Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Les PC se vendent de moins en moins et la tendance ne semble pas vouloir évoluer vers une reprise. Moins attractifs, moins pertinents et surtout souvent totalement décalés des attentes du public, les constructeurs de machines semblent totalement déboussolés face aux préoccupations de leur clientèle. Un petit bilan sur ce qui ne va pas, ou plutôt ce qui ne va plus sur le marché PC.

1Quel drôle de titre pour un papier sur le marché PC, il faut dire que pour me faire comprendre j’ai décidé d’utiliser l’arme préférée des prophètes et des installateurs d’antennes : La parabole. On commence donc pas une petite histoire, censée éclairer mon propos.

Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Imaginez vous au bord d’une jetée face au grand large2, quelques barques clapotent doucement sur les vaguelettes poussées par des bateaux de pêcheurs qui rentrent au port. Sur les ponts de chaque bateau des dizaines de casiers couverts d’algues et de coquillages. La spécialité locale, c’est le crabe et la plupart des marins partent relever leurs pièges au petit matin pour alimenter les différents restaurants de la ville. Car derrière vous, à côté de la capitainerie et d’un magasin d’accastillage, une ribambelle de restaurants s’alignent avec tous un plat commun au menu : Le tourteau.

Le crabe a fait de la ville ce qu’elle est aujourd’hui, si elle sent toujours la marée et le goémon, si elle est toujours qualifiée de ville de pêcheurs, la vérité est qu’hormis la pêche, il ne reste plus beaucoup d’activités autre que la restauration sur place. Il y a encore un peu de boulot dans les deux conserveries où on prépare les tourteaux les moins beaux mais l’essentiel du travail est concentré dans cette jetée où, l’une après l’autre, les cabanes de pêcheurs se sont transformées en restaurants de fruits de mer.

Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Dans les années 90, il n’y avait que quelques restaurateurs, une petit poignée seulement. Pour manger un bon crabe ici, il fallait surtout connaitre une femme de marin qui vous le préparait comme vous l’entendiez. Des petits plats artisanaux qui touchaient au sublime. Quelques restaurants existaient déjà mais ils ressemblaient plus à des bars de marins qu’à des trois étoiles, sympathiques mais pas forcément le lieu que fréquentent les touristes.

Et puis la mode du crabe mayonnaise est arrivée. Et quand je parle de mode, je veux dire vrai engouement. Le milieu des années 90 a vu exploser l’intérêt pour le crabe mayonnaise avec de plus en plus de passionnés, des plats plus abordables et même des magazines à ce sujet. Les restaurants se sont adaptés avec plus de tables, des terrasses sont apparues en grignotant sur le port, ils ont embauché du personnel et des menus plus variés, tournant autour de cette recette de base, ont fait irruption en cuisine. Du crabe et de la mayonnaise avec quelques variantes épicées, des légumes, des desserts… A la fin des années 2000 une bonne douzaine d’établissements exploitaient la jetée. Tous affichaient une santé insolente malgré la concurrence très proche. Tous se réjouissaient du succès de la fameuse recette. A tel point que l’expression Crabemayo est devenue courante. Le fabricant de mayonnaise, un monopole local, semblait intouchable.

Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Un seul restaurant changeait quelque peu la recette. Au lieu de la mayonnaise, la carte proposait une petite sauce à la pomme, légèrement sucrée, qui se mariait admirablement avec le crabe. Il s’agissait d’un établissement un peu bizarre dont le patron avait été viré puis repris, qui avait changé plusieurs fois de visage et qui jouait sur des éléments d’ambiance. Pas du goût de tous les restaurateurs qui voyaient cela comme un moyen un peu étrange de traiter ses clients. Forcer son personnel à applaudir les premiers clients à essayer une nouvelle recette sonnait plutôt étrange par exemple.

Les patrons pêcheurs avaient grossi en même temps, si au début il y avait plusieurs flottes, l’ascendant des méthodes de pêche des plus gros avaient petit à petit permis aux entreprises d’acheter les bateaux des plus petits concurrents. Après quelques années, quelques patrons de pêche possédaient la quasi totalité des navires. L’un d’entre eux, présent à la table de tous les restaurants, avait en plus construit la plus grosse conserverie.

Et puis, patatras, en 2007, le restaurateur à la sauce à la pomme propose un nouveau concept. Fini le crabe, place au surimi. Servi dans des sandwichs avec une variante de sa sauce aux pommes, l’offre avait immédiatement fait mouche. La présentation étant toujours impeccable et le concept  permettant aux gens de pouvoir manger sur la jetée où je me trouve, d’arpenter les cordages sur le vieux port. De descendre sur la grève, bref d’avoir plus de mobilité tout en gardant le ventre plein, la demande avait explosé.

Les restaurateurs concurrents ne sont évidemment pas restés les bras croisés, le surimi n’étant pas cher et un fabricant proposant une sauce adaptée à la confection de ces snacks quasiment gratuitement, ils ont lancé leurs propres sandwicheries. Des vendeurs ambulants se sont mis à arpenter les plages, des camions à sillonner les allées les plus touristiques et bien sûr chaque restaurant a fait son menu à emporter. Si bien que, trouvant l’offre sandwich plus amusante, plus pratique et bien plus agréable, ils se sont mis petit à petit à déserter les restaurants.

D’autant que les établissements du port ont réagi bizarrement. La plupart ont coupé leurs salles en deux. D’un côté tous se sont mis à proposer des assiettes de plus en plus moyennes, non seulement moins copieuses et garnies de beaucoup trop de sauce mais en plus remplies de fort peu de crabe. Le tout présenté dans de la grosse vaisselle pas très glamour, avec des verres de cantine et des couverts en inox pas beaucoup mieux.

Et juste à côté, séparé par un écran illusoire, sous le nez des clients assis sur de grandes tablées, l’autre moitié de la salle a pris des allures inverses. Singeant souvent le restaurant le plus huppé de la jetée. Celui avec la sauce à la pomme mais sans la sauce. Le nom du restaurant était le même mais le service complètement différent : Sommelier, serveurs en gants blanc, plats en argent et assiettes minimalistes. Du très bon, de l’excellent même, du carpaccio de crabe avec toujours de la mayonnaise, mais un côté bizarrement schizophrénique pour le client de voir une enseigne avec d’un côté de la salle un service hors pair et des factures très salées et de l’autre des tables et des plats qui ne donnaient pas forcément envie d’y revenir.

Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Et depuis la situation reste sur cette tendance. Les restaurateurs font grise mine. Le marchand de mayonnaise se met a refiler sa sauce sans la faire payer aux restaurateurs pour certains plats. Les anciens clients se voient même proposer des tubes d’une mayonnaise nouveau parfum à volonté gratuitement pendant un an. Le vendeur de mayonnaise s’est même mis a vendre ses propres plats préparés. Et les différents pêcheurs continuent de proposer leurs tourteaux comme ils peuvent. Il y a de moins en moins des pêcheurs. Certains rachètent des concurrents, d’autres ferment ou envoient toute leur production directement vers la conserverie qui rachètera au meilleur prix. Certains enfin ont quasiment arrêté le crabe pour se mettre au surimi… Après tout, un bon marin sait qu’il faut suivre le sens du vent.

