mature, un créneau difficile, sur lequel un gros travail d’évangélisation du public restait à faire.

Avec Surface Book, on ne change pas franchement la donne puisque l’objet est une Surface, dans le nom comme dans l’esprit. Certes, le marché a largement évolué et de  nombreux constructeurs se sont orientés vers l’hybridation depuis les premiers succès de ce type d’engin chez Asus, Acer et Lenovo.

Difficile donc pour les constructeurs concurrents et partenaires de Microsoft de venir chercher des poux à la marque qui ne fait en réalité que présenter une nouvelle version de son concept Surface, soit une tablette avec un dock clavier. Dans les faits, c’est une Surface et elle le clame haut et fort. Dans la pratique, tout le monde ne retiendra de ce Surface Book qu’il se positionne comme une sorte de portable idéal. Les équipes de Nadella ont donc fait un excellent travail diplomatico-marketing.

Un engin impressionnant, parti de zéro.

En soit Microsoft n’invente rien, il magnifie le travail développé par de nombreux acteurs déjà présents sur le marché. Un travail déjà bien entamé avec ses tablettes Surface et l’expérience des ingénieurs de la marque.

Il n’est pas difficile d’imaginer que Microsoft est parti de zéro, que la marque a fait table rase de ses idées préconçues pour inventer ce nouvel engin. On ne sort évidemment pas du couple écran et clavier associé à un pavé tactile. Mais pour le reste, la machine ressemble à un Best-off des incessantes remarques que l’on peut lire au travers de tous les commentaires technophiles de la planète.

Chaque point noir décerné aux machines de la concurrence semble avoir été pris en compte et disséqué. Chaque élément clé magnifié et l’ensemble distribué du mieux possible dans un châssis largement travaillé en terme de design.

Microsoft Surface Book

Un écran sur mesure.

Premier point assez symptomatique de cette recherche de qualité, la diagonale de la machine. Il fallait se positionner face à une concurrence difficile. Quoi de mieux pour l’esquiver que de rechercher une diagonale peu employée par l’industrie ? Le 13.5 pouces a été retenu. Il est suffisamment éloigné de la tablette Surface de 12.3 pouces pour ne pas lui faire une ombre trop directe.

Microsoft Surface Book

Avec une définition très élevée de 3000 x 2000 pixels, l’affichage offre 267 pixels par pouce. Une qualité qui se retrouve désormais chez des concurrents du secteur, mais il sera difficile de reprocher à Microsoft de ne pas avoir voulu faire mieux que ce résultat là. Une dalle capacitive à grands angles de vision, capable de prendre en charge aussi bien les contacts tactiles qu’un stylet actif.

Un écran sans fautes donc, qui correspond exactement aux attentes de la majorité des utilisateurs du marché en cette fin d’année 2015 mais également largement situé dans le haut de la vague de l’offre qui déferlera toute l’année prochaine. Avec un tel écran Microsoft pose son Surface Book comme une référence sur le long terme.

Microsoft Surface Book

Une ergonomie sans faille.

Pour accompagner cet écran, il fallait à l’engin une excellente prise en main. L’investissement sur ce point est impressionnant de la part de Microsoft, on peut deviner avec ce Surface Book que la marque a mis en oeuvre tout ce qui lui était possible pour améliorer le confort d’exploitation de l’engin. Le clavier est un phare qui illumine à lui seul l’ensemble du marché.

Microsoft Surface Book

Chiclet, avec des touches bien séparées et une course qui semble assez profonde, 1.6 mm en tout, le clavier est conçu pour offrir une frappe confortable et efficace. Des touches de contrôle larges, un rang de touches de fonctions qui n’est pas passé à la trappe et un rétroéclairage bienvenu sur la totalité du dispositif. Il n’y a guère que les  touches fléchées qui souffrent d’un compromis dans l’espace qui leur est alloué. Un compromis d’autant plus dommage qu’il semble y avoir la place de les intégrer plus distinctement. Microsoft a probablement préféré épurer la ligne esthétique du clavier plutôt que de sacrifier celle-ci au confort d’une paire de touches haut et bas d’une taille confortable. Microsoft insiste sur le confort auditif de son clavier, un élément qu’il faudra mesurer en situation réelle mais il est probable que l’accent ait été mis sur ce point également. Microsoft n’en est franchement pas à son coup d’essai en matière de clavier.

Microsoft Surface Book

Le pavé tactile est aussi un modèle du genre, il colle bien évidemment aux recommandations  concernant Windows 10. Avec 5 points de contact simultanés, il prendra en charge les différents gestes du système pour manipuler son interface. Légèrement enfoncé dans le bas du châssis métallique, il définit naturellement sa taille par le relief ainsi créé sur sa périphérie ainsi que grâce au changement de matière proposé. Le pavé est couvert par une dalle de verre qui offrira une sensibilité différente du reste de la machine.

Microsoft Surface Book

Les reposes poignets sont larges et profonds, construits dans un alliage  métallique sur une base de magnésium. Le poids global de l’engin grimpe tout de même à 1.5 kg ce qui n’est pas négligeable mais reste très supportable pour une solution de cette diagonale.

Microsoft Surface Book

Un équipement indiscutablement impressionnant.

