Broadwell-Y, des infos sur le futur moteur tablette d’Intel

Le core M, ça sonne comme le métal précieux extrait d’une planète lointaine d’un mauvais roman de science-fiction mais c’est la prochaine génération de puces à destination des tablettes pour le fondeur, les premières sous Broadwell-Y.

Broadwell-Y ! Ça aussi ça sonne comme un défaut d’imagination dans l’écriture d’un roman de gare, le nom d’un boulevard célèbre sur une planète lointaine colonisée par Hollywood ? C’est pourtant un nouveau pas en avant de la part d’Intel qui va proposer une architecture encore plus dédiée au monde mobile avec un gros focus sur la consommation d’énergie.

Intel Broadwell-Y

La consommation, l’autonomie, nouveau cheval de bataille d’Intel puisque c’est ce cheval qu’a utilisé la concurrence ARM pour pénétrer la Troie qu’était le marché informatique. En déboulant avec une armée de processeurs improbables, des petits gars malingres et chétifs qui cachaient bien leurs jeux puisqu’en consommant très peu de ressources, ils étaient capable de tâches sur lesquels les Sumo d’Intel s’essoufflaient. Troie n’est pas tout à fait tombée mais le stratagème a fonctionné et les petits ARM en sortant du cheval, sont parvenus à occuper la cité, en parallèle des Sumotoris d’Intel.

Core-M en Broadwell-Y, une puce qui colle aux anticipations d’Intel

Le core-M à destination des tablettes sous architecture Broadwell-Y va donc tenter de renverser la vapeur avec une conception pensée pour faire fondre les proportions des puces d’Intel. Les Sumotoris passés au bain de vapeur en montant la pression à 14 bars. Ou plutôt 14 nanos. Cette génération de processeur sera gravé en 14 nanomètres, contre 22 actuellement. Difficile de vous décrire ce que représente 14 nanomètres. C’est petit, tout petit. Mettons que vous fassiez un sandwich avec 14 brins d’ADN sans sauce ni garniture, pas même de salade, et vous aurez une idée de ce que représente cette épaisseur de gravure.

L’intérêt du procédé est dans la création de transistors plus petits et plus nombreux sur une surface de processeur identique à la génération précédente en 22 nanomètres. Ces transistors sont également moins gourmands en énergie et cela permettrait en partie de compenser la voracité naturelle des puces x86 face aux processeurs ARM.

Intel Broadwell-Y

Dans NUC il y a Next.

Avec un processeur deux fois moins gros en surface et également moins épais que la génération Haswell actuellement en vente, Intel espère que les constructeurs vont réduire de 25% la taille de la carte mère. Cela correspondrait à des machines plus petites, marché anticipé par Intel avec sa déjà très touffue gamme de NUC. Next Unit of Computing. Une appellation qui éclaire largement le mouvement opéré par la marque. Cette évolution permettra en outre de baisser la consommation énergétique de manière à fonctionner sans avoir recours à un refroidissement actif. Fini le ronron lancinant du ventilo qui tourne , avec un TDP de 5 watts maximum, Broadwell-Y promet aux utilisateurs un fonctionnement performant et passif dans des tablettes de 9 mm d’épaisseur.

Ça tombe pas mal, en lançant Minimachines en Octobre 2012, c’est exactement le pari que je faisais. Les ordinateurs n’ont plus vocation à empiéter l’espace vital de leur propriétaire et doivent, le mieux possible, disparaître. Intel espère donc parvenir à des solutions extrêmement compactes tout en offrant des performances en constante évolution. La démocratisation du stockage électronique participant à cette évolution, ce type de machine sera discret dans tous les sens du terme.