Le résultat est bizarre, aujourd’hui les gens restent accrocs aux sandwichs, le surimi a bonne presse et reste à la mode. La surenchère des tarifs des restaurants aux plats les plus élaborés ne donne pas forcément envie à ceux qui ont les moyens de se les payer de pousser la porte de ces établissements huppés. Quand aux plats du jour des autres enseignes, il faut vraiment avoir très faim ou qu’il pleuve à torrent pour que l’on s’asseye en face d’eux et qu’on accepte de payer la note.

le marché pc

Le marché PC en est exactement là.

Vous l’aurez tous compris, pas besoin de trop décrypter la parabole. Le crabe représente ici le matériel qui équipe nos machines. Les sandwiches au surimi sont les machines mobiles, smartphone et tablettes. Les sauces sont logicielles. Les restaurateurs sont les constructeurs ou assembleurs qui cuisinent le tout.

Et cela fait maintenant plusieurs années que cela dure. le marché PC est de plus en plus cher et de plus en plus beau d’un côté. Mais il propose également des machines on ne peut plus banales de l’autre. Pas de vraie innovation technique ou presque. Les chefs cuistots continuent à nous proposer la même tambouille sans prendre trop de risques. Et si, au détour d’un cheminement compliqué et sinueux, une rare solution originale se met à sortir du rang, ce sont les critiques gastronomiques qui la descendent, systématiquement,  en flèche.

La presse, les blogs ou les internautes de se défouler sur une solution qui ne les intéresse pas ou ne les concerne pas. Un peu d’originalité se fait descendre comme cela a été le cas pour le Transformer Book T100 ou l’Acer Aspire Switch… avant leur succès commercial qui a finalement fait réfléchir les observateurs. Cette semaine encore un engin de 17 pouces3 signé Dell était annoncé avec la possibilité de l’utiliser avec une charnière rotative sur 360°. La machine à peine dévoilée et c’est la ruée, le constructeur propose un truc un peu original et il voit son produit se faire descendre en flammes avant même que la recette ait pu être goûtée. Pourtant, à bien y réfléchir, il est peut être plus agréable d’utiliser le mode présentation ou la position tente sur un écran de 17 pouces bien défini d’un Dell Inspiron 17 7000 plutôt que sur un 15 pouces classique. Peu importe, il semble qu’il soit interdit de sortir du rang..

Le temps est à la fascination pour Apple qui a réussi le pari de tirer tellement la corde vers lui que tout semble désormais graviter autour de leur cuisine. Un portable sort ? On le compare immédiatement à un Mac, constructeur compris. Une tablette Android est présentée, il faut la comparer à un iPad. Lorsque Apple propose une option présente depuis des années chez des concurrents, c’est une nouveauté. Quand c’est l’inverse qui se produit, on crie au scandale et à un marché de faussaires.

Un PC quel qu’il soit est proposé, il faut lui trouver un étalon Apple comme point de repère. Parler de sa cible semble trop compliqué, établir ses usages ? Pas assez pertinent. Non, il faut l’évaluer selon une règle de trois complexe où se mélangent prix, performances et mode. Et pour la mode, Apple a réussi a faire croire que c’était son offre qui devait servir d’étalon.

Toshiba Satellite Click

Le marché PC va mal parce que tout le monde fait le dos rond.

Un patron de restaurant qui ne prend pas de risques au milieu d’une foule de concurrents peut aussi bien fermer sa boutique. A  vrai dire, à moins qu’il ne casse ses tarifs de manière a concurrencer le fast-food d’à côté, il n’a pas de grandes chances de briller. Les risques peuvent être pris de plusieurs manières, ils peuvent être payant ou non mais ils doivent être pris.

L’exemple de Toshiba est parfait pour illustrer ce propos. La marque avait quasiment fait de la banalité de son offre sa marque de fabrique. Les machines de sa dernière année de distribution en France avant la fermeture de ses bureaux en Europe étaient d’une tristesse à pleurer. Peu intéressantes et construites par un autre, elles montraient le même menu que tous les concurrents mais en moins bien emballé. Avec cette carte, la marque aurait pu durer un an de plus en Europe, peut être deux. Mais à quoi bon ?

Et autour de Toshiba ? Sony est parti. Samsung est parti. D’autres annoncent un repli, des licenciements… certaines marques de composants n’ont plus qu’une officine fantôme sur les marchés nationaux. Et n’allez pas croire que ceux qui s’en sortent le mieux sont les plus originaux ou les plus soigneux… Il n’y a pas de grand chef de cuisine en ce moment sur le marché. Pas de gros coup d’éclats mais des idées qui permettent à certains de faire un meilleur trimestre que d’autres, des idées que tous les concurrents copient et recyclent ensuite encore et encore. Le matériel embarqué est le même et les déclinaisons sont architecturées autour d’offres quasi identiques d’une marque à l’autre. Lenovo est devant pour le moment mais d’un trimestre à l’autre ses résultats passent de l’exceptionnel au catastrophique. La volatilité des marques en terme de vente est telle que c’est grâce à un coup d’éclat, une promotion ou une offre de remboursement qu’ils arrivent à sauver leur année. La corde est raide.

cloudbook

Le marché PC est rempli de clones souvent mal inspirés

Les commentaires des acheteurs sont assez clairs. Tous reconnaissent que les offres d’une marque à l’autre sont identiques. Même processeur avec la même quantité de mémoire, de stockage, les même fonctions  embarquées au pixel près. Le même Wifi, le même nombre de ports. Ce qui va différencier la machine des uns sera lié à la forme de son pavé tactile ou à la tête de la charnière employée. Et le résultat ? Des machines souvent assez bancales ou qui semblent sorties du cabinet d’un docteur Frankenstein en mal d’inspiration.

Jusqu’à un certain tarif, il semble que toutes les solutions naissent avec un vilain défaut. Toute leur fiche technique est correcte sauf un détail. Dès fois il ne s’agit que d’un Wifi pas au niveau, d’autre fois c’est un écran mal défini ou utilisant une dalle aux angles courts. Parfois, c’est carrément le processeur qui ne colle pas à ce qu’on attend d’un engin de ce format. Ou la mémoire. Ou alors le stockage. Les constructeurs nous servent des machines à la louche, en puisant tous dans une grosse cuve en aluminium et en ne regardent que le tarif.

Il ne faut pas que la louche fasse déborder l’assiette, et comme dans la maison des trois ours, il y a grosso modo trois tailles d’assiettes différentes. Chacune représente un prix sorti de nulle part. 249, 399 et 549€ par exemple. On remplit donc à ras-bord pour mettre 249€ de materiel dans un 11,6 pouces. Si on mettait 269€ cela transformerait l’écran trop entrée de gamme en un écran beaucoup plus correct. Ou les 32 Go de stockage en une solution classique et évolutive. Mais 269€ cela déborde de l’assiette définie par le marketing. Alors on sabre les capacités afin de coller à la demande. Demande qui ne vient pas des acheteurs mais du marketing et des ventes qui croient avoir trouvé dans ces grilles de tarifs la solution pour bien vendre.