La partie clavier mesure 31.23 cm de large pour 22.02  cm de profondeur et 22.8 mm au point le plus épais. Dans ce total, il faut extraire les 7.7 mm d’épaisseur de la partie tablette amovible. Un exploit si l’on prend en compte la présence d’un équipement plutôt haut de gamme dans une telle épaisseur .

Microsoft Surface Book

Le Surface Book embarque dans cette faible épaisseur une solution technique non seulement performante mais très bien distribuée. Le processeur le plus basique sera un Intel Skylake Core i5 mais des solutions en Core i7 seront également disponibles. Pour parvenir à faire tenir la puce dans une coque si fine, Microsoft a du reprendre les recettes de ses Surface Pro. La coque de la partie tablette n’est pas fermée par exemple, au contraire de nombreux concurrents : Une aération est visible sur tout le pourtour de la machine, laissant circuler l’air au sein de la tablette.

Microsoft Surface Book

La chaleur émise par l’engin sera expulsée grâce à un ventilateur situé sur un des côtés tandis que de l’air frais sera aspiré tout autour. Une circulation classique qui permettra d’atteindre des performances tablettes importantes mais qui posera deux soucis au dispositif. Le premier sera le bruit généré par la partie tablette, un bruit dont on n’a pas l’habitude sur ce type de dispositif.

Microsoft Surface Book

L’autre étant plus lié au confort de saisie de l’écran en mode paysage si votre main se positionne là où l’air chaud est expulsé. Le dock embarque lui aussi un ventilateur qui gérera la dissipation de la chaleur émise par le GPU Nvidia.

La mémoire vive embarquée sera de 8 ou de 16 gigaoctets tandis que le stockage sera confié uniquement à des solutions SSD de 128, 256, 512 ou 1024 Go. Un élément important du dispositif vient de la présence dans le châssis d’un GPU, un circuit graphique dédié qui ne sera actif que lorsque la tablette sera positionnée sur le dock.

Microsoft Surface Book

L’idée est parfaite, elle va comme un gant à Windows 10 et à la nouvelle logique d’adaptabilité du système. Microsoft pose là un jalon, une nouvelle manière d’exploiter son portable. Cela semble être un choix totalement naturel mais hormis des systèmes de circuits graphiques externes plus ou moins pratiques, personne n’avait alors pris la peine de vraiment réfléchir aux usages d’un hybride de ce genre. Les constructeurs se contenant au mieux de rajouter un peu plus de stockage dans le dock de leurs engins.

Ici, on entre dans une dimension qui prend en compte avant tout l’usage de la machine : Le GPU externe Nvidia ne sera que très rarement utile en mode tablette, lorsque l’écran est détaché du dock. Les puces graphiques intégrées au processeur Intel sauront très bien gérer les usages de mobilité : Petits jeux tactiles, lecture vidéo, streaming, vidéo conférence, surf.. Aucun problème avec cette disposition.

Une fois reposée sur son dock, donc en mode sédentaire et très logiquement moins gêné par un fil reliant le Surface Book à une prise de courant, on retrouvera la puissance du processeur graphique Nvidia et de sa mémoire GDDR5 pour d’autres tâches. Non seulement celle-ci pourra prendre en charge des activités plus gourmandes en affichage comme les jeux vidéos 3D mais également les tâches de conception 3D ou les programmes sachant exploiter la puissance de calcul de la carte pour effectuer des opérations lourdes. Cet usage étant plus gourmand en autonomie, la présence du dock est évidemment plus logique. Intégrer la puce graphique dans la partie tablette aurait été un désastre pour la durée de vie des batteries de l’ensemble et ce choix est définitivement le meilleur.

Microsoft Surface Book

Le reste de l’équipement est tout aussi bon avec des éléments taillés pour magnifier l’expérience proposée : Une paire d’enceintes stéréo au format Dolby Audio situées à l’avant, un double microphone situé de chaque côté de la facade de la partie tablette, du wifi de type 802.11ac combiné à un Bluetooth 4.0, deux capteurs photos et vidéo en 5 mégapixels pour la partie écran et 8 mégapixels au dos de l’appareil avec autofocus… Rien n’a été mis de côté.

La tablette embarque les capteurs habituels : Boussole, gyroscope, magnétomètre et capteur de lumière ambiante pour ajuster le rétro éclairage suivant la luminosité de la pièce.

Microsoft Surface Book

Une connectique complète mais semi propriétaire.

Deux ports USB 3.0, un lecteur de cartes SDXC, un Mini DisplayPort,  et un port jack 3.5 mm constituent les connecteurs de base de cet engin. On pourra donc facilement exploiter ces éléments en déplacement en gardant la possibilité de brancher souris, scanner, écran, imprimante ou casque sans trop se poser de questions.

Mais l’usage complet en mode bureau de la machine passera par un nouvel élément dans la galaxie du constructeur : Le Microsoft Surface Dock.

Microsoft Surface Book

Exploitant un connecteur magnétique qui se positionnera sur le côté du Surface Book, ce dock propriétaire offrira à la machine les connexions sédentaires qui lui manquent. Deux ports USB 3.0 et deux ports USB 2.0 en plus pour les périphériques restant sur un bureau, deux sorties Mini DisplayPort capable de délivrer du 4K pour connecter deux écrans supplémentaires, un port jack 3.5 mm pour un système audio classique et un port RJ45 au format Gigabit pour retrouver une connexion filaire à son réseau.

