Le MP3 est mort ? Quelle annonce étrange, il est en pleine forme !

Je n’aime pas beaucoup le MP3. Je ne l’aime plus beaucoup à vrai dire car il a été un amour de jeunesse mais il a également, comme moi, pas mal vieilli. Le MP3 est le premier format de fichier numérique compressé qui a rendu populaire la musique en ligne. Et non, il n’est pas mort.

Le MP3 est un format ancien, très ancien. De son vrai nom MPEG-1/2 Audio Layer III, il est né au début des années 90 et s’est largement popularisé au fur et a mesure que le réseau Internet de déployait. Aujourd’hui beaucoup le déclarent mort au profit de formats lossless comme le FLAC. Une position difficile a cerner.

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Mon modem US Robotics m’a fait aimer le MP3

La promesse du MP3 est simple. En échange d’un son plus ou moins massacré par un algorithme de compression, on obtient un fichier bien moins volumineux que les fichiers .WAV qui étaient la norme de l’époque. Du coup, comme les encore rares internautes se battaient avec des modem 56K et comptaient les octets reçus chaque seconde sur les doigts des deux mains du Capitaine Crochet, diviser le poids en mégaoctets d’un fichier audio par 3, par 10 ou par 20 était évidemment très important. Même si le rendu sonore n’était franchement pas formidable. A 320 Kbps un fichier .WAV de deux minutes en stéréo de 44 Mo ne pèse plus que 10 Mo en MP3, à 128 Kbps il tombe à 4 Mo et ainsi de suite…

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Les enceintes typiques des années 90 dans le monde PC, la taille et le nombre de Watts PMPO importait plus que tout le reste 

Le format a donc connu très tôt son heure de gloire comme le format JPEG l’a connu alors, tout comme le format Divx ensuite. Toute solution qui permettait de fluidifier une bande passante anémique était bonne à prendre. D’autant que si l’on se souvient de l’époque, les utilisateurs de PC n’étaient pas forcément des mélomanes. Non pas par choix mais par limitation matérielle. Les PC n’étaient pas vendus par défaut avec un système audio, la majorité des utilisateurs se servaient d’un minuscule Buzzer tout juste bon à vomir des vibrations stridentes et les plus chanceux disposaient d’une carte son compatible SoundBlaster reliée à des méchantes enceintes 120 watts PMPO au design acoustique aussi ridicule que médiocre.

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Napster, à la fin des années 90, les connexions étaient rarement autre que 56Ko

Télécharger sur Napster un MP3 compressé avec une truelle ou lancer un fichier .WAV sans pertes ne changeait  pas véritablement la donne. Le MP3 tirait donc son épingle du jeu face aux lecteurs de CD-ROM puisque tous les deux étaient branchés sur les enceintes noname qui formaient la seule solution d’écoute dédiée au monde PC de l’époque. Evidemment, pour les mélomanes, relier sa tour à une chaîne audio de qualité était possible même si l’isolation électrique des machines était un vrai souci pour les systèmes Hifi. Le souffle était généralement redoutable.

Des centaines de milliards d’octets ont coulé dans des millions de kilomètres de câbles de cuivre depuis. L’ADSL est arrivé, puis la fibre. Les PC ont également largement évolué, on trouve des enceintes haut de gamme et des modèles abordables beaucoup plus efficaces, les machines ont toutes un système audio digne de ce nom et des solutions très efficaces sont désormais disponibles quasiment par défaut dans toutes les cartes mères. Il n’est plus si important que son fichier audio ne pèse que quelques mégaoctets comme les MP3 de l’époque. On n’hésite plus à télécharger un fichier de 40 Mo en FLAC parce qu’on peut le faire et que pendant qu’on le fait, on peut encore recevoir des coups de fils, surfer et visionner une vidéo en streaming. A la naissance du MP3, il n’y avait pas de téléphones portables dans les poches de tout un chacun et télécharger un album pendant douze heures coûtait non seulement une fortune mais occupait totalement la ligne.