Le résultat est celui qu’on connait depuis quelques années, les ventes vont mal et les gens font durer des PC parfois agonisant parce qu’ils ne voient plus rien qui collerait vraiment à leur besoin. Oh, bien sûr, ils pourraient acheter un carpaccio de crabe. Ou plutôt un ultrabook. Des engins qui font envie à tout le monde mais là, le constructeur fait plutôt l’inverse. Il remplit au maximum une soupière, la passe au four pour en extraire toute la flotte et verse le reste dans un belle assiette toute plate. Evidemment cela coûte fort cher, c’est très goûteux mais cela ne colle pas forcément aux besoins de la majorité des gens.

Le marché est présenté de telle façon que pour obtenir un PC sans défauts techniques, il faut passer par la case luxe. Une case certes appréciable mais qui ne colle pas aux réalités des budgets actuels.

Les crabes, la mayonnaise et le marché PC.

Le PC Manticore de Materiel.net, un engin à plus de 10 000€… et qui se vend.

Le menu a disparu au profit de plats préparés.

Parce que quand on a faim, vraiment faim, il vaut mieux pousser la porte d’un restaurant familial plutôt que celui d’un étoilé. Et c’est donc très exactement ce que font les gens les plus inspirés. Ils vont voir les assembleurs spécialisés. Le marché du PC sur mesure se porte très bien, les marques étant absolument incapables de répondre aux besoins d’une grande partie des clients aujourd’hui, les assembleurs retrouvent le sourire. Monter un PC sur mesure est devenu très facile via internet et au moins on peut composer son menu à la carte. Mieux encore, on est sur de pouvoir le faire évoluer, reprendre plus tard du dessert ou éviter la mayonnaise… Cette bonne santé des assembleurs comme celle du marché des machines de jeu nous éclaire sur un point important. C’est qu’il y a un public pour une qualité technique sans concessions. Attention, pas un marché tendant vers la mode, un marché de qualité technique. Où chaque euro se traduit par un service, qu’il soit ergonomique ou lié à la performance. Énormément d’acheteurs de machines ne veulent pas spécialement d’un engin de moins de 1,5 cm d’épaisseur en portable par exemple mais recherchent plutôt un certain niveau de prestations en terme d’usage ou de puissance. Le montant moyen d’une machine sur mesure est sans aucun rapport avec le prix d’un PC classique de constructeur. On se rapproche plus facilement des tarifs d’un ultrabook que d’un produit entrée de gamme.

UX31

Et je ne parle pas de l’accès aux composants. Ce qui faisait la différence et l’atout des constructeurs pendant des années a été l’évolutivité de leurs machines. Une évolutivité qui a totalement disparu aujourd’hui. « Peu de gens font véritablement évoluer leur machine même quand ils le peuvent », c’est l’idée que se font les marque du marché. Il y a encore cinq ans, lorsque l’on avait un disque dur qui lâchait sur un portable ou un engin de bureau, on changeait totalement la machine. Parce qu’il y a cinq ans, en changeant de PC on doublait ou on triplait quasiment à coup sur ses performances et on retrouvait un stockage beaucoup plus vaste que sur un engin déjà vieux de deux ou trois ans. Mais aujourd’hui ? Passer d’un processeur de 2013  à un processeur de 2016 ne changera pas spécialement la donne. Par contre il est devenu possible et accessible de s’offrir 8, 16 ou 32 Go de mémoire vive et qu’avec la démocratisation du SSD, remplacer un disque mécanique est une vraie évolution. Sur une tour, il suffit de changer sa carte graphique pour s’offrir un changement de performance ébouriffant. C’est sur ce point que le constructeurs devraient le plus travailler.

C’est aujourd’hui qu’il faudrait pouvoir faire durer son portable, c’est aujourd’hui qu’il semble le plus pertinent d’avoir accès à ses composants annexes comme la mémoire vive, la carte Wifi ou le stockage. Et pourquoi pas la partie graphique. Et pourtant c’est également aujourd’hui que l’offre est la plus fermée : Mémoire soudée, stockage inaccessible, coques fermées et sans trappe d’accès. On ne parle même pas de l’ergonomie des engins actuels qui font disparaître petit à petit toute la connectique au profit de l’esthétique. Ce qui pourrait sauver les constructeurs est sacrifié sur l’autel du marketing.

Homm surf smartphone

Le marché PC ne se fonctionne plus aussi bien qu’avant, quoi de plus logique ?

Difficile de se passer de PC il y a encore quelques années. Avant l’apparition des smartphones, comment pouvait t-on aller sur Internet ? Impossible sans PC. A la suite de l’énorme pression sociale du PC familial4, a suivi la pression sociale de l’accès au net. Télés, radios, magazines, banques, écoles, impôts, services en tout genre, tout le monde a poussé les gens à devenir des internautes. La quantité de services qui ont disparu de la vie réelle pour débarquer sur le net est impressionnante et se passer de micro ordinateur depuis le début des années 2000 est devenu le meilleur moyen de se compliquer la vie.

Je me souviens de ces dames marocaines croisées dans les allées de Surcouf  sur le stand des netbooks. Je les avais interrogées pour comprendre cet engouement pour un engin 9 pouces comme celui qu’elles s’apprêtaient à acheter. Elles étaient trois et toutes les trois prenaient la même machine en rigolant, elles étaient venues pour cela et n’avaient jamais mis les pieds dans un magasin informatique auparavant. La réponse avait été assez rapide, l’engin n’avait pas d’importance en soit, l’accès à internet était le seul motif de cet achat. Et encore, pour un seul usage précis et sur recommandation d’une amie; Avec un accès internet et un netbook, elles pouvaient faire de la  vidéo conférence gratuitement et traverser en image la méditerranée…

Beaucoup d’acheteurs de PC ont pendant des années choisi un ordinateur parce qu’ils étaient obligés de le faire pour aller en ligne. L’usage de PC en tant que tel était parfaitement accessoire. Et on comprend alors qu’aujourd’hui ce public là se satisfait très bien d’un smartphone ou d’une tablette. Ils ne rachèteront qu’accessoirement un ordinateur, si ils en voient une nouvelle utilité un jour. Et cela, le marché PC ne pourra pas le changer.

fatigue-2

Fatigue 2 de John Brosio

Et si le marché PC faisait à nouveau confiance à ses talents ?

Le réflexe des constructeurs d’aujourd’hui devrait donc être totalement inverse. Arrêter de cloner des solutions dictées par les différents marketings. Ceux des fabricants de matériels, ceux de Microsoft ou celui des gens en interne. Comprendre que les machines doivent désormais être originales, ouvertes et construites pour durer me semble indispensable.

Ne plus se fier à des règles idiotes qui construisent des engins pour coller à des tarifs définis en dépit du bon sens pour s’intéresser aux capacités de ceux-ci. Faire à nouveau confiance aux ingénieurs plutôt qu’aux ventes. Le public n’est pas aussi idiot qu’il ne parait et les gens font confiance aux experts. Quand un magazine, un site, un blog ou même un vendeur encense un engin situé 50 ou 100€ de plus que son budget initial, il est possible aujourd’hui de faire l’effort d’investir cette somme supplémentaire. Il y a cinq ou dix ans on savait que sa machine allait être dépassée logiciellement au bout de deux ans. Au contraire, on est certain aujourd’hui que chaque machine va techniquement durer beaucoup plus longtemps qu’auparavant.  Alors si en plus il redevient possible de la mettre à jour…

L’acheteur d’aujourd’hui redevient un acheteur spécialiste. Il a tout le loisir de se renseigner et d’investir en conséquence. Si lui même ne connait pas forcément bien son sujet, il s’appuiera de toutes façons sur un spécialiste pour faire son achat. Via une connaissance, un site spécialisé, un forum ou un blog. Croire que c’est à la distribution de définir le contenu des engins à partir de tarifs, c’est comme ouvrir un restaurant en proposant un seul plat tout au long de l’année. Ça ne marchera plus.

