Gros Bill est – comme prévu – en grande difficulté financière

Cela aura duré plus longtemps que prévu, après avoir liquidé Pixmania à vitesse grand V, Mutares a tenté de saborder Gros bill. Lentement mais surement, les mauvaises nouvelles s’accumulent depuis des mois. Aujourd’hui, la marque demande une procédure de sauvegarde pour « survivre »…

Mise à jour 1/08/2017 : Suite à une rencontre avec la nouvelle direction de la marque, les nouvelles sont meilleures qu’espéré. Un nouvel article montre la volonté du groupe de changer l’orientation de la marque et retrouver une optique de spécialiste. Tout le détail est disponible sur ce nouveau billet concernant le magasin Grosbill.

Billet original : Vous vous souvenez de l’affaire Pixmania ? En Janvier 2016, je concluais un billet en prévenant les gens de l’enseigne que bientôt ce serait leur tour. Le groupe allemand Mutares, spécialisé dans les « reprises » difficiles, avait fait main basse sur Pixmania, décortiqué le magasin et profité de ses fonds au maximum avant de céder l’enseigne à un autre pour en faire une place de marché. Vers la fin, alors que Pixmania n’avait techniquement plus rien en stock et et ne pouvait plus rien acheter, une partie de l’équipe dirigeante avait été « démobilisée » vers Gros bill.

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Repris à Auchan, avec probablement un renflouement des caisses de la part de ce dernier de plusieurs dizaines de millions,1 le magasin est donc parti entre les mains de Mutares qui va en faire  quoi ? Comme pour Pixmania : Rien. Si ce n’est le faire disparaître petit à petit.

Le site a bien mené quelques opérations de communication, notamment au travers du sport électronique, il possède également un blog2 mais il a disparu des écrans radars des acheteurs. Politique tarifaire pas exceptionnelle, politique d’importation ne menant à aucune exclusivité ou nouveauté intéressante, pas de stratégie de visibilité en ligne et des points de ventes qui ne bougent pas quand la concurrence s’est organisée de manière plus qu’efficace ces dernières années. Parmi les « vieux de la vieille » du ecommerce Français, LDLC a continué sa croissance, racheté Materiel.net et les deux entités cohabitent en mutualisant leurs atouts. En face RueDuCommerce et TopAchat profitent à plein de l’efficacité du groupe Carrefour qui leur donne des moyens en respectant leurs spécificités. RueDuCommerce s’est clairement Carrefourisé3 tandis que TopAchat garde son âme d’électron libre. Pendant ce temps là, Gros bill est resté au point mort.

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Gros Bill va donc demander une procédure de sauvegarde pour permettre au groupe de survivre encore plusieurs années. En clair, de se restructurer pour ne pas être en cessation de paiement. La volonté affichée de Mutares est de retrouver un équilibre financier. En pratique, je ne suis pas sur que cela ne soit pas un peu plus complexe. Depuis des mois, mes alertes clignotent façon tremblement de terre pour Gros Bill : Plus de ligne de crédit chez tel ou tel grossiste, soucis de paiement, problèmes avec telle ou telle marque…

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Extrait d’un audit financier de Pixmania réalisé par un cabinet d’expert indépendant

Quand une entreprise de commerce ne peut plus acheter parce que certains lui ont fermé les portes, retrouver un équilibre financier n’a aucun sens. La seule solution serait de renflouer le groupe avec l’injection de plusieurs millions d’euros. Mais ce n’est pas tout à fait le business de Mutares. Pour Pixmania, Mutares n’a investi aucun fond, pas de raisons de changer pour Gros Bill .

Gros Bill est déficitaire. La faute au marché qui est difficile. Pourtant les concurrents français ne se portent pas si mal. Les chiffres de LDLC sont en croissance continue, Materiel.net et TopAchat sont également dans le vert. Gros Bill souffre, Gros Bill cherche à se vendre depuis des lustres mais la vérité c’est que la marque n’a pas eu l’opportunité de bénéficier d’une stratégie viable depuis des mois d’activité.

Un porte parole de l’enseigne déclare à l’AFP que le groupe compte se restructurer pour retrouver un coeur de cible plus clair, les passionnés de High Tech : C’est à dire celui là même que vise en grande partie ses principaux concurrents sur le marché Français. Concurrents qui ont compris qu’il était possible de se positionner sur ces secteurs « geek » ou « Gaming » ou « pro » tout en visant à chaque fois les passionnés sans que cela n’empêche de faire aussi du business de fond et de vendre aussi bien des cartouches d’encre que des matériels à usage des collectivités.