Le boitier est alimenté à part et gérera de son côté les besoins en énergie des différents ports, il en profitera également pour recharger votre Surface Book. Annoncé en précommande à 199$, l’objet sale un peu la note mais apporte un confort indéniable tout en n’étant pas forcément indispensable. Là encore, on sent que Microsoft a su écouter les griefs retenus contre les concurrents, Apple en tête.

12 heures d’autonomie annoncées.

La batterie a été l’autre défi de cet engin et son intégration semble avoir été un vrai challenge pour les équipes de Microsoft. Deux batteries plates sont visibles dans la partie tablette, dispersées de part et d’autres de l’écran pour en conserver l’équilibre. Le dock embarque, quant à lui, 4 batteries disséminées là encore de manière à équilibrer l’engin et le rendre plus fin.

Microsoft annonce que son Surface Book offrira 12 heures d’autonomie en tout, sans préciser le mode de calcul de ce chiffre. On peut supposer que ces 12 heures sont la mesure classique d’un usage connecté via Wifi en lecture vidéo et en mode portable. Difficile d’estimer l’autonomie de la tablette seule ou de l’engin lorsqu’il exploite le GPU Nvidia loin d’une prise de courant.

Microsoft Surface Book

Muscles et charnières.

Le très bon coup joué par Microsoft ne tient pourtant pas à l’équipement interne traditionnel de  son Surface Book. La marque a réussi là un tour de force en jouant sur un autre terrain que l’habituelle litanie des performances cumulées d’un ensemble de composants. Certes, ils ont été mentionnés mais rapidement la conférence a balayé le sujet en annonçant que la machine était le 13 pouces le plus rapide jamais construit. Que cette  annonce soit vraie ou non est à la rigueur un détail, l’important était à mon sens de ne pas se focaliser sur ce qui trahit habituellement les constructeurs de PC : La technique pour la technique.

Au contraire, Microsoft a séduit tout le monde avec des points moins importants mais où il pouvait briller. Là où il pouvait vraiment faire la différence.

Microsoft Surface Book

A commencer par la charnière de l’objet. Baptisée Dynamix Fulcrum Hinge, elle sort Microsoft du monde de la technique pure pour entrer sur le monde du fantasme technologique. Cette charnière se déploie presque organiquement lors de l’ouverture de l’écran. Ce déploiement permet de reculer l’écran du clavier, ce qui apporte un confort supplémentaire à l’utilisateur. Elle offre en outre la possibilité d’exploiter l’affichage dans différents angles d’inclinaison.

Microsoft Surface Book

Mais surtout, elle donne à la partie clavier plus d’appui sur le bureau qu’un simple déploiement de charnière classique, améliorant d’autant la stabilité de l’ensemble, le levier constitué par le poids de la partie tablette est mécaniquement moins fort, reculant la possibilité de basculement.

Microsoft Surface Book

Autre petite merveille, le choix d’une charnière mécanique faisant appel à un mécanisme. Pour détacher l’écran de sa base, Microsoft fait appel à un système mécanique piloté par un moteur qui viendra libérer la partie écran de son socle en dégageant des éléments métalliques. Un appui sur un bouton dédié manœuvrera cette sorte de verrou électriquement. Un couple de ressorts en Nickel-titane à mémoire de forme retenant alors l’ensemble.

Microsoft Surface Book

Le bouton à gauche du DEL sert à ouvrir le mécanisme de l’écran.

L’intérêt du dispositif est évident. Il est plus stable et solide que l’actuelle tendance des aimants en terre rare employés par l’industrie, et il est plus agréable à utiliser que les système de mâchoires mécaniques. Il est, qui plus est, totalement silencieux et Microsoft a dû rajouter un son artificiel pour signaler à l’utilisateur la libération de la partie tablette. Détail qui a son importance, au bout d’un certain temps le système se ré-arme pour bloquer à nouveau l’écran. L’idée étant de ne pas laisser le mécanisme en position ouverte et de risquer un accidente en déplaçant l’engin.

Autre point intéressant, il sera possible de positionner la tablette dos au clavier pour l’exploiter suivant différents scénarios . En mode cinéma et présentation avec un écran dos au clavier pour afficher juste une image sur un bureau, en mode tente pour le même type de scénario mais également en mode tablette avec le  clavier retourné sous la machine, au dos de l’écran.

Microsoft Surface Book

Zéro défaut le Surface Book ?

L’ensemble du dispositif est superbe, très travaillé et sans concessions. Il y a cependant quelques problématiques liées aux choix de Microsoft qui posent question.

Microsoft Surface Book

La première et la plus évidente est l’espace que forme le cylindre de la charnière lorsqu’elle est repliée. Un espace très visible permettra à des objets fins comme à de la poussière de se glisser entre l’écran et le clavier. Un détail qui a son importance pour de nombreux utilisateurs pas forcément à l’aise avec l’idée d’un engin dont la dalle pourrait souffrir de la simple présence d’un trombone en balade.

L’autre défaut évident est le tarif de l’engin, puisqu’il faudra compter sur une base de 1499$ pour obtenir un Surface Book Windos 10 Pro en Core i5, sans GPU Nvidia, embarquant 8 Go de mémoire vive et 128 Go de SSD. Un tarif qui fait franchement bien sentir le coût des petits gadgets embarqués par la marque.