Notes :

  1. Billet de Juin 2016 exhumé des archives du blog le 2/05/2017 suite à la sortie de Windows 10 S.
  2. Vous pouvez lancer cette excellente bande son pour vous aider dans votre immersion
  3. Pas ma tasse de thé donc mais je suis le marché…
  4. Si tu n’as pas de PC chez toi tu es un ringard et tes enfants ne trouveront pas de boulot

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92 commentaires sur ce sujet.
  • 3 juin 2016 - 12 h 48 min

    J’ai bien aimé l’histoire avec les crabes… Je ne sais pas si ça peut prétendre au prochain Goncourt, mais c’est un très bon début ! ;-)
    Et sinon, ça m’a ouvert l’appétit, tout ça ! Quand est-ce qu’on mange ?

    Répondre
  • Alu
    3 juin 2016 - 12 h 59 min

    Je crois aussi qu’il faut se rendre à l’évidence: la puissance des PC évolue de moins en moins et va évoluer de moins en moins dans les années à venir.

    On sent bien qu’on commence à toucher un plafond dans la finesse de gravure, dans les possibilités de monté en fréquence ect…

    Pour le moment ce plafond est perceptible pour les CPU, un peu moins pour les GPU…mais ça va venir.

    Bref on va avoir des clones c’est inévitable. De toute façon, même si un nouveau concept apparait, ils sera cloné rapidement pour arrivé au même point que maintenant.

    Le PC est en train de devenir un bien de consommation électro-ménagé comme un autre. C’est pas plus compliqué que ça.

    Ca va devenir comme un frigo ou un micro-onde: tout le monde en a besoin…mais les évolutions dans ces secteurs sont minimes.

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  • 3 juin 2016 - 13 h 13 min

    Tres belle analyse du marche : je me retrouve tout a fait dans le role du gars gardant son 901 agonisant, et qui hesite a le remplacer soit par un chromebook (a hardware equivalent ou superieur, on est nettement moins cher qu’une machine windows, le tout pour en avoir le meme usage : le web et la bureautique, et dans mon cars, sous linux en plus…), soit par une tablette sous android (et la, je deplore la disparition des asus transformer d’antant, car un clavier physique, c’est super bien !). La solution ultime sera donc peut-etre pour moi le acer CB6-132T qui doit devenir compatible play store d’ici la fin de l’annee… J’hesite encore…

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  • 3 juin 2016 - 13 h 14 min

    CB5-132T… tout le monde avait corrige…

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  • 3 juin 2016 - 13 h 27 min

    Pierre, je n’ai pas pu écouter ta bande-son : elle fait craquer mon PC !!!

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  • 3 juin 2016 - 13 h 28 min

    Bien que je n’adhère pas trop au préambule crabesque imagé, je plussoie pour le reste :)

    La frilosité des constructeurs est affligeante, alors même que les moyens de communications d’aujourd’hui sont à mille lieux que ce qui se faisaient il y a 10 ans.

    Est-ce qu’un jour les constructeurs vont enfin avoir la bonne idée d’une réflexion « participative », en interrogeant les premiers concernés sur ce qu’ils attendent ? Il faudrait quand même qu’ils comprennent aujourd’hui qu’il ne faut plus dire aux clients potentiels : « Regardez les bonnes choses qu’on vous propose », mais plutôt « Dites nous ce dont vous avez envie/besoin ». Je suis sûr qu’ils seraient surpris des attentes de Mme Michue ;-)

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  • 3 juin 2016 - 13 h 42 min

    En même temps quand les PC se vendaient bien, c’est parce qu’il fallait équiper des acheteurs qui n’avaient pas encore d’informatique

    Maintenant que les non geek sont équipés, pourquoi changeraient t’ils un matériel qui marche ?

    Pourquoi avoir besoin de changer tout le temps ?

    un peu comme si il fallait acheter une nouvelle maison tous les 5 ans, pas parce qu’elle ne convient plus, juste pour en avoir une nouvelle, d’une autre couleur.

    Le contenu est quand même plus intéressant que le contenant

    Les applications changent et innovent ces dernières années sans qu’il soit nécessaire d’avoir un PC plus puissant.

    alors maintenant à part fabriquer un équipement minuscule que l’on emmène partout qui se recharge grâce à la chaleur du corps humain, qui nous conseille à l’oreille en toute discrétion et nous montre de la réalité augmentée sans casque ou lunette … :-)

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  • 3 juin 2016 - 13 h 53 min

    Très jolie analyse. Dans tous les sens du terme.
    Merci pour cette lecture passionnante. :)

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  • Kao
    3 juin 2016 - 13 h 57 min

    Article intéressant, merci.
    Dans l’idée des ordis qui font du hors piste, j’avais cassé mon cochonnet pour un asus All in One, l’écran 17″ est détachable et se transforme en tablette tactile android,, ou bien en win grace à splashtop.
    Je comprends pas qu’on en voit pas plus, je trouve ça trop pratique, sauf le poids de la tablette mais c’est parce que y a quedal de progrès en batterie.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 07 min

    Très bonne analyse !
    J’aimerai en lire, comme celle-là, dans les magazines spécialisées.
    De mon pc fait par un assembleur en 2000, il ne reste que le boitier et un ventilateur…

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  • 3 juin 2016 - 14 h 12 min

    « éviter la mayonnaise » ! Je retiens l’expression !

    Très bon article.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 24 min

    Pierre tu as un réel talent, cet article est absolument jouissif à tous points de vue (d’ailleurs ne m’en veux pas mais je vais le sauver en pdf :D), la parabole au début est juste magnifique. Inutile de préciser que chacun des mots est approuvé à 100% non seulement par moi mais le serait aussi par nombreux amis qui en ont juste marre de cette période informatique moribonde.
    Je te souhaite une très bonne continuation, comme dirait le serveur… ;)

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 24 min

    Bravo Pierre pour ce billet que je partage complètement.

    Je me retrouve complètement dans cette problématique. Depuis que j’ai vendu mon ultrabook Samsung par anticipation car la batterie soudé commençait à perdre de ses performances. Je suis passé à un Chromebook Acer C720P suite au constat que je faisais presque plus que du surf internet. Ensuite lassé que Chrome OS soit limité et n’évolue pas je l’ai vendu pour une tablette Lenovo 10″ avec dock – clavier en promo.
    J’apprécie le concept des Microsoft Surface Pro mais pas leurs prix. Mon rêve serait une imitation de Surface avec dual boot Windows/Linux et Android à prix doux.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 26 min

    Bravo pour cet article qui pose les bases du marasmes informatique. Pour ma part je suis consterné depuis bien des années. Il y a deux ans, je voulais acheter un portable entièrement AMD (et le cpu et le gpu). Mission impossible. Une seule référence, chère et mal foutue (excellent GPU mais le CPU ne pouvait envoyer assez de travail à la carte).