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Quand Mutares reprend Gros Bill alors qu’elle possède toujours Pixmania, elle fait réaliser par le magasin des activités qui auraient pu profiter à Pixmania et l’aider financièrement.
Extrait d’un audit financier de Pixmania réalisé par un cabinet d’expert indépendant

Mutares a repris Pixmania et a bénéficié d’un chèque de 69 millions d’euros de Dixons, son ancien propriétaire. Ces 69 millions ont « fondu » dans les coffres de Pixmania via des opérations variées allant des paiements logiques de salaires et de frais au versement d’énormes dividendes aux nouveaux propriétaires et à des opérations de conseils facturés par Mutares et ses salariés et dirigeants à Pixmania.

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Evolution des dividendes versés  par Pixmania, en 2014 la société est reprise par Mutares…
Extrait d’un audit financier de Pixmania réalisé par un cabinet d’expert indépendant

Un consultant de Mutares qui vient quelques jours sur place et qui repart avec un gros chèque de plusieurs milliers d’euros, l’opération répétée a coûté très cher à Pixmania. Un bon moyen de se payer sur la bête. Mais si Pixmania n’avait pas de boutique physique et pouvait donc être saigné sans alerter trop de personnel, la nouvelle enseigne dispose d’un réseau de points de ventes et de personnel qu’il est plus délicat à rayer  de la carte sans faire de bruit.

C’est pourtant cela que cache cette mise en « procédure de sauvegarde » et cette « restructuration. » Après avoir fait en sorte que la boîte ne puisse plus s’en sortir financièrement, Mutares va probablement vendre le réseau de boutiques  à la découpe4 et licencier son personnel au fur et à mesure en prétextant la crise…

 

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Les jours facturés par les membres de Mutares aux frais de Pixmania.

Extrait d’un audit financier de Pixmania réalisé par un cabinet d’expert indépendant

Comme pour Pixmania, la communication de Mutares est ambiguë. Leur discours est simple : « Mutares apporte un fort soutien opérationnel » à des entreprises en difficulté. A chaque fois, les salariés comprennent cela dans le sens qui leur donne le plus d’espoir, que Mutares va leur apporter un soutien financier. Aucun euro n’a été versé part Mutares sur le compte de Pixmania pendant toute son activité mais, au contraire, un « soutien opérationnel » a été facturé au prix fort par Mutares à Pixmania au travers de missions de ses « experts ». Un consulting qui a participé à la descente aux enfers du groupe sans rien lui amener en retour.

grosbill+

En a t-il été de même pour Gros Bill ? Etant donné le manque de visibilité d’une quelconque action technique et médiatique depuis la reprise, je doute qu’une quelconque expertise ait porté ses fruits. Par contre, je suis prêt à parier ma chemise que Mutares a facturé des heures d’expertise… Je suppose qu’il s’agit d’un simple copié-collé stratégique pour Mutares. Le groupe qui a pu sucer la moelle financière du nouveau venu et se retrouve désormais avec ses os : Les salariés, les locaux et les stocks pleins de vide…

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A votre avis, ils sont devenus quoi les salariés de Pixmania à qui Mutares promettait de retrouver une « trajectoire durable » ? Ont t-ils bénéficié d’un plan social décent ? Non. Et ils vont devenir quoi les salariés de Gros Bill ?  Probablement la même chose, de futurs chômeurs licenciés avec le minimum possible et l’ensemble des frais prélevés dans les caisses de l’état. La marque n’aura pas d’argent pour les payer et la maison mère aucune raison légale de payer quoi que ce soit.

Il y a quelques jours, on apprenait que l’un des co-fondateurs de Gros Bill en 1998 reprenait le collier et prenait la place de Président, succédant ainsi à celui mis en place par Mutares il y a 2 ans.  Luc Boccon-Gibod veut faire à nouveau un magasin orienté High-tech et Gaming. Je ne le connais pas – j’ai croisé d’autres membres de l’équipe initiale de la marque en tant que concurrents à l’époque – mais je lui souhaite de tout coeur de réussir. Cela se passera probablement par une activité fortement liée au web et non plus à des magasins physiques et cela signifie tout de même pas mal de casse d’emplois. Mais c’est la meilleure chose qui puisse advenir à cette enseigne : Redevenir un spécialiste High-Tech.

 

Notes :

  1. le chiffre exact m’est toujours inconnu
  2. qui ne permet pas de retourner au site d’origine via le moindre lien…
  3. Je ne vois là rien de péjoratif
  4. La tentative de vente du lot à un groupe en pleine croissance sur le même secteur n’ayant pas abouti

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58 commentaires sur ce sujet.
  • Cid
    20 juin 2017 - 12 h 49 min

    Zavaient qu’a me rembourser un produit retourné, j’aurais continué à être client. Surtout que le système des boutiques à borne de commande automatisée ou style drive était une bonne idée.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 13 h 08 min

    Grosbill etait pas au debut un petit magasin dans le 13eme? je me souviens d avoir acheté un palm la bas je crois

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 13 h 14 min

    Impossible de commenter sans prononcer (écrire) de gros mots à l’égard de la « stratégie » de Mutares et de ses dirigeants et cadres… Triste.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 13 h 27 min

    @ christian

    dans le 5eme il me semble … boulevard de l’hôpital si j’ai bonne memoire

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  • 20 juin 2017 - 13 h 32 min

    C’est bien triste que ce genre de pratique existe au sein de l’Union Européenne, qui plus est avec une société allemande qui est un des pays leader avec la France !