Un modèle Intel Skylake Core i7 associé à un GPU Nvidia avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD sera proposé à 2699$. Des tarifs clairement haut de gamme qui ne pourront pas démocratiser l’engin.

Microsoft Surface Book

Microsoft s’est enfin décomplexé.

Mais le prix n’est pas franchement un soucis pour Microsoft, ce constat d’un tarif élevé, on l’avait fait avec les Surface Pro qui se sont pourtant très bien vendues. Microsoft a choisi de porter son attention sur les détails et tout le monde sait que ces détails ont un coût important pour un engin mobile. L’avantage de cette décision stratégique est de ne pas souffrir la comparaison. Il y aura toujours quelqu’un qui pourra dire qu’il retrouvera un meilleur niveau d’équipement ou de performances qu’un Surface Book haut de gamme pour beaucoup moins cher et il aura probablement raison.

Microsoft Surface Book

Mais il n’aura pas de Surface Book et on touche du doigt le changement de stratégie de Microsoft qui se pose ici d’égal à égal avec Apple qui joue sur cette corde sensible depuis que Steve Jobs en avait repris les commandes. Accumuler les composants ne suffit plus à faire rêver les gens et explique en grande partie la désaffection actuelle du public pour un investissement PC. Il faut dépasser la technique pour donner envie de l’objet. Investir dans l’affect, dans les usages et dans l’ergonomie. Les succès ces dernières années des solutions Lenovo avec ses Yoga ou de la Transformer Book T100, PC le plus vendu en 2014, s’expliquent par cette approche différente du marché informatique.

Microsoft l’a très bien compris et en fait sa grammaire pour ce Surface Book premier du nom. La machine est non seulement belle et ergonomique mais la question de ses performances ne se pose pas. On sait qu’on aura là un investissement pérenne, un objet iconique et reconnaissable, un engin à la fois sédentaire, confortable et ultra mobile. La formule est désormais posée, et c’est une excellente nouvelle pour le monde PC.

Panos Panay, qui a mené cette présentation de main de maître pour la marque, a retenu toutes les leçons marketing qu’il fallait absorber : Suspense élaboré de la conférence, confiance suffisante en sa marque pour ne pas s’appesantir trop sur la technique, qualificatifs qui balayent d’un coup les éléments les plus pénibles, vision d’avenir et mise en avant de l’expertise de Microsoft. Microsoft est désormais un leader technologique en matière de conception de PC.

Images source : The Verge


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86 commentaires sur ce sujet.
  • 8 octobre 2015 - 12 h 50 min

    En effet, ils ont envoyé du lourd, mais dans cette conférence, je reste plus impressionné par les Hololens.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 13 h 02 min

    Et bah, voilà la machine dont j’ai toujours rêvé en fait !

    Le prix calme de suite mais bon :)

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 13 h 17 min

    Microsoft a appris, et a mis une claque à Apple avec cette conférence, je trouve que la transition entre la première Surface Pro et maintenant est impressionnante. Il faut aussi regarder son avancé avec sa marque Lumia, je crois qu’ils sont bien parti pour grappiller des parts de marché.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 13 h 23 min

    Le portable ultime : ils peuvent le dire en effet !

    Rien, absolument rien à reprocher. Le coté hybride avec enfin une vraie charnière sur le clavier clipsable, c’est le rêve absolue.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 13 h 41 min

    Bravo microsoft pour ce beau matériel

    pas pour moi, mais les bonnes idées comme la charnière adaptoide seront reprises par d’autres constructeurs

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 13 h 41 min

    J’avoue que le format 3/2 de l’écran me plait énormément !

    Les écrans trop larges me dérangent légèrement (et c’est pour ça que j’ai toujours mes barres de tache sur les côtés).

    En revanche, comme ce format n’est pas courant, je me demande ce que ça donne en vrai…

    Vivement que je sois riche !

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  • 8 octobre 2015 - 13 h 45 min

    bof, niveau design nec, panasonic fait des machines qui n’ont rien à envier à ça

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  • 8 octobre 2015 - 13 h 50 min

    Très très bel article, j’en reste agréablement surpris. Pertinent, efficace, étonnant d’informations, très belle analyse et en plus agréable à lire. Bravo!

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  • 8 octobre 2015 - 13 h 58 min

    @Oliver: Merci, ça fait toujours plaisir.

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  • seb
    8 octobre 2015 - 14 h 20 min

    MErci pierre, Microsoft pourrait te payer car cela donne envie d’acheter….

    Un seul problème à mes yeux le prix pour une machine qui sera vite obsolète car les renouvellements sont de plus en plus rapide. Grrrr

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  • 8 octobre 2015 - 14 h 35 min

    @seb: J’avoue ne pas être sûr que cette machine sera vite obsolète.

    Evidemment, elle va perdre d’année en année, mais je pense qu’elle a quand même de quoi voir venir.