    Ensuite, j’ai voulu, un petit portable dans le style netbook… Là aussi, un vrai chemin de croix. Je voulais la machine sans windows. Là on découvre que peu de constructeurs prévoient le cas de figure. J’avais trouvé mon bonheur chez LDLC avec leurs clevo rebadgés.

    Bref, à chaque fois je n’ai pas eu vraiment le choix de la machine que je désirais malgré la pléthore de références. L’esprit Netbook est mmort et les fabricants n’ont pas le courage ni la volonté de le ramener à la vie :)

    Pour le moment, je fais route avec un acer 13,3 » simple à démonter et maintenir et qui possède un uefi très tolérant (permettant de « signer » n’importe quel OS. Une denrée rare.

    Vivement qu’on puisse trouver un petit 11,6 » en ARM sous linux ou BSD pour pas cher.Même si le marché est morose, on a toujours le droit de rêver hein ?

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 45 min

    Ouais, c’est surtout qu’après 15 à 25 ans de vie, le prix des PC n’est effectivement plus en phase avec la réalité.
    Asus viens de présenter Zenbo (pas un mot ici?), robot domestique qui sera vendu 599 euro, soit le prix d’un vulgaire PC milieux de gamme. Si c’est pas la confirmation qu’on se paye notre tête sur le prix des PC depuis belle lurette ça !
    Bon, d’un autre coté, les PC seraient à 100-130 euro, qu’est ce que ça changerait? Les smartphone se vendrait autant, mais il aurait plus de renouvellement, donc plus de déchet PC pour polluer notre planète, alors je voie pas trop de quoi on se plaint.
    Le PC idéal est celui assez bien fait pour ne pas éprouver de peine à le garder 10 ans. A 500 balles le morceau, ça devrait être le cas.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 14 h 45 min

    Bon papier de Pierre’ comme d’hab.

    Je vais aussi illustrer ça par un de ces petits défauts idiots de mon nouveau netbook (caer aspire ES131) : il a certes un lecteur de carte SDXC plein format, mais on ne peut y enficher la carte qu’à moitié ! Mon eeepc 701 avait eu l’intelligence en 2008 de la gober en entier. Et là’ ça n’a pas fait gagner d’euros de façon tangible (?).

    Même pour les surimis, ce phénomène gagne. Un téléphone un peu plus épais et peu plus lourd avec un peu plus de mémoire et un suivi sérieux de l’OS cartonnerait (avec ses variantes pour les segments de prix). Mais non, on a droit a des trucs où il y a toujours un truc bancal. Et on n’est plus très loin de la stagnation du progrès et de la durabilité du matos (si l’OS pouvait suivre).

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  • 3 juin 2016 - 14 h 49 min

    Je plussoie à tous les précédents commentaires…

    Mon HP 3130 DM1 va recevoir dans quelques jours un SSD pour lui donner un coup de fouet (à nouveau merci Pierre !!!) puis peut être de la ram dans la foulée… La batterie est amovible… Même pas 5 minutes de démontage à la portée d’un enfant de trois ans dans tous les cas !!!
    Je ne joue plus (j’ai donné ma tour »gamer » à mon fils, ma tablette Android sous Tegra 2 me suffit amplement pour le casual …

    Pourquoi changer pour avoir une machine pas forcément plus puissante sans aucune possibilité d’ouverture (au sens littéral du terme) cf le billet de Pierre sur les PC ultra fins…

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  • 3 juin 2016 - 14 h 53 min

    je suis assez d’accord avec l’analyse mais, pour moi, elle reste surtout cantonné aux netbook et ultrabook.
    Il reste un gros paquet : la cargaison de 15.6p acheté par wagon entier aux alentours de 500€ avec une finition moyenne.

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  • 3 juin 2016 - 15 h 00 min

    Et pour surfer sur le sujet, dans le milieu du jeu, c’est pas parce que les marques inscrivent « gamer » qu’il faut absolument gonfler les prix et augmenter les marges en nous pigeonnant !
    Je ne parle pas des renommages aussi qui vont bon train depuis quelques années…
    Oui, le gamer n’est pas forcément un riche ! Il va falloir que les marques se le mette dans la tête, et arrêtent de se plaindre quand un « clavier mécanique » à 160€ n’a pas le succès espéré :s Et aussi je n’arrive pas à comprendre ceux qui vont investir dans ces trucs là exorbitants, haha!
    S’il y avait vraiment de l’évolution, peut-être que ca investirait un peu plus ;) Effectivement, pourquoi changer le matos qui a 2 ans et qui rivalise encore très bien avec les nouveautés actuelles ?

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  • 3 juin 2016 - 15 h 01 min

    @Gaston: Zenbo ce’est de la domotique pas une minimachine. En gos c’est un coeur de smartphone avec des roulettes et et des capteurs. Pas étonnant que ça ne coûte que 600€ .Je vois pas bien le rapport avec les PC ?

    Parce qu’un petit robot à roulette sous ARM avec une webcam et un capteur probablement infrarouge coûte 600€ les PC devraient être moins chers ? L’apparition des moules à gaufres n’a pas fait baisser le prix des vélos et pourtant on est aussi proche dans la comparaison.

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  • 3 juin 2016 - 15 h 17 min

    Bravo
    Je me suis dit a la fin de la lecture de l histoire du crabe il n y a plus rien à ajouter et je trouvais dommage d expliquer la parabole mais l analyse qui suit est tellement juste qu elle en devient un complément nécessaire,un très bon article en somme
    Mais si les tablettes et les mini pc sont le nouvelle eldorado je constate qu actuellement ça devient la guerre des clones

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  • 3 juin 2016 - 16 h 14 min

    J aime bien l’analyse parabolique. Le problème est quand même aussi à la mayonnaise : progrès très faible de Windows (mais aussi de osx) depuis win7. Et un prix qui décourage les petits et la créativité, et la politique de licence de type crippleware. Exemple un 7 starter pour netbook à 1g de ram. Ou un netbook HP en 2/32 avec Windows 10 64 bits. Ces becanes sont juste non ugradables, et à peine utilisables avec un antivirus. Parce que le mayonnaiseur à fixé ces limites.

    Un autre truc enervant du marketing par le crippleware : pas de gigabit sur les Dell entre autres sauf sur les bécanes de haut de gamme ou pros.
    Alors que c’est quand même un des seuls intérêt d un pc par rapport un smartphone (récupérer ou sauvegarder des data sur un nas à la demi tonne).

    Donc oui à la créativité et aussi à la linuxisation. Le dernier soft qui me retenait sur Windows était picasa, qui est en fin de vie non remplacé…

    Bon article, j espère ne pas avoir donné trop dans le troll mayo :), c’est le risque avec les articles d opinion.

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  • 3 juin 2016 - 17 h 10 min

    C’est bien ce que je me disais. Si mon vieux HP DM1 de 2009 rendait l’âme aujourd’hui, je ne saurais même pas quoi acheter en remplacement.