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Alors le MP3 est mort ? On n’en a plus besoin ?

En fait non, le MP3 n’est pas mort, il est même en excellente forme. Il vient juste de tomber dans le domaine public avec la disparition de son dernier brevet. Si vous avez déjà installé Audacity sur un ordinateur personnel et que vous avez voulu exporter votre création sonore en MP3, vous avez du être confronté à un message étonnant. « À cause des brevets logiciels, nous[Audacity] ne pouvons pas distribuer les logiciels d’encodage en MP3 par nous même. »

Il faut suivre une série d’instructions pour télécharger un encodeur gratuit et libre, lame, afin de l’utiliser avec Audacity. Une restriction ridicule qui est liée à la propriété industrielle du format MP3. Or c’est exactement cette série de brevets qui vient de passer dans le domaine public après leurs 20 ans d’existence rémunératrice pour les sociétés qui les détenaient, à savoir Technicolor et Fraunhofer IIS,.

Est-ce que cela veut dire que le format va disparaître ? pas du tout ! Au contraire ! D’abord la majorité des systèmes de streaming a encore recours au MP3 : Deezer, Google Play Music ou Amazon Music l’utilisent et continueront de l’utiliser. Audacity va pouvoir intégrer un encodeur MP3 directement dans ses fichiers et le monde entier va pouvoir utiliser le format sans devoir en référer à qui que ce soit ou payer des royalties quelconques. Constructeurs, programmeurs, utilisateurs, tout le monde peut désormais faire joujou avec le format MP3. Est-ce un signe de déclin ? Pas du tout. Est-ce un signe de baisse d’activité et de revenus pour l’industrie ? Je n’en suis même pas sur.

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Quelques uns de mes nombreux lecteurs MP3, aujourd’hui tous à la retraite

Les lecteurs MP3 ont quasiment disparu au profit des smartphones qui savent en général lire autre chose que des MP3, des fichiers plus respectueux des sons, sans perte de qualité audio comme le AAC, l’OGG ou le FLAC. Pourtant, la majorité des utilisateurs utilisent encore des formats MP3… Par habitude, par souci d’économie d’espace et parce que leur catalogue personnel de fichiers audio accumulé depuis des années est encore souvent composé de ce type de fichiers.

PowerAmp

La MicroSDXC 128 Go de mon smartphone est pourtant toujours bourrée de fichiers MP3

Et puis parce que le format MP3 convient finalement très bien à certains usages. Notamment en mobilité. Il est parfois franchement difficile de faire la différence à l’aveugle entre un fichier FLAC sans perte de données sonore et un fichier MP3 bien encodé. Mais surtout, cela devient impossible quand l’écoute est faite depuis un poste mobile comme un smartphone ou un lecteur MP3, dehors, avec les bruits environnants. Emporter des fichiers FLAC ou AAC dans les transports en commun part d’un bon sentiment mais à moins d’avoir un excellent casque Hifi couvrant tous les bruits extérieurs, il sera difficile de faire la différence avec le  son produit par un MP3 tant la pollution sonore viendra perturber votre écoute. Le format MP3 est donc encore très suffisant pour beaucoup d’usages et sa compatibilité universelle est un excellent atout pour que cela perdure.

Evidemment, quitte à acheter un album et à le télécharger, autant le prendre en format lossless, quitte à le convertir ensuite en MP3 pour économiser de la place, tout en profitant d’un fichier source impeccable pour une écoute de qualité, au calme, dans son salon.

Try blue, it’s the new red !

Mais ce n’est pas forcément la musique qui va faire survivre ce format. Le fait qu’il devienne libre et que l’on annonce sa mort au profit  d’un autre format me fait penser à un passage de Wall-E, celui ou les humains essayent une nouvelle tenue parce qu’elle est désormais à la mode. Si les concepteurs du format MP3 annoncent la fin du format, ils n’annoncent pas sa mort et gardent le sourire. Ils vont promouvoir un nouveau format et l’industrie continuera sur sa lancée sans broncher. Pour autant est-ce que le AAC a plus de valeur pour tous les usages que le MP3 ? Ou est-ce un simple effet de mode ?