    Je pense que le plus performant sera encore très bon dans 2-3 ans (et peut-être même plus)

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  • 8 octobre 2015 - 14 h 36 min

    Cet espace entre entre l’écran et le clavier est franchement rédhibitoire et je m’interroge sur la résistance a la pression quand cet appareil se baladera dans un sac d’étudiant plein de bouquins ou un attaché case d’homme d’affaire plein de dossiers et d’objets divers.
    Je ne donne pas cher de leur super système de charnières mécanique.

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  • 8 octobre 2015 - 14 h 51 min

    Microsoft surprend ! Cette conférence (et évidemment les appareils présentés) ont été du très bon boulot, en particulier cette surprise (Surface Book) qui enchaîne sur un coup de théatre (l’écran détachable, amené de superbe manière)… du grand spectacle :)

    Pour avoir regardé les trois conférences hardware de la rentrée (Apple, Google et MS), à mon avis celle de Microsoft a été de loin la plus enthousiasmante. Apple est un peu en roue libre cette année, Google nous présente des téléphones sympas et un Chrome Book Pixel qui fait très bonne impression, mais rien à voir avec Microsoft : Continuum qui pour moi est l’avenir, Hololens qui est très prometteur, Surface Pro 4 et surtout le Surface Book qui a pris tout le monde de court.

    Très tenté par le Surface Book en ce qui me concerne, même si je vais attendre des tests en profondeur.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 14 h 52 min

    C’est marrant, ils ont franchi le pas qu’Apple n’a pas osé franchir : l’hybride.

    Très belle machine, même si je ne suis pas certain qu’elle trouve son public…

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 05 min

    Outre ce qui a été dit, le concept du déport du GPU dans le clavier pourrait aussi permettre une mise à niveau de l’engin en remplaçant celui-ci

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 07 min

    En effet ça donne envie!

    En version linux ou double boot ce serait parfait :)

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 07 min

    @maxxou: J’avoue que cela force presque à l’achat d’une housse dédiée… Entre ça et la prise de poussière des ouïes de la tablette…

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 09 min

    @bestak: J’y ai pensé mais je veux pas trop m’avancer. Cela a clairement du sens, tout comme l’idée d’un remplacement de batterie voire même d’un dock dédié à d’autres usages (Tablette wacom par ex) . Mais je trouvais cela un peu trop SF pour le moment.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 22 min

    Article très intéressant et agréable à lire, très complet contrairement à de nombreux sites qui ont bâclé leur article pour le sortir au plus vite.

    Ce produit est très intéressant et donne envie, étant sur surface pro 3 je me tâte à passer le pas, mais le prix très élevé me rebute un peu… Cependant Microsoft a réussi à faire quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis un moment, me faire rêver ;)

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  • 8 octobre 2015 - 15 h 30 min

    Un très très bon article comme on n’en lit qu’ici, très complet et réfléchi, pas juste une information brute mais une très bonne analyse. Merci encore Pierre.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 15 h 35 min

    @Oliver: Je ne vois pas ce qu’il y a de surprenant. Pierre nous a habitué à des articles de ce type (et de cette qualité) par le passé ;)

    Un défaut que personne ne relève : il n’y a aucune connectique sur la partie tablette en dehors de la prise casque. Impossible d’y connecter quoi que ce soit sans son dock-clavier.

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  • 8 octobre 2015 - 15 h 38 min

    Une copie du Vaio Canvas ? …

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 16 h 28 min

    Bonjour,

    Un résumer syntétique en fin d’article pourrais etre une bonne idée.
    Il m’arrive souvent de lire un article si le résumer est intéressant.
    L’intro est trop légère pour remplire cette tache.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 16 h 31 min

    @pilef:

    Je pense que c’est normal car contrairement à la surface pro qui est une tablette sur laquelle on peut ajouter un clavier (connectique sur l’écran), là on est sur un ultrabook sur lequel on peut enlever l’écran (connectique sur le clavier). L’usage n’est pas du tout le même à mes yeux.
    Le surface book semble parfait pour une utilisation artistique ou 3d. pouvoir enlever l’écran permet de griffonner, de travailler des photos, de fignoler un montage vidéo ou un personnage sur zbrush ou 3d smax par exemple) sans la présence du clavier.
    On le voit aussi dans l’absence de pied sur l’écran.
    Je vois bien cela pour des usage en design, en architecture, voir en bureau d’étude (solide works, pro engineer et autres logiciel de conception).

    Sinon encoe bravo à pierre pour cet article. J’attends ton avis sur le mode continuum qui pourrait faire concurrence au zbox pico et autre clé hdmi sous Windows.

    Répondre
  • VB
    8 octobre 2015 - 16 h 55 min

    @Dimitri: +1

    Alors là ils tapent fort !
    Finalement c’est le fait d’avoir une gamme famélique qui leur permet aujourd’hui d’être en position de précurseur face à Apple et ce travail sur la «mécanique» ergonomique voir même bionique rend le dernier clavier souple d’Apple encore plus ridicule qu’il ne l’était.