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  • 3 juin 2016 - 17 h 39 min

    On peut ajouter que le système d’exploitation n’a pas aidé. Dans mon foyer, en dehors de mon Ubuntu à moi, deux PC’s sous Windows: un sous Vista et l’autre sous Windows 10 et ce que j’entends, c’est Vista, c’est quand même pas si mal comparé à WIndows 10. Du coup, SSD et 4 Go de RAM pour le PC Vista et c’est redevenu le chouchou de madame

    Répondre
  • PJL
    3 juin 2016 - 17 h 46 min

    J’ai acheté un tout en un Lenovo pour mon père, 699€ la machine, Core I5, 8Go de ram, 1To.
    Sauf que :
    – dd en 5400 qui ralentit la machine ;
    – clavier merdique comme pas possible.

    Un copain a acheté un portable pour sa fille, un ASUS avec 32Go de DD.
    Sauf que, 16Go sont réservés à la partition de restauration.
    Résultat : la machine est inutilisable alors que rien n’a été installé dessus.

    Conclusion, dans les 2 cas, je n’arrive pas à comprendre comment des fabricants digne de ce nom peuvent vendre de pareils produits.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 17 h 54 min

    Les constructeurs se sont plombé eux même, c’est bien simple cela doit faire bientôt 10 ans que la fréquence des processeurs n’a plus évolué, au contraire elle régresse.
    en revanche les tarifs flambes.
    On nous maintien dans la médiocrité avec des produits a la duré de vie contestable, et au lieu de nous proposé des produits adapté aux besoins de l’utilisateurs on se retrouve avec du matériels bancale qui ne correspond jamais, sois c’est trop sois ce n’est pas assé.

    le bas de gamme de maintenant est vendu pratiquement au prix du haut de gamme d’il y a 10ans.

    J’ai eu ma période powwer user, mais jamais je n’ai eu besoin de dépenser des sommes délirante de maintenant pour avoir des versions deluxe de mes cartes mères.
    MA P5W DH Deluxe j’avais du la payer dans les 100€ et maintenant c’est façile 250-300€ O_O pareil pour les processeurs.
    Je sais que le cout de la vie est de tendance à la hausse, mais quand même…

    L’autre jour j’ai un cuisiniste qui est venu me faire un devis, pour imprimer son contrat il a du sortir une grosse imprimante, c’est du délire nous sommes en 2016 et plus aucun constructeur ne sort de produit innovant, transportable.
    J’ai souvenir qu’ibm avait sortie des portable équipé d’une imprimante directement sous le clavier et cela fonctionnait très bien, et cela ne prenait pas plus de place qu’un portable classique de nos jours et ça c’étais il y a plus de 20ans…

    Ce n’est pas du climat qu’il faut s’inquiéter mais de l’homme qui régresse à vitesse grand V…

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  • 3 juin 2016 - 18 h 59 min

    article vivifiant malgré la longueur, c’est agréable ^^ mais j’ai l’impression qu’on est tous de la même paroisse à prêcher la même rengaine (tout comme mon cercle d’amis linuxiens)

    la question que je me pose est es ce que les marketeux et décideurs des grandes marques lisent ces articles, ça ça serai utile, ça les ferait p-ê marcher dans le bon sens et retrouver nos faveurs?

    un article à spammer ces gens là :D

    y a pas longtemps je me plaignait de mon netbook eeepc 1201N qui chauffait et souffrait de rhumatismes dûs à son âge pas si avancé quand un collègue est arrivé son thinkpad x200 dans la main je lui ai dit c’est ça qu’il me faut, et oui encore plus vieux, mais increvable et fonctionnel à 150€ reconditionné, ou un Clevo mais le service à la carte se paye à prix coûtant, du coup j’attends en usant de bidouilles comme escamoter le clavier du netbook pour l’aider à respirer ou le désosser entièrement pour le dépoussiérer…

    c’est comme les smartphones avec clavier physiques je trouve mon Xperia Mini Pro d’une ergonomie presque parfaite mais l’espace disque et la ram commencent à accuser le coup et un écran 3″ c’est un poil limite

    j’en suis en train de me demander si la Pyra ne serai pas la machine mobile ultime (ou un truc fait maison)

    bon j’arrête, longue vie à minimachines \o/

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 19 h 54 min

    Il y a quelques années, j’ai acheté à ma femme un Asus genre ultrabook avant l’heure. Comme la machine était vendue sous Linux (Ubuntu 12.04, de mémoire), ça m’a permis de prendre un core i5. Il doit en outre y avoir 4Go de RAM et le DD de 500 Go. Il a du coûter moins de 500€ HT à l’époque.

    La machine est utilisée tous les jours, et marche parfaitement bien. Elle est aujourd’hui sous Mint 17.3. Ma femme s’en sert très souvent sur la batterie, qui ne semble pas trop faiblir. En gros, c’est quasiment l’équivalent d’un MacBook Air de l’époque (je devais bien faire la comparaison…), mais pour deux fois moins cher et avec un système aussi stable.

    Il me semble impossible aujourd’hui de trouver l’équivalent dans la même zone de prix.

    De plus, pourquoi les marques ne vendent pas plus de machines sous Linux. Ça permettrait probablement de rentrer plus intelligemment dans les fameuses tranches financières des marketeux. En gros, au lieu de sacrifier l’équipement matériel, on sacrifierait l’asservissement inutile à Microsoft.

    Et puis Linux, même si c’est le mal, c’est quand même vachement bien.

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  • 3 juin 2016 - 19 h 56 min

    @Cibles: Euh, je précise, 13″ le Asus…

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  • 3 juin 2016 - 20 h 06 min

    Complètement d’accord.
    Je monte des machines depuis quasiment 20 ans, et quand je veux une nouvelle machine je ne veux plus la monter. Je veux que quelqu’un y réfléchisse mieux que moi et me propose un truc beau silencieux et ultra-performant. Pour jouer, pour faire de la zik, du montage vidéo etc… Basé sur des composants identifiés avec explications de pourquoi c’est ce qui se fait de mieux en ce moment. Je me surprends à regarder les alienware, que je trouve moche perso parce qu’ils font presque ça. Il faudrait que ce soit alienware en plus classe en fait. (commentaire d’utilité contestable, mais bon si d’autres se retrouve la dedans….)

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  • 3 juin 2016 - 20 h 08 min

    Pour ceux qui l’ignorent, le surimi, ce sont des morceaux de poissons traités et recompactés ainsi en usine.

    Un des combles de l’escroquerie gustative dans les mauvais restaurants, c’est de vous mettre à la carte une salade au crabe. Et à l’arrivée, ou vous sert une salade au surimi. Tout cela parce que beaucoup de surimis portent la mention « parfumé au crabe ». Vécu et renvoyé à l’expéditeur.

    Le PC qui répond aux besoins précis de ceux qui l’achèteront, et qui s’élabore sur la base d’équiipements plébiscités, c’est justement la démarche des concepteurs du Eve Pyramid Flipper. Comme quoi, il y a un avenir à une forme de sur-mesure capable de nous affranchir des vieilles recettes !

    http://liliputing.com/2016/06/eve-pyramid-flipper-crowd-developed-2-1-tablet-kaby-lake-cpu.html

    Il me faut une demi-heure pour éplucher un tourteau (dormeur ou poupard). Autant pour monter un PC sur mesures, hors OS.