Intel Broadwell-Y

Plus de performances et une disponibilité qui se rapproche

Est-ce que ces évolutions se feront en castrant les performances globales de la solution d’Intel ? Le fondeur assure que non. Les performances du Broadwell-Y seraient à la hausse par rapport actuellement sous architecture Haswell. C’est la partie graphique qui serait surtout privilégiée avec des unités de calcul et de gestion des textures plus importantes ainsi que l’ajout d’une gestion d’écran Ultra Haute Définition. D’autres détails comme la gestion codec HEVC et donc du H.265. Par contre la petite puce n’y arrivera pas 100% matériellement, D’autres éléments sont au programme: Gestion de DirectX 11.2, OpenGL 4.32 et OpenCL 12/2.0. La puce profiterait même d’un meilleur traitement de signal audio.

Intel Broadwell-Y

Reste que cette petite merveille ne sera pas autorisée à rejoindre tous les soldats de la future bataille d’Intel : Seules les tablettes de grands formats, comprenez 10 pouces et plus, seront autorisées à recevoir du Broadwell-Y. D’autres variantes arriveront plus tard pour équiper les portables. Vous rêviez d’un PC aussi fin que possible posé négligemment à côté de votre télé ? Ce n’est pas encore pour cette fois.

Intel a retardé le lancement de Broadwell-Y tout en pratiquant une stratégie bien connue des généraux de toutes les époques, celle de la terre brûlée. Pour contrecarrer la progression d’ARM, Intel a bradé ses puces des générations actuelles à destination des tablettes, une stratégie qui lui coûte cher et qui explique peut être pourquoi le fondeur commence par cette catégorie pour lancer sa gamme de nouvelles architectures Broadwell. On devrait voir débarquer des machines constructeurs d’ici la fin de l’année dans une gamme de tarif pour le moment inconnue.


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32 commentaires sur ce sujet.
  • 13 août 2014 - 13 h 46 min

    Bon article avec des métaphores rigolotes. Je pense qu’on peut effectivement dire que les NUC sous architecture Broadwell ne sont pas pour cette année. Je suis en train de les attendre pour ne pas acheter un NUC i3 sous Haswell mais finalement, je pense que je vais me laisser tenter sous peine de devoir attendre 6 mois supplémentaires.

    Répondre
  • 13 août 2014 - 14 h 34 min

    « Les transistors sont également moins gourmands en énergie et cela permettrait en partie de compenser la voracité naturelle des puces x86 face aux processeurs ARM. »

    Ah bon les x86 sont naturellement voraces? C’est pas que les mesures de conso montrent… (ça date d’il y a 1 an et demi)

    http://www.anandtech.com/show/6536/arm-vs-x86-the-real-showdown/

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  • 13 août 2014 - 15 h 27 min

    @Bertrand: La généalogie de l’x86, le fait qu’historiquement il soit lié à des tours branchées sur secteur a fait que la consommation d’énergie n’a jamais été leur point fort. Ce n’était pas important ni véritablement utile pendant des décennies.

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  • 13 août 2014 - 18 h 04 min

    Pas important sauf que quand les fondeurs ont sorties des cpu/gpu j’ai jeté la carte graphique de la tour des années fin 80 sans regret comme beaucoup qui n’ont pas évolué. Enfin maintenant ça devient tablette NAS collectif. En attendent de jeter beaucoup d’argent dans un machin faible consommation qui remplace un PC des années 80.

    D’ailleurs kitkat x86 fonctionne presque parfaitement sur cle usb.

    Répondre
  • 13 août 2014 - 19 h 21 min

    @ derniers posts : je crois qu’il faut revoir nos avis sur les 86 énergivores.

    Bien que je n’y aurais jamais cru il y a seulement quelques années, on assiste à l’arrivée de générations de processeurs compatibles 86 mais qui n’ont plus grand chose à voir en matière de consommation.

    Et oui, même intel qui sort des gpu intégrés potables, on aura tout vu.

    Tout ça pour dire que la guerre arm/86 n’est pas gagnée pour arm. Sans compter que le processeur sans l’os qui va avec n’a pas beaucoup d’intérêt. Niveau android on est (faut il encore ouvrir les yeux) dans une logique d’occupation de l’espace à tout prix avec au final des machines tout simplement jetables après au mieux une ou deux mises à jour.