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  • 20 juin 2017 - 13 h 53 min

    Grandeur et décadence…

    Ca me fait penser a Surcouf à l’époque où il était dans plusieurs locaux commerciaux mitoyens et qu’ils avaient fait des ouvertures dans les murs porteurs ^^ (encore aujourd’hui je me demande comment ils ont réussis a faire voter ca aux réunions de copropriétaires). Le tout avec un éclairage au néon blafard, une ambiance à la blade runner…
    Puis le déménagement en grande pompe avenue Daumnesnil. Pile poil au moment de la sortie de windows 95 avec un Microsoft qui servait de locomotive à tout le secteur. Puis l’ouverture de toutes les boutiques asiat tout autour… comme autant de petits poissons autour de la baleine.
    Puis le départ des vendeurs historiques par d’autres beaucoup moins passionnés. Les dernières années n’ont été qu’une difficile agonie et la fermeture a été vécu par quelques uns comme un soulagement.

    Au début GrosBill était pour moi comme LDLC ou materiel.net. Il faisait parti des sites que je regardais quand j’avais un besoin.
    Jusqu’au jour où j’ai découvert leur tour de passe passe pour contourner les règles de la VPC. A coté LDLC et materiel.net étaient bien foutus et sérieux donc…

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  • 20 juin 2017 - 13 h 54 min

    Cela ne change pas que Grosbill récolte ce qu’il a lui-même semer depuis plusieurs années déjà, bon débarras.

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  • 20 juin 2017 - 14 h 13 min

    @frolix8: Ce que tu ne vois peut être pas c’est que les ssalariés qui vont partir au chômage ne sont pas responsable de la politique de Grosbill. Le débarras c’est la casse sociale que cela représente. Les responsable de cette politique seront, quand a eux, recasés…

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  • jin
    20 juin 2017 - 14 h 14 min

    Ha oui je suis nostalgique des premieres boutiques Grosbill il y a 20 ans ! mais a qui profite le crime ?! la concurrence !?

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  • 20 juin 2017 - 14 h 29 min

    La casse sociale ?

    La promotion intensive – par les sites de news High-Tech – de produits du bout du monde vendus sans taxe douanières n’y participe-t-elle pas aussi ?

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  • 20 juin 2017 - 14 h 32 min

    @Chouette Mâ-Mâ: Comment ça vendu sans taxes douanières ? Est-ce au particulier de renforcer le système de douanes ou au législateur ? A ton avis, sur le ecommerce français, quelle part en pourcentage représente les importations de gadgets électroniques ?

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  • 20 juin 2017 - 14 h 36 min

    @Pierre Lecourt:
    fidèle client (satisfait depuis plusieurs années, boutique de Colombes et VPC), mes derniers achats chez eux ont été désastreux (SAV,pannes, colis « perdu » non remboursé,….) et faut se battre pour obtenir gain de cause, ces « mêmes » salariées (Colombes et VPC) qui se sont foutus de ma gueule en étant malhonnêtes, il suffit de faire un tour sur la toile pour constater le mécontentement des clients « Grosbill » qui n’a rien à voir avec Mutares, les problèmes existaient déjà à l’époque d’Auchan.
    Donc pour toi c’est navrant cette « casse sociale » même s’il s »agit d »une boite pourrie avec des pratiques douteuse ?

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  • 20 juin 2017 - 14 h 40 min

    Des pratiques toujours aussi écœurantes !
    J’espère que ces messieurs de Mutares vont s’étouffer avec leur pognon et crever la gueule ouverte !
    C’est à cause de ces gros porcs que la société va mal : qu’ils aillent brûler en enfer !!!
    On se demande bien pourquoi on vote et qui défend vraiment nos intérêts…
    J’ai jamais beaucoup accroché avec GrosBill mais je souhaite bon courage à tous les futurs ex employés.

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  • 20 juin 2017 - 14 h 49 min

    @Pierre Lecourt:
    Et puis faut pas attendre grand chose d’une boutique qui facture (ou facturait ???) l’enlèvement sur place.