    Cependant quelques remarques :
    – le crayon semble avoir été comme rajouté suite au show Apple.. le top aurait été un espace de rangement dans le dock clavier en fait non dans la forme arrondie intérieure de la charnière encore mieux (c’est peut-être prévu ainsi ?)
    – bien l’idée d’avoir une tablette sans ports superflus pour privilégier la mobilité dans ce type d’usage grâce au design léger sauf que le gros processeur oblige une structure ventilé, des batteries qui contrebalancent le premier point. Peut-être qu’un jour on aura le droit à un couple ARM léger dans tablette, icore lourd dans dock travaillant en symbiose quand appairé (mode SF off…).
    – ça découle du précédent et un peu de la charnière fantasmagorique (car l’espace formé entre dock et tablette repliée nécessite rigidité tablette importante) mais je préférerais (pour le prix euhmeuhm) avoir la partie tablette encore plus fine, moins puissante et moins lourde mais étanche.
    – c’est sans doute le cas pour d’autres fournisseurs mais franchement il n’y a pas pour 1200€ de matos entre les deux versions prises en exemple
    – que reste-t-il aux pauvres Dell et HP maintenant qu’ils ont prix les couleurs Windows (cf charte graphique de leur site internet respectif) à part la fourniture d’accessoires, de serveurs et de services associés ? Sortir des tablettes Ubuntu..mouarfff.. Bon en même temps Microsoft fait mieux qu’eux sur leur métier historique alors rien à dire !

    Finalement belle stratégie de Windows que de mettre en valeur leur logiciel par une réflexion aux petits oignons sur le matos, ça me fait un peu mal d’écrire ça moi qui me suis tant plaint de voir leur logo squatter tout un tas de matériel où il n’avait rien à faire mais là franchement peuvent le mettre en gros en large et en travers, là respect.

    Répondre
  • VB
    8 octobre 2015 - 17 h 03 min

    @Falaad: Sur ce point plutôt d’accord et je trouve d’ailleurs que le site Kitguru met en relief de manière très pertinente une sorte d’«avis de la rédaction» en bas de chacun de leurs articles même si peut-être inutile sur certaines brèves. Bon sans atteindre le pouillème de qualité rédactionnelle et analytique d’un Pierre Lecourt mais quand même intéressant. (Le top puisque limite la charge serveur c’est de pouvoir voir cet avis à partir de la page principale par un survol souris ou un déroulé à l’appui sur tablette)

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 16 min

    J’aime beaucoup cet article. La fin est très lucide et juste sur les caractéristiques du produit n’étant plus suffisantes, le développement d’un produit plus esthétique, plus attachant, plus tendance. L’alignement sur les produit Apple est cependant pas gagné. Car Apple bénéficie de ses nombreux Store à travers le monde, de très belles boutiques qui propose une assistance et une écoute gratuite. Le service après vente de Apple est donc par conséquence excellent du fait de cette localité physique et de son personnel souvent bien formé. Avec le Surface Book Microsoft se positionne sur les mêmes gammes de prix, sans boutiques physiques, sans conseillés bien formé et disponible et ça risque de peser dans la balance le jour d’un achat aussi conséquent.

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 21 min

    On est d’accord, ils n’ont fait que reprendre des trucs d’Apple, mais c’est justement ça qui est génial, ils osent enfin le « luxe » et, surtout, ils osent enfin fabriquer « leur » produit.

    Après, le côté hybride peut vendre, mais j’ai des doutes.
    Et puis le prix : 1500 €, c’est plus cher qu’une bonne tablette (genre Galaxy S2) + un excellent ultraportable (genre UX305)

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 25 min

    Superbe article Pierre qui me fait m’interroger: comment se fait-il que tt seul tu arrive a faire des news d’une rare pertinance alors que les autres sites malgré leurs nbreux rédacteurs arrivent à pondre des trucs insignifiants? Bref, beau travail comme d’hab :-)

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 25 min

    @Audren Teissier: C’est vrai mais je ne suis pas sur que le public visé soit le même en réalité. Ici c’est pas le particulier ou la PME qui est dans la cible de Microsoft. On est plutôt sur des grands comptes qui vont acheter ce type d’engin pour leurs employés avec amortissements et autres contournements fiscaux. Des particuliers céderont le pas également mais ils le feront en toute conscience de cette limitation, comme tous ceux qui achètent chaque jour des machines portables en ligne ou en grande surface.

    A noter également que des Microsoft Surface Store existent aux US.

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 29 min

    @MaxiMachinChose:
    Ne le prends pas mal MaxiMachinChose, mais ton commentaire est d’une vacuité abyssale, contrairement à l’article que tu critique subtilement…

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  • 8 octobre 2015 - 17 h 48 min

    @JojoLeMerou: Ce n’est pas qu’ils n’ont pas osé, ils ont pris une décision claire sur le sujet. Apple n’ira pas sur de l’hybride, tant sur le hard que sur le soft.
    Après qui a raison… ca… moi j’en sais rien ;-)

    Je me demande si MS compte vraiment en vendre, ou si c’est un moyen de pousser un design de référence, et faire que les cloneurs se bougent le *** pour proposer qqc de vraiment pertinent.

    En tout cas, perso, ca fait plus rêver d’avoir des machines qui poussent vers le haut, plutôt qu’un Amazon qui promet qqc à 50€, pour faire ce que l’on fait depuis 5 ans.