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Chez Radio France on utilise le MP3

Votre lecteur audio continuera de lire les MP3, les fichiers ne disparaîtront pas de vos stockages et vos éventuelles habitudes auront toujours leur raison d’être. Certaines distributions Linux pourrnt désormais lire les MP3 par défaut tout en restant libres de toutes licences tierces. Passer du MP3 à un autre format est comme changer de couleur de tenue dans Wall-E, cela n’a finalement aucun intérêt pour beaucoup d’utilisations.

Je pense notamment aux podcasts qui sont distribués dans leur immense majorité en MP3. Les créateurs de ces émissions audio n’ont absolument aucune raison de remettre ce format en question puisqu’il est universel, plus compact et donc plus facile à télécharger. Il correspond ainsi parfaitement à leurs productions audio. Au mieux, les podcasteurs proposent plusieurs versions de leurs travaux avec des taux de compression différents, voire des formats sans pertes, mais arrêter la distribution MP3 serait une grave erreur. A y réfléchir, je ne connais pas un seul Podcast qui ne propose pas une version MP3, c’est bien qu’il doit y avoir une raison.

Le MP3 est un format qui reste pour le son, malgré son âge et ses défauts aussi idéal que le JPEG pour l’image. Pas parfait, mais suffisant au quotidien. Il vient d’être libéré, il est universel, gratuit et pratique à utiliser. A mon goût, le MP3 est en pleine forme.

 


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73 commentaires sur ce sujet.
  • 18 mai 2017 - 15 h 55 min

    Il y a une chanson des Beatles (a Day in the Life) qui devrait faire réagir votre chien si vous l’écoutez sur Vinyl ou K7 car ce facétieux John Lennon a enregistré des ultrasons dessus. En revanche avec un mp3 de la même chanson, le chien peut dormir. Triste!

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  • 18 mai 2017 - 16 h 10 min

    @H2L29:
    Okay, je pense me tourner vers l’Opus alors.
    Je savais pour la vidéo, mais je fais une plateforme de direct de podcast. On m’a soumis l’idée de la vidéo, mais pour l’instant, j’en suis très très loin.

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  • 18 mai 2017 - 16 h 29 min

    oh, lala
    le vieux débat vieux comme la compression et usenet
    le libre versus le proprio
    la bière versus le vin
    etc etc

    ça dépends du genre de musique, ça dépends des oreilles de chacun, ça dépends du matos de chacun, du moment etc etc

    le top du top, personne peut l’avoir si on parle de codec de compression
    les vrais enregistrements !!!
    vinyle pour classique et jazz
    cd pour quasi tous le reste
    (je sais que des amis rajouterais les 33 tours pour certains style d’électro, mais bon)

    après, à VOUS de les compresser selon l’usage et le besoin (playlist par exemple, usage bagnole, camion, tecknival ou système audio multiroom sonos dans un château)

    le reste…

    et sinon, LA PREMIÈRE RÈGLE DU FIGHT CLUB !!!!!
    tudiou

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  • 18 mai 2017 - 16 h 41 min

    @Tabasco: ca dépend de l’année ou tu as acheté ta première config. pour ma part j’avais au vu de mon budget le choix entre un lecteur CD et une carte son ISA. J’ai choisi le lecteur CD et des amis m’ont offert une carte son pour mon anniv’ peu après.

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  • 18 mai 2017 - 16 h 42 min

    @Schmurtz: Ce n’était pas une leçon de français juste pour dire que je ne faisait pas l’apologie du MP3 ici dans un sens ou je lui rendait gloire mais bien que je justifiais juste son usage.