    Répondre
  • 13 août 2014 - 20 h 57 min

    @Dadoo: Me suis permis 2 corrections mineures sur ton message pour plus de lisibilité ( dans -> sans et Androit -> Android )

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  • 13 août 2014 - 21 h 58 min

    C’est sûr qu’actuellement Intel est en train de jeter toutes ses ressources dans la (re)conquête du monde Tablettes.

    Quand on jette un oeil, par exemple, du coté de chez Darty (ou d’autres, mais c’est plus flagrant chez eux), on s’aperçoit que les nouveautés dans le domaines sont à base d’Intel Z25xx et Z35xx et en plus avec des prix d’appel de 99€ et 149€ pour du Acer et du Asus, habituellement un poil plus cher en Arm. D’ailleurs, ce qui me surprend un peu, c’est que quasi aucun site/blog ne fait état de ces nouveaux modèles.

    Après Memup, d’autres risque de rester sur le carreau si des marques de premier plan jouent ce jeu du prix toujours plus bas à qui qui n’en veut…

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  • 13 août 2014 - 22 h 15 min

    @Pierre: le x86 est simplement un jeu d’instructions, donc absolument rien à voir avec de la consommation à la base. C’est la conception et l’architecture du microprocesseur autour de ce jeu d’instructions (le nombre d’étage des pipelines, la prédiction de branchement, out-of-order ou pas, etc) ainsi que sa fréquence de fonctionnement, sa tension d’alim, la techno utilisée et les moyens design mis en oeuvre qui donnent la consommation. Effectivement à la base les proco étaient faits pour des desktops donc Intel n’optimisaity pas l’aspect conso et TDP dans ses designs, mais ils pouvaient très bien le faire avant avec un proco x86. Ils n’ont juste pas vu venir le coup sur la mobilité. Donc dire qu’un proco x86 est naturellement plus énergivore c’est juste faux. Dire que les proco Atom d’Intel étaient de facto plus énergivores car non-pensés pour des plateformes smartphones/tablettes, c’était peut-être vrai il y a 3 ans. Aujourd’hui ça ne l’est plus. D’ailleurs, si les proco ARM Cortex-A étaient si bons que ça de base, pourquoi Qualcomm a éprouvé le besoin de rebâtir leur Krait à base de Cortex A mais modifiés par leurs soin (justement pour optimiser la conso)?

    Répondre
  • 13 août 2014 - 22 h 18 min

    et j’oubliais aussi Apple qui modifie aussi l’architecture de base des Cortex A pour faire leurs propres puces

    Répondre
  • 13 août 2014 - 22 h 19 min

    […] Core M Broadwell-Y, des infos sur le futur moteur tablette d'Intel. Le core M, ça sonne comme le métal précieux extrait d’une planète lointaine d’un mauvais roman de science-fiction mais c’est la prochaine génération de puces à destination des tablettes pour le fondeur, les premières sous Broadwell-Y. […]

  • 13 août 2014 - 23 h 54 min

    @Bertrand: Hum, c’est pas comme si justement, je m’évertuais à répéter à longueur de pages que les nouveaux Atom n’ont plus rien a voir avec les anciens. Pas comme si je testais un T100Ta sous toutes les coutures pour mettre cette évidence en lumière en fait :)

    La selection naturelle, le Darwinisme opéré par le marché sur le x86 est totalement naturel pour moi. Si tu préfères que j’écrive des trucs froids et carrés, chiants comme la pluie, pour éviter d’essayer de faire comprendre cette évolution de la puce au fil des ans via des métaphores et un style plus littéraire. Ca sera sans moi. Pour coller au changement climatique provoqué par l’arrivée de la météore ARM dans le paysage, Intel fait évoluer un x86 qui a connu des consommations de dingue à une époque. C’est une évolution naturelle des processeurs créés et mis en vente, pas des puces qu’il aurait été possible de fabriquer mais jamais commercialisées.