    Allez maintenant on attend les râleurs… quoi pas de port VGA, mais vous êtes fou ?? un port mini-displayport ? mais et puis quoi encore, pourquoi pas acheter direct un Mac ? Que 2 ports USB, ah, on va tous mourrir… un dock, mais c’est une infamie… etc .. ;-)

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  • 8 octobre 2015 - 18 h 02 min

    C’est marrant mais tu es le seul à avoir noté le « problème » de la charnière quand le SurfaceBook est en position « portable fermé ».
    C’est clairement le seul truc qui me fait peur sur cette machine. Et je me demande s’il n’y a pas possibilité de régler le souci en ajoutant d’autres niveaux de réglage ou en tous cas des niveaux pour une position fermée.
    En tous cas, c’est une sacrée machine que celle-là et j’ai très envie de tester ce clavier que l’on annonce « silencieux » :)

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  • 8 octobre 2015 - 18 h 11 min

    Un papier très agréable à lire, merci encore Pierre pour ce travail.

    @Audren Teissier: Pas de souci, il y a des Microsoft Store aux US, avec moult grande tables pleine de produit bien mis en valeurs, et vendus par des jeunes gens compétents portant T-Shirt coloré et grand sourires… comment ? ça ressemble à un Apple store ?

    Très belle engin que ce Surface Book, ca fait plaisir de voir que MS prend un peu l’initiative de faire bouger les lignes. Seul défaut : il est aussi bluffant qu’il est cher : c’est quand même pas loin de deux fois le prix d’un thinkpad T450s en config équivalente (meme CPU et GPU, facteur de forme et poids équivalent, en principe une bonne qualité de fabrication aussi). Ça fait quand même cher pour la charnière de compet et l’écran 4k.. on va dire que c’est le principe du luxe ;-)

    Par contre, perso j’ai aussi été scotché par la démo de Continuum… c’est une nouvelle approche des mini-machines que je n’ai pas du tout vu venir, et je suis assez impatient de voir l’analyse de Pierre à ce sujet !

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  • 8 octobre 2015 - 19 h 12 min

    @Jean:
    Aucun rapport entre un thinkpad T450s et un SB. L’un est un laptop l’autre est un hybrid avec couche digitizer. Ds la gamme Lenovo, l’engin qui se rapproche le plus du SB est le Miix 700 qui est plut^ot un concurrent de la SP4.
    Ensuite pour le prix élevé, il faut considérer que le produit vise le premium et s’adresse avant tt aux pro…

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  • 8 octobre 2015 - 20 h 36 min

    Effarant les commentaires.. Ou comment voir des purs fans boys applaudir l’Amazing Microsoft, pompant magistralement la technique de chez Apple, alors qu’ils ont tant crachés sur cette même technique… Grandiose.

    Quand a l’article, j’espère au moins que t’as été payé, parce que sinon tu as battu les sites Fanboy Apple d’une belle longueur ! Respect. +1 Pour le commentaire de MaxiMachinChose qui semble le seul lucide.

    Maintenant, pour parler de l’objet, ouais il est beau, ouais y’as de la technique, beau retour de MS, mais de là a dire AMAZING s’en l’avoir essayer c’est juste risible. J’attends les premiers tests avant de crier amazing pour ma part.

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  • 8 octobre 2015 - 20 h 41 min

    La chaleur émise par l’engin sera expulsée grâce à un ventilateur situé sur un des côtés tandis que de l’air frais sera aspiré tout autour.

    On frôle la révolution

    Blague à part, elle est jolie.

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  • 8 octobre 2015 - 21 h 16 min

    Ça donne l’impression d’être un exercice de style, une oeuvre d’art qui n’est pas véritablement destinée à être fabriquée à plusieurs exemplaires, mais simplement à servir d’inspiration pour les pauvres OEMs qui peinent à vendre des PCs sous win8.
    Aucune concurrence pour Apple et Google, il me semble.

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  • 8 octobre 2015 - 21 h 29 min

    @Algol: Tu remarqueras que personne n’a dit Amazing, que Apple pompe également tout ce qu’il peut et que c’est comme ça que les produits évoluent dans le temps.

    Ahurissant de voir la levée de bouclier de certains quand se présente enfin un concurrent sérieux sur le marché des PC. Tout le monde ne classe pas les constructeurs dans un top mondial, on cherche juste la machine qui nous correspond. Ce n’est pas parce que MS prend le lead coté innovation pour le moment que le reste du monde s’écroule ou que les autres machines perdent de la valeur.

    Sinon quand a être payé pour ce papier, non, pas plus que les papiers où je parle d’Apple, je ne gagne pas un centime à dire ce que je pense. J’en gagne même moins que si je faisais des papiers plus courts et plus de bons plans. Mais évidemment l’attaque la plus facile face à un blogueur c’est de lui cracher dessus en le traitant de vendu. Je remarque au passage que tu change de pseudo pour le faire, courageux.

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  • 8 octobre 2015 - 21 h 30 min

    @zhir: On disait exactement la même chose lors de la sortie de la Surface première du nom… Aujourd’hui la division Surface pèse plusieurs milliards de $ de CA… ( Je parle pas de Bénef hein ^^)

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  • VB
    8 octobre 2015 - 22 h 06 min

    @Algol:
    Qui ? Quoi ? craché.. où ça ?

    Drôle de méthode que d’interpeller tout le monde sans être capable d’opposer un seul argument à qui que ce soit en particulier.