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  • 20 juin 2017 - 14 h 50 min

    @frolix8: Oui c’est navrant. Parce qu’il s’agit d’un groupe et que les mecs qui bossent bien sont également sanctionnés. Quand tu agis dans un groupe et que tu as des éléments problématiques, tu t’en sépare. tu les met à la porte ou tu les change de place. C’est comme ça que font les concurrents de Grosbill. Les brebis gâleuses sont partout et il faut les gérer. j’ai du me séparer d’éléments quand je gérais LDLC Paris. J’ai du retirer des gens du public pour les placer en stock et autres soucis problématiques du genre. Et quand un client gueulait je demandais à ce que l’on me prévienne pour que je puisse arbitrer avant que ça dégénère. C’est le boulot et la responsabilité de la direction. Ne pas le faire est également un choix de la direction.

    Un vendeur se fout de toi ? Tu le signales. Si il y a assez de signalement il devrait être convoqué et réprimandé et son emploi menacé pour faute. Si il est toujours en poste il est confirmé dans sa pratique douteuse. C’est donc entièrement la faute de l’encadrement. Mais le salarié de Grosbill Lyon qui va payer les pots cassés n’a probablement jamais mis les pieds à Colombes et ne t’as probablement jamais servi non plus… Les pratiques « douteuses » sont liées à la direction, pas aux salariés dans leur ensemble.

    Si un jour un imbécile fait une bêtise à l’autre bout de la France et que tu perds ton job, je doute que tu aies le même raisonnement et que tu apprécies une vision réductrice de ton boulot. Moi je pense groupe, aux mecs qui se défoncent pour faire de leur mieux à tous les niveaux, car cela doit être la majorité. Si ils ont un problème d’encadrement, ce n’est pas de leur faute. Je n’imagine pas Grosbill comme des centaines de bras avec une seule conscience et une seule responsabilité.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 14 h 54 min

    @frolix8: C’est encore une décision de la direction :) Pas du salarié de Thiais, de Lille ou de Lyon…

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 15 h 00 min

    @Pierre Lecourt:
    c’est ce que j’ai fait, le soit-disant « responsable » était aussi c.. et les réclamations en ligne restées trop longtemps sans réponse, les majorités des problèmes ont été rapidement (relatif) réglés avec des plaintes paypal et j’ai rayé de ma liste cette boutique, dans tous les cas le résultats est le même, la boutique a une mauvaise réputation, perd sa clientèle, puis met la clé sous la porte, une mauvaise boutique reste une mauvaise boutique.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 15 h 05 min

    @frolix8: Je suis bien d’accord… Il y a rien de pire qu’un vendeur qui commence a se dire que le client est un « pigeon » ou un « ennemi » (j l’ai entendu dans la bouche de vendeurs que j’ai formé…) alors que le client est en réalité celui que tu dois servir.

    Mais ce que tu décris à Colombes ne m’enlève pas de la tête que si dans la boutique il y avait un mec bien qui bossait du mieux qu’il pouvait, même si il était tout seul, il va comprendre ce que veut dire le mot « domino » alors qu’il aura fait au mieux. Et pour moi c’est navrant.

    Sans compter que le fait que quelques membres du groupe qui se sont mal comporté n’ont toujours pas été vilipendés, leur licenciement n’a rien a voir avec leur comportement… Ils vont donc chercher un job dans la même branche et si ils ne sont pas cadrés correctement, ils recommenceront.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 15 h 17 min

    Contrairement à Pixmania qui ne me manque pas. Grosbill il y a encore 2 ans était une boutique ou j’aimais aller acheter. et pour les allergiques à l’achat par internet, et personnes agées, des vendeurs en point de retrait: agréable, sympathique et sérieux à vendre le besoin et non leur envie à eux.
    mais il faut avouer que cette dernière années, les prix ne sont plus compétitifs, l’offre mince…

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 15 h 27 min

    @korben: Je viens de regarder, mon dernier bon plan Grosbill date du 13 Mai… 2016. Celui d’avant de Février 2016…

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  • 20 juin 2017 - 15 h 32 min

    @Pierre Lecourt:
    C’est la faute à pas de chance si l’employé, son responsable et le service client en ligne n’ont pas été capable de régler les problèmes, comme je le disait précédemment une boîte qui devient pourrie ça se sent, n° surtaxé, encaissement à la commande, pas de gestion de stock, frais supplémentaire d’enlèvement sur place, …..

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  • 20 juin 2017 - 15 h 37 min

    @frolix8: Non ce n’est pas la faute à pas de chance. Une situation pourrie et un problème clientèle qui perdure c’est la faute à la direction. Le problème initial est peut être dû à un vendeur ou un autre salarié, le résolution du problème est la responsabilité de l’encadrement. Sinon je me demande a quoi sert la direction.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 16 h 08 min

    Ouaipp au départ, Grosbill n’était qu’une petite boutique mais qui apportait pas mal, après……

    Par contre concernant les pratique de Mutares, il n’est pas normal que ce genre de chose soit seulement toléré, il devrait y avoir des lois pour éviter ce genre de chose, il est totalement anormal que certains s’enrichisse en cassant de la société.
    Cela dit, il devrait aussi avoir des lois pour interdire les LBO depuis des lustres alors…..