    Tu as du connaitre, comme moi, les tours en P4 avec des avions de chasse posés sur de la pâte thermique afin de les refroidir. Ces dinosaures ont disparu naturellement et l’évolution du x86 a naturellement évolué vers la basse conso avec l’évolution du marché. Intel serait t-il dans la même situation sans ARM, sans crise énergétique ? On serait ptet au Pentium 8 actuellement avec 200 watts de consommation si la technologie n’avait pas enclenché, avec les Core et les besoins des datas center, un changement de technologie et la mort des dinosaures.

    Ecrire 100% technique, ça m’emmerde. Ici je parle de sandwich d’ADN, de guerre de Troie et de romans de gare. Ce qui te choque c’est une soit disant « attaque » du x86 parce que le décris comme naturellement plus gourmand que l’ARM.

    Tu n’a qu’a mettre « historiquement », ça revient au même à mon sens dans le contexte de ce billet. Pour le reste l’idée est là, Intel avance ses billes et se bat désormais avec des puces plus convaincantes en attendant le coup de massue Cherry Trail et les réponses des fabricants d’ARM…

    Répondre
  • 14 août 2014 - 0 h 16 min

    Sans oublier un petit détail « historique »:
    x86 c’est du CISC à la base alors que ARM c’est du RISC.
    L’implantation matérielle n’efface pas tous les entagonismes
    de cet état de fait

    Répondre
  • 14 août 2014 - 0 h 19 min

    Sans oublier un petit détail « historique »:
    x86 c’est du CISC à la base alors que ARM c’est du RISC.
    L’implantation matérielle n’efface pas tous les antagonismes
    de cet état de fait.

    Répondre
  • 14 août 2014 - 8 h 57 min

    @nounours : t’aurais pas eu un macintosh dans une vie antérieure ??

    Et sans oublier aussi que x86 ça commence par un « X » à la base (historiquement jvoulais dire) alors que que ARM, c’est un « A » (même si maintenant on parle d' »Atom », pour brouiller les pistes certainement)
    L’implantation étymologique n’efface pas tous les antagonismes de cet état de fait…
    désolé, pardon, vraiment :))

    @Pierre: si maintenant même les « commentateurs » s’y mettent, tu vas l’avoir les doigts dans le nez, ce « Prix Goncourt des Blogs Informatique » !

    Répondre
  • 14 août 2014 - 9 h 19 min

    De la même façon qu’on retrouve des Atom C2750 Avoton dans des serveurs chez des hébergeurs avec des performances correctes pour des services Web, peut-on s’attendre à une déclinaison pour mini-micro serveurs, amputée de ses fonctionnalités graphiques ?

    Répondre
  • uko
    14 août 2014 - 13 h 53 min
  • uko
    14 août 2014 - 14 h 17 min

    (oups, désolé pour le message vide.. qui a eu l’avantage de push la mise à jour des messages chez moi)

    Cette manie d’Intel d’imposer l’usage qui sera fait des composants qu’il vend me sort par les yeux.
    J’attends une machine qualitative, légère, fine et Fanless. Je ne recherche pas un monstre de puissance, un atom Bay Trail aurait fait mon bonheur…
    Mais Intel en a décidé différemment:

    – Les modèles les moins énergivores sont réservés aux tablettes. Aujourd’hui n’ayant pas besoin d’une tablette sous Windows, je me passerais bien du surpoids et du surcoût d’une dalle tactile (brillante) et d’un système de charnière amovible.

    – Les machines plus haut de gamme sont toutes équipées de processeurs plus énergivores, et donc de ventilations et d’une autonomie restreinte.

    Pourquoi est-il impossible de trouver pour 500€ une machine 12″ fanless, ultrafine, de mois d’1kg, sous Bay Trail, équipée de 4GO de RAM et d’un SSD de 64/128GO avec une autonomie d’une dizaine d’heures ?

    Une telle machine proposerait une solution homogène qui correspond à 90% des besoins des utilisateurs, et me semble techniquement et financièrement crédible. Pourquoi n’existe-t-elle pas ?
    – Intel segmente l’usage de ses processeurs
    – Les constructeurs segmentent leurs gammes
    – L’utilisateur n’a plus qu’à fermer sa gueule et se contenter d’un netbook low-cost ou d’un ultrabook surévalué… sans obtenir ni dans un cas ni dans l’autre de machine parfaitement équilibrée.