    Soit disant parce qu’il n’aurait pas pu encore l’essayer personne ne pourrait donner un avis sur autre chose que l’esthétique. Tu veux pas qu’on te le prête 6 mois non plus avant de recevoir l’autorisation d’exprimer des opinions. Tu connaît peut-être pas Windows, pas assez commun ce système…

    Sinon on est bien d’accord ils ont piqué les idées à la grosse pomme. Bouhh c’est pas bien. Mais rappelle-nous quelle est la plus importante réussite commerciale de ces 20 dernières années tous secteurs confondus ? (indice : parfois des vers veulent la manger)

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 22 min

    @Algol:
    Cela te défrise tant que ça que MS puisse sortir des devices « wow »?
    J’ai lu les réactions tant de la presse anglo-saxone que française et tt le monde s’accorde à dire que la SB est une bouffée d’air frais ds le monde du PC.
    Après, si t’es un hater de Redmond refoulé, je comprends mieux ta réaction ubuesque…

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 27 min

    @JojoleMerou et @Izaref

    Apple ne sortira JAMAIS un hybride mais ça n’a rien à voir avec le fait qu’ils n’osent pas…

    C’est qu’ils ne peuvent pas tout simplement.(Et j’en pleure tous les jours car je ne travaille qu’avec du Mac…)

    Ils ne peuvent pas car ils sont les seuls à faire du hardware et du soft.

    Ils mangent en vendant du hard assentielleent donc ils ont depuisblingremps la capacité de faire une machine ultime mais ils se mettraient une balle dans le coeur et pas dans le pied !!!

    Cannibalisatiin trop importante messieurs enfin…

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 31 min

    Pardon pour le correcteur auto…
    @Pierre, au fait ça fait un bail que je voulais t’en parler: grand fan de tes sites depuis longtemps mais un des rares blocs où l’on ne peut pas éditer pour corriger.
    Pas trop compris pourquoi.

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 32 min

    @Cerroni: Je pense qu’il peut y avoir une très belle transition hybride chez Apple si ils arrivent a basculer MacOS sur ARM. Dans ce cas là ils pourraient proposer un Macbook hybride sur leurs puces et mon dieu cela ferait un engin franchement bluffant à n’en pas douter (tout en préservant l’écosystème iOS… Faut bien manger ^^)

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 40 min

    Je vois dans ce produit une évolution logique d’un produit tel que l’Asus TX300-CA. Je pensais qu’Asus serait le premier à sortir cet engin puisqu’ils avaient une bonne avance sur ce type de produit mais finalement c’est Microsoft qu’il s’y colle. Ca va relancer un peu la compétition et pousser les constructeurs à aller plus loin.
    Le GPU déporté dans le dock est une évolution logique et attendue de longue date. La charnière qui permet une rotation complète n’est pas vraiment une nouveauté mais est bienvenue. C’était pour moi les 2 gros défauts du TX300.
    Le 3ème gros défaut était l’impossibilité d’ouvrir la tablette comme on le fait avec un portable pour upgrader ou dépoussiérer la machine. Je ne vois point d’amélioration sur ce problème malheureusement…

    Bon maintenant il ne manque plus que la version 15″ avec un pavé numérique, les touches de direction normales, un disque dur dans le dock et un GPU équivalent ou supérieur à un 965.

    D’ailleurs il ne précise pas quel GPU NVidia est intégré dans le dock. Un GPU specifique pour cette solution ?

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 45 min

    Autant je n’ai jamais été fan de MS, je dois quand meme avouer que suis impressionné à la fois par le show et par les produits; tant mieux pour eux je dirai. Ils se bougent et ne me donnent pas l’impression de se foutre du monde comme CrAp.le … J’espère que celà va pousser les OEMs PC et surtout Lenovo à sortir de leur léthargie. Meme Apple n’y était pas arrivé, c’est dire.

    A part ça, on s’éloigne un peu – non, carrément – des minimachines et des miniprix! Entre la Raspi et le Surface Book c’est un peu le grand écart. « Just my two cents »

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 55 min

    @Maumau: Ma limite c’est le 14″ pour les portables… quand à la Raspi si c’est pas une minimachine alors je sais pas ce que c’est :D

    Pour l’accès aux composants, c’est de pire en pire et ça ne va pas changer de si tôt…

    @Alo0: En 15″ avec un disque dans le dock, je ne sais pas si l’hybridation aurait du sens. Je me vois pas avec une tablette de 15″ sur les genoux et un engin de ce type dans un sac. Non pas d’intérêt pour le 15″ à mon goût…

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 56 min

    @pierre

    Je sais qu Apple va vers cette solution ARM mais j’avoue être assez apeuré si les concessions sont faites sur la puissance brute.

    Je bosse sur des logiciels pro de zic entre autres et je n’aimerais pas trop me retrouver avec un catalogue Apple,dans 3 ou 4 ans, fait pour les poufs (or et rose) et pour les rappeurs….je sais j’exagère (mais à peine).
    J’espère qu’ils garderont pour nous des machines puissantes au catalogue.

    Quitte à scinder l’offre en deux.

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  • 8 octobre 2015 - 22 h 58 min

    Au fait Pierre, sur ce Surface Book, tu peux être plus précis sur le ratio de cet écran stp ?

    Je suis vraiment nul la dedans et ce 3/2 c’est quoi au juste ?

    Je rêve d’un hypothétique 4/3 dans un hybride…

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