    Quand nos politiques parle d’action…. si déjà ce genre de chose n’existait plus…. les politiques s’en contrefiche totalement, Macron comme les autres malheureusement.
    Un jour, le peuple se réveillera et cela finira très très très mal, bon en même temps il me tarde de voir ses bon a rien sur une guillotine, j’avoue que la révolution devais être pour certains un moment jouissif :D :D

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  • 20 juin 2017 - 16 h 20 min

    @exover: « Un jour sa finira très très mal ».
    Le tout est de savoir quelle est la résilience du peuple. Apparement elle est très, très, très élevée …

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 16 h 38 min

    Quand on peint le méchant si noir c’est que le discours n’est pas très honnête. Est-ce que Grosbill perd plus d’argent aujourd’hui ou il y a deux ans ? Est-ce que mutares a permis d’améliorer la rentabilité de cette entreprise et est-ce que cela a permis aux employés de Grosbill de conserver leur emploi alors que la société aurait pu fermer il y a deux ans ? Voilà les vraies questions et y répondre n’aurait pas fait de mal.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 16 h 51 min

    @formation: Si vous avez des éléments je serais ravi de les lire. En attendant Mutares n’a d’après mes sources jamais investit 1 centime ni dans Pixmania ni dans Grosbill.

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    Pour Pixmania ils ont réussi a brûler un compte positif de 100M€ en un temps record et a reverser en consulting des sommes faramineuses à des membres et actionnaires de Mutares… plus de 3 400 000 de versement des caisses de Pixmania vers Mutares sur 2 ans…

    Combien de temps aurait pu durer Pixmania avec ces 3.4 m€ supplémentaires ?

    Les actionnaire de Mutares viennent de se verser un dividende de 35 centimes d’euros par action ce 22 Mai. http://www.4-traders.com/amp/MUTARES-AG-3081913/news/mutares-AG-AGM-2017-approves-dividend-payment-of-EUR-0-35-per-share-24462033/

    La question : Combien de temps est-ce que les salariés de grosbill ont pu garder leur emploi peut se regarder d’une autre manière. Si les 100M€ de trésorerie avaient servi a licencier les salariés de Pixmania, combien auraient pu rebondir en créant d’autres entreprises ou en déménageant pour touver du boulot ailleurs avec « de quoi tenir ». Plut^pôt que de se retrouver avec le minimum syndical payé par l’état ?

    Est-ce qu’il vaut mieux tenir 2 ans de plus avec un salaire sachant qu’on va dans le mur et se retrouver au minimum ensuite ou profiter d’un départ en licenciement avantageux pour faire autre chose de sa vie sans devoir accepter le premier emploi pour subvenir aux besoins de sa famille ?

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 18 h 34 min

    Absolument écœurant. Moi j’ai jamais eu de souci avec Grosbill (ah si, oui, les 3€ de frais de retrait, effectivement, ça ça me courrait sur le haricot, mais ça fait longtemps qu’ils avaient arrêté cette absurdité).
    Juste une panne, le SAV m’a échangé mon contrôleur SATA III Asrock directement sur place, parfait.
    Toujours eu des gens gentils et serviables (moins dans le 13e, faut avouer, j’ai pas testé les autres magasins parisiens) mais le gérant de Boulogne est vraiment attentionné et efficace, et j’ai aussi eu de bonnes discussions avec les vendeurs de Thiais (après déménagement).
    Mais moi non plus, ça fait des années que je n’ai plus rien acheté, alors que mon historique chez eux fait des pages et des pages, la faute à des prix beaucoup plus élevés que par le passé. J’adorais la commande-réservation par internet, et passer à la boutique après, c’était vraiment pratique, on pouvait passer par les machines ou les vendeurs, au choix, jamais de surprise de disponibilité, on choisit tranquillement en lisant les tests, fiches techniques et avis, et hop, un coup de moto et j’y étais.
    Pierre, les pratiques de vautours que tu décris sont lamentables, et me mettent très en colère. Tous ces gens jetés comme des Kleenex(R) pour que d’autres s’enrichissent scandaleusement sur les actifs et finissent de saigner l’entreprise…
    Mais bon, pour moi la faute originelle revient au fondateur, lorsqu’il vend sa boîte pour la première fois. J’ai vécu ça, le propriétaire a vendu sa grosse boîte familiale (150 personnes, sa fille, son fils, son neveu y travaillaient) pour raison de santé (injonction de son cardiologue). Et puis très vite, le directeur technique, là depuis le début, viré comme une merde (tu sais, t’arrives le matin tu peux pas te logger sur ton PC, c’est tellement classe comme façon de faire… ), rapidement suivi par l’ex-propriétaire qui devait rester un an comme conseiller pour la transmission de l’historique… même scénario, plus d’accès, éjecté comme la dernière des bouses par le gars qu’il a choisi pour lui succéder quelques semaines plus tôt.
    Le monde merveilleux des affaires me fait gerber… Cette violence en col blanc, bien propre sur elle, qui se la pète dans les dîners mondains, et qui jette des centaines de famille dans une merde noire… j’arrive pas à m’émouvoir quand un PDG se fait lacérer la chemise, même si je ne les mets pas tous dans le même sac bien évidemment.
    Monde pourri.