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  • 18 mai 2017 - 18 h 29 min

    En fait une fois de plus les média grand public ont fait de la merde.
    Le mp3 ne meurt pas, il vient au contraire d’entrer dans sa vraie vie, libéré d’une licence bloquante.
    C’est une renaissance !

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  • 18 mai 2017 - 19 h 05 min

    @dgrgt: Ahah le coup de la chaine de 25 ans qui a ses condos gonflés, elle est toujours très bonne celle-ci, j’adore !
    Tu dois sûrement préféré le vinyle aussi non ?

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  • 18 mai 2017 - 20 h 44 min

    @Sopilou: bien sûr que je m’en rappelle, le Rio de diamond (qui faisait des cartes son à l’epoque) puisqu’il s’agit du 1er lecteur mp3 sorti, du moins véritablement. Pour ma part j’ai eu le Samsung Yepp e32 en 2000, ramené des etats unis car il n’y a avait à cette epoque aucun modele de dispo en France, mais en Andorre à mon souvenir. Environ 1300Fr pour 32MO de memoire, et environ 700FR les 32Mo de Transflash supplementaires. Mais il n ‘y avait aucune alternative pour du numerique compact à cette epoque, si ce n’est le mini disc moins compact et sans memoire flash meme si les mini discs reenregistrables existaient. Sony a mis beaucoup de temps à investir le marché du mp3 à cause de sa filiale maison de disque, tout comme apple qui malgré ce qu’en pensent les jeunes générations est arrivé tardivement sur le marché (avec un ipod a disque dur, ce qui perdait de son interet)

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  • 18 mai 2017 - 20 h 46 min

    @yepp: sinon merci M.Pierre pour la nostalgie du modem US ROBOTICS! il était completement sorti de ma memoire bien que tellement emblématique de cette époque!

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  • 18 mai 2017 - 20 h 49 min

    @yepp: je me souviens également qu’avec le samsung yepp on transferait la musique via le port serie qui servait d’ordinaire à l’imprimante, ce qui était long, environ 300ko/s dans mes souvenirs…que le temps passe vite…

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  • 18 mai 2017 - 20 h 52 min

    @H2L29:
    Opus a bien vocation a être un format pour la musique également. Pas que la VoIP. C’est indiqué clairement sur leur site. De plus, si c’était le cas, pourquoi monter à 510kb/s et à 255 canaux ?

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  • 18 mai 2017 - 21 h 33 min

    Pour ma part, après avoir par erreur téléchargé un même album en mp3 320 kbps et en FLAC 24/96 (~2400 kbps de mémoire), à l’aveugle, j’ai été incapable de faire la différence entre les deux, que ce soit sur un casque nomade ou sur du matos hifi.
    Du coup, je ne cherche plus à tout prix les formats sans perte, ce n’est qu’un bonus. Un mp3 à haut bitrate (encodé sur un encodeur récent) ou un opus vbr ~150 kbps (nettement plus efficace à faible bitrate),ça reste très correct, au moins pour la mobilité.
    Après, en flac le bitrate dépend aussi de la musique, sur du classique, ça peut facilement varier de 300 kbps à 1200 kbps entre du piano et de l’orchestral (en 16bit/44.1kHz)
    Et si je manquais de place, je réencoderais tout en opus vbr, c’est le meilleur ratio qualité/taille.

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  • 19 mai 2017 - 6 h 29 min

    @alegui: Tout ré-encoder? Bon, vu le prix du Téra… tu dépenserais plus en électricité pour tout convertir que de prendre un stockage supplémentaire :p Et on en met de la zik lossless sur un HDD actuel :p

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  • 19 mai 2017 - 7 h 24 min

    @Yannick: j’imagine que tu peut encoder avec de très bons bitrates après faut voir ce que ça donne coté volume/qualité comparé à d’autres codecs à valeur égale, au moment où j’ai dû choisir entre vorbis et opus le second était trop jeune j’ai donc choisi le 1er, après j’ai pas de préférences, tant que ça conviens au besoin…

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  • 19 mai 2017 - 12 h 24 min

    Pour moi, ya pas de débat !!!