    Et visiblement, ce n’est pas cette année que ça va changer.

    Répondre
  • 14 août 2014 - 14 h 41 min

    @Pierre Lecourt: Et c’est entre autres pour ça, que nous sommes si nombreux à te suivre.

    Répondre
  • 15 août 2014 - 6 h 14 min

    /troll on
    @malak

    « t’aurais pas eu un macintosh dans une vie antérieure »

    Pas du tout, je ne « pomme » pas… mais un nascom 1 Z80
    avec un Z… puis un TRS-80 avec un T

    /troll off

    Répondre
  • 15 août 2014 - 12 h 26 min

    @bertrand: Pour avoir pratiqué plusieurs processus dans le plus bas niveau (assembleur) je peut te dire que le x86 n’a jamais brillé par son efficacité. Un jeu d’instruction moyen et des registres peux nombreux et dédiés à telles ou telles opérations. Du coup pour n’importe quelle opération complexe il faut jouer avec la pile (donc exécuter des opérations supplémentaires). Certe le x86 a évolué depuis ce temps où je développait en assembleur dessus mais comme il est censé être resté compatible au fil des évolutions la base merdique à dû rester là même. Par dessus Intel a développé des caches et autres ordonanceurs complexes pour en faire une vraie bête de course. Mais je reste persuadé qu’un processeur mieux pensé des le départ (ARM ou autres) serait plus véloce qu’un Intel avec les mêmes caches et ordonanceurs. Reste que Intel a beaucoup de moyen pour imposer ses processeurs…

    Répondre
  • 15 août 2014 - 13 h 11 min

    @Pierre: justement, tu fais des raccourcis très importants qui pour moi manquent de perspective. On est sur un blog donc je me permets de donner ma perspective. Après on est d’accord ou pas, c’est pas très important. Je suis sur ton blog depuis les EEEPC donc bon… Après, me sortir le prétexte du style et de l’amateur qui essaie d’éclairer les néophytes, je trouve ça un peu faible comme argument. Tes articles de fond sont une vraie force mais n’en fais pas trop non plus.
    Tu mets en exergue dans tes articles des problèmes de consommation sur les x86. Quand tu dis « On serait ptet au Pentium 8 actuellement avec 200 watts de consommation si la technologie n’avait pas enclenché, avec les Core et les besoins des datas center, un changement de technologie et la mort des dinosaures. » Tu oublies certainement que ton P8 à 200W de TDP aurait une puissance de calcul sans commune mesure. Intel a toujours « scalé » les perfs et la conso (c’est juste une vérité du semiconducteur). Ce qui est arrivé à Intel sur le marché de la mobilité est exactement qui est arrivé à Nokia lors de l’avènement de l’écran tactile. Ils ont outrageusement snobé la demande et se sont plantés commercialement. Dans le dernier cas, ça a quasiment coulé la boite à cause de leur exposition sur 1 seul marché (« le tactile ça marchera jamais » qu’ils disaient…), dans le premier cas, sa position ultra-dominante sur le marché du PC lui a laissé le temps de s’adapter. Enfin bref, tout ça pour dire que la technique n’est pas l’ennemi de le prose et qu’on peut faire les deux :)

    Répondre
  • 15 août 2014 - 13 h 46 min

    @Bertrand: Oui juste, que mon naturellement n’était pas là pour rabaisser Intel, juste pour le ettre en perspective. Et que pointer du doigt un mot sur une immense carte de billets n’éclaire pas spécialement sur les intentions de leur auteur :)

    Je sais que tu es là depuis longtemps et apprécie tes contributions techniques. Mais, sérieusement, pour un mot mal perçu tu parles de raccourcis importants ?

    bien sur qu’un P8 aurtait été une brute de calcul mais cela n’aurait pas suffit, il a fallu évoluer. Et les géants du x86 ont toujours vu d’abord la perf avant la conso. Intel est pas le seul a avoir rechigné à la mobilité, AMD a fait la même boulette. Je suppose que les tentatives de Transmeta et d’autres sur cette voie ont du leur faire peur ?