    Ivan.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 18 h 41 min

    @romain:
    Ils sont toujours là, il me semble, à la sortie du métro. J’avais acheté un boitier disque dur chez eux. Et il y a encore deux ans, un petit laptop 15 pouces à exporter.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 19 h 36 min

    Merci pour cet article Pierre.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 20 h 00 min

    Je rejoins ton analyse sur la responsabilité des employés dans la qualité délivrée au client.
    Nous sommes tous responsables de notre travail au quotidien mais en tant que manager la responsabilité est aussi de guider ceux qui lui rapportent.
    Si ensuite le management ne fait rien pour corriger des dérives d’un individu alors petit à petit les mauvaises pratiques vont se répandre.
    Cela correspond a une culture d’entreprise. Si en tant que manager tu n’insuffle pas la bonne ou que tu n’en insuffle pas du tout alors même la majorité des employés faisant bien leur travail ne sauveront pas une image externe piteuse.

    Répondre
  • 20 juin 2017 - 20 h 41 min

    Comme on dit « le poisson pourrit par la tête ». Personnellement je crois davantage aux responsabilités partagées au niveau boutique mais pas à égalité entre tous. Par contre niveau Mutares il serait amusant de voir combien ils ont facturés les photocopies faites sur les photocopieuses de grosbill à la société elle-même… Je la sens bien à un euros la feuille !

    Répondre
  • Xo7
    20 juin 2017 - 23 h 27 min

    @R2D2: rue Montgallet existait bien avant l’arrivée de Surcouf ! J’ai plutôt vu le rapprochement de Surcouf des boutiques asiatiques que le contraire, ce qui m’avait surpris à l’epoque. J’avais jugé leur rapprochement comme un mauvais calcul. De meme que leur foire permanente entre Darty et les galeries Lafayette dans leur mode de gestion appréciable à Nation faisait trop artificielle rue Daumesnil au regard des bazars chinois dont les boutiques trop petites semblaient vendre directement à l’ouverture des derniers containers… Paillettes contre bordel, le bordel à gagné.

    Répondre
  • Bug
    21 juin 2017 - 6 h 45 min

    Je suis tout a fait d’accord avec les propos de Pierre, ce genre de pratique et de politique est souvent appliqué dans de nombreux domaine et secteurs d’activités et au final ce sont les petites mains qui trinquent alors que le « business model » aurait put très bien fonctionner et faire vivre tout un model et de nombreuses personnes ; le but l’investissement et le court terme au dépit de la réalité et de la répartition pour permettre de fonctionner encore longtemps pour le Bien de tous et d’un groupe.

    Répondre
  • Bug
    21 juin 2017 - 6 h 48 min

    la suppression de la concurrence n’est pas non plus sein pour les consommateurs qui se tarissent de plus en plus car n’ayant plus le choix de la consommation et du libre choix d’achat car nous n’aurons bientôt plus que des multinationales qui gèrent l’ensemble du « B2C » !

    Répondre
  • 21 juin 2017 - 8 h 05 min

    Merci pour l article
    Fan d informatique j appreciai Grosbill avec ses prix serre un catalogue pas trop vaste mais souvent de ce qui ce vend le plus et le modèle on peut aller chercher en boutique même le dimanche donc avoir le produit dans la journee ….
    Pixmania était pas mal mais moins performant niveau prix …
    Ce weekend end suite à une panne de mon pc comme d habitude mon réflexe fut d aller chez gros bill , la douche froide qu en j ai fait le check de prix 25% plus cher que Amazon et ferme le dimanche . Je comprends mieux après la lecture de cet article, dommage pour les employés et clients c était largement mieux lorsque possèdé par le groupe auchan

    Répondre
  • 21 juin 2017 - 8 h 50 min

    Sincerment il ya eu des hauts et des bas (personnel pas sympa/froid et surtout payer pour le retrait!?) avec Grosbill et specialement Colombes mais dans l’ensemble ses derniers temps (de 3 ans à +de 6 mois déjà) cela allait au niveau du personnel (à l’ecoute et meme serviable avec de bonnes infos) meme plutot sympathique
    et quand même bien pratique si tu as besoin de cartouches d’encre pour une imprimante qui refuse d’imprimer alors quelle a les 3 couleurs full ou d’un dongle Wifi de suite…

    Mais depuis un certains temps aucune reelle promo, meme leur destock est cher donc … Je n’y vais plus.