    Je préfèrerais toujours un mp3 de Led Zep’ ou de CCR, même pourri, à un CD ou concert de Maître Gims !!!
    En général, j’écoute la musique, pas le matos.

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  • 19 mai 2017 - 12 h 59 min

    Salut !

    Juste une petite correction. L’AAC n’est pas un codec lossless comme tu le dis au début de ton article mais bien lossy.

    Sinon super article, merci.

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  • 19 mai 2017 - 13 h 07 min

    je préfère le MP3 déjà il n’est pas mort car les gens utilise du Bluetooth et des enceintes mono donc c’est même devenu un format de luxe en 2017 au dessus de 32kb/s ^^

    sinon le ACC quel horreur d’utiliser se truc en tant que particulier, c’est le format de l’industrie, c’est un format destructible essayer de recompresser un ACC vous aller comprendre la connerie.

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  • 19 mai 2017 - 13 h 16 min

    @Pierre Ah mais j’ai pas dit que j’avais tout eu dès le départ ^^ j’ai bien du mettre 3 ans a avoir les trois éléments ensembles. je pense que le prix des 3 éléments était bien supérieur au prix du reste de la config, surtout que j’ai récupéré d’occasion a prix cassé la config de mon grand frère.

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  • 19 mai 2017 - 16 h 50 min

    @OuiDocteurBob:  » En général, j’écoute la musique, pas le matos. »
    Bin moi j’aime bien écouter de la musique avec du matos :p Mais nous n’avons certainement pas le même âge, en vieillissant on apprécie mieux les bonnes choses, on privilégie la qualité à la quantité ;)
    (sans dire du matos à 15000€ d’élite bien évidemment! juste du bon…)

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  • 20 mai 2017 - 11 h 58 min

    @Pierre Lecourt: Généraliser sur la qualité du MP3 en partant des bootlegs… comment dire
    Vous le dites vous même, les défauts sont accumulés (mauvaise prise de son + changement de support + compression + voir recompression) bref le MP3 dans l’histoire n’est qu’un des nombreux éléments.

    Le principal pb du MP3 c’est que n’étant lossless il permet de faire n’importe quoi:
    – encodé en 96kb parce qu’on entend pas la différence sur les enceinte de PC,
    – re-compressé un MP3 128 en 192 pour gagner en qualité,
    – compressé un CD gravé probablement issue de MP3 lui-même…

    Le pb n’est pas le format mais son usage (j’ai vu de gens perdre des heures à compresser en FLAC des MP3 ;) )

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  • 20 mai 2017 - 15 h 16 min
  • 7 janvier 2018 - 1 h 02 min

    Perso j’ai des MP3 encodés en 56 et 64kbps en vbr
    Ce sont des émissions de radio… et après avoir testé y a pas de différence entre ça et du 320kbps, à part les interludes musicaux que j’ai coupé au montage :o)
    Pour ma mediathèque, elle a était constitué à partir de 1997 en 128cbr, puis rapidement en 192cbr quand j’ai vu la différence, puis alt -preset -standard et maintenant 320cbr…
    C’est vrai que pour des histoires de simplicité, de compatibilité et que la qualité franchement est très acceptable je reste au MP3, malgré les OGG Vorbis, MusePack et autres AAC et FLAC

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  • Pj
    7 janvier 2018 - 8 h 55 min

    @gizmo, oui je pense aussi que pour des émissions de radio, on ne verra probablement pas grande différence, pour cause la voix de l’humain se trouve principalement dans les médiums.
    Or, à ma connaissance, le mp3 et autres formats destructeurs vont principalement supprimer des données sur les extrêmes, aigus + graves.
    Si tu prends de la musique classique/électronique avec une forte dynamique, donc qui va assez loin dans les aigus + grave, la destruction de données sera plus grande que sur une émission de radio.

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