    Encore une fois cette tendance est en déclin chez Intel, et ce depuis les Core. Il viendra le moment où on pourra voir des ARM plus puissants qu’aujourd’hui t des X86 moins gourmands qu’aujourd’hui et une bataille rigolote va démarrer.

    Répondre
  • 15 août 2014 - 15 h 00 min

    @Pierre : merci pour la correction bienvenue.

    Je pense que l’opposition arm/x86 n’a pas lieu d’être, ce qui fera la différence c’est la qualité des systèmes qui tournent dessus et c’est vrai qu’on est pas très bien lotis.

    En effet on a assez de puissance pour tout faire avec les processeurs actuels, on se bat donc surtout pour l’autonomie rien d’autre.

    A mon sens android régresse et devient trop machine à gas (ma sœur ne sait plus se servir de sa phablette depuis les mises à jour!), Windows se maintien (avec un possible retour au mode bureau) et apple progresse (avec une grande stabilité dans les usages).

    Il manque un acteur libre crédible ; j’ai acheté le téléphone Firefox : catastrophe…

    Répondre
  • 16 août 2014 - 17 h 26 min

    @Dadoo

    Et j’espère qu’Ubuntu Phone va bientôt sortir du brouillard aussi…

    En attendant, ARM commence à jouer le jeu de l’opensource pour ses GPU Mali. Si cela aboutit vraiment, on aura peut-être la chance de trouver d’autres OS qui profiteront des avancées d’Android.

    Quand ça arrivera je pense qu’on ne se posera plus trop la question ARM ou x86… On ne regardera que la consommation. Ça fait belle lurette qu’on a délégué l’optimisation du code machine aux compilateurs.

    Répondre
  • Gab
    17 août 2014 - 12 h 46 min

    @Dadoo: J’avais « conseillé » un firefox OS phone à un collègue qui n’avait pas de smartphone et qui en voulait un pas cher (avec un forfait B-You à 2.99+1€ pour avoir 100Mo de data). J’espérais que ca serait pas mal. J’ai lu que c’était plutôt fluide. C’est quoi le problème ?
    De mon coté, je compte aussi pas mal sur les Ubuntu phone (et tablette ou couvertible type Asus T100 que je voudrais faire passer sous Ubuntu quand Windows se mettra à foirer). J’en ai un peu marre de Google (pourtant, j’ai un nexus 4, 5 et 7 à la maison…).

    Répondre
  • 17 août 2014 - 17 h 31 min

    @Gab

    Garde précieusement tes nexus, ils servent de plateforme de référence pour le développement d’Ubuntu phone et pour Mir (l’équivalent dur server X desktop pour tablettes et phones -en espérant que le projet aboutisse-)

    Répondre
  • 17 août 2014 - 20 h 52 min

    @Baldarhion : oui ARM commence à jouer au « grand jeu de l’open source » :) Disons que, pour faire les malins en nous prenant pour des pommes (ça s’appelle aussi « faire de la com’ « ) et surtout pour faire comme tout le monde, ils rejoignent Linaro…. et après ?? donc absolument aucune avancée concrète côté open source, pour l’instant, désolé :)

    En tant qu’ancien utilisateur historique de la marque, vraiment, ça me chagrine, mais ça ne m’étonne pas… depuis qu’ils vendent leurs processeurs comme de vulgaires savonnettes !