    Restructuration du marché… À force Amazon(prime) et LDLC vont truster le marché et augmenter leurs prix… Ce qu’ils commencent deja… Ne restera plus que rdc et cdiscount pour faire des coup… Mais pour combien de temps? « Heureusement  » ils sont baqués par les gros du commerce…
    D’ailleurs je ne comprends meme pas que leurs enseignes respective n’ont pas encore installer en leur sein ou gallerie marchande des magasins physiques avec marque Cdiscount et RDC….

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  • 21 juin 2017 - 9 h 24 min

    @Ivan @Pierre : et les vautours…sont dans leur pleins droits…. Et cela ne vas pas s’arranger avec la présidence actuelle… Au moins lui il joue carte sur table pas comme les 30 dernieres années de couteaux dans le dos des salariés…et plus aucunes industries ou presque là où l’Allemagne explose toujours les compteurs…

    J’ai deja connu cela il y a 15 ans et quand j’ai vu débarquer les investisseurs à nos réunions … J’étais jeune, naif et n’avais pas compris …. mais leur petite tappe dans le dos avec leur message : « cela va aller… » Ou « on va se redresser… » Je la sens encore
    Et En fait s’etait tout le contraire…
    Tu avais raison de prévenir… Mais les gansters en col blanc s’en sortent tjs avec des lois faites sur mesure pour eux. De plus ils ne sont jamais mis en prison meme quand il y a ouvertement de l’abus …
    là où un dechirement de chemise tu risques la prison alors que l’on vient de se foutre de ta gueule ouvertement juste avant…

    Vive les scoop ou autres societes responsables socialement où les patrons ne gagnent pas plus que 7 ou 20x plus que les employés lambda et gardent l’objectif de la société dans la durée…

    Mais l’on est pas dans un monde de bizousnourse…

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  • 21 juin 2017 - 10 h 02 min

    Exover,

    Elle vient d’avoir lieu la nouvelle révolution, en silence:
    En 1789 des bourgeois ont pris le pouvoir à la royauté.
    En 2017, Macron et ses bourgeois ont pris le pouvoir à ce qui était resté une forme de monarchie politique.
    Il a fait ça en usant une méthode qu’en tant que banquier il connait bien: c’est une sorte d’OPA politique qui a eu lieu, et a mis la France entre les mains de la grande finance internationale.
    A mon avis tous ceux qui sont content de le voir renouveler le monde politique vont assez vite déchanter.

    P.s.: j’espère que je ne suis pas en contradiction avec les règles du site en parlant de ce sujet ?
    Sinon tant pis, Pierre tu pourras supprimer le message si pas en règle; )

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  • 21 juin 2017 - 10 h 36 min

    Ca fait Longtemps que j’ai pas acheté chez Grosbill
    Manque de promos et de pub
    je pense de toute façon qu’ils vont faire leurs adieux comme surcouf malheureusement sauf achat d’un gros groupe
    ils peuvent plus lutter contre cdiscout et le reste

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  • 21 juin 2017 - 10 h 43 min

    Bonjour

    Je me rappelle du temps ou je passais passais une heure à attendre entre midi et deux pour récupérer un produit au point de retrait de Thiais.
    J’y suis retourné il y a 1 mois pour un disque dur et là c’était désert… C’est pas bon…

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  • 21 juin 2017 - 10 h 49 min

    La faute a la dérive du capitalisme…

    depuis que le capitalisme financier a pris le dessus sur le capitalisme économique, depuis que le créateur de l’entreprise est plus patron, et que le patron réel est la finance, l’humain devient juste une ligne comptable et plus le cœur de l’entreprise…
    Quand j’ai commencé a bosser il y a 30 ans, t’avais l’impression d’une certaine reconnaissance..actuellement qq soit tes résultats..t’es un numéro de sécurité sociale..
    Bon j’ai du bol..j’ai été viré avec un gros (a mon niveau !) chèque…mais quid des 15 années a se défoncer pour passer de zero a 30M d’euros…
    Avant..il y a eu Tapie..rachats et revente en morceau (wonder, terraillon, la vie claire…) ..mais c’était un petit joueur face a des groupes comme mutares…et y en a plein d’autres comme ça !!

    bref..la vie de salarié basique est pas/plus un long fleuve tranquille !

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  • 21 juin 2017 - 10 h 52 min

    @Pierre Lecourt:
    Il faut aussi dire que certains pensent pouvoir régler des problèmes de conscience professionnelle avec des procédures pour les éviter/repérer et un sur-encadrement pour les appliquer.
    Alors qu’en général il y a a la base un problème de reconnaissance et de politique salariale qu’on aggrave… en multipliant les contrôles et ceux qui les assurent.
    C’est un cercle vicieux qui a débuté avec l’industrie et touche tous les domaines. Amplifié encore par le fait que ceux a qui cela génère du boulot sont souvent aussi ceux qui gèrent les embauches, disons qu’ils ont intérêt à assurer la croissance de leur activité.
    Il devient courant de voir plusieurs emplois que l’on aurait fait imputer il y a 25 ans au rayon improductifs (depuis rayé des listes) pour un productif… payé à coups de trique.
    La conscience professionnelle, c’est un peu comme l’autorité. Elle ne s’impose pas, elle se mérite. Et on va travailler pour mériter quoi au fait?