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  • 3 juin 2016 - 20 h 18 min

    Pour ceux qui veulent des PC pas chères et durables, il y a la gamme thinkpad, série T, d’occasion. Ce sont des machines pro, solides et compatibles 100% avec Linux. On trouve aussi toutes les pièces détachées sur ebay pour les réparer facilement. Aujourd’hui, vous allez sur le boncoin, il y a des T420 à la pelle pour moins de 200€ en excellent état. Le plus souvent, ces machines sont issues des renouvellements de parc des grandes entreprises. Vous ajouter 20€ pour ajouter une barrette de 4Go et 50€ pour un SSD de 250GO. Pour moi, la solution, c’est ça.

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  • 3 juin 2016 - 21 h 39 min

    Mais oui bien sur, on peut aussi voir Zenbo comme un EEEPC, mais aussi un TV (quand l’écran grandira) et définitivement une chaine hifi sur roulette, pour la maison. A l’extérieur restera votre smartphone. On en reparle quand ça passera dans les mœurs.

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  • 3 juin 2016 - 22 h 36 min

    Mon premier crabe était un mini révolutionnaire pour 1998. Taactile, clavier mécanique extraordinaire, port modem, navigateur internet, 30H d’autonomie réelle avec 2 pîles AA (+ 2 dans la poche…), 330 grammes et zaro bug en ~5000 heures (juré craché). Le proco MIPS tournait à 18.6 MHz et le système démarrait en moins de temps que celui nécesaire pour poser 2 fois les yeux sur ma montre. L’entreprise était européenne (UK) avec boutique dans le 18è à Paris. Alors vous la rrreconnaissez ?-) Mayonnaise l’a achetée en 2000. N’ont plus rien sorti d’innovant.

    À part celle-là, j’avoue ne pas voir quelles machines révolutionnaires ou super évolutives du temps jadis regrettent Pierre et ceux d’entre vous qui chialent sur le manque d’innovation sur le marché info “aujourd’hui”.

    Les portables de ma cop’ et collègues avant 2000 faisaient envie à ceusses qui… les avaient pas mwouahaha! Les PCs MMX, Celeron et Duron à 5k francs avec Mayo, mwouaih… Ah c’est vrai, AMD a bousculé un peu le mammouth vers 2002-2004 ok ;) Contrôleur mémoire intégré au CPU et x86-64, bien cool avec les RAM passant de 0.2 à 25 GB/s en 20 ans. Procos ARM et Atom quad pinces aussi péchus qu’un Athlon64 ou Pentium4… en consommant 20 fois moins de plancton, yaisse ! Prix du stockage à plateau et flash réduit de manière fantastique (tu te souviens du prix raqué mamamiya pour tes premières Compact Flash et clé USB ènorme -hé 64 MB! ?) Vitesse des mémoires de stockage x 10 depuis dix ans après des aaaannées d`évolution escargot. Mini ordis tenant dans la main capables de tout faire ou presque pour… 50 EUR. Vitesse d’upload juste multipliée par 80 (10000 avé la fibre) et le tél qui reste dispo :-}” entre l’Olitek 56k et les boxes TV-Media-Center (merci le pingouin) en 15 ans.

    Sérieux quels PCs et techno révolutionnaires et époque hippique vous filent le mourron aujourd’hui ? ce serait pas celle de votre jeunesse ?

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  • 3 juin 2016 - 22 h 41 min

    Encore une fois un excellent article ! Je rejoins les commentaires du dessus, depuis 2014 j’ai « investi » dans des thinkpad x201, X200, T400, T500 pour équiper toute ma famille. Chacun de ces ordinateur a couté entre 110 et 80 euros sur leboncoin + un SSD à 40€. L’investissement est minime et leur durée de vie/fiabilité reste pour moi exceptionnelle.
    Je n’achèterai plus de PC milieu de gamme neuf, car ils n’apportent pas plus de performance en terme de productivité, leur finition est souvent mauvaise et leur évolutivité est devenue nulle.
    Donc pour moi aussi « hamelg » la solution est là, on peut aujourd’hui s’offrir des ordinateurs autrefois haut de gamme pour trois rien (et c’est toujours le cas, le chassis reste et le clavier reste exeptionnel sur les thinkpad d’ancienne gen).

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  • 3 juin 2016 - 23 h 18 min

    On peut aussi parler des smartphones qui se ressemblent tous et qui courent tous après l’iphone, le metre étalon. En ayant pris un blackberry passport je fais du hors piste :)

    A coté cela fait un an que je cherche à remplacer mon imac 2009. Coté Apple les tarifs sont devenus ce qu’ils sont devenus (avec toujours ces saletés d’écrans miroirs), les PCs des constructeurs ne sont pas attirants et coté assembleur dès que l’on veut quelque chose complet (sur la carte mère) on tombe directement dans le matériel gamer (avec la dérive tarifaire qui va avec + les leds). Et coté encombrement c’est toujours pas ca… a part les nuc limité en puissance il semblerait qu’aucun constructeur n’ait l’envie de faire un PC portable sans écran et sans clavier. Le seul truc que j’ai vu jusqu’à maintenant c’est le nuc skull canyon.

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  • 3 juin 2016 - 23 h 47 min

    le futue du pc c’est les chromebook , ils s’en est vendu plus, que de pc apple !
    le pc n’est pas mort , c’est juste que les gens attendent 5 ans avant d’en changer .

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 23 h 55 min

    Je suis un passionné, je suis prêt à mettre le prix pour des machines correctes. Que veut dire correct pour moi ? Un bon écran ips, de la ram pour pouvoir faire tourner des machines virtuelles, processeur correct, pas trop lourd, un support parfait de mon système d’exploitation (linux) et ne pas devoir payer une taxe à Microsoft. Résultat j’ai acheté un lenovo x220 reconditionné plutôt qu’un lenovo x1 pour éviter d’engraisser l’ogre de Redmond. Et effectivement le  » vieux » x220 est largement suffisant donc merci à la taxe Microsoft qui m’a permis de me rendre compte que je n’avais pas besoin du haut de gamme 2016 mais celui de 2010… Bref je partage l’analyse et je plussoie la demande d’un support Linux parfait sans taxe Microsoft sur quelques machines

    Répondre
  • kg
    4 juin 2016 - 2 h 06 min

    Comme pas mal de personne: j’ai acheté il y a un mois un x220 pour le prix d’un Asus x205. Un ssd sous format m2, un core i5, une bonne batterie amovible et facilement changeable et cerise sur le gâteau: la possibilité de rajouter un disque dur en 2,5″ dans l’emplacement laissé libre.
    Maintenant, ce sera vite vu: du vieux matériel haut de gamme pro, pas cher, efficace et très solide.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 5 h 05 min

    le pc est mort sous toute ses formes fini les bons plans matériel, bonjour les bons plans option d’abonnement.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 10 h 00 min

    Et dire que j’ai lu cet article sur un iPad mini….

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  • 4 juin 2016 - 11 h 02 min

    @Anonyme: Tais-toi Averell :o)

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 11 h 04 min

    Je vous trouve un peu injustes avec l’évolution des ordis. J’ai acheté début 2011 un eeepc qui m’a fait à peu près cinq ans. Fin 2015 j’ai acheté un petit Acer, à peu près au même prix que l’Asus d’il y a cinq ans.
    Cet Acer a de nombreux défauts (entre j’ai du mal avec Windows 10 ; je préférais le Windows 7 de 2011 ; et puis sur l’Asus j’avais un obturateur pour la webcam ; et puis l’écran est trop grand, je préférais mon dix pouces), mais pas que. Par rapport à l’Asus d’il y a cinq ans, il est complètement silencieux (super !), chauffe moins, s’allume plus vite (enfin, ça se discute, parce qu’une fois allumé il lui faut un certain temps pour être réellement utilisable), est plus fin, a une autonomie bien meilleure (le processeur consommant sans doute beaucoup moins ; ça aussi c’est super). Donc si, les ordis ont quand-même pas mal évolué ces dernières années.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 15 h 27 min

    Super article !
    Sinon, le titre m’a fait penser à cette vidéo d’ElectronikHeart qui utilise la mayonnaise comme pate thermique pour PC : https://youtu.be/1vFwH0JDWuE

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  • 4 juin 2016 - 17 h 22 min

    Super artcile.

    Par contre, vomir sur les constructeurs (dans les commentaires) c’est un peu facile. Autour de moi, ca choisit des PC pour une différence de 20€, et le discours « y’a mieux, mais c’est plus cher » élicite en général un « ben non, alors ». Un ami d’ami cherchait un portbale 17″ pour editer des phtos, quand je lui ai dit que tous les 17″ apcher ont la meme dalle 1600×900 plutot pourrie et que c’est pas top pour du travail photo, il a arrété de me demander mon avis. Et en temps qu’amateur de trucs trop gros (phablette 7″, tablette 12″) les rires gras autour de moi ont beau être ridicules, ils sont aussi gonflants voire humiliants. Depuis que linformatique est devenue tres grand public avec les smartphones et tablettes, on est dans la mode. Les smartphones sont des sacs a main, plus que des ordianteurs. Avec toute la bêtise et le conformisme que ça implique. Ca fiat les choux gras d’Apple qui vend a ceux qui veulent des couvertures de Vogue, et malheur des autres a qui il ne reste que… le reste.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 17 h 25 min

    @Anonyme: Pour virer Windows 10: ClassicShell ! Je l’ai mis a l’époque de Windows 8, il ne me quitte plus depuis.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 17 h 29 min

    @Saïhtt: Je trouve les PC Materiel.net intelligemments calibrés en général. Mieux que du Dell/Hp/Acer toujours plus marketeux et a coté de la plaque en technique, voire qualité, aux memes prix.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 17 h 30 min

    @hamelg: J’te bas, j’ai acheté un Thinkpad **IBM** a ma mère il y a 10 ans pour faire tourner son Scrabble sous DOS. Il marche toujours ^^

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 20 h 16 min

    @ Pierre

    Le pire, c’est que les rares constructeurs de PC portables qui proposent des solutions qui sur le papier semblent presque parfaites scient la branche sur laquelle ils sont assis…
    Je m’explique :
    J’avais acheté un HP Pavillon 17’ pour ma mère en 2009 ; Intel core duo, HDD 160gb, 3gb de ram.
    Il etait plutôt bien fini et surtout avait la particularité de disposer d’une trappe centrale amovible sur le dessous pour acceder a la ram et aux 2 emplacements SATA, dont 1 était inutilisé.
    La première chose que j’ai faite juste après l’achat fut de lui rajouter un second HDD de 500 gb.
    Il aurait ete possible d’acheter une telle version directement chez HP mais beaucoup plus cher car ils remplaçaient le core duo par un autre core duo plus cher et plus rapide mais pour l’utiliation de ma mere cela aurait été invisible et donc inutile de payer plus pour cela…
    2 années plus tard, je lui permutait le 512 gb en disque principal et lui acheta un 1tb pour le second…
    1 an plus tard, pour donner un bon coup de jeune a sa machine, je remplace le HDD 512gb système par un SSD Samsung evo.
    Tres satisfait de ce pc qui tourne encore merveilleusement bien a ce jour…

    Il y a 1 mois je décide de lui offrir le nouveau HP Envy 17, qui est l’évolution du siens, châssis tout aluminium,clavier rétro éclairé, Dalle matte IPS mais surtout au lieux des 2 emplacements SATA il y a maintenant 2 SATA + un port M2 pour un SSD Système … ce qui sur le papier laisse un grand choix de Solution de stockage car il existe des HDD 2,5 2TB abordables, des SDD 2,5 chers mais performant, et des M2 très performants.

    Bref sur le papier, tip top

    Une fois la machine réceptionnée, superbe machine a la finition irréprochable, facile a ouvrir par le dessous, tout est bien agencé et accessible une fois une 20enes de vis retirées

    Mais c’est la que le parcourt du combattant commence …

    Première déconvenue mais je le savais avant l’achat, HP a eu la bonne idée de ne pas inclure le caddy métallique permettant de maintenir un second HDD, mais pousse le vice jusqu’à ne pas fournir la petite nappe permettant de relier le HDD a la carte mère … j’avais vu cela sur un forum américain mais il y a un shop aux usa qui commercialise une copie no name des kit Caddy+ petite nappe SATA spécialement conçue pour ce portable HP. Cher mais indispensable ( 45 US )
    Je commande également un SSD M2 pour y installer le système au lieu de le laisser sur le 1TB 5400 tours d’origine.

    Verdict :

    Le port M2 est blacklisté ou désactivé via le BIOS HP …. Impossible de s’en servir si le modèle du pc n’était pas vendu pour au départ …
    Pareil pour le second emplacement HDD. C’est sois l’un sois l’autre mais pas les 2 en même temps… Franchement nul de la part d’HP … pour un PC vendu 1000 Euro ….

    Ils proposent en France le même en I7 au lieu d’I5, avec d’origine un SDD 256 et un HDD de 1 TB et un bios modifié hein  mais 1500 Euro !

    Sur le site US ils proposent le même mais avec 2x 2 TB mais sans SSD et encore plus cher …

    Bref après 1 semaine d’essais j’ai tout renvoyé a HP pour être remboursé …

    Le plus rageant c’est qu’a la base c’est une superbe machine évolutive a souhait mais HP a payé des techniciens et des ingénieurs pour mettre en place des verrous pour qu’on ne puisse pas modifier la config comme on souhaiterait … c’est complètement débile

    Bye Bye HP

    Faudra pas s’étonner dans quelques temps vous ne vendez pu rien monsieur HP, peu être qu’un monsieur Lenovo ou un autre monsieur Chinois sera moins bête que vous…

    Répondre
  • 5 juin 2016 - 9 h 43 min

    Ah effectivement c’est n’importe quoi. On retrouve le modèle économique des tablettes et des ultra portable (où la configuration d’origine est la seule et unique) sur du matériel qui n’en a pas l’apparence…

    Remarque quand je vais installer Linux sur ma futur machine cela sera aussi une grande surprise :passera le bios ou pas?

    Répondre
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