    @nounours : pour ma part j’ai longtemps été sur ARM uniquement ! oui, je n’ai pas attendu la ridicule hype des fanboys anti-Intel de minimachines…
    en 1987 j’ai débuté sur un Acorn Archimedes… what else ! ah que de souvenirs, la page 20 du bouqin :
    http://www.pagetable.com/docs/Archimedes%20Operating%20System.pdf
    puis en 1994, je « surfais le world wide web » avec PocketWeb sur mon Newton (trop stylet) :
    http://de.wikipedia.org/wiki/PocketWeb
    et la même année sur ma console 3DO, ah ces inoubliables soirées passées sur « Les plombiers ne portent pas de cravate », jeu interactif aux graphismes et sons ultra réalistes (jvous met le lien de ma partie entière) :
    http://www.youtube.com/watch?v=_duMCv90LIo
    voilà, après mon Nokia 6110 de 1997, quand tous les moutons sont arrivés, ça a perdu de sa magie, et c’est devenu d’une banalité…

    Répondre
  • 19 août 2014 - 22 h 47 min

    Le preoblème c’est que comme d’habitude, on a sous estimé la puissance, la mémoire et le téléphone est peu utilisable quand on a connu mieux. Dommage…

    Répondre
  • Gab
    20 août 2014 - 8 h 20 min

    @Dadoo: Ce n’est pas vraiment Firefox OS qui est en cause ? Avoir un CPU et une RAM trop limite, c’est le grand classique… Je comprend pas les reviewers qui trouvent que quasi tous les téléphones sont fluides (notamment les quad core CortexA7 avec 1GO). Mais j’ai l’impression que ca se dégrade avec le temps. Ma Nexus7 (2012) rame vraiment (à cause du 1GO de RAM, du Tegra3 ?). Et mon Nexus 4 est pas au mieux de sa forme malgré un meilleur CPU et 2GO de RAM… J’ai du passer sous ART. J’ai pas mal d’appli, mais pas un nombre hallucinant. Par contre, je n’ai qu’un GO de mémoire libre sur les 16GO. Peut être la raison… Seul le Nexus 5 de ma femme tient la route !
    Android semble être devenu comme Windows. Ca se dégrade fortement avec le temps…

    Répondre
  • 20 août 2014 - 18 h 25 min

    @Gab

    Effectivement, il semblerait qu’en dessous d’Android 4.3, à la longue les eMMC ne finisse par « succomber » au manque de trimming. Seule solution faire une réinitialisation d’usine et tout réinstaller ;)

    (en tout cas si mes souvenirs sont bons, le trimming n’apparaît qu’avec android 4.3)

    Répondre
  • 22 août 2014 - 0 h 36 min

    « Les ordinateurs n’ont plus vocation à empiéter l’espace vital de leur propriétaire et doivent, le mieux possible, disparaître. »
    C’est quelque chose que je cherchais dès 2002.
    Bon, note bien, j’ai trouvé mon bonheur à l’époque : Jetway assemblait des « nano » au format bouquin.

    Sur le sujet de l’article, si je comprends bien, avec la *£%/+. de politique de segmentation de %$(§ d’Intel mes serveurs de 2015 seront en fait des tablettes. Ce n’est pas plus mal : l’écran est intégré d’office au moins.

    Mais, quand bon dieu de bon dieu va-t-on nous commercialiser une tablette qui fait téléphone ? C’est insensé. Ca laisse imaginer les enjeux qui sont derrière.
    Car, enfin, le challenger qu’est Microsoft dans la mobilité, s’il souhaitait se faire une place au soleil n’aurait qu’à faire de Windows 8.1 et de windows phone 8 un seul et même OS. Les tablettes sont suffisamment puissantes (depuis plusieurs années déjà) pour supporter un OS complet et la téléphonie n’est qu’une application comme une autre. Il y a bien Skype, Lync et Webex comme outils de videoconférence. De telles applications sont bien plus gourmandes qu’une simple appli de téléphonie mobile.

    Pour ma part, j’attends cette convergence depuis 5 ans !

    db

    Répondre
  • 8 septembre 2014 - 0 h 12 min

    Je voudrais bien savoir qui, chez Intel et ses distributeurs, y comprend quelque chose à ce foutoir de Broadwell-P, -T, -Y, Core-M le tout croisé avec des plateformes, des micro-architectures et des références.
    A force de multiplier les puces pour tenter de couvrir tous les marchés et masquer le fait qu’Intel VEUT choisir à la place de ses clients, il s’est perdu lui-même.
    Chez ARM c’est 1 000 fois plus simple.
    db

    Répondre
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