    Ceci est un peu à part de la politique mutares qui s’appelle en bon français « se nourrir sur la bête », mais cette explosion du nombre d’emplois improductifs qui s’auto multiplient est un énorme problème.

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  • 21 juin 2017 - 19 h 13 min

    @cyberfox : en mai prochain on sera sur les barricades, j’en suis plus que sûr. Au moins l’hypocrisie est terminée, le message est clair on va se faire défoncer comme jamais avant et il n’y aura que la rue pour les chasser. Finalement il y a de l’espoir !

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  • 22 juin 2017 - 12 h 09 min

    Ancien vendeur / technicien de Grosbill bonjour. (Colombes puis paris IV): Merci pour l’article Pierre, un peu de lumière sur l’état de Grosbill et ses raisons est toujours bienn.
    Pour les commentaires sur la qualités des vendeurs à Colombes, le partage de la faute et la responsabilité, il faut prendre plusieurs choses en compte. Certe le vendeur agit sur demande de la direction mais le discours et l’attitude face au client est de sa responsabilité. Au Managing après d’ajuster son équipe.
    Il faut également prendre en compte la logique financière d’une entreprise de ce type là. Je ne sais pas pour LDLC, mais Grosbill paie ses vendeurs au SMIC et ajuste sur les valeurs ajoutés (garanties, accessoires…) ce qui permet de gagner entre 50 et 300€ en plus par mois dans les trèèèèèès bon mois (sauf pour certains vrais commerciaux à l’ancienne).

    Du coup il est normal de trouver des hauts et des bas si l’équipe n’est pas considéré, mal payé, voit un rachat qui ne lui bénéficie pas et de nouvelles pratiques à contre sens de la réalité du terrain. Pourtant figure de proue d’une enseigne…

    Quand je bossais à Paris IV, au siège, j’ai vu des situations effarantes, des décisions complétement stupides à cause de la double direction Grosbill / Mutares. La situation actuelle était prédite depuis la rachat.

    PS: Heureusement qu’on ne travaille pas le Dimanche, c’est absurde d’avoir relancer l’ouverture des commerces le dimanche en Île de France…

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  • 22 juin 2017 - 16 h 48 min

    @Dono: pour l’ouverture le dimanche, je suis à fond d’accord avec vous !!!
    c’est une mesure qui plaît « aux jeunes »
    jusqu’à ce qu’ils fassent des gosses
    puis divorcent
    et week end partagés, la galère etc etc

    le jours ou on aménagera les horaires des gamins en fonction du travail des parents étant pas encore d’actualité, cette mesure est ridicule et provoque des emmerdes incroyable dans la réalité pour les entreprises

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  • 25 juin 2017 - 14 h 16 min

    Il y a deux grande catégories de repreneurs d’envergure :
    .les business men : achètent une société au bord du gouffre, qui la redressent et qui la revendent avec un bon profit, c’est loin d’êtres des enfants de cœur mais les bonhommes font généralement du bon boulot;
    .les vampires : ceux comme dans l’exemple ici montré qui commencent de la même façon mais dont la méthode est légèrement moins rentable mais plus sûre pour eux : cannibaliser l’entreprise et en tirer le maximum d’argent de l’opération en s’appuyant aussi sur les fournisseurs lésés en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement, les caisses de l’état (l’entreprise fait faillite ou ne peut plus payer ses salarié, c’est l’état qui paye les salaires des employés … vu ici à Dijon avec « la Chocolaterie de Bourgogne »), c’est totalement légal même si cela ressemble à une arnaque, c’est malin mais moralement en dessous de tout.
    Plus vicieux encore : en dernier recourt, le vampire fait reprendre le cadavre entrepreneurial par une société fille et en remet une couche …

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  • 29 juin 2017 - 15 h 32 min

    Manque vraiment des pouces en l’air et des +1 a ajouter dans le fil de commentaires.

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  • 29 juin 2017 - 15 h 33 min

    @yanos:
    J’en oublie la bienséance Mutarès= Banksters

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  • 30 juin 2017 - 0 h 36 min

    en regardant le site ils auraient fermer des magasins

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  • 30 juin 2017 - 21 h 49 min

    @Jerome marie: En effet, plus de Boulogne Billancourt, plus de Paris 4e… il y en avait un dans le nord est de l’ IDF aussi…
    Quel carnage…

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