Découverte du Minix Neo Z64 (Et appel du pied aux revendeurs français)

Et pourtant l’engin est peut être celui qui a le plus gros potentiel à l’international. Pourquoi ? Parce que Minix est déjà un acteur présent dans plusieurs pays, un acteur qui vend depuis des années aux US et qui n’a pas attendu l’Atom pour proposer des machines en x86.

Contrairement à Pipo ou Voyo qui font également ce type d’engins sous Atom et Windows 8.1 avec Bing, Minix propose une finition de produit sans équivalent. Exit la boite lowcost et les finitions plus ou moins hasardeuses, la Neo Z64 est une solution prête à l’emploi qui pourrait très bien être vendue en supermarché dés aujourd’hui en France.

Une boite solide, en carton épais et bien mise en scène. Loin des cartons bruts et autres présentations des concurrentes actuellement sur le secteur. La solution de Minix est beaucoup plus convaincante avant même d’ouvrir la boite de l’engin.

Des normes de recyclage et des logos FCC, CE et ROHS, le packaging est prêt pour l’exportation, on est loin de la proposition d’un Pipo X7 par exemple. Minix est une marque qui cherche à devenir plus grande et plus forte, elle y est parvenue en partie grâce à ses solutions Android. Elle poursuit donc son chemin en proposant désormais des engins sous Atom Bay Trail et Windows 8.1 avec Bing.

L’équipement ne diffère pas vraiment avec le reste de l’offre actuelle : On est sur une solution identique à beaucoup d’autres : Un Atom Z3735F couplé à 2 Go de mémoire vive DDR3 et 32 Go de eMMC.

Le Wifi est un classique 802.11 b/g/n et le réseau un maigre Ethernet 10/100. Rien de bien innovant donc, mais une finition qui n’a pas grand chose à voir avec les autres machines passées au labo pour le moment.

 Sobre et dense, dans une robe en plastique noir mat discrète. Sans logo peint mais avec un relief creusé sur le haut de la boite, le Minix Neo Z64 peut facilement se poser à proximité d’un téléviseur sans défigurer votre salon.

A l’intérieur de la boite, pas grand chose, le câble HDMI de rigueur, un adaptateur secteur et une minuscule documentation traduite en Anglais, allemand et chinois mais pas en Français.

L’alimentation est très propre, si elle ne dispose ni de ferrite ni d’une prise coudée, elle est en tout cas stable et donne vraiment un 5V / 3A. Elle aussi est estampillée CE et a été fabriquée pour Minix par un sous traitant. A vrai dire, c’est le même chargeur exploité par la marque dans d’autres solutions de ce type sous Android. Solutions vendues en Allemagne ou aux US depuis de longues années.

Face avant, l’engin propose une petite led témoin d’activité dans son centre et un port infrarouge pour recevoir les ordres d’une télécommande. Aucune n’est livrée avec la machine, une déception, à priori, même si je ne sais pas dans quelle mesure cet exemplaire que m’a envoyé GearBest n’est pas un modèle de pré-série. Pour autant, le site propose l’engin sans télécommande sur ses pages et même si on a vu par le passé des annonces indiquant la présence d’une télécommande sur d’autres sites, celle-ci n’est finalement jamais listée dans les fiches produit. A vrai dire, pour en avoir eu en main fournis avec des Minix Android, les modèles livrés par défaut en cadeau ne sont pas extraordinaires ni en portée, ni en réactivité.

Côté droit du châssis, on trouve d’abord le bouton de démarrage de l’engin : Bien placé, puisqu’à la fois invisible et pratique d’accès, il remplit parfaitement sa mission.

Un lecteur de carte MicroSDHC vient ensuite étendre la mémoire de 32 Go de base de cette Minix Neo Z64. Si son installation est sensiblement identique aux autres modèles du genre, une carte de 32 Go ne sera pas superflue, en moyenne il reste entre 19 et 20 Go de libre sur l’espace livré.

2 ports USB 2.0, permettant de brancher facilement clavier et souris, terminent la connectique de ce côté droit. Pas forcément l’idée du siècle de Minix car même si la place est réduite sur l’appareil, il perdra beaucoup en esthétique avec des câbles protubérants sur le côté. Il sera évidemment conseillé d’exploiter un couple clavier et souris sur un unique mini dongle USB ou d’employer le Bluetooth de l’engin afin de préserver sa ligne.

A l’arrière c’est très sobre : La sortie HDMI 1.4, un port casque et une prise Ethernet. L’alimentation ne se fait pas via un port MicroUSB mais bien via une prise propriétaire.

Là encore, c’est fort peu de chose mais c’est suffisant pour l’usage général de ce type de machine : Le port casque permettra de se connecter en stéréo sur une chaîne Hifi. L’utilisateur pourra aussi récupérer un signal numérique via la prise HDMI.

L’antenne USB n’est pas amovible et restera donc là que vous vous en serviez ou non. A moins d’avoir recours à un bon coup de scie.

L’ensemble de l’intégration est très propre et la coque noire mat d’un seul bloc offre à la machine une très jolie finition.

Ce premier essai grand public en direct sous Windows 8.1 est prometteur. C’est, à mon sens, une des marques à suivre sur ce marché parce que c’est peut être celle qui a le plus de chances d’arriver facilement jusqu’à chez nous sans passer par une importation hors CEE.

Plusieurs revendeurs Européens distribuent les produits Minix Android depuis des années, je ne serais pas surpris de les voir intégrer ce produit à leur catalogue et ainsi les rendre plus facilement accessibles au public Français.

En attendant un test plus poussé de l’engin, notamment pour connaitre sa réaction face aux watts dégagés par l’ensemble des composants cachés sous ce châssis en plastique, le Minix Neo Z64 se positionne d’emblée dans ma courte liste de minimachines à suivre en ce début 2015.

Si un revendeur français veut contacter Minix, leur site web est ici : http://www.minix.com